Haiti en Marche: Sommet des bailleurs, comment faire plus avec moins!
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Haiti en Marche: Sommet des bailleurs, comment faire plus avec moins!
SOMMET DES BAILLEURS</B>
Comment faire plus avec moins!
PORT-AU-PRINCE, 4 Avril - En un mot, l'Etat haïtien va le 14 avril prochain à Washington chercher de l'argent.
Malgré tous les efforts de style qui auront été faits dans la présentation du projet, comme disait l'autre: it's only the money!
Motif?
Toute la politique de " stabilisation " menée depuis 2004 par l'Etat haïtien et la communauté internationale ne peut se justifier que d'une façon et non deux: la création d'emplois.
Après qu'on aura satisfait toutes les exigences (réconciliation politique, lutte contre la drogue et la corruption, équilibre macro-économique, partenariat secteur public - secteur privé etc), le processus vient buter sur le même écueil: comment créer des emplois?
Le peuple n'a qu'une façon de juger de la valeur d'une politique, nonobstant le label dont elle s'enveloppe, et ce sont les jobs.
Surtout à une époque où les élections ne garantissent rien, ressemblant même à un jeu de qui perd gagne!
Oui, mais ce n'est pas d'aujourd'hui qu'on parle de créer des emplois?
D'où vont-ils aussi brusquement sortir?
Les Etats-Unis nous offrent Hope 2 ou des facilités d'accès pour l'assemblage en textile réalisé dans les factories de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Mais il faut plusieurs années pour faire renaître le parc industriel haïtien.
La plus grande menace qui plane sur le pays...
En attendant, le programme qui sera présenté ce 14 avril à Washington propose une création immédiate d'emplois dans deux domaines: les infrastructures routières d'un côté.
Et d'un autre côté la reconstruction des bassins versants et autres travaux de prévention des désastres naturels - la plus grande menace qui plane sur le pays. Comme illustré dans les plus de 800 morts et le milliard de dollars de dégâts matériels laissé par 4 ouragans en l'espace d'1 mois l'an dernier. C'est donc plus qu'urgent et les bailleurs ne sauraient rester indifférents.
D'ailleurs l'un des premiers à l'évoquer a été le président de la Banque mondiale, Robert Zoelick, lors de sa visite en Haïti fin 2008.
Une cause nationale...
En dehors des emplois, l'Etat pourrait même s'en servir jusqu'à susciter une véritable cause nationale autour de la nécessité de reconstruire le pays sur de nouvelles bases. Au propre comme au figuré.
A ce travail de redonner à nos mornes leur profil et de ramener les rivières dans leur lit naturel, viendra se joindre en aval une immense tâche de réfection des égouts et des canalisations souterraines pour refaire le visage de la capitale et des autres communes.
Assainissement et urbanisme.
Espérons seulement un traitement plus professionnel que ce qui a caractérisé le retapage abandonné en cours de route des trottoirs de la capitale.
Le Parlement votera bientôt un nouveau salaire minimum. Mais qui est condamné à être rapidement phagocyté par la hausse des prix des produits de consommation courante.
Or l'autre inquiétude que l'international nourrit à propos de notre pays, c'est l'éventualité de nouvelles " émeutes de la faim " comme en avril 2008. C'est encore dans tous les esprits.
D'où l'intérêt pour l'Etat haïtien de faire jouer cette corde.
Haïti produit moins de 30% de sa consommation. Selon les experts, ceci peut être facilement porté à 50%.
Une sorte d'avance sur recettes...
La réfection des bassins versants pour sauvegarder les sources prenant naissance dans la montagne sera poursuivie en contrebas par le nettoyage des canaux d'irrigation, la reconstruction des digues et autres travaux d'infrastructures agricoles (ou plutôt par leur achèvement car certains de ces travaux ont été entamés dans le cadre du Programme d'urgence voté par le Parlement haïtien au lendemain du passage des ouragans).
Avec le crédit engrais et mieux encore une avance sur les revenus de la récolte que pourrait apporter l'Etat (qui de son côté utiliserait cette part de la production nationale pour les cantines scolaires, hôpitaux et autres institutions publiques), et aussi le percement de voies de communications jusqu'aux principaux greniers du pays, tout le monde serait satisfait, aussi bien le cultivateur que le consommateur. Et le fisc.
De ce dernier, nous reparlerons dans un instant car où trouver la contrepartie à l'assistance internationale?
Autre source d'emplois à court ou moyen terme ce sont les infrastructures routières.
Une garantie de l'entretien des routes à l'avenir...
Les plus urgentes doivent desservir les départements du Nord et de l'Artibonite (route nationale Port-au-Prince - Gonaïves - Cap-Haïtien), les Nippes (1ère tranche Miragoane - Petit Trou de Nippe), la Grande Anse (Cayes-Jérémie), le Nord Ouest (Gros Morne - Port-de-Paix).
Mais des problèmes empêchent l'évolution normale de ce dossier, dont une exigence par les bailleurs de garantie de l'entretien des routes à l'avenir.
D'où la création par l'Etat haïtien du FER ou Fonds d'entretiens routiers. Maintenant, comment financer le FER? La réponse n'est pas encore satisfaisante.
Cependant une grande différence existe entre cette conférence des bailleurs et toutes les précédentes. Et une différence de taille. Haïti ne vient pas pour présenter de nouveaux projets. Au contraire on doit sélectionner parmi tous ceux que nous avons dans nos cartables, quels sont les plus essentiels?
A cause évidemment de la crise économique mondiale.
Un " kole-pyese "...
La nouvelle de la diminution de 46% de l'appui budgétaire international a été reçu comme un coup de massue.
La conférence des bailleurs pourrait dans un " kole-pyese " dégager à ce sujet quelque 90 millions de dollars, il n'en restera pas moins un trou de plus de 100 millions dans le budget de la république.
Nous devons donc gratter nos fonds de poches jusqu'au plus bas.
En d'autres mots, quels sont les engagements de l'Etat?
. L'Etat se félicite d'avoir augmenté considérablement les recettes fiscales et douanières, permettant de dégager pas moins de 6 milliards de gourdes pour son programme d'investissements publics, mais c'était jusqu'aux crises multiples (énergétique, financière, environnementale etc) de l'année dernière, qui ont réduit cet élan.
. Parmi les prochains investissements du même ordre, il faut ajouter désormais le FER (Fonds d'entretien routier).
. Ensuite, une comptabilité encore plus transparente, du genre de celle concernant le Programme d'Urgence. Le Parlement est donc bien inspiré en exigeant que le Gouvernement lui fasse un compte-rendu détaillé.
. Une facilitation des investissements qui dépasse le stade des bonnes intentions. Le Gouvernement peut bénéficier de l'assistance de plusieurs institutions internationales, comme la SFI (Société Financière Internationale), une annexe de la Banque Mondiale établie aussi en Haïti.
. Enfin le programme présenté par Haïti inclut une prise en considération du dilemme de l'Electricité d'Haïti qui perd au moins 6 cents sur chaque kilowatt produit et qui par conséquent doit pouvoir soit récupérer ses pertes enregistrées par le vol et le gaspillage, soit accepter la privatisation.
Voilà, l'Etat haïtien va à nouveau faire la quête pour notre pays le 14 avril prochain à Washington.
Mais rassurez-vous, il n'y a aucune proposition pour la vente du Môle Saint Nicolas!
Comment faire plus avec moins!
PORT-AU-PRINCE, 4 Avril - En un mot, l'Etat haïtien va le 14 avril prochain à Washington chercher de l'argent.
Malgré tous les efforts de style qui auront été faits dans la présentation du projet, comme disait l'autre: it's only the money!
Motif?
Toute la politique de " stabilisation " menée depuis 2004 par l'Etat haïtien et la communauté internationale ne peut se justifier que d'une façon et non deux: la création d'emplois.
Après qu'on aura satisfait toutes les exigences (réconciliation politique, lutte contre la drogue et la corruption, équilibre macro-économique, partenariat secteur public - secteur privé etc), le processus vient buter sur le même écueil: comment créer des emplois?
Le peuple n'a qu'une façon de juger de la valeur d'une politique, nonobstant le label dont elle s'enveloppe, et ce sont les jobs.
Surtout à une époque où les élections ne garantissent rien, ressemblant même à un jeu de qui perd gagne!
Oui, mais ce n'est pas d'aujourd'hui qu'on parle de créer des emplois?
D'où vont-ils aussi brusquement sortir?
Les Etats-Unis nous offrent Hope 2 ou des facilités d'accès pour l'assemblage en textile réalisé dans les factories de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Mais il faut plusieurs années pour faire renaître le parc industriel haïtien.
La plus grande menace qui plane sur le pays...
En attendant, le programme qui sera présenté ce 14 avril à Washington propose une création immédiate d'emplois dans deux domaines: les infrastructures routières d'un côté.
Et d'un autre côté la reconstruction des bassins versants et autres travaux de prévention des désastres naturels - la plus grande menace qui plane sur le pays. Comme illustré dans les plus de 800 morts et le milliard de dollars de dégâts matériels laissé par 4 ouragans en l'espace d'1 mois l'an dernier. C'est donc plus qu'urgent et les bailleurs ne sauraient rester indifférents.
D'ailleurs l'un des premiers à l'évoquer a été le président de la Banque mondiale, Robert Zoelick, lors de sa visite en Haïti fin 2008.
Une cause nationale...
En dehors des emplois, l'Etat pourrait même s'en servir jusqu'à susciter une véritable cause nationale autour de la nécessité de reconstruire le pays sur de nouvelles bases. Au propre comme au figuré.
A ce travail de redonner à nos mornes leur profil et de ramener les rivières dans leur lit naturel, viendra se joindre en aval une immense tâche de réfection des égouts et des canalisations souterraines pour refaire le visage de la capitale et des autres communes.
Assainissement et urbanisme.
Espérons seulement un traitement plus professionnel que ce qui a caractérisé le retapage abandonné en cours de route des trottoirs de la capitale.
Le Parlement votera bientôt un nouveau salaire minimum. Mais qui est condamné à être rapidement phagocyté par la hausse des prix des produits de consommation courante.
Or l'autre inquiétude que l'international nourrit à propos de notre pays, c'est l'éventualité de nouvelles " émeutes de la faim " comme en avril 2008. C'est encore dans tous les esprits.
D'où l'intérêt pour l'Etat haïtien de faire jouer cette corde.
Haïti produit moins de 30% de sa consommation. Selon les experts, ceci peut être facilement porté à 50%.
Une sorte d'avance sur recettes...
La réfection des bassins versants pour sauvegarder les sources prenant naissance dans la montagne sera poursuivie en contrebas par le nettoyage des canaux d'irrigation, la reconstruction des digues et autres travaux d'infrastructures agricoles (ou plutôt par leur achèvement car certains de ces travaux ont été entamés dans le cadre du Programme d'urgence voté par le Parlement haïtien au lendemain du passage des ouragans).
Avec le crédit engrais et mieux encore une avance sur les revenus de la récolte que pourrait apporter l'Etat (qui de son côté utiliserait cette part de la production nationale pour les cantines scolaires, hôpitaux et autres institutions publiques), et aussi le percement de voies de communications jusqu'aux principaux greniers du pays, tout le monde serait satisfait, aussi bien le cultivateur que le consommateur. Et le fisc.
De ce dernier, nous reparlerons dans un instant car où trouver la contrepartie à l'assistance internationale?
Autre source d'emplois à court ou moyen terme ce sont les infrastructures routières.
Une garantie de l'entretien des routes à l'avenir...
Les plus urgentes doivent desservir les départements du Nord et de l'Artibonite (route nationale Port-au-Prince - Gonaïves - Cap-Haïtien), les Nippes (1ère tranche Miragoane - Petit Trou de Nippe), la Grande Anse (Cayes-Jérémie), le Nord Ouest (Gros Morne - Port-de-Paix).
Mais des problèmes empêchent l'évolution normale de ce dossier, dont une exigence par les bailleurs de garantie de l'entretien des routes à l'avenir.
D'où la création par l'Etat haïtien du FER ou Fonds d'entretiens routiers. Maintenant, comment financer le FER? La réponse n'est pas encore satisfaisante.
Cependant une grande différence existe entre cette conférence des bailleurs et toutes les précédentes. Et une différence de taille. Haïti ne vient pas pour présenter de nouveaux projets. Au contraire on doit sélectionner parmi tous ceux que nous avons dans nos cartables, quels sont les plus essentiels?
A cause évidemment de la crise économique mondiale.
Un " kole-pyese "...
La nouvelle de la diminution de 46% de l'appui budgétaire international a été reçu comme un coup de massue.
La conférence des bailleurs pourrait dans un " kole-pyese " dégager à ce sujet quelque 90 millions de dollars, il n'en restera pas moins un trou de plus de 100 millions dans le budget de la république.
Nous devons donc gratter nos fonds de poches jusqu'au plus bas.
En d'autres mots, quels sont les engagements de l'Etat?
. L'Etat se félicite d'avoir augmenté considérablement les recettes fiscales et douanières, permettant de dégager pas moins de 6 milliards de gourdes pour son programme d'investissements publics, mais c'était jusqu'aux crises multiples (énergétique, financière, environnementale etc) de l'année dernière, qui ont réduit cet élan.
. Parmi les prochains investissements du même ordre, il faut ajouter désormais le FER (Fonds d'entretien routier).
. Ensuite, une comptabilité encore plus transparente, du genre de celle concernant le Programme d'Urgence. Le Parlement est donc bien inspiré en exigeant que le Gouvernement lui fasse un compte-rendu détaillé.
. Une facilitation des investissements qui dépasse le stade des bonnes intentions. Le Gouvernement peut bénéficier de l'assistance de plusieurs institutions internationales, comme la SFI (Société Financière Internationale), une annexe de la Banque Mondiale établie aussi en Haïti.
. Enfin le programme présenté par Haïti inclut une prise en considération du dilemme de l'Electricité d'Haïti qui perd au moins 6 cents sur chaque kilowatt produit et qui par conséquent doit pouvoir soit récupérer ses pertes enregistrées par le vol et le gaspillage, soit accepter la privatisation.
Voilà, l'Etat haïtien va à nouveau faire la quête pour notre pays le 14 avril prochain à Washington.
Mais rassurez-vous, il n'y a aucune proposition pour la vente du Môle Saint Nicolas!
Haïti en Marche, 4 Avril 2009
gwotoro- Super Star
-
Nombre de messages : 3974
Localisation : Canada
Date d'inscription : 20/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: le balancier
Re: Haiti en Marche: Sommet des bailleurs, comment faire plus avec moins!
"La nouvelle de la diminution de 46% de l'appui budgétaire international a été reçu comme un coup de massue.
La conférence des bailleurs pourrait dans un " kole-pyese " dégager à ce sujet quelque 90 millions de dollars, il n'en restera pas moins un trou de plus de 100 millions dans le budget de la république."
Quel coup de massue?Il suffit de fermer quelques boites inutiles comme la primature, le senat ,les ambassades ,les consulats, et les recettes fiscales serviraient à la creation de biens et de services pour le bien-etre de la population.
Le coup de massue que le peuple recoive quotidiennement est le vol des deniers publics par les voleurs à cravattes qui siphonent l'argent de l'ONA et les dons de la communaute internationale.C'est incroyable qu'après deux siecles d'independance nous ne savons pas encore comment gerer nos ressources pour que nous vivions selon nos moyens.Nous imitons comme des macaques les structures des autres pays sans tenir compte de nos moyens,Nous preferons demander la charité comme des mendiants professionels au lieu de serrer nos ceintures pour vivre dignement.
c'est indignant que ce soit un groupe d'imbeciles et de malhonnètes qui dirigent toujours le pays.Au lieu d'investir les recettes de l'etat à la creation de biens pour augmenter le produit national brute du pays nous preferons remplir les bureaux de l'etat d'un tas d'employes inutiles.Nous ne pouvons meme pas corriger nos erreurs.Est-il logique qu'au pays ou les gens meurent de faim des scelerats ne trouvent rien d'autres à faire avec l'aide internationale que d'organiser des elections inutiles pour remplacer le tiers des membres d'un corps inutile.Le bicameralisme est-il réelllement nécéssaire pour gouverner le pays?Pourquoi faut-il que nous ayons un President et un premier Ministre en haiti?Pourquoi faut-il que nous ayons une ambassade a Santo Domingo ,la capitale de la republique dominicaine se trouve à moins d'une heure de transport aerien de Port-au-prince.Au lieu de pleurnicher eternellement comme des enfants voila les questions que nous devons poser.
La conférence des bailleurs pourrait dans un " kole-pyese " dégager à ce sujet quelque 90 millions de dollars, il n'en restera pas moins un trou de plus de 100 millions dans le budget de la république."
Quel coup de massue?Il suffit de fermer quelques boites inutiles comme la primature, le senat ,les ambassades ,les consulats, et les recettes fiscales serviraient à la creation de biens et de services pour le bien-etre de la population.
Le coup de massue que le peuple recoive quotidiennement est le vol des deniers publics par les voleurs à cravattes qui siphonent l'argent de l'ONA et les dons de la communaute internationale.C'est incroyable qu'après deux siecles d'independance nous ne savons pas encore comment gerer nos ressources pour que nous vivions selon nos moyens.Nous imitons comme des macaques les structures des autres pays sans tenir compte de nos moyens,Nous preferons demander la charité comme des mendiants professionels au lieu de serrer nos ceintures pour vivre dignement.
c'est indignant que ce soit un groupe d'imbeciles et de malhonnètes qui dirigent toujours le pays.Au lieu d'investir les recettes de l'etat à la creation de biens pour augmenter le produit national brute du pays nous preferons remplir les bureaux de l'etat d'un tas d'employes inutiles.Nous ne pouvons meme pas corriger nos erreurs.Est-il logique qu'au pays ou les gens meurent de faim des scelerats ne trouvent rien d'autres à faire avec l'aide internationale que d'organiser des elections inutiles pour remplacer le tiers des membres d'un corps inutile.Le bicameralisme est-il réelllement nécéssaire pour gouverner le pays?Pourquoi faut-il que nous ayons un President et un premier Ministre en haiti?Pourquoi faut-il que nous ayons une ambassade a Santo Domingo ,la capitale de la republique dominicaine se trouve à moins d'une heure de transport aerien de Port-au-prince.Au lieu de pleurnicher eternellement comme des enfants voila les questions que nous devons poser.
Rodlam Sans Malice- Super Star
-
Nombre de messages : 11114
Localisation : USA
Loisirs : Lecture et Internet
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Stock market
Re: Haiti en Marche: Sommet des bailleurs, comment faire plus avec moins!
Pourquoi mettre un ambassadeur dans un pays ou l'Haitien est considéré comme indésirable ?
Invité- Invité
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