Haïti a enfin son plan de développement

Haïti a enfin son plan de développement


La communauté internationale reproche souvent à Haïti de ne pas avoir de véritable plan de développement et s'en sert comme d'une excuse pour surseoir à ses obligations en matière de financement. Elle n'a plus ce prétexte depuis la récente publication par le gouvernement Préval/Alexis d'un véritable manifeste pour le décollage du pays.

Malgré son titre soporifique, le document intitulé « Conférence internationale pour le développement économique et social d'Haïti » marque peut-être un tournant décisif dans l'histoire de notre pays. Publié grâce au concours de la Primature, du ministère de l'Economie et des Finances et de celui de la Planification et de la Coopération externe, ce document d'une cinquantaine de pages entend jeter les bases d'une nouvelle forme de coopération entre Haïti et ses partenaires étrangers. C'est justement cette publication qui a servi de référence aux participants à la conférence internationale des bailleurs de fonds, tenue le 25 juillet dernier à Port-au-Prince.

Haïti est un pays à reconstruire autour d'une vision rassembleuse, lit-on dans son préambule. C'est pourquoi l'Exécutif a choisi de réunir les secteurs de la société haïtienne autour de deux axes majeurs : la modernisation de l'Etat et le développement de l'investissement privé, créateur d'emplois productifs. Les auteurs de ce document de travail estiment en effet que les efforts du secteur public ne pourront avoir de résultats tangibles sans la dynamisation des activités des agents économiques privés.

Dans cet esprit de concertation et de partenariat public/privé, le choix des secteurs porteurs a été orienté vers le tourisme et l'agriculture. En effet, le tourisme est florissant dans la région antillaise, à l'exception d'Haïti. Pour développer cette industrie pourvoyeuse d'emplois et de fonds considérables, il faudra une synergie d'actions de tous les acteurs. Mais le jeu en vaut la chandelle. L'industrie touristique offre l'avantage de pouvoir se développer partout sur le territoire national et d'être le potentiel catalyseur d'une mobilisation à tous les échelons afin de mettre en valeur l'avantage comparatif énorme que possède Haïti en cette matière, soit son héritage culturel et patrimonial unique.

L'agriculture demeure l'activité principale de la grande majorité de la population et toute hausse du niveau de vie des Haïtiens présuppose une amélioration sensible de la filière agricole (production, transformation, distribution et/ou exportation) allant du producteur jusqu'au consommateur.

Cependant, en plus de la stabilité politique, cette synergie d'action exige des prérequis essentiels en vue de constituer les grands chantiers de cette vision. Huit grands chantiers en fait et portant sur les travaux publics, l'apaisement social, l'augmentation des revenus, la sécurité/justice, le renforcement de l'Etat, l'éducation, la santé et l'agriculture/environnement.

Chaque chantier identifie les priorités à atteindre dans son secteur propre et fournit un ordre indicatif du coût à moyen terme des interventions. Le coût total pour la réalisation des grands chantiers est estimé à sept milliards cent millions de dollars US. Cependant, les paramètres ne sont pas encore tous connus. Il reste des segments à étudier, des devis à compléter.

La communauté internationale doit s'impliquer en accompagnant Haïti dans la réalisation de ces grands chantiers. Ces derniers pourront être mis en oeuvre progressivement au cours des futurs exercices fiscaux, notamment le financement de ceux de la fin du cycle budgétaire 2005-2006 et du cycle budgétaire 2006-2007. La conférence internationale de juillet dernier a justement permis à la communauté internationale de confirmer le financement jusqu'en 2007.

C'est dans cette perspective que le gouvernement a conçu et présenté son projet de grands chantiers pour lesquels il sollicite, de la part des bailleurs de fonds internationaux, des engagements sur le long terme. Par ailleurs, il faut aussi assurer la continuité, compléter le programme en cours dans le Cadre de Coopération Intérimaire encadré et financé par la communauté internationale.

Haïti demande donc aux bailleurs de fonds de s'engager solennellement à ses côtés pour mettre en oeuvre un ambitieux programme d'investissement et de réforme pour sortir le pays de la spirale de la misère. Car, précise le document, il faut réfléchir, il faut étudier, mais il faut aussi agir.


Cyprien L. Gary
Le Nouvelliste, 23 novembre 2006

Ameriken yo genyen yon shante ki di :God bless the child that has his own.Mama may have, papa may have ,but god bless the child that has his own.Aussi longtemps que nous comptons sur la communaute internationale pour le developpement economique et social de notre pays aussi longtemps quelle nous considèrera comme des enfants qui meritent une tutelle.Se gress koshon ki pou kwit li.E koshon an gra wi si nou pa pgaspiye gress li .

Rodlam,

Je crois que penser que le developpement d'Haiti peut se faire aujourd'hui sans l'aide (financiere autant que materielle) de l'international est utopique.

Il est sur par contre, que l'on doit travailler a reduire ce besoin de l'aide etrangere de plus en plus et ce, en ayant:

1) son propre plan de developpement et non un plan impose par l'etranger.

2) un systeme de controle des ONG pour controler leur travail (parce qu'il y a des ONG qui font un travail positif, comme il y en a qui font un travail de destruction).

3) un systeme de controle des initiatives de la diaspora afin de bien coordonner les activites de developpement de l'Etat avec celles des particuliers.

De plus, on doit travailler a assurer plus de rentrees d'argent pour l'Etat. En ce sens, il faudra combattre:

- ceux qui ne payent pas leurs taxes et impots.

- ceux qui font de la contrebande.

- ceux qui font de la corruption au niveau des institutions de l'Etat.

- ceux qui veulent detruire ou ne pas respecter la continuite de l'Etat (combien de projets ont ete commences sous Preval I et abandonnes...).

Mais, meme la, on ne va pas recuperer des fortunes. Au plus 200-300 millions de dollars par annee si on est extremement rigoureux (avant que vous veniez protester, je dis cela par rapport au plan de developpement voulu pour la pays: 7 milliards pour les 5 prochaines annees sur un plan global de 25 ans).

Par contre, cette bataille sera la plus difficile parce que les gens qui profitent le plus des 3 premiers points cites plus hauts, sont justement les elites de ce pays.

En verite ce qui est utopique est cette confiance qu'ont les haitiens envers la communauté internationale pour developper leur pays.Nous avions demandé 7 milliards ;qu'avons -nous recu?Qu'avions-nous fait de tout cet argent qu'on nous avait donné durant les deux dernières années?Penser que l'aide etrangère seule peut pallier à nos deficiences de politiques fisclales et monetaires bien coordonnées et qui tiennent compte de notre realite est un rève.

Avant de compter sur nos voisins ,nous devrions compter sur nous meme et mettre de l'ordre dans nos affaires.Oui nos ressources sont insuffisantes pour un developpement integral de notre pays,mais aussi longtemps que nous les gaspillons en payant des fonctionnaires inutiles qui non seulement ne contribuent pas à augmenter l'assiette fiscale mais dilapident les deniers du tresor,nous n'aurons jamais aasez d'argent.Si je me souviens bien haiti est parmi les pays ayant recu la somme la plus elevée. Pourtant la pauvreté n'a pas diminué,au contraire nous assistons à une descente aux enfers a une vitesse supersonique sans pouvoir ralentir .Alors n'est-il pas tant que nous nous rendions compte la solution n'est pas l'argent de l'aide exterieure.

Il faut une discipline dans l'élaboration du budget national.On ne peut pas elaborer un budget sur des promesses.D'autres petits pays ont montre qu'il est possible de nourrir sa population .de donner des soins de sante, d'eduquer les enfants sans l'aide de quiconque. Leurs dirigeants n'achetent pas des voitures luxeueuses pour leur Premier Ministre;ils ne financent pas les partis politiques pour organiser d'eternelles elections;ils n'envoient pas des délégations faire du tourisme à l'etranger; ils ne multiplient pas le nombre des representants au Parlement en divisant leur pays en de petits departments geographiques inutilement;ils reclament l'honnèteté dans l'administation publique ;comme l'avait dit l'honorable Premier Ministre de la Jamaique,Mr Manley :"La jamaique n'a pas les moyens pour qu'on devienne millionnaire en travaillant dans l'etat".Leurs citoyens ont confiance dans leurs dirigeants ,ils n'exportent pas leurs capitaux à l'etranger pour empecher que des politiciens aux mains crochues s'accaparent de leur argent.Les citoyens consomment les produits nationaux;ils organisent le transport public pour reduire la consommation des caburants;ils protegent leur environnement;ils depensent leurs ressources dans des projets rentables pour leur economie non pas pour corrompre les fonctionnaires publics.Ils participent au developpement en achetant des bons du tresor de leur pays parce qu'ils ont des dirigeants honnetes, competents et dynamiques.Ils eduquent leur jeunesse en tenant compte des besoins de leur societe pour produire des biens et des services,non pas en imitant des systemes desuets du 18 eme siecle;ils cherissent leur culture et aiment leurs concitoyens ;ils ne meprisent pas les travailleurs a cause du lieu de leur naissance ; la grosseur de leurs lévres et le metier qu'ils exercent ;ils honorent le travail;ils cherissent leurs travailleurs agricoles ;ils ne les vendent pas comme des esclaves à leurs voisins ou ils contribuent à la croissance de l'economie des pays qui les hebergent;ils respectent les mandats de leurs dirigeant pour la stabilisation de leur pays.Voila succintement les maux qui entravent notre developpement.

Je ne veux plus entendre parler de ces plans.
Des plans,toujours des plans.

Ale plan yo ak plannè yo,lan mèd.
Ce que je veux voir,ce sont des résultats.

C'est comme j'ai entendu la Secrétaire d'Etat à l'alphabétisation dire que la Campagne d'Alphabétisation recommencera en Septembre 2007/

POUKISA FOUT TONNE?
Est ce que ,quand Septembre 2007 arrivera,on va dire qu'il n'y a pas d'argent pour que cette campagne tienne place?
N'y avait il pas une pratique de cette campagne.Ne peut on pas la faire avancer avec les moyens du bord,en attendant?

FOUT,FOUT,FOUT!
Plus d'excuses,Plus de Plans;on veut voir des résultats!

Moi , hier encore j'avais 20 ans et caressais le temps et l'espoir que les choses allaient changer , que les choses pouraient changer ...
je realise que nous sommes tous des reveurs...
Haiti est deja trop fond dans l'abime , nos chances de reussir sont tres tres minces... et avec un model de gouvernemet de style Preval sous l;a benediction lavalas,,,, , Haiti 'ira pas trop loin !

les marches publics, la circulation , les hopitaux . l'agriculture , la securite ,l'impunite et j'en passe..

Tous nos malheurs sont lies et il tres difficile de trouver un endroit pour commencer...

la circulation , la securite ,les logements sociaux , les trops grans ecarts des classes sociales , nos ecoles privees et publiques.....

5 gros problemes en un seul... on ne pense pas macro dans ce pays .....

Resoudre le probleme des ecole borlettes c'est resoudre un grand probleme de circulation et la securite a Port-au_prince et dans les grandes villes ..

"CONSTRUIRE DE GRANDES ECOLES , organiser de grands district scolaires aves des autobus pour le transport .... et je suis certains d'autres citoyens peuvent trouver et sugerer des 1000 autres points de commencement...

Chers amis le developpement , la solution des problemes d'un pays PA TA DWE NAN MEN YON IDYO !

Kakakok,

BUG OFF!
Ou plutot

F..K OFF!

Joel a écrit:Kakakok,

BUG OFF!
Ou plutot

F..K OFF!

KAKA KOK a CHAQUE FOIS QUE MON PSEUDO EST

DECOMPOSE C'EST TOUT SIMPLEMENT "necessite oblige !

NOUS SOMMES ACTUELLEMENT EN NOVEMBRE BIENTOT C'EST L'ARRIVEE DU PETIT PAPA NOEL......... OU MET KWE NAN TONTON NWEL !
A LA SEULE DIFFERENCE EN 2004 IL ETAIT VENU EN FEVRIER