Ki lè reponsab yo ap ap deside pou jwenn yon solisyon pou jere fatra lan peyi a?

Yo toujou ap konplenyen de fatra, kilè yo pral kòmanse panse yon lòt jan pou jwenn yon solisyon.





Trois camions de déchets par jour


« Alors qu'on parle de protection de l'environnement, Miragôane est aujourd'hui, il faut l'admettre, l'une des villes où l'on jette encore des ordures à la mer », regrette le maire Franseau Joseph, en parlant des trois camions de déchets produits en moyenne par jour au port de Miragôane. Il étale par ailleurs un ensemble de problèmes auxquels le chef-lieu du département des Nippes est confronté.




Le port de Miragôane, où les activités réduites à 70% sont en nette régression pour ce mois de janvier, serait un lieu de production excessive de déchets. Le maire Miragôanais, Franseau Joseph, qui dit avoir un sérieux problème avec le fonctionnement de ce port, fait état d'une production de deux à trois camions - soit en moyenne 18 à 24 m3 - de déchets par jour en temps normal alors que le service de voirie de la mairie ne peut évacuer qu'un seul camion.

« Pour nous autres responsables, le port n'apporte que des déchets constitués de chaussures, téléviseurs, réfrigérateurs, microwave, WC usagés et de produits avariés...Bref, 60% de tout ce qui est considéré en Floride comme déchets reste sur le port », indique le premier citoyen de la ville. Pire, l'Administration communale, dit-il, ne dispose pas de moyens adéquats pour l'évacuation de ces déchets. Elle ne possède même pas un camion. Sinon un pick-up qui, selon un employé de l'Autorité Portuaire Nationale (APN) de Miragôane, est un don de la ligne maritime baptisée « Anaïs Trupping ».

En conséquence, les déchets sont ramassés et jetés à la mer à l'aide des brouettes et, par moment, dans une zone retirée où se trouvent les anciennes installations de la Reynolds (située sur la route d'Anse-à-Veau entre Petite-Rivière de Miragôane et Paillant), grâce à la location d'un camion. « Alors qu'on parle de protection de l'environnement, Miragôane est aujourd'hui, il faut l'admettre, l'une des villes où l'on jette encore des ordures à la mer », regrette M. Joseph qui dénonce le fait qu'il n'a aucun contrôle sur les « marchandises » débarquant à Miragoâne. A cela s'ajoute la coupe des arbres qui se fait, admet-il, à un rythme accéléré dans le département des Nippes comme c'est le cas un peu partout dans le



Concernant la quantité de déchets déversés quotidiennement au port de Miragôane, il y a un autre son de cloche. Il s'agit de la version du directeur Romel Cacique, à la tête de ce service déconcentré de l'APN il y a environ deux mois, qui dément les informations faisant croire que le port en question reçoit en moyenne trois camions de déchets par jour. « Les déchets laissés sur le port ne sont pas en grande quantité. Seulement un camion y est évacué par semaine et c'est un chauffeur de camion que je paie pour qu'il jette ces déchets sur les instalations de Reynolds », explique brièvement M. Cacique. Impliqué également dans cette affaire, le directeur de la Douane, quand à lui, n'était pas disponible.

D'autres problèmes rongent Miragôane

Outre le phénomène de la dégradation de l'environnement, la ville de Miragôane fait face à d'autres difficultés. Manque d'emploi dû à un manque d'investissement, absence d'une centrale électrique, inaccessibilité à l'eau potable...constituent, entre autres, le lot de problèmes de la population miragôanaise. Des problèmes que le maire Franseau Joseph entend aborder avant la fin de son mandat qui arrive à terme probablement à la fin de 2009.

« Fondée il y a environ 300 ans, Miragôane, qui est dans le noir depuis environ une semaine, doit être dotée aujourd'hui de sa propre centrale électrique. Jusqu'à présent, des quartiers résidentiels comme « Morne Blanche » et « Anba Fò » n'ont pas accès non seulement à l'eau potable, mais aussi à l'électricité », déplore M. Joseph, qui dit avoir honte du fait que la route conduisant à certains quartiers situés au Centre-ville soit encore en terre battue.

Bétonner ou adoquiner environ cinq kilomètres de routes, renforcer le secteur de l'élevage, mettre en place une école de musique, stabiliser la ville sur les plans sécuritaire et judiciaire...tels sont les quelques projets que l'actuel conseil municipal entend exécuter dans les mois à venir. « Si nous réalisons ces projets, nous laisserons l'Administration municipale avec la conscience tranquille », espère le maire Franseau Joseph, dépassé par les évènements en termes de gestion municipale.

En pleine marche vers la bidonvilisation, la ville de Miragôane subit actuellement une forte pression démographique. « Elle est la seule commune dans le département des Nippes à avoir subi cette pression démographique », reconnaît M. Joseph. « Il y a beaucoup de bouches à nourrir alors que le seul moyen énergétique pour la cuisson est le charbon de bois », regrette-t-il, avant d'annoncer que « Très prochainement, nous devons lancer les assises des maires sur la question de l'environnement, au cours desquelles nous demanderons à l'Etat de subventionner le propane - comme alternative - afin de diminuer de 25 à 50% les pressions faites sur les espaces verts. »



Victor Jean Junior
victorjeanjunior@lenouvelliste.comhttp://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=66197&PubDate=2009-01-14

Si genyen lan responsab sa yo, ki ap li fowòm sa, men yon solisyon ke yo ka aplike, li pa mande anpil kob, e sa ap solisyone pliziè lan problèm nou yo.

Biogas Digester, Waste = Fuel


Sintex Industries, a plastics and textiles manufacturer in India, is betting it can find profit in human waste. SDU has covered biodigesters before, the Sintex model is more expesive than the Xela Teco flexible unit but it looks like it doesn’t need to have additional protection from the environment.

The Sintex biogas digester turns human waste, cow dung, chicken waste or kitchen garbage into fuel that can be used for cooking or generating electricity, simultaneously addressing two of the developing world’s major needs: energy and sanitation.

Sintex’s digester uses bacteria to break down waste into fertilizer, much like a septic tank. In the process, the bacteria emit gases, mostly methane. But instead of being vented into the air, they are piped into a storage canister.

From Forbes Magazine:

A one-cubic-meter digester, primed with cow dung to provide bacteria, can convert the waste generated by a four-person family into enough gas to cook all its meals and provide sludge for fertilizer. A model this size costs about $425 but will pay for itself in energy savings in less than two years. That’s still a high price for most Indians, even though the government recently agreed to subsidize about a third of the cost for these family-sized units. “We want to create a new industry for portable sanitation in India that’s not available now,” says S.B. Dangayach, Sintex’s managing director.

Via: Hank Green @ Ecogeek, Forbes



http://sustainabledesignupdate.com/?p=628



http://www.training.gpa.unep.org/content.html?id=219&ln=6