LA FEMME FLAMME:20 ANS DE CARRIERE, par André Fouad Avoir vingt (20)ans de carri
Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti :: Mi-temps :: Tribune libre - Nap pale tèt kale
Page 1 sur 1
LA FEMME FLAMME:20 ANS DE CARRIERE, par André Fouad Avoir vingt (20)ans de carri
LA FEMME FLAMME:20 ANS DE CARRIERE, par André Fouad Avoir
vingt (20)ans de carrière dans une société machiste, complexée,
rétrograde comme la notre ne se révèle pas une entreprise facile. Eh
oui,la femme flamme, celle qu'on surnomme à travers la presse tant
nationale qu'internationale "la diva de la chanson créole" Emeline
Michel, a su tenir le coup, là où les autres ont échoué, malgré les
coups de gueule de la vie, les coups manqués, les viscissitudes du
quotidien, l'inexistence des mécènes, d'un vrai marché musical, le
non-respect des droits d'auteur, la fragilité du show business haitien.
Dans
la lignée de ses prédecesseures Martha Jn Claude qui a passé une bonne
partie de sa carrière au pays de FIDEL CASTRO, Esmerantes Despradines
Morse et plus près de nous de Clotilde "TOTO" Bissainthe, Carole
Demesmin, Emeline dès son entrée sur la scène musicale a toujours fait
preuve d'un talent fou, immense, d'un sens du professionnalisme à nul
autre pareil, chose assez rare à trouver maintenant chez nos musiciens,
ceci toutes tendances confondues, plus interéssàs à se faire voir au
lieu de soigner la qualité des produits qu'ils ont à offrir aux
consommateurs.
Depuis son premier album "DOUVANJOU KA LEVE" avec
un titre fort significatif pour l'époque de l'après-Duvalier "la
chanson de Jocelyne" jusqu'à son tout dernier "Reine de coeur", notre
diva a grandi. Elle a pris du poil de la bête. Mature. Engagée.
Responsable... Elle a gardé, à travers le couronnement de ses vingt
(20) ans de carrière, un fil conducteur, une lignée qui constitue sa
force, sa carte d'identité : HAITI, HAITI, HAITI ... son étenelle
source d'inspiration, sa matrice première.
Emeline née le 21
mars 1966 à la Cité de l'indépendance (Gonaives) caressait un rêve ou
des rêves. Rêve de devenir chanteuse professionnelle, représenter
digniment son pays ici et là par la musique. Et elle a su le faire tant
bien que mal incarnant la beauté, le courage, le talent de la
femme-haitienne qu'elle soit du milieu rural ou urbain, pillier de la
société.
Qu'elles soient ses propres compositions ou
interprétations des autres : Syto Cavé (foli damou), Loulou Dadaille
(Ayiti peyi soley), Ralph Boncy (yon ti fi kou magali), Frank Etienne,
Jean Claude Martineau (vyeyo), Beethova Obas(matelo), Haiti terre de
soleil et de liberté sommeille et grandit en elle comme un arbre, un
mapou à travers ses soupirs, ses silences, ses notes d'amour et
d'espoir.
Sans exagération, elle a su chanter l'ile avec hargne,
ardeur, patriotisme, "soul", charriant ses émotions les plus fortes,
ses moments de joie "Banm la jwa" de l'album "Rasinn Kreyol", de
mélancolie "plezi mize" de "Douvanjou ka leve" ou de révolte face à la
dégradation de sa terre natale transformée en un nid d'assassins, de
bandits, détruisant vies et biens "pe letenel" de "Cordes et âmes".
Au
cours de ces vingt (20)ans, elle a foulé les plus grandes scènes du
monde. Entre autres : THEATRE DE LA VILLE, CERCLE DE MINUIT, NEW
MORNING (FRANCE), PLACE DES ARTS (CANADA), BLACK ROCK ART CENTER
(CONNECTICUT), mais aussi a pris part aux festivals les plus médiatisés
("Francofolies" et le "Festival de jazz de Montreal"), Festival des
musiques métissées (FRANCE), Reggae on the river (SAN FRANCISCO),
Festival de jazz à Ste Lucie.
Pour cela,elle a bénéficié du
support inconditionnel des meilleurs représentants de la musique
haitienne dont Pierre Rigaud Chéry, Loulou Dadaille (son guitariste
fétiche à ses débuts), Jimmy Jean Felix, Fabrice Rouzier, Makarios
Césaire, les frères Widmaier (JOEL ET MUSHI), Richard Barbot, Arius
Joseph, Erol Josué, Ralph Boncy (son ex-mari).
La femme flamme
n'est pas prête de s'arrêter, bien au contraire! Elle fait son chemin
paisiblement, confiante en ses potientalités artistiques, rêvant d'une
"ville de terre, d'eau et d'arc-en-ciel heureux", pour parodier le
poète Rodney ST ELOI.
Et nos jeunes, les yeux de plus en plus
fixés vers les modèles nord-américains auraient intérêt à suivre ses
pas de diva (pa gen manti nan sa) si toutefois, ils rêvent de rythmes
créoles et de chants annonçant une autre saison au pays de Jocelyne.
André Fouad
vingt (20)ans de carrière dans une société machiste, complexée,
rétrograde comme la notre ne se révèle pas une entreprise facile. Eh
oui,la femme flamme, celle qu'on surnomme à travers la presse tant
nationale qu'internationale "la diva de la chanson créole" Emeline
Michel, a su tenir le coup, là où les autres ont échoué, malgré les
coups de gueule de la vie, les coups manqués, les viscissitudes du
quotidien, l'inexistence des mécènes, d'un vrai marché musical, le
non-respect des droits d'auteur, la fragilité du show business haitien.
Dans
la lignée de ses prédecesseures Martha Jn Claude qui a passé une bonne
partie de sa carrière au pays de FIDEL CASTRO, Esmerantes Despradines
Morse et plus près de nous de Clotilde "TOTO" Bissainthe, Carole
Demesmin, Emeline dès son entrée sur la scène musicale a toujours fait
preuve d'un talent fou, immense, d'un sens du professionnalisme à nul
autre pareil, chose assez rare à trouver maintenant chez nos musiciens,
ceci toutes tendances confondues, plus interéssàs à se faire voir au
lieu de soigner la qualité des produits qu'ils ont à offrir aux
consommateurs.
Depuis son premier album "DOUVANJOU KA LEVE" avec
un titre fort significatif pour l'époque de l'après-Duvalier "la
chanson de Jocelyne" jusqu'à son tout dernier "Reine de coeur", notre
diva a grandi. Elle a pris du poil de la bête. Mature. Engagée.
Responsable... Elle a gardé, à travers le couronnement de ses vingt
(20) ans de carrière, un fil conducteur, une lignée qui constitue sa
force, sa carte d'identité : HAITI, HAITI, HAITI ... son étenelle
source d'inspiration, sa matrice première.
Emeline née le 21
mars 1966 à la Cité de l'indépendance (Gonaives) caressait un rêve ou
des rêves. Rêve de devenir chanteuse professionnelle, représenter
digniment son pays ici et là par la musique. Et elle a su le faire tant
bien que mal incarnant la beauté, le courage, le talent de la
femme-haitienne qu'elle soit du milieu rural ou urbain, pillier de la
société.
Qu'elles soient ses propres compositions ou
interprétations des autres : Syto Cavé (foli damou), Loulou Dadaille
(Ayiti peyi soley), Ralph Boncy (yon ti fi kou magali), Frank Etienne,
Jean Claude Martineau (vyeyo), Beethova Obas(matelo), Haiti terre de
soleil et de liberté sommeille et grandit en elle comme un arbre, un
mapou à travers ses soupirs, ses silences, ses notes d'amour et
d'espoir.
Sans exagération, elle a su chanter l'ile avec hargne,
ardeur, patriotisme, "soul", charriant ses émotions les plus fortes,
ses moments de joie "Banm la jwa" de l'album "Rasinn Kreyol", de
mélancolie "plezi mize" de "Douvanjou ka leve" ou de révolte face à la
dégradation de sa terre natale transformée en un nid d'assassins, de
bandits, détruisant vies et biens "pe letenel" de "Cordes et âmes".
Au
cours de ces vingt (20)ans, elle a foulé les plus grandes scènes du
monde. Entre autres : THEATRE DE LA VILLE, CERCLE DE MINUIT, NEW
MORNING (FRANCE), PLACE DES ARTS (CANADA), BLACK ROCK ART CENTER
(CONNECTICUT), mais aussi a pris part aux festivals les plus médiatisés
("Francofolies" et le "Festival de jazz de Montreal"), Festival des
musiques métissées (FRANCE), Reggae on the river (SAN FRANCISCO),
Festival de jazz à Ste Lucie.
Pour cela,elle a bénéficié du
support inconditionnel des meilleurs représentants de la musique
haitienne dont Pierre Rigaud Chéry, Loulou Dadaille (son guitariste
fétiche à ses débuts), Jimmy Jean Felix, Fabrice Rouzier, Makarios
Césaire, les frères Widmaier (JOEL ET MUSHI), Richard Barbot, Arius
Joseph, Erol Josué, Ralph Boncy (son ex-mari).
La femme flamme
n'est pas prête de s'arrêter, bien au contraire! Elle fait son chemin
paisiblement, confiante en ses potientalités artistiques, rêvant d'une
"ville de terre, d'eau et d'arc-en-ciel heureux", pour parodier le
poète Rodney ST ELOI.
Et nos jeunes, les yeux de plus en plus
fixés vers les modèles nord-américains auraient intérêt à suivre ses
pas de diva (pa gen manti nan sa) si toutefois, ils rêvent de rythmes
créoles et de chants annonçant une autre saison au pays de Jocelyne.
André Fouad
piporiko- Super Star
-
Nombre de messages : 4753
Age : 54
Localisation : USA
Opinion politique : Homme de gauche,anti-imperialiste....
Loisirs : MUSIC MOVIES BOOKS
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: L'impulsif
Sujets similaires
» Un homme lynché pour avoir décapité sa femme
» 8 mars jour de la femme la question : La femme doit-elle obéissance à son mari?
» Mohamed Ali, the «Greatest», 50 ans de carrière
» PODYAB ANDRE MICHEL
» André Emmanuel Jeanty
» 8 mars jour de la femme la question : La femme doit-elle obéissance à son mari?
» Mohamed Ali, the «Greatest», 50 ans de carrière
» PODYAB ANDRE MICHEL
» André Emmanuel Jeanty
Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti :: Mi-temps :: Tribune libre - Nap pale tèt kale
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum