Promouvoir la planification familiale

Promouvoir la planification familiale


Dans les pays en voie de développement comme Haïti, le boom des naissances ne s'accompagne pas de boom économique. Le Docteur sénégalais Issakka Diallo, qui intervenait sur la question du planning familial, ce vendredi dernier, dans les locaux du Management Sciences for Health (MSH), a déclaré que « là où la planification familiale n'est pas bien réussie, cela crée des catastrophes ». Le boom démographique pèse énormément sur l'économie de ces pays. Ce qui revient à dire que le revenu du citoyen ne lui permet pas d'avoir autant d'enfants qu'il le désire.

Agir sur la fécondité n'est pas aussi simple, c'est la raison pour laquelle HS-2007 a réuni au préalable des journalistes et des professionnels de la santé pour débattre de la question avant la conférence nationale qui s'articulera autour du thème « Le repositionnement de la planification familiale, sauvons la vie de nos familles ».

Investir dans le planning familial

Processus continu, le planning familial vise l'amélioration des conditions de santé de toute une famille, de la femme en particulier et de ses enfants, a soutenu le Dr Margareth Mallet. Elle a déploré le fait que l'Etat haïtien et les grands bailleurs aient relégué cette question au second plan à cause des grands problèmes de santé publique tels que le sida, la tuberculose et la malaria. Tout en les félicitant pour des efforts déployés pour combattre ces épidémies, elle insiste : « Il faut investir dans le planning familial. » Ce plan rationalise la vie du couple, évite les grossesses non désirées ainsi que les risques de mortalité chez la femme enceinte, a renchéri Dr George Dubuche.

En tant qu'actrice économique, les grossesses successives ne favorisent pas l'épanouissement de la femme. Cantonnées au stade de pondeuse, toutes les activités de certaines femmes tournent autour de ses enfants, sont autant de points soulevés par les journalistes au cours de ce débat. « La planification familiale, c'est aussi savoir le nombre d'enfants que l'on veut avoir et en temps voulu. »

Quels sont les moyens que le MSPP et ses institutions partenaires mettront en oeuvre pour la réussite du projet de la planification familiale sur le plan national ?

Signalons qu'à l'occasion de la réouverture officielle de l'hôpital Eliazar Germain, à Pétion-Ville, le lundi 11 décembre, le premier ministre Jacques Edouard Alexis a déclaré que la conférence sur le repositionnement de la planification familiale donnera une impulsion nouvelle à la question démographique. « Cette activité est importante au point de vue de l'amélioration de la santé et du bien-être de nos concitoyens et concitoyennes, participant au relèvement du grand défi que pose l'adéquation du rythme de croissance annuelle de notre population à celui de nos investissements, à celui de notre production nationale et des services de santé », a-t-il dit.

En vue de l'engagement solennel du gouvernement et de tous ses partenaires pour que la planification familiale soit mise au rang de programme prioritaire de santé, une conférence nationale s'ouvrira le mardi 12 décembre ; elle sera suivie, le vendredi 15, d'un atelier technique qui réunira les dix départements sanitaires du pays.

Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr

Bravooooooooooooooooooooooooooooooooo.Voila finalement qu'on aborde l'un des problemes serieux de la problematique haitienne. Aussi longtemps que ce decalage entre le taux de croissance demographique et celui de la croissance economique existe et bien tous les efforts du gouvernment pour combattre les fleaux qui menacent la survie du pays seront vains.Il faut coute que coute retablir la balance entre ces deux facteurs de la stabilite du pays.Pouint n'est besoins d'etre grand clerc pour comprendre la relation qui existe entre la delinquance juvenile et ce taux de croissance demographique qui ne corresponde pas aux moyens economques du pays.

On peut blamer les crimimels pour les kidnappings et tous les delits et infractions. ,mais la cause principale de cette decheance du pays est le taux elevé d'analphabètes et des gens sans metier qui croupissent dans nos bidonvilles.L'homme comme tout autre animal a des besoins physiologiques qu'il faut satisfaire.;alors comment haiti pourra resorber le chomage ,combatre la criminalité , l'analphabetisme san donner aux couples les moyens de controler les grossesses.

Il faut que l'on enseigne l'education sexuelle dès le moyen 1 dans nos ecoles pour que nos jeunes gens des deux sexes soient des partenaires responsables et soucieux du bien-etre de leur progeniture.Il est intolerable que la projection de l'ONU se realise, sinon le pays deviendra un enfer,s;il ne l'est pas deja.

C'est aussi pour cela que le pays a besoin pour une fois d'un peu de stabilite, afin que l'on puisse reflechir et apporter des solutions a des problemes graves de notre societe...