Haïti-Mœurs : La pornographie envahit les écoles
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Haïti-Mœurs : La pornographie envahit les écoles
Un appel à la vigilance a été envoyé sur les ondes de stations de radio concernant des vendeurs de DVD pornographiques sévissant à proximité des écoles de la capitale. Ce ne serait que la pointe d’un iceberg encore plus grand.
Des vendeurs de DVD à caractère pornographiques sévissent autour de certains établissements scolaires, voire des écoles congréganistes, disent observer deux présentateurs d’émissions radiophoniques de la capitale.
Ce vendredi, à leurs émissions, ils ont fait part de leurs appréhensions et appellent la police à faire preuve de vigilance. Ces vendeurs de matériels pornographiques, comme tous les vendeurs de DVD exposant leurs produits un peu partout à Port-au-Prince se munissent de leur lecteur de DVD pour faire visionner leur produit à tout éventuel acheteur.
La pornographie n’échappe pas à la règle et, de façon à peine dissimulée, ces individus donnent à voir le contenu de leurs marchandises, créant ainsi des attroupements de curieux au bord des rues. Et si cela se passe à proximité des écoles, il y a de quoi s’inquiéter.
«J’ai l’habitude de voir ça tout près de chez moi à Delmas 33. D’habitude, on voit un groupe de jeunes hommes attroupés dans la rue, recueillis, silencieux, ou lançant des commentaires grivois », nous apprend Lewis, un jeune professeur d’école professionnel, au sortir des cours.
Pire, ce n’est pas uniquement aux abords des écoles que du matériel pornographique est librement regardé, c’est aussi le cas à l’intérieur de certaines écoles. Un autre éducateur, au cours d’une discussion dans un tap-tap, indique avoir surpris des élèves qui visionnaient du porno à l’intérieur de leur établissement sans être inquiétés.
Qu’avez-vous fait ? Vous les avez dénoncés ? lui demande-t-on. A quoi bon, répond-il puisque les directeurs d’écoles n’ont pas le courage de renvoyer les fautifs, davantage intéressés par l’argent que l’éducation.
«En plus il n’y a pas que les DVD, mais aussi les nouveaux téléphones qui peuvent stocker des images. Ces appareils sont davantage utilisés pour véhiculer des images pornographiques en milieu scolaire ou de la musique de rap», ajoute ce professeur qui se dit outré.
Un professeur de botanique en classe de 5e dit avoir du mal à prodiguer son cours puisque les élèves sont davantage intéressés à la biologie humaine, le chapitre de la sexualité notamment. Ils posent des questions, non pas pour apprendre quelque chose mais comme pour se moquer et pour montrer qu’ils savent davantage que le prof. Des élèves de 12 ans sont très actifs sexuellement, soutient-il.
Un élève de lycée à Pernier jette lui l’anathème sur la «modernité», en évoquant la corruption des mœurs à l’intérieur de son établissement. «Dans les cours du soir, comme il n’y a pas d’électricité, le lycée est pratiquement transformé en bordel, et ne parlons pas des journées de couleur où est diffusée de la musique de rap des groupes comme Barikad».
«Les élèves, poursuit-il, viennent en classe avec de la drogue, de la cigarette, de l’alcool. Les garçons adoptent un style «thug», avec leur pantalons sur leurs genoux et des boucles d’oreilles, et les filles s’habillent très court». Le ministère de l’Education nationale a du pain sur la planche.
http://www.haitipressnetwork.com/news.cfm?articleID=11360
Des vendeurs de DVD à caractère pornographiques sévissent autour de certains établissements scolaires, voire des écoles congréganistes, disent observer deux présentateurs d’émissions radiophoniques de la capitale.
Ce vendredi, à leurs émissions, ils ont fait part de leurs appréhensions et appellent la police à faire preuve de vigilance. Ces vendeurs de matériels pornographiques, comme tous les vendeurs de DVD exposant leurs produits un peu partout à Port-au-Prince se munissent de leur lecteur de DVD pour faire visionner leur produit à tout éventuel acheteur.
La pornographie n’échappe pas à la règle et, de façon à peine dissimulée, ces individus donnent à voir le contenu de leurs marchandises, créant ainsi des attroupements de curieux au bord des rues. Et si cela se passe à proximité des écoles, il y a de quoi s’inquiéter.
«J’ai l’habitude de voir ça tout près de chez moi à Delmas 33. D’habitude, on voit un groupe de jeunes hommes attroupés dans la rue, recueillis, silencieux, ou lançant des commentaires grivois », nous apprend Lewis, un jeune professeur d’école professionnel, au sortir des cours.
Pire, ce n’est pas uniquement aux abords des écoles que du matériel pornographique est librement regardé, c’est aussi le cas à l’intérieur de certaines écoles. Un autre éducateur, au cours d’une discussion dans un tap-tap, indique avoir surpris des élèves qui visionnaient du porno à l’intérieur de leur établissement sans être inquiétés.
Qu’avez-vous fait ? Vous les avez dénoncés ? lui demande-t-on. A quoi bon, répond-il puisque les directeurs d’écoles n’ont pas le courage de renvoyer les fautifs, davantage intéressés par l’argent que l’éducation.
«En plus il n’y a pas que les DVD, mais aussi les nouveaux téléphones qui peuvent stocker des images. Ces appareils sont davantage utilisés pour véhiculer des images pornographiques en milieu scolaire ou de la musique de rap», ajoute ce professeur qui se dit outré.
Un professeur de botanique en classe de 5e dit avoir du mal à prodiguer son cours puisque les élèves sont davantage intéressés à la biologie humaine, le chapitre de la sexualité notamment. Ils posent des questions, non pas pour apprendre quelque chose mais comme pour se moquer et pour montrer qu’ils savent davantage que le prof. Des élèves de 12 ans sont très actifs sexuellement, soutient-il.
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http://www.haitipressnetwork.com/news.cfm?articleID=11360
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