Serons-nous des exclus de la Société de l'Information ?
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Serons-nous des exclus de la Société de l'Information ?
Serons-nous des exclus de la Société de l'Information ?
Le Nouvelliste, 6 decembre 2006
La révolution agricole, nous l'avons râtée. La révolution industrielle, nous sommes passés à côté. Autant d'absences aux grands rendez-vous de l'histoire. Serions-nous encore cette fois-ci en marge d'un des grands bouleversements sociaux qui s'opère actuellement au sein de l'humanité : l'entrée inéluctable des peuples dans la Société de l'Information (SI) ? Saurons-nous en Haïti tirer profit du développement des technologies de l'information et des communications (TIC) qui dominent cette société ? Le Directeur des Communications du MTPTC, Jean Marie Maignan, présent au Télécom mondial 2006 de Hong Kong, fait le point pour nous.
« Le Télécom mondial 2006 est un évènement d'une très grande envergure, une opportunité extraordinaire offerte à tous les acteurs du secteur pour comprendre ce qui se fait actuellement dans le domaine et envisager l'avenir en attendant les nouvelles innovations qu'apportera la prochaine édition de Genève en 2009/2010 », déclare l'ingénieur Jean Marie Maignan.
Cet habitué des télécoms également directeur des Communications au ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC) confie que cette activité est plus que bénéfique pour la bonne santé des affaires et intègre à cet effet des symposiums, des conférences, des expositions et des ateliers de travail permettant de savoir dans quelles directions devront aller les choses en terme de réglementation, de disponibilité des services et applications.
« C'est notamment utile pour des petits pays sous-développés comme Haïti de participer à ces grandes messes pour qu'au retour nous puissions réaliser les mises en place nécessaires à l'évolution des technologies de l'information et des communications (TIC) chez nous ».
La participation d'Haïti à Télécom 2006, a expliqué Maignan, ne doit pas être perçue par les observateurs et critiques comme une perte de temps car nous avons pour obligation de suivre ce qui se passe dans ce secteur si nous comptons rattraper ce TGV en marche.
En fait, si nous ne nous attelons pas à cette tâche de comprendre la route à parcourir pour arriver au plein développement du secteur des télécoms dans le pays, nous serons des exclus de la Société de l'Information (SI) telle qu'elle se définit actuellement.
« Des conditions historiques nous ont fait râté la révolution agricole alors esclaves, c'est compréhensible. La révolution industrielle nous est passé dessus avec les luttes internes. Mais demain, nous n'aurons pas d'excuses pour expliquer les éléments contraignants qui nous ont empêché d'embrasser ajujourd'hui cette société qui dispose d'assez de structures et d'outils pour assurer le développement socio-économique du peuple haïtien. »
Suite de l'article: http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=37389&PubDate=2006-12-06
Le Nouvelliste, 6 decembre 2006
La révolution agricole, nous l'avons râtée. La révolution industrielle, nous sommes passés à côté. Autant d'absences aux grands rendez-vous de l'histoire. Serions-nous encore cette fois-ci en marge d'un des grands bouleversements sociaux qui s'opère actuellement au sein de l'humanité : l'entrée inéluctable des peuples dans la Société de l'Information (SI) ? Saurons-nous en Haïti tirer profit du développement des technologies de l'information et des communications (TIC) qui dominent cette société ? Le Directeur des Communications du MTPTC, Jean Marie Maignan, présent au Télécom mondial 2006 de Hong Kong, fait le point pour nous.
« Le Télécom mondial 2006 est un évènement d'une très grande envergure, une opportunité extraordinaire offerte à tous les acteurs du secteur pour comprendre ce qui se fait actuellement dans le domaine et envisager l'avenir en attendant les nouvelles innovations qu'apportera la prochaine édition de Genève en 2009/2010 », déclare l'ingénieur Jean Marie Maignan.
Cet habitué des télécoms également directeur des Communications au ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC) confie que cette activité est plus que bénéfique pour la bonne santé des affaires et intègre à cet effet des symposiums, des conférences, des expositions et des ateliers de travail permettant de savoir dans quelles directions devront aller les choses en terme de réglementation, de disponibilité des services et applications.
« C'est notamment utile pour des petits pays sous-développés comme Haïti de participer à ces grandes messes pour qu'au retour nous puissions réaliser les mises en place nécessaires à l'évolution des technologies de l'information et des communications (TIC) chez nous ».
La participation d'Haïti à Télécom 2006, a expliqué Maignan, ne doit pas être perçue par les observateurs et critiques comme une perte de temps car nous avons pour obligation de suivre ce qui se passe dans ce secteur si nous comptons rattraper ce TGV en marche.
En fait, si nous ne nous attelons pas à cette tâche de comprendre la route à parcourir pour arriver au plein développement du secteur des télécoms dans le pays, nous serons des exclus de la Société de l'Information (SI) telle qu'elle se définit actuellement.
« Des conditions historiques nous ont fait râté la révolution agricole alors esclaves, c'est compréhensible. La révolution industrielle nous est passé dessus avec les luttes internes. Mais demain, nous n'aurons pas d'excuses pour expliquer les éléments contraignants qui nous ont empêché d'embrasser ajujourd'hui cette société qui dispose d'assez de structures et d'outils pour assurer le développement socio-économique du peuple haïtien. »
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gwotoro- Super Star
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