Malgré l’exil, Aristide reste au centre de la politique en Haiti
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Malgré l’exil, Aristide reste au centre de la politique en Haiti
HAÏTI / POLITIQUE / Malgré l’exil, Aristide reste au centre de la politique en Haïti
En exil en Afrique du Sud depuis près de cinq ans après son renversement par une insurrection, l’ancien président d’Haïti Jean-Bertrand Aristide continue de dominer la scène politique de son pays.
Depuis l’annonce d’élections sénatoriales partielles en avril et le rejet par l’organisme électoral de tous les candidats issus de son parti, le nom d’Aristide, 55 ans, est encore au cœur du débat politique.
Sur 105 candidats inscrits, 40 ont été refusés par l’organisme électoral, dont 18 sont issus de Lavalas, le parti d’Aristide.
Le rejet de tous les candidats du parti de l’ex-président a soulevé un tollé dans les milieux diplomatiques à Port-au-Prince qui exigent la tenue d’élections démocratiques.
La décision du Conseil électoral provisoire est une « manœuvre politique visant à écarter du scrutin le parti le plus populaire et le mieux organisé », a déclaré Maryse Narcisse, qui se présente comme la représentante officielle de l’ex-président.
Cependant, un autre groupe de membres du même parti conteste cette autorité à Mme Narcisse et revendique la direction du mouvement fondé par Jean-Bertrand Aristide qui en est le chef à vie, selon les statuts.
La querelle entre deux groupes de candidats est la preuve que le nom d’Aristide fait encore recette auprès des masses populaires, estiment des observateurs.
Face à ce conflit, le Conseil électoral a exigé des mandataires du parti de présenter un document signé de l’ex-président lui-même les autorisant à présenter des candidats aux élections du 19 avril. « Si on veut qu’Aristide vienne en personne signer l’autorisation, c’est ce qu’il faut demander », ironise Maryse Narcisse pour qui le retour de Jean-Bertrand Aristide est une question de principe. « C’est une décision politique qui l’a envoyé en exil, c’est une décision politique qui le ramènera », ajoute-t-elle.
Au lendemain de l’élection à la présidence de M. Préval en 2006, l’ex-président avait souhaité revenir au plus vite en Haïti, mais pour se remettre à l’enseignement.
Si certains proches de l’ex-président pensent qu’il n’a pas vraiment l’intention de revenir, ils reconnaissent qu’il conserve une grande influence sur la vie politique dans son pays.
Source : AFP
En exil en Afrique du Sud depuis près de cinq ans après son renversement par une insurrection, l’ancien président d’Haïti Jean-Bertrand Aristide continue de dominer la scène politique de son pays.
Depuis l’annonce d’élections sénatoriales partielles en avril et le rejet par l’organisme électoral de tous les candidats issus de son parti, le nom d’Aristide, 55 ans, est encore au cœur du débat politique.
Sur 105 candidats inscrits, 40 ont été refusés par l’organisme électoral, dont 18 sont issus de Lavalas, le parti d’Aristide.
Le rejet de tous les candidats du parti de l’ex-président a soulevé un tollé dans les milieux diplomatiques à Port-au-Prince qui exigent la tenue d’élections démocratiques.
La décision du Conseil électoral provisoire est une « manœuvre politique visant à écarter du scrutin le parti le plus populaire et le mieux organisé », a déclaré Maryse Narcisse, qui se présente comme la représentante officielle de l’ex-président.
Cependant, un autre groupe de membres du même parti conteste cette autorité à Mme Narcisse et revendique la direction du mouvement fondé par Jean-Bertrand Aristide qui en est le chef à vie, selon les statuts.
La querelle entre deux groupes de candidats est la preuve que le nom d’Aristide fait encore recette auprès des masses populaires, estiment des observateurs.
Face à ce conflit, le Conseil électoral a exigé des mandataires du parti de présenter un document signé de l’ex-président lui-même les autorisant à présenter des candidats aux élections du 19 avril. « Si on veut qu’Aristide vienne en personne signer l’autorisation, c’est ce qu’il faut demander », ironise Maryse Narcisse pour qui le retour de Jean-Bertrand Aristide est une question de principe. « C’est une décision politique qui l’a envoyé en exil, c’est une décision politique qui le ramènera », ajoute-t-elle.
Au lendemain de l’élection à la présidence de M. Préval en 2006, l’ex-président avait souhaité revenir au plus vite en Haïti, mais pour se remettre à l’enseignement.
Si certains proches de l’ex-président pensent qu’il n’a pas vraiment l’intention de revenir, ils reconnaissent qu’il conserve une grande influence sur la vie politique dans son pays.
Source : AFP
piporiko- Super Star
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