DES VOYOUS EN CRAVATE
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DES VOYOUS EN CRAVATE
Haïti-Banque-Incident
Grave incident à la Banque de la République d’Haïti
Panique à la suite d’une violente altercation entre un directeur et un agent de sécurité
dimanche 26 novembre 2006,
Vendredi après-midi, aux environs de 14h30, à la suite d’une rixe entre le directeur de l’unité organisation et méthode (UOM) de la Banque de la République d’Haïti (BRH), Stéphane Heroux et un agent de sécurité dont l’identité reste inconnue, des coups de feu ont éclaté dans l’enceinte de cette institution dénommée la Banque des banques (centre de Port-au-Prince).
On ne déplore aucun blessé. Cependant, une grande panique a gagné des employés et clients de la banque. Des menaces de mort apparemment très sérieuses ont été proférées par les agents de service à l’endroit de M. Heroux. Ils lui attribuent la responsabilité de cet incident regrettable et extrêmement grave.
Selon une source digne de foi contactée par Radio Kiskeya, le directeur de l’UOM circulait dans la cour intérieure de l’institution quand un agent de sécurité lui a intimé l’ordre de ne pas franchir une zone dont l’accès est interdit à tous les employés de la banque même s’ils sont des cadres. Vexé, le directeur a mis la main au collet de l’agent et l’a giflé à plusieurs reprises. Les autres agents, rapidement alertés, ont voulu porter secours à leur collègue de travail, mais le directeur a eu le temps de prendre ses jambes à son cou pour se réfugier dans l’espace de l’immeuble réservé au conseil d’administration. Furieux, les agents ont pris le véhicule de l’intéressé en otage et entonné un concert de tirs qui a créé une panique au bas de la ville.
Stéphane Heroux n’a pu laisser la Banque Centrale que grâce à la médiation et la haute protection d’un membre du conseil. Toutefois, les agents de sécurité ne se sont pas totalement apaisés. Ils promettent, selon la même source, d’entamer lundi un mouvement devant conduire à la révocation du directeur jugé fautif et de son protecteur, le directeur général. Ces mêmes agents laissent entendre qu’Heroux veut se débarrasser d’eux pour les remplacer par des agents d’une autre compagnie dans laquelle il détiendrait des actions. Affaire à suivre. bs/RK
Grave incident à la Banque de la République d’Haïti
Panique à la suite d’une violente altercation entre un directeur et un agent de sécurité
dimanche 26 novembre 2006,
Vendredi après-midi, aux environs de 14h30, à la suite d’une rixe entre le directeur de l’unité organisation et méthode (UOM) de la Banque de la République d’Haïti (BRH), Stéphane Heroux et un agent de sécurité dont l’identité reste inconnue, des coups de feu ont éclaté dans l’enceinte de cette institution dénommée la Banque des banques (centre de Port-au-Prince).
On ne déplore aucun blessé. Cependant, une grande panique a gagné des employés et clients de la banque. Des menaces de mort apparemment très sérieuses ont été proférées par les agents de service à l’endroit de M. Heroux. Ils lui attribuent la responsabilité de cet incident regrettable et extrêmement grave.
Selon une source digne de foi contactée par Radio Kiskeya, le directeur de l’UOM circulait dans la cour intérieure de l’institution quand un agent de sécurité lui a intimé l’ordre de ne pas franchir une zone dont l’accès est interdit à tous les employés de la banque même s’ils sont des cadres. Vexé, le directeur a mis la main au collet de l’agent et l’a giflé à plusieurs reprises. Les autres agents, rapidement alertés, ont voulu porter secours à leur collègue de travail, mais le directeur a eu le temps de prendre ses jambes à son cou pour se réfugier dans l’espace de l’immeuble réservé au conseil d’administration. Furieux, les agents ont pris le véhicule de l’intéressé en otage et entonné un concert de tirs qui a créé une panique au bas de la ville.
Stéphane Heroux n’a pu laisser la Banque Centrale que grâce à la médiation et la haute protection d’un membre du conseil. Toutefois, les agents de sécurité ne se sont pas totalement apaisés. Ils promettent, selon la même source, d’entamer lundi un mouvement devant conduire à la révocation du directeur jugé fautif et de son protecteur, le directeur général. Ces mêmes agents laissent entendre qu’Heroux veut se débarrasser d’eux pour les remplacer par des agents d’une autre compagnie dans laquelle il détiendrait des actions. Affaire à suivre. bs/RK
piporiko- Super Star
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