Haiti - Nicaragua Niveau de Pauvreté En interprétant l’article sur le ralen
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Haiti - Nicaragua Niveau de Pauvreté En interprétant l’article sur le ralen
Haiti - Nicaragua Niveau de Pauvreté
En interprétant l’article sur le ralentissement
de la croissance économique de Nicaragua par rapport à Haïti comme une
reclassification de notre pays en avant dernière position parmi les
pays les plus pauvres, nous affichons un grand optimisme vis-à-vis
l’ancienne perle des Antilles et surtout un désir ardent de voir la
perle renaitre. Cette manifestation de notre
satisfaction pour cette nouvelle classification signifie que nous
valorisons les progrès économiques réalisés par notre pays. Je
me demande pourquoi on n’évalue donc pas nos leaders de façon
prioritaire en fonction de leur performance à travers les indicateurs
qui sont mis à notre disposition au lieu de nous lancer dans des
critiques acerbes et des « voyé monte » non nécessaires. C’est à ce niveau que nous devons évaluer les progrès économiques et sociaux de notre pays, et c’est
à travers ces indicateurs de développement que nous pouvons mieux
apprécier les progrès et déterminer les faiblesses dans les domaines
économiques, sociaux et environnementaux. Après tout, pourquoi devons nous toujours être en arrière dans les classifications mondiales.
Le
résultat que nous avons aujourd’hui est l’effort du gouvernement de
transition qui avait jeté les bases pour une relance économique en 2004. Ces
efforts sont reflétés dans les statistiques (IMF, Economic Intelligence
Unit (EIU) et la Banque Mondiale et confirmés dans leurs narratifs
lesquels attribuent les progrès réalisés aux reformes macro-économique
de 2004/2005 reflétées en 2007/2008. On ne peut
qu’encourager Préval qui essaie dans les plus grandes difficultés de
poursuivre la politique économique établie en 2004. Malheureusement,
son gouvernement s’est heurté à des pertes considérables émanant des
catastrophes naturelles et la hausse des prix affectant le PIB.
Dans mon simple analyse, je me suis servie surtout des données de EIU basé à Londres. D’après cette source, notre produit intérieur brut (PIB) a augmenté progressivement et considérablement de 2004 à nos jours. Ce sont là des
progrès impressionnants. En outre, on peut aussi confirmer que le
Gouvernement Préval a fait des efforts considérables pour maintenir
l’augmentation des réserves en devises étrangères enregistrée dès 2005.
Vu que les effets d’une politique économique
prennent du temps avant d’être reflété dans les statistiques, on
devrait attendre encore quelques années ans avant de confirmer la
performance de Préval. Néanmoins,
son gouvernement a aussi ses mérites car s’il n’avait pas continué la
politique économique initiée par ses prédécesseurs, on n’aurait pas les
résultats que nous avons aujourd’hui. Nous
souhaiterions que le Ministre Dorsainville sache relever le défi en
prenant des dispositions pour augmenter la croissance économique qui
est réduit à 1.3%. Il est projeté une augmentation de 2.2% en 2010. On
remarque seulement d’après les statistiques d’EIU que sous le
gouvernement actuel, le taux d’inflation a connu quelques fluctuations,
il s’était réduit en 2007 et s’est augmenté par la suite en raison de
la hausse des prix et des taux de change. Le gouvernement a également enregistré un déficit commercial de 46% en 2008. Le Ministre des Finances promet de réduire l’inflation. Ci-après, vous trouverez un résultat impressionnant relatif à l’augmentation progressive des réserves du pays en million US $ comme suit :
2003: $US 62m, Aristide
2005: $US 133m, Boniface Alexandre
2006: $US 253m, Boniface Alexandre
2007: $US 452m, Préval
2008 : $US 541m, Préval
Jusqu’en 2003, les réserves de change du pays plongeaient de façon drastique avec un gouvernement qui non seulement ne contrôlait pas ses dépenses mais ne générait pas non plus des revenus. En plus, il se servait de la réserve en devises étrangères du pays sans souci de banqueroute. La nouvelle équipe en 2004 a assaini la gestion du gouvernement et a introduit un programme de relance économique. En juillet 2005, les revenus du gouvernement pour le mois de juin avaient pratiquement doublé d’une année à l’autre. Ces revenus remontaient à US $29 millions ou 1 milliard de gourdes
(Economic Intelligence Unit) ; C’est
au niveau de la croissance économique, qu’Haïti figure avant le
Nicaragua pour la période d’évaluation mais non pas au niveau de la
pauvreté. Cette classification peut changer à
tout moment. Nicaragua dont la population est moindre (6m) qu’Haïti (9
m) a des réserves de plus d’un million, PNB $990 par tête d’habitant,
son espérance de vie : 73 ans, le taux de la population ayant accès à l’enseignement primaire est de 73%. 79% des Nicaraguayens ont accès à l’eau. Donc on est loin d’atteindre le niveau du Nicaragua qui n’est certainement pas plus pauvre qu’Haïti. Notre pays a enregistré des progrès au niveau de la croissance économique avec le plan macro-économique
qui a été mis en place à partir de 2004. Malheureusement
il est projeté qu’Haïti ne pourra pas maintenir cette croissance
pendant longtemps en raison de la hausse des prix. Néanmoins,
si le gouvernement Préval s’engage à faire des efforts au niveau
macro-économique, il pourra certainement se rattraper avec l’aide
d’économistes compétents tout en tenant compte des facteurs externes. Le Ministre des Finances Henri Bazin était le pionnier de ces efforts économiques positifs pour notre pays. On
aura constaté dans le rapport du développement humain de 2007/2008
qu’Haïti n’est plus classé parmi les pays avec un développement humain
inférieur dans le bas niveau (lower human développement), il est
maintenant classé parmi les pays au développement humain moyen en
146eme position dépassant le Kenya, le Soudan et le Zimbabwe.
Croissance au niveau du Produit Intérieur Brut (PIB) en pourcentage :
Haïti
2004 : -2.2% Aristide /Neptune
2005 : 2.0 % Boniface/ Latortue
2006 : 2.3 % Boniface /Latortue
2007 : 3.4 % Préval (Résultat de Boniface-Latortue) la meilleure performance depuis 1990.
2008 : 1.3 % Préval (projection)
PIB au prix du marché
Haïti
2004 : 140.4 Aristide/lavalas après 12 ans de gestion
2005 : 168.0 Boniface Alexandre/Latortue
2006 : 200.5 Boniface Alexandre/Latortue
2007 : 225.9 Préval /Alexis
2008 : 261.7 Préval (projection)
Nous constaterons que la croissance économique au niveau du PIB était dans le négatif en 2004. Donc
le pays était plongé dans un fiasco économique. La reprise viendra plus
tard entre 2005 et 2007 avec une augmentation de 3.4%, c’est la
croissance la plus élevée que le pays ait connu depuis 1990 selon le
« Economic Intelligence Unit ». Malheureusement, en raison de la montée
des prix, du taux de change et des catastrophes naturels ainsi que la
gestion macro-économique du gouvernement, cette croissance est
descendue à 1.3% sous le gouvernement de Préval. C’est
cette croissance économique qui nous permettrait de définir notre
programme économique et ainsi allouer un pourcentage de notre PIB aux
investissements sociaux nécessaires. Comme je
l’ai toujours dit, lorsqu’on choisit un Président et lorsque le
Président choisit son équipe gouvernementale, il doit cibler celle qui
est en mesure d’influencer positivement ces indicateurs de
développement qui sont cruciaux pour la réduction de la pauvreté. Le
rôle d’un gouvernement c’est précisément de conduire le pays à bon port
au point de vue économique, augmenter le PIB de manière à ce qu’il
puisse investir dans les programmes importants pour alléger les
conditions de vie de la population. Certainement,
avec une croissance négative, donc pas de croissance du tout, on ne
pourrait espérer qu’il fut possible de bien gérer un pays. Ainsi, on comprend pourquoi un gouvernement qui n’a pas la
capacité de balancer son économie choisirait le trafic de la drogue. De même que selon EIU, le PIB a connu une réduction de 5.5% avec la destruction des propriétés (style déchoukage). Il y a lieu de comprendre qu’à chaque fois qu’on opère un déchoukage chez nous, c’est notre économie qui est affectée. Finalement
c’est le peuple qui en souffre car la drogue alimente les poches des
autorités gouvernementales et ne transite pas à travers le PIB.
Les
origines du PIB sont les suivantes : Agriculture et pisciculture :
27.1%, Commerce, hôtels et restaurants 29.2%, services
gouvernementaux : 11.5%, manufacture : 8.2%.
Exportation (2006-2007) : manufacture légère : $180.6m, Huiles essentielles : $13.3m, Mangues : $7.9m et le cacao : $6.2m. Destination : US 74.7% ; DR : 8.6% ; Canada : 3.1% ; Mexico : 2.3%
Importation
(2006-2007) : Pétrole $406m, produits alimentaires : $369.8m,
Equipement de transport/machine : $224.8m, produits manufactures : $
US132.3m Origine : USA 42.2%, Chine 4.8%, Brésil 4.7%, Colombie 3.9%.
Le Produit National Brut (PNB) d’Haïti a également augmenté progressivement. Je
ne peux que souhaiter que notre pays atteigne au moins $1000 par tête
d’habitant, c’est à ce moment qu’on pourrait dire que nous dépassons le
Nicaragua dont le PNB est à $990. A noter que Trinidad et Tobago à un
PNB par tête d’habitant le plus élevé de la région de l’Amérique Latine
($14,440).
Produit National Brut (PNB) Haïti
2003 : $400
2004 : $420
2006 : $490
2007 : $520
L’espérance de vie a également augmenté entre 2000 et aujourd’hui. L’Haïtien peut ajouter 2 années en plus pour sa vie par rapport à 2000. C’est le genre de progrès en dehors de l’économie qui doit attirer notre attention. En
Europe de l’Est, particulièrement en Russie, il y a un grand écart au
niveau de l’espérance de vie entre les hommes et les femmes (un écart
de 13 ans en faveur des femmes). L’espérance de vie en Russie devient une préoccupation importante qui a une incidence sur le développement dans la mesure où un grand
pourcentage d’hommes meurt plus tôt.
2000: 58 ans Lavalas
2005 : 60 ans Boniface
2007 : 61 ans Préval
Finalement,
Il est à noter que les classifications par pays changent d’une année à
l’autre en fonction d’une combinaison de facteurs incluant la
croissance réelle, le niveau des prix, l’inflation et le taux de change. Des
changements dans l’une ou l’autre ou l’ensemble des catégories peuvent
affecter relativement la taille de l’économie et sa classification par
rapport à d’autres pays. Il nous revient
d’encourager les efforts réalisés en mettant l’accent sur la croissance
économique dans l’analyse de la performance de notre gouvernement. Il
est impératif de faire le choix de nos leaders en fonction de leur
capacité à augmenter notre croissance, notre PIB et PNB, réduire
l’inflation, stabiliser le taux de change et augmenter nos réserves en
devises étrangères. D’ailleurs
pour qu’Haïti puisse sortir définitivement de la pauvreté dans laquelle
il patauge depuis des décennies, le gouvernement Haïtien devrait
pouvoir maintenir une croissance annuelle de 3% ou plus, d’après l’EIU.
Lorsque nous jetons notre
bulletin de vote, choisissons l’équipe la mieux qualifiée pour apporter
cette croissance économique de 3% par an. On
l’a eu en 2006 donc « YES WE CAN » - Il ne s’agirait donc pas du
populisme, chers amis internautes, mais plutôt de la compétence,
compétence et compétence. Sans cela, les beaux discours de caractère populiste resteront au stade du discours
sans possibilité d’actions. Nous tous aimerions bien voir Haïti se redresser et relever le défi de la pauvreté.
Emmanuelle Gilles
Sources des statistiques : Economic Intelligence Unit, World Development Report, BM, IMF, UNDP Human Development Report. 2009
En interprétant l’article sur le ralentissement
de la croissance économique de Nicaragua par rapport à Haïti comme une
reclassification de notre pays en avant dernière position parmi les
pays les plus pauvres, nous affichons un grand optimisme vis-à-vis
l’ancienne perle des Antilles et surtout un désir ardent de voir la
perle renaitre. Cette manifestation de notre
satisfaction pour cette nouvelle classification signifie que nous
valorisons les progrès économiques réalisés par notre pays. Je
me demande pourquoi on n’évalue donc pas nos leaders de façon
prioritaire en fonction de leur performance à travers les indicateurs
qui sont mis à notre disposition au lieu de nous lancer dans des
critiques acerbes et des « voyé monte » non nécessaires. C’est à ce niveau que nous devons évaluer les progrès économiques et sociaux de notre pays, et c’est
à travers ces indicateurs de développement que nous pouvons mieux
apprécier les progrès et déterminer les faiblesses dans les domaines
économiques, sociaux et environnementaux. Après tout, pourquoi devons nous toujours être en arrière dans les classifications mondiales.
Le
résultat que nous avons aujourd’hui est l’effort du gouvernement de
transition qui avait jeté les bases pour une relance économique en 2004. Ces
efforts sont reflétés dans les statistiques (IMF, Economic Intelligence
Unit (EIU) et la Banque Mondiale et confirmés dans leurs narratifs
lesquels attribuent les progrès réalisés aux reformes macro-économique
de 2004/2005 reflétées en 2007/2008. On ne peut
qu’encourager Préval qui essaie dans les plus grandes difficultés de
poursuivre la politique économique établie en 2004. Malheureusement,
son gouvernement s’est heurté à des pertes considérables émanant des
catastrophes naturelles et la hausse des prix affectant le PIB.
Dans mon simple analyse, je me suis servie surtout des données de EIU basé à Londres. D’après cette source, notre produit intérieur brut (PIB) a augmenté progressivement et considérablement de 2004 à nos jours. Ce sont là des
progrès impressionnants. En outre, on peut aussi confirmer que le
Gouvernement Préval a fait des efforts considérables pour maintenir
l’augmentation des réserves en devises étrangères enregistrée dès 2005.
Vu que les effets d’une politique économique
prennent du temps avant d’être reflété dans les statistiques, on
devrait attendre encore quelques années ans avant de confirmer la
performance de Préval. Néanmoins,
son gouvernement a aussi ses mérites car s’il n’avait pas continué la
politique économique initiée par ses prédécesseurs, on n’aurait pas les
résultats que nous avons aujourd’hui. Nous
souhaiterions que le Ministre Dorsainville sache relever le défi en
prenant des dispositions pour augmenter la croissance économique qui
est réduit à 1.3%. Il est projeté une augmentation de 2.2% en 2010. On
remarque seulement d’après les statistiques d’EIU que sous le
gouvernement actuel, le taux d’inflation a connu quelques fluctuations,
il s’était réduit en 2007 et s’est augmenté par la suite en raison de
la hausse des prix et des taux de change. Le gouvernement a également enregistré un déficit commercial de 46% en 2008. Le Ministre des Finances promet de réduire l’inflation. Ci-après, vous trouverez un résultat impressionnant relatif à l’augmentation progressive des réserves du pays en million US $ comme suit :
2003: $US 62m, Aristide
2005: $US 133m, Boniface Alexandre
2006: $US 253m, Boniface Alexandre
2007: $US 452m, Préval
2008 : $US 541m, Préval
Jusqu’en 2003, les réserves de change du pays plongeaient de façon drastique avec un gouvernement qui non seulement ne contrôlait pas ses dépenses mais ne générait pas non plus des revenus. En plus, il se servait de la réserve en devises étrangères du pays sans souci de banqueroute. La nouvelle équipe en 2004 a assaini la gestion du gouvernement et a introduit un programme de relance économique. En juillet 2005, les revenus du gouvernement pour le mois de juin avaient pratiquement doublé d’une année à l’autre. Ces revenus remontaient à US $29 millions ou 1 milliard de gourdes
(Economic Intelligence Unit) ; C’est
au niveau de la croissance économique, qu’Haïti figure avant le
Nicaragua pour la période d’évaluation mais non pas au niveau de la
pauvreté. Cette classification peut changer à
tout moment. Nicaragua dont la population est moindre (6m) qu’Haïti (9
m) a des réserves de plus d’un million, PNB $990 par tête d’habitant,
son espérance de vie : 73 ans, le taux de la population ayant accès à l’enseignement primaire est de 73%. 79% des Nicaraguayens ont accès à l’eau. Donc on est loin d’atteindre le niveau du Nicaragua qui n’est certainement pas plus pauvre qu’Haïti. Notre pays a enregistré des progrès au niveau de la croissance économique avec le plan macro-économique
qui a été mis en place à partir de 2004. Malheureusement
il est projeté qu’Haïti ne pourra pas maintenir cette croissance
pendant longtemps en raison de la hausse des prix. Néanmoins,
si le gouvernement Préval s’engage à faire des efforts au niveau
macro-économique, il pourra certainement se rattraper avec l’aide
d’économistes compétents tout en tenant compte des facteurs externes. Le Ministre des Finances Henri Bazin était le pionnier de ces efforts économiques positifs pour notre pays. On
aura constaté dans le rapport du développement humain de 2007/2008
qu’Haïti n’est plus classé parmi les pays avec un développement humain
inférieur dans le bas niveau (lower human développement), il est
maintenant classé parmi les pays au développement humain moyen en
146eme position dépassant le Kenya, le Soudan et le Zimbabwe.
Croissance au niveau du Produit Intérieur Brut (PIB) en pourcentage :
Haïti
2004 : -2.2% Aristide /Neptune
2005 : 2.0 % Boniface/ Latortue
2006 : 2.3 % Boniface /Latortue
2007 : 3.4 % Préval (Résultat de Boniface-Latortue) la meilleure performance depuis 1990.
2008 : 1.3 % Préval (projection)
PIB au prix du marché
Haïti
2004 : 140.4 Aristide/lavalas après 12 ans de gestion
2005 : 168.0 Boniface Alexandre/Latortue
2006 : 200.5 Boniface Alexandre/Latortue
2007 : 225.9 Préval /Alexis
2008 : 261.7 Préval (projection)
Nous constaterons que la croissance économique au niveau du PIB était dans le négatif en 2004. Donc
le pays était plongé dans un fiasco économique. La reprise viendra plus
tard entre 2005 et 2007 avec une augmentation de 3.4%, c’est la
croissance la plus élevée que le pays ait connu depuis 1990 selon le
« Economic Intelligence Unit ». Malheureusement, en raison de la montée
des prix, du taux de change et des catastrophes naturels ainsi que la
gestion macro-économique du gouvernement, cette croissance est
descendue à 1.3% sous le gouvernement de Préval. C’est
cette croissance économique qui nous permettrait de définir notre
programme économique et ainsi allouer un pourcentage de notre PIB aux
investissements sociaux nécessaires. Comme je
l’ai toujours dit, lorsqu’on choisit un Président et lorsque le
Président choisit son équipe gouvernementale, il doit cibler celle qui
est en mesure d’influencer positivement ces indicateurs de
développement qui sont cruciaux pour la réduction de la pauvreté. Le
rôle d’un gouvernement c’est précisément de conduire le pays à bon port
au point de vue économique, augmenter le PIB de manière à ce qu’il
puisse investir dans les programmes importants pour alléger les
conditions de vie de la population. Certainement,
avec une croissance négative, donc pas de croissance du tout, on ne
pourrait espérer qu’il fut possible de bien gérer un pays. Ainsi, on comprend pourquoi un gouvernement qui n’a pas la
capacité de balancer son économie choisirait le trafic de la drogue. De même que selon EIU, le PIB a connu une réduction de 5.5% avec la destruction des propriétés (style déchoukage). Il y a lieu de comprendre qu’à chaque fois qu’on opère un déchoukage chez nous, c’est notre économie qui est affectée. Finalement
c’est le peuple qui en souffre car la drogue alimente les poches des
autorités gouvernementales et ne transite pas à travers le PIB.
Les
origines du PIB sont les suivantes : Agriculture et pisciculture :
27.1%, Commerce, hôtels et restaurants 29.2%, services
gouvernementaux : 11.5%, manufacture : 8.2%.
Exportation (2006-2007) : manufacture légère : $180.6m, Huiles essentielles : $13.3m, Mangues : $7.9m et le cacao : $6.2m. Destination : US 74.7% ; DR : 8.6% ; Canada : 3.1% ; Mexico : 2.3%
Importation
(2006-2007) : Pétrole $406m, produits alimentaires : $369.8m,
Equipement de transport/machine : $224.8m, produits manufactures : $
US132.3m Origine : USA 42.2%, Chine 4.8%, Brésil 4.7%, Colombie 3.9%.
Le Produit National Brut (PNB) d’Haïti a également augmenté progressivement. Je
ne peux que souhaiter que notre pays atteigne au moins $1000 par tête
d’habitant, c’est à ce moment qu’on pourrait dire que nous dépassons le
Nicaragua dont le PNB est à $990. A noter que Trinidad et Tobago à un
PNB par tête d’habitant le plus élevé de la région de l’Amérique Latine
($14,440).
Produit National Brut (PNB) Haïti
2003 : $400
2004 : $420
2006 : $490
2007 : $520
L’espérance de vie a également augmenté entre 2000 et aujourd’hui. L’Haïtien peut ajouter 2 années en plus pour sa vie par rapport à 2000. C’est le genre de progrès en dehors de l’économie qui doit attirer notre attention. En
Europe de l’Est, particulièrement en Russie, il y a un grand écart au
niveau de l’espérance de vie entre les hommes et les femmes (un écart
de 13 ans en faveur des femmes). L’espérance de vie en Russie devient une préoccupation importante qui a une incidence sur le développement dans la mesure où un grand
pourcentage d’hommes meurt plus tôt.
2000: 58 ans Lavalas
2005 : 60 ans Boniface
2007 : 61 ans Préval
Finalement,
Il est à noter que les classifications par pays changent d’une année à
l’autre en fonction d’une combinaison de facteurs incluant la
croissance réelle, le niveau des prix, l’inflation et le taux de change. Des
changements dans l’une ou l’autre ou l’ensemble des catégories peuvent
affecter relativement la taille de l’économie et sa classification par
rapport à d’autres pays. Il nous revient
d’encourager les efforts réalisés en mettant l’accent sur la croissance
économique dans l’analyse de la performance de notre gouvernement. Il
est impératif de faire le choix de nos leaders en fonction de leur
capacité à augmenter notre croissance, notre PIB et PNB, réduire
l’inflation, stabiliser le taux de change et augmenter nos réserves en
devises étrangères. D’ailleurs
pour qu’Haïti puisse sortir définitivement de la pauvreté dans laquelle
il patauge depuis des décennies, le gouvernement Haïtien devrait
pouvoir maintenir une croissance annuelle de 3% ou plus, d’après l’EIU.
Lorsque nous jetons notre
bulletin de vote, choisissons l’équipe la mieux qualifiée pour apporter
cette croissance économique de 3% par an. On
l’a eu en 2006 donc « YES WE CAN » - Il ne s’agirait donc pas du
populisme, chers amis internautes, mais plutôt de la compétence,
compétence et compétence. Sans cela, les beaux discours de caractère populiste resteront au stade du discours
sans possibilité d’actions. Nous tous aimerions bien voir Haïti se redresser et relever le défi de la pauvreté.
Emmanuelle Gilles
Sources des statistiques : Economic Intelligence Unit, World Development Report, BM, IMF, UNDP Human Development Report. 2009
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