L'Etat Actuel de l'Afrique explique par sa geographie

L'Etat Actuel de l'Afrique explique par sa geographie

Par Jared Diamond (traduit de l'anglais par Andre Charlier)


Demandez a quelqu'un de vous dire rapidement ce qu'il associe avec l’Afrique, et les réponses que vous obtiendrez iront probablement de « berceau de l'humanité» et de « gros animaux» a « pauvreté» et « tribalisme ». Comment un continent est-ilarrivé a incarner de tels extrêmes?

La géographie et lhistoire fournissent I'essentiel des explications. Géographiquement, l’Afrique ressemble à un sandwich renflé. Seul continent à couvrir simultanément les zones tempérées nord et sud, elle a un gros noyau tropical qui se trouve entre une mince zone tempérée dans l nord et une autre dans le sud. Cette simple réalité géographique explique beaucoup de choses en ce qui concerne l Afrique d'aujourd'hui.

Pour ce qui a trait à son histoire humaine, c'est l'endroit ou, il y a environ sept millions d'années, les lignes d'évolution des singes et des protohumains divergèrent. Elle resta le seul continent qu'habitaient nos ancêtres jusqu'a il y a environ deux millions d'années, lorsque lHomo erectus quitta l’Afrique et se répandit en Europe et en Asie. Au cours du million et demie d'années qui suivit, les populations de ces trois continents évoluèrent de façon si différente qu'elles devinrent des espèces distinctes, Celle de lEurope devint l'homme de Neandertal, celle de I' Asie resta Homo erectus, mais celle de l' Afrique évolua pour donner notre propre espèce, Homo sapiens. II y a entre 100 000 et 50 000 ans, nos ancêtres Africains expérimentèrent un autre profond changement. Que ce soit a cause du développement de la parole complexe ou pour une autre raison, comme un changement dans la circuiterie du cerveau, nous ne sommes pas surs. Quelque soit ce que c'était, cela transforma ces Homo sapiens primitifs en ce que les paléoanthropologues appellent des « Homo sapiens modernes du point de vue du comportement ». Ces gens au cerveau probablement similaire au notre se répandirent encore en Europe et en Asie. Une fois la, ils exterminèrent, remplacèrent ou se reproduisirent avec les hommes de Neandertal et les hominiens d’Asie, et devinrent l'espèce humaine dominante a travers Ie monde.

En effet. les Africains bénéficiaient non seulement d'un, mais de trois grands avantages, comparés aux humains des autres continents. Cela rend les problèmes économiques de l’Afrique d'aujourd'hui particulièrement curieux, compares aux sucres d'autres continents. C'est le contraire de ce a quoi on s'attendrait de la part du coureur qui a démarré en premier. Ici encore, la géographique et l'histoire nous donnent des réponses.

Ce qui s'est produit, c'est que les règles de la compétition entre les humains du monde changèrent radicalement il y a environ dix mille ans, avec les origines de I'agriculture. La domestication de plantes et d'animaux sauvages signifiait que nos ancêtres pouvaient produire leur propre nourriture au lieu de devoir la chasser ou la cueillir. dans les bois. Cela permit aux gens d'habiter dans des villages permanents, d’augmenter leurs populations, et de nourrir des spécialistes - inventeurs, soldats et rois - qui ne produisaient pas de nourriture. Avec la domestication vinrent d'autres progrès, incluant les premiers outils de métal, l'écriture, et les sociétés à Etat.

Le problème est que seulement une minuscule minorité de plantes et d'animaux sauvages se laissent domestiquer, et que ceux-ci sont concentres dans environ une demi-douzaine de parties du monde. Comme chaque écolier l'apprend, la première et la plus productive agriculture apparut dans le Croissant Fertile d' Asie du sud-ouest, ou le blé, l’orge, les moutons, le gros bétail et les chèvres furent domestiqués. Tandis que ces plantes et ces animaux se répandaient vers l'ouest et vers l'est en Eurasie, en Afrique ils étaient arrêtés par l'orientation nord-sud du continent. Les cultures et Ie bétail tendent a se répandre beaucoup plus lentement du nord au sud que de l'est a l'ouest, parce que différentes latitudes requièrent l'adaptation a différents climats, saisons, longueurs du jour, et maladies. Les espèces de plantes indigènes d’Afrique - sorgho, palmier a huile, café, millet, et ignames - ne furent domestiquées que des milliers d'années après que l'Asie et l'Europe aient acquis l'agriculture. Et la géographie de l'Afrique empêcha le palmier à huile, les ignames et d'autres cultures
d’Afrique équatoriale de se répandre dans la zone tempérée de l’Afrique australe. Alors que l' Afrique du Sud, aujourd'hui, se vante d'avoir les plus riches terres agricoles du continent, les cultures faites dans cette région sont pour la plupart des cultures de la zone tempérée nord, comme le blé et la vigne, importées directement par bateau par des colons européens. Ces mêmes cultures n'avaient jamais réussi a se répandre vers le sud a travers le gros noyau tropical de l'Afrique.

Il fallut aux moutons et au gros bétail domestiques originaires du Croissant Fertile environ 5000 ans pour se répandre de la Méditerranée a la pointe Sud de l’Afrique. Les animaux natifs du continent - à l'exception des pintades et peut-être des ânes et d'une race de bétail - se révélèrent impossibles à domestiquer.

L'histoire se serait passée différemment si des armées africaines, nourries de viande de girafe domestique et soutenues par des vagues de cavaliers montes sur d'énormes rhinocéros, avaient balaye l'Europe pour mettre en déroute ses soldats nourris de viande de mouton et montés sur de chétifs chevaux. Que cela ne soit pas arrive n'est pas la faute des Africains: c'est a cause des sortes d'animaux sauvages qu'ils avaient a leur disposition.

Ironiquement, la longue présence humaine en Afrique est probablement la raison pour laquelle les espèces de grands animaux de ce continent survivent aujourd'hui. Les animaux Africains ont co-évolué avec les humains pendant des millions d'années, en même temps que l'habileté humaine a la chasse progressait a partir des capacités rudimentaires de nos ancêtres primitifs. Cela donna aux animaux le temps d'apprendre une salutaire peur de I'homme, et avec elle, une saine habitude de fuir les chasseurs humains. En contraste, l’Amérique du Nord et du Sud et l'Australie furent seulement colonisées par les humains pendant les dernières dizaines de milliers d'années. Pour le malheur des grands animaux de ces continents, les premiers humains qu'ils rencontrèrent étaient déjà des gens complètement modernes, avec des cerveaux et des techniques de chasse modernes. La plupart de ces animaux - mammouths laineux, tigres a dents de sabre, et en Australie, des marsupiaux aussi gros que des rhinocéros - disparut aussitôt après l'arrivée des humains. Des espèces entières peuvent avoir été exterminées avant qu'elles n'aient eu le temps d'apprendre à craindre les chasseurs.

Malheureusement, la longue présence humaine en Afrique encouragea aussi quelque chose d'autre a se développer - les maladies. Le continent a la réputation bien méritée d'avoir engendre quelques-unes des plus désagréables : la malaria, la fièvre jaune, la maladie du sommeil est africaine et le sida. Ces maladies et beaucoup d'autres maladies humaines apparurent lorsque des microbes causant des maladies chez les animaux traversèrent la séparation entre espèces et évoluèrent pour donner une maladie humaine. Pour un microbe déjà adapté à une espèce, s'adapter à une autre peut être difficile, et requérir beaucoup de temps d'évolution. Beaucoup plus de temps a été disponible en Afrique, le berceau de I'humanité, que dans aucune autre partie de la planète. C'est la moitie de la réponse en ce qui concerne Ie fardeau de maladies de l’Afrique; l'autre moitie est que les espèces animales les plus proches des hommes - celles dont les microbes exigeaient la moindre adaptation pour changer d'espèce - sont les grands singes et les singes (great apes and monkeys) Africains.

L’Afrique continue à être façonnée d'autres manières par sa longue histoire et sa géographie. Des dix pays les plus riches du continent - les seuls a avoir un produit national brut annuel per capita de plus de $ 3500 - neuf sont situes partiellement ou entièrement dans les zones tempérées: l'Egypte, la Libye, la Tunisie, l'Algérie et Ie Maroc au nord; et Ie Swaziland, I' Afrique du Sud, Ie Botswana et la Namibie au sud. Le Gabon est Ie seul pays tropical d'Afrique a figurer dans la liste.

De plus, presque un tiers des pays du continent africain (15 sur 47) n'ont pas accès a la mer, et le seul fleuve africain navigable sur de longues distances de I'océan a I'intérieur des terres est Ie Nil. Etant donne que les voies navigables sont [e moyen Ie moins cher de transporter des marchandises encombrantes, la géographie contrarie encore le progrès de l'Afrique.

Tous ces facteurs peuvent mener a la question: est-ce que le continent, ou au moins son gros noyau tropical, est éternellement condamné aux guerres, a la misère, et aux maladies dévastatrices ?

Je répondrais : absolument pas.

Pendant mes propres visites en Afrique, j'ai été frappe de voir comment des groupes ethniques vivent en harmonie dans beaucoup de pays - beaucoup mieux qu'ils ne le font dans de nombreuses autres parties du globe. Des tensions surviennent en Afrique, comme ailleurs, lorsque les gens ne voient d'autre moyen de sortir de la misère que celui de se battre contre leurs voisins pour des ressources en baisse. Mais plusieurs régions d’Afrique ont des ressources en abondance: les rivières d’Afrique centrale sont de grandes génératrices de puissance hydroélectrique; les grands animaux sont une source majeure de revenu ecotouristique en Afrique orientale et australe ; et les forets des régions plus humides, si elles sont administrées et exploitées de façon a les préserver, seraient des sources de revenus renouvelable et lucratifs.

Quant aux problèmes de santé de l' Afrique, ils peuvent être grandement soulagés par une planification et un financement adéquats. Pendant les derniers cinquante ans, plusieurs pays d’Asie autrefois pauvres reconnurent que les maladies tropicales étaient une hémorragie majeure pour leurs économies. En investissant dans des mesures de santé publique, ils ont avec succès freiné ces maladies, et l'amélioration de la santé de leur population a conduit à des économies en bien meilleure santé. En Afrique même, des compagnies minières et pétroliers internationales ont finance avec succès des programmes de santé publique dans leurs zones de concession parce qu'elles ont réalisé que protéger la santé de leurs employés était pour elles un excellent investissement.

Quel est le meilleur des cas pour Ie futur de l' Afrique? Si le continent pouvait surmonter ses problèmes de santé et la corruption qui tourmente beaucoup de ses gouvernements et institutions, il pourrait tirer avantage du monde globalise et technologique d'aujourd'hui de la même façon que la Chine et l'lnde le font maintenant. La technologie pourrait donner a l'Afrique les connexions que sa géographie, particulièrement ses rivières, lui a longtemps déniées. Près de la moitie de tous les pays africains parlent anglais, ce qui est un avantage dans les relations commerciales, et une force de travail éduquée et parlant anglais pourrait bien attirer des emplois de services dans beaucoup de pays africains.

Si l' Afrique doit prendre la direction d'un brillant futur, elle continuera a avoir besoin d'investissements de I'extérieur, au moins pour un certain temps. Le coût de l'aide perpétuelle a I'Afrique, ou de l'intervention militaire en Afrique, est des milliers de fois plus élevé que la résolution des problèmes de santé et le soutien au développement local, ce qui élimine une source de conflits. Non seulement les Africains, mais le reste de nous tous, serons en meilleure santé et plus en sécurité si les nations d’Afrique prennent de plus en plus leur place de membres pacifiques et prospères de la communauté mondiale.


Vos commentaires sont attendus stp

Je suis très heureux de lire cet article qui explique de facon rationnelle la pauvreté des africains.Le noir mal informé ou mal eduqué comprend difficilement la complexite de nos problèmes surtout quand il est bonbardé quotidiennement par les bouffons d'hollywood ou de la presse raciste des pays occidentaux.

Il devient imperieux que nos anthropologues et ethnologues ecrivent plus sur le continent africain pour eclairer la lanterne de nos jeunes gens.J'ai été sidére d'entendre l'une de mes filles declarer nos misères et manque de cohesion sont semble-t-il les corollaires de defauts congenitaux.Il reste beaucoup a faire pour eduquer l'homme noir de facon à eradiquer certains complexes chez nos frères et soeurs.J'ai recu un coup terrible un aprés midi à New York quand mon chauffeur de taxi d'origine du Tchad me declare;" que puis-je faire avec une négresse?"Il m'explique avec une grande fierté que sa femme est Suedoise et pour rien au monde il epouserait une africaine.Quand j'ai essaye de lui montrer que sa preference est superficielle il me repondit :"Avez-vous deja vecu en Afrique"Je lui repondis non et il me declare :parlez de ce dont vous avez experimenté.Il interrompit la conversation en me demandant d'aborder un autre sujet.ce qui me derouta ;l'homme n'avait pas l'air d'un ignorant.

Je me souviens d'un documentaire de la BBC ,que j'avais vu il y a quelques années.
Le sujet du documentaire était sur la reine TSANGO,(que nous appelons en Haiti CHANGO).
Ce personnage qui a été et mythologisé et qui et qui existe dans toutes les religions africaines du Nouveau monde ,comme le vaudou,la Santeria,le Macumba et le Candomble,.n'est pas vraiment un personnage mythique ;elle a existé vraiment.
C'est la reine d'un important royaume du Sud de l'actuel Nigéria du 10ème siècle.
Ce que je me souviens et qui m'avait frappé,c'était la remarque du narrateur du documentaire ,qui disait que la grande majorité des Africains,ne connaissent pas leur histoire et c'est pourquoi le chauffeur de Taxi originaire du Tchad avit réagi ,comme le relatait Sans Malice.
C'est aussi un grand problème chez nous les Haitiens,c'est que nous ne connaissons pas l'histoire de l'Afrique.
L'Afrique est comme les autres continents ,elle a connu ses hauts et ses bas.
Entre le 8ème et peut ètre jusqu'au 17ème siècle,on pourrait offrir de payer un Africain pour qu'il aille vivre en Europe ,il n'accepterait pas votre offre.
Le continent est le berceau de l'humanité;c'est un truisme qui est en train d'ètre accepté,par toutes les universités mondiales qui se respectent.
L'homme moderne n'a laissél'Afrique que vers les environs ,d'il y a 55000 à 65000 ans.
d'après un chercheur de l'Université d'UPSALA en Hollande ,cette période se situe entre 52000 à 55000 années.
Le chercheur avait utilisé la technique du "mithocondrial DNA" (ADN de la mithocondrie) pour prouver ses assertions.
Il n'y a pas de fatalisme,c'est notre malchance que nous vivons pendant une période de déclin de l'Afrique;c'est ça tout simplement!

sans malice, je vous ai recommende le livre de diamond jared, l'intellectuel toutiste americain.
je crois que vous l'avez achete, " guns, steels, and germs: the fate of human societies" , ne l'avez vous pas fait?

Jared Diamond
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Jared Mason Diamond (born 10 September 1937) is an American evolutionary biologist, physiologist, biogeographer and nonfiction author. He is best known for the Pulitzer Prize-winning book, Guns, Germs, and Steel (1997). He also received the National Medal of Science in 1999.
Contents
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* 1 Biography
* 2 Works
o 2.1 Books
o 2.2 Articles
* 3 Miscellany
* 4 External links

[edit] Biography

Diamond was born in Boston of Jewish heritage, to a physician father and a teacher/musician/linguist mother. After attending The Roxbury Latin School, he earned a BA degree from Harvard in 1958 and his PhD in physiology and membrane biophysics from Cambridge University in 1961. During 1962-1966, he returned to Harvard as a junior Fellow. He became a professor of physiology at UCLA Medical School in 1966. While in his twenties, he also developed a second, parallel, career in the ecology and evolution of New Guinea birds, and has since led numerous trips to explore New Guinea and nearby islands. In his fifties, Diamond gradually developed a third career in environmental history, becoming a professor of geography and of environmental health sciences at UCLA, his current position.

[edit] Works

Diamond is renowned as the author of a number of popular science works that combine anthropology, biology, linguistics, genetics, and history. While Diamond became a staunch opponent of the use of genetic and racial arguments to account for the differences in technological sophistication, in 1986 he wrote a commentary entitled "Ethnic differences: Variation in human testis size," in which he commented on possible relations between testis size, hormone levels, and rates of dizygotic twinning in various ethnic groups.

His best-known work is the Pulitzer Prize-winning book Guns, Germs, and Steel (1997), which asserts that the main international issues of our time are legacies of processes that began during the early-modern period, in which civilizations that had experienced an extensive amount of "human development" began to intrude upon simpler civilizations around the world. Diamond's quest is to explain why such advanced colonial civilizations developed only in Eurasia, and to do so in ways that do not appeal to ethnocentric myths, but do away with them. He claims that ecological factors account for the development of civilizations and technologies, and fills the book with examples throughout history. He identifies the main processes and factors of civilizational development that were present in Eurasia, from the origin of human beings in Africa to the proliferation of agriculture and technology. He posits, for instance, that agricultural development and complexity are a function of climate. Ultimately, the explanation does not center on humanity itself, but rather the resources at human disposal relative to geography, climate, and the availability of food and shelter.

In his most recent book, Collapse: How Societies Choose to Fail or Succeed (2005), Diamond examines what caused some of the great civilizations of the past to collapse into ruin and considers what contemporary society can learn from their fates. As in Guns, Germs and Steel, he dismantles previous ethnocentric explanations for the collapse of the civilizations he discusses, and focuses on ecological factors. He pays particular attention to the Norse settlements in Greenland, which vanished as the climate got colder, while the surrounding Inuit culture thrived. He also has chapters on the collapse of the Maya, Anasazi, and Easter Island civilizations, among others. He cites five factors that often contributed to a collapse, but shows how the one factor that all had in common was mismanagement of natural resources. He follows this with chapters on prospering civilizations that managed their resources very well, such as Tikopia Island and Japan under the Tokugawa Shogunate.

[edit] Books

* (2004) Collapse: How Societies Choose to Fail or Succeed. New York: Viking. ISBN 0-670-03337-5.
* Guns, Germs, and Steel Reader's Companion (2003), ISBN 1-58663-863-7.
* (1997) Guns, Germs, and Steel: The Fates of Human Societies. New York: W.W. Norton & Co.. ISBN 0-393-31755-2.
* Why is Sex Fun? The Evolution of Human Sexuality (1997), ISBN 0-465-03127-7.
* The Third Chimpanzee: The Evolution and Future of the Human Animal (1992), ISBN 0-06-098403-1.
* The Birds of Northern Melanesia: Speciation, Ecology, & Biogeography (with Ernst Mayr, 2001), ISBN 0-19-514170-9.
* Avifauna of the Eastern Highlands of New Guinea, Publications of the Nuttall Ornithological Club, No. 12, Cambridge, Mass., pp. 438 (1972).

[edit] Articles

* Japanese Roots (June 1998) Discover
* Curse and Blessing of the Ghetto (March 1991) Discover, pp.60-66
* The Worst Mistake in the History of the Human Race (May 1987) Discover pp. 64-66
* Ethnic differences. Variation in human testis size. (April 1986) Nature 320(6062):488-489 PubMed.
* Island Biogeography and the Design of Natural Reserves (1976), in Robert M. May's Theoretical Ecology: Principles and Applications, Blackwell Scientific Publications, pp. 163-186.

[edit] Miscellany

* Diamond speaks a dozen languages, and his books rely on fields as diverse as molecular biology and archaeology, as well as knowledge about typewriter design and feudal Japan. Because of his broad expertise and the large number of articles credited to him, Mark Ridley has suggested jokingly that Jared Diamond is not a single person, but instead "is really a committee".

* Diamond is on the editorial board of Skeptic Magazine, a publication of The Skeptics Society. He is also a member of the American Philosophical Society, the American Academy of Arts and Sciences, and the National Academy of Sciences.

* Diamond is US regional director of the World Wildlife Fund. He was the recipient of the 1998 International Cosmos Prize.

* Diamond's wife, Marie, is a granddaughter of Edward Werner, Polish vice-Finance Minister (pre-WWII). She is also a great-grandniece of Saint Raphael Kalinowski. [1]

* He has two sons, twins Josh and Max Diamond, who attend Duke University and Northwestern University respectively.

[edit] External links
Wikiquote has a collection of quotations related to:
Jared Diamond

* Diamond's page at UCLA department of geography
* Diamond's page at the UCLA school of medicine
* Diamond biography at The Edge
* EvoWiki: Jared Diamond
* Diamond's page at thelavinagency.com
* "The Worst Mistake in the History of the Human Race"-Diamond's essay on the political effects of agriculture
* On the social function of caste: a reply to Jared Diamond from the Anti-Caste Information Page

Keen

I do remember your recommandation.Man, I have so many important books to read instead of wasting my time with some.......At any rate I will buy it maybe tomorrow.I have to stay away from this computer.i am loosing my sleep,the love of my dear companion with this addiction.Even my daughter was making fun of me.

I think this article was very informative;don't you think so?

J'aime bien cet article. Il analyse la situation sur un plan ou on ne l'a jamais fait auparavant.

Par contre, je trouve qu'il a la meme vision "occidentale" condescendante face a l'Afrique. Il ne parle pas de l'influence europeenne dans le declin de l'Afrique (comme si seule la nature et la "malchance" des africains expliquait la situation de ce continent et de ses peuples)... Je sais que le but de l'article n'etait pas d'aborder cet aspect du sujet mais j'aurais quand meme qu'il le mentionne sans elaborer dessus.

Gwotoro

je n'ai pas d'objections à votre remarque ,cependant je pense qu'il soit nécéssaire d'aborder le probleme d'un autre point de vue au lieu de blamer perpetuellement le blanc.J'en ai assez des pleurnichements de nos elites.Je prefere cette approche .Cela ne signifie nullement que je minimise la mainmise des colonialistes sur les richesses de l'afrique. non, mille fois non, mais si on blame toujours l'autre nous serions tous comme ce chauffeur de taxi originaire du tchad ;peansant que nos defauts sont congenitaux et qu'il soit preferable d'abandonner nos frères et soeurs pour epouser d'autres races.

gwotoro, tu devrais acheter le livre, ce que vous avez lu est une condensation de ses idees dans un article. dans cet article, il a concentre sur les antecedents geographiques, mais dans le livre, il a pris les antecedents coloniaux et geographiques en consideration. au contraire, on lui a accuse d'etre tres critique du colonialisme europeen. avant tout, l'homme est un professeur a UCLA, l'universite la plus liberale aux etats unis.
je suis sur que tous les problemes de l'afrique n'ont pas ete crees par les europeens. en 1950, la coree du sud et le ghana avaient les memes parametres socio-economiques.
son livre est une nouvelle orientation, nous avons beaucoups d'historiens qui nous parlent des effets du cololianisme, mais c'est pour la premiere fois un homme a alabore avec tant d'arguments plausibles les differents facteurs determinant les destins des nations. dans ce livre, il a demontre que les europeens n'avaient rien d'exceptionel pour les propulser sur la scene mondiale-- ils etaient tout simplement chanceux, pas necessairement plus intelligents ni plus creatifs que les autres. ces arguments ont loin d'etre les arguments traditionels des eurocentrists.