Les manifestations d’étudiants prennent de l’ampleur

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SOCIÉTÉ

Haiti : Les manifestations d’étudiants prennent de l’ampleur Posté le 9 juin 2009 Ce mardi encore les activités ont été paralysées au Champ de mars et dans les zones avoisinantes, mais aussi dans les environs des facultés en crise. Armés de pierres, les étudiants ont, encore une fois ce mardi, affronté les forces de l’ordre. Au menu de leurs revendications, la promulgation de la loi sur le salaire minimum, mais aussi la libération des seize autres personnes emmenées au Pénitencier national. Le Champ de mars a été déserté. Les rues attenantes aux Facultés des Sciences Humaines, d’ethnologie, de l’Ecole normale abandonnées aux plus braves. Les manifestants s’en prennent aux véhicules de l’Etat et de la MINUSTAH à coup de pierres, alors que les forces de l’ordre utilisent sans considération du gaz lacrymogène non loin de l’Hôpital Général. Tôt ce matin, plusieurs chars des forces onusiennes empruntaient en file indienne la route de Bourdon en direction de la capitale. Hier, avec des unités de la police, ils ont brutalement ouvert un chemin dans la foule qui s’était massée devant le parquet de Port-au-Prince pour emmener les manifestants qui n’ont pas été libérés. Parlementaires, doyens de facultés, avocats du Rectorat de l’UEH, représentants d’organisations de droits humains réclament la libération de tous les interpellés dans le cadre des manifestations. Pourtant, Eddy Chérubin, le substitut du commissaire du gouvernement affirme avoir donné le mot du droit. Les individus ont été arrêtés en flagrant délit, selon lui. Ce que dément Me Aviol Fleurant, un avocat du Rectorat, pour qui la détention des autres manifestants s’est faite sur une base discriminatoire puisque seuls les étudiants de l’UEH ont été libérés. À Port-au-Prince, les étudiants promettent de ne pas démobiliser pendant que ceux de la Faculté de droit des Gonaïves leur apportent leur soutien et menacent de passer à une autre phase si les autorités ne libèrent pas les détenus. MJB/UEH

Haiti : nouvelles tensions dans les rues de Port-au-prince
Posté le 9 juin 2009

Aux environs de 3h de l’après-midi du 9 juin, peu d’automobilistes se risquaient dans les environs du Champ de mars à Port-au-prince. Ceux qui s’y étaient aventurés se sont retrouvés avec une ou plusieurs vitres de leurs véhicules brisés.
Les rues de la grande place étaient encombrés de pierres, de bout de ferrailles et de pneus enflammés. Par ces actions, des manifestants protestaient contre l’attitude des soldats de la Minustah qui, disent-ils, venaient de passer des heures à lancer du gaz lacrymogène à un rythme répétitif.
Une quarataine de ces soldats étaient venus en renfort à une vingtaine d’autres qui occupaient la rue attenante à la faculté de Médecine et de pharmacie. Et les lancers de grenades de gaz lacrymogène avaient créé une situation de panique à l’intérieur de plusieurs établissements scolaires et en même temps une situation de tension parmi les mainfestants ainsi que des passants, des riverains et autres curieux.
Les manifestants ont réagi en lançant des pierres aux policiers de la PNH et ceux de la Minustah. « C’est le seul moyen de nous défendre contre leurs balles et leur gaz » ont fait savoir l’un des protestataires.
Un homme allant chercher son enfant à l’école a été atteint d’une balle au ventre et rapidement conduit à l’hôpital. Pour sa part, le porte-parole de la police a indiqué que les armes utilisés contre les manifestants sont légales. « Ce sont les mêmes utilisés partout ailleurs», a déclaré Frantz Lerebours.
Cette moblisation a été lancée mardi dernier par des étudiants de la faculté des Sciences Humaines, de l’Inaghei et l’IERA qui avaient gagné les rues pour exiger la promulgation de la loi sur le salaire minimum qui est passé de 70 à 200 gourdes (5 U$).
Deux jours plus tard, 24 d’entre eux allaient être arrêtés au cours d’une manifestation violente. 8 d’entre eux ont été libérés dans l’après-midi du 8 juin alors que les 16 autres ont été conduits dans le centre pénitentiaire d’Arcahaie, ville située à 32 km de Port-au-Prince.


MJB/HPN

Si se Titid ki te arete 24 etidian sa yo, kijan yo tap rele li?

Diktatè ou sanginè?

Qui a la réponse?

fok beton an chofé pou sankoutya rache manyok li.Fok tout Palmantè yo fè yon blok solid ak etidyan pou Preval montre vrè visaj li .kom restavek boujwasi malpouwont lan.

2 mo pou Mario Andresol

Ou pa anploye Preval non ou se anploye leta fok ou mande polisye yo pou yo respekte dwa etidyan yo pou yo manifeste pou dwa papa ak mamnman yo jwen yo moso manje poul mete nan bouch yo.Fè polisye yo konprann ke se frè, sè, kouzen, kouzinn yo yo ki ap manifeste nan la ri.

piga nou tande yon cheve nan tet youn tonbe pa yon polisye ayisyen.Li lè li tan ke chak ayisyen pran responsabilite yo.Sonje ki kote w soti.

colocolo a écrit:Si se Titid ki te arete 24 etidian sa yo, kijan yo tap rele li?

Diktatè ou sanginè?

Qui a la réponse?

OU PA TAP GENTAN PALE.82e AIRBONE TAP GENTAN DEBAKE POU TA VINN DECHOUKE "DIKTATE" YA.OU WE DOUB STANDA KI GEN NAN PRES LA?LE SE MOUN YO KAP KRAZE BRIZE SE KASE FEY KOUVRI SA.MEN LE SE PA MOUN YON TOUT TI BRI SE KANNO.YO ENVANTE TOUT RIME,FE DENIGREMAN.SA KAP FET SOU PREVAL LA LA,FE PLIS VIKTIM KE SOU PREZIDAN ARISTIDE ,LE YO TAP GOUMEN POU METE DO LI ATE.

Bayo baton,

Preval rache manyok w a ak tout boujwa esklavajis yo.Ba pitit Dessalines yo lè pou yo manje nan peyi yo.

Se Preval menm ki kreye dezod la .Set fwa si li pap ka kache deyè Madan Pierre Louis menm jan li te fè palmantè yo kouri ak Jacques Edouard Alexis ya. se li ki se yon tret. se ak li pou pep la kouri.Se pou haute cour de jistis la antre an aktyon pou jije preval pou delenkans e iresponsabilite.

you chèf léta ki responsab pa dwé kité ou sitiyasyon déjénéré konsa, alôs ké solition an sé nan menl li yé.

Mpa konprann ké étidyan oblijé pran lari paské yo vlé transfômé inivivèsité léta. sé pa posib, msweté prézidan ouvè jel.

Marc a écrit:Bayo baton,

Quel loi permet celà?

T-NEG a écrit:

Marc a écrit:Bayo baton,

Quel loi permet celà?

La loi sur la sécurité de l'état...

Par ailleurs, il fut un temps ou une dame d'un certain âge frappait à coup de rigwaz les étudiants qui manifestaient contre le gouvernement. Voulez-vous que je vous parle de ce gouvernement... ?

Je vais demander à mon ami virtuel et titidiste Piporiko de nous en dire plus ...lol

Marc a écrit:

T-NEG a écrit:

Marc a écrit:Bayo baton,

Quel loi permet celà?

La loi sur la sécurité de l'état...

Par ailleurs, il fut un temps ou une dame d'un certain âge frappait à coup de rigwaz les étudiants qui manifestaient contre le gouvernement. Voulez-vous que je vous parle de ce gouvernement... ?

Je vais demander à mon ami virtuel et titidiste Piporiko de nous en dire plus ...lol

SE DIFAMASYON WAP FE PASKE GRANMOUN PAKA LEVE YON PAY...

Preval ,

Rache manyok w ;la marinn pa metye w. ou te di premye 5 lane ou te pase ou te ka fè mye ki sa w fè depi 3 zan ou sou pouvwa a?lotrejou pep la kouri ak Alexis se wou ki te merite demisyoné.jodya tout moun wè se wou ki yon roulem debor ,yon inkonpetan ,alor ba peyi ya youn souf retounen marmelade al plante banbou wa itil peyi ya plis.

Nickie

se moun ki pa swiv pep ayisyen ki kwè ke se bet li bet ke fè li eli moun tankou Preval ki pran wou lib nan mouvman pep la.kom ou di se yon gwo soulevman ki pou ta fè li rache manyok li men ak Minustah saa ki la li pap fasil.Men na toujou rankontre ak preval nan chimen jennen.