Les rouge vs les bleu :Un jeune est assassiné à Montréal.

Dimanche dernier dans le quartier saint Michel, un jeune de 18 ans tue un autre de 20 ans. Un meurtre gratuit entre les rouge contre les bleu et les bleu contre les rouge. Il s'ensuit qu'il y a des morts et des blessés , des arrestations et des condamnations de jeunes haïtiens par les tribunaux de la province.

Les souffrances et les traumatismes causés par ces crimes portent atteinte à la réputation des jeunes haïtiens Montréalais. Des ondes de choc se répercutent sur l'ensemble de la communauté haïtienne, sur les parents des victimes et sur les parents des agresseurs. Ce sont nos jeunes qui tuent nos jeunes.

La mort d'un jeune est toujours tragique, mais quand cette mort est soudaine, brutale et, causée délibérément par un être humain , par un autre jeune haïtien , elle est insoutenable. Imaginez le parent qui apprend dans un journal que son enfant de 17 -18 ans est recherché pour meurtre! Imaginez la mère qui reçoit un coup de fil de téléphone de la police que son jeune garçon de 20 ans est assassiné! Ce sont malheureusement des choses qui arrivent ici dans la communauté haïtienne de Montréal.

Des délinquants dans la communauté haïtienne de Montréal

Le problème de la délinquance est devenu un véritable casse-tête chinois pour de nombreux parents haïtiens. Il n’est pas sans intérêt de rappeler que les jeunes noirs sont surreprésentés dans les pénitenciers de la province et dans les services sociaux. Leurs principales violences criminelles comprennent l'homicide, le vol qualifié , des voies de fait grave , l'agression sexuelle, recèle , comportements agressifs envers leurs enseignants, etc. Bref, la violence juvénile constitue l’un des plus grands défis auquel fait face cette communauté. Nous croyons qu’il est temps d’en parler afin de prévenir et surtout d’ aider nos jeunes délinquants à trouver la voie du salut.

Que savons-nous de cette violence ?

Des psychologues et les sociologues ont avancé bon nombre de théories pour expliquer soit le développement de la propension à la violence chez les personnes , soit son actualisation dans des situations particulières. Mais dans le cas qui nous préoccupe ici dans ce forum; comment comprendre cette violence criminelle chez les jeunes délinquants haïtiens ? Pourquoi sont-ils surreprésentés dans les pénitenciers?
Nous tenterons d'analyser cette violence dans les prochaines semaines. Pour l’instant , nous présentons nos sympathies aux parents du jeune assassiné dans le quartier Saint Michel.

Je n'ai jamais compris pourquoi nous devrions nous identifier plus au Crips(Bleu) ou au Blood(Rouge) Alors que notre drapeau national ( Haïti ) est Bleu et rouge ?

T-Neg di: Je n'ai jamais compris pourquoi nous devrions nous identifier plus au Crips(Bleu) ou au Blood(Rouge) Alors que notre drapeau national ( Haïti ) est Bleu et rouge ?

Nou remake ke se w ki pi jenn sou forum nan,
bagay Crips and Blood, bleu ak rouge la pa gen anyen pou we ak drapo nasyonal peyi d'Ayiti mon fre.

Crips and Blood sa komanse e pran pye nan East Los Angeles nan Kalifornia, e pou gang yo sa identifye apartenans yo, yo chwazi koule bleu e roug sa.

Drapo peyi d'Ayiti nou an pa gen anyen pou we ak vyolans sa yo. E pa vinn di nou ke nwa ak milat inplike nan vyolans sa yo.

Revelasyon

non c'était une métaphore pour démontrer que ça ne serre à rien de se battre pour une couleur..

Je vous croyais parti aussi.

De quoi parles-tu ? Ai-je manqué quelque chose ? Qui étaient partis ? Qui sont partis ? Bien sur, je suis un peu en vacances avec ma petite famille. La chaleur s'installe à Montréal. Je ne sais pas pour la floride mais ici c'est chaud.

Comme plusieurs , tu es un peu mélé. Nous sommes sortis de cette histoire un peu écorchés. Bref, je te rappelle à toi et aux autres que c' est juste un débat . ForumHaiti n'est pas Marc Henry . C'est un espace de discussions . Il semble que certains individus prennent les choses trop personnel dans les discussions interhaitiennes, bien sûr!

En passant qui est le fils dans cette histoire invraissemblable?

Je reviendrai sur le sujet en cours. Toutefois, je me permets de te dire que les organismes communautaires font ce qu'ils peuvent pour faire de la prévention aupres de nos jeunes. Certes, nous faisons face à un grand défi et on ne peut pas blamer les organismes, ni tout à fait le système.

A suivre!

Si le forum était devenu une mauvaise habitude, j'espère que les "récalcitrants" en ont développé une meilleure.

Ah bon !

La vie en général est une question de prévention. Mais dans les sociétés actuelles, les jeunes sont trop tôt laissés à eux-mêmes. Le regard des parents est moins valorisé dans un système où l'Etat a le nez fourré partout. Je ne suis pas convaincu de l'absence de complicité entre les organismes et le système en général qui fonctionne sur la criminologie et la psychologie. Ce n'est pas à l'âge adulte qu'on devient un criminel.

L'État ne fourre pas son nez dans tout mais l'état protège son sujet par des lois. Dans le cas qui nous préoccupe c'est la loi sur la protection de la jeunesse qui assure la sécurité des jeunes.
Pourquoi certains immigrants ont-ils de la difficulté à respecter cette loi ? Et pourquoi le système à t-il de la difficulté à comprendre les communautés culturelles ? Si on travaille sur ce point , on réglera la moitié du problème entre les centres jeunesse et les familles venues d'ailleurs.

Bien sûr, la loi s'applique à tous mais comment comprendre et accepter qu'un parent haïtien puisse battre son enfant et ne rien faire ,et intervenir sur un parent québécois qui bat son enfant ? Certains vont dire qu’il faut développer de la sensibilité culturelle pour mieux intervenir auprès des familles immigrantes. Oui mais la loi sur la protection de la jeunesse est claire. La question est la suivante comment éduquer son enfant sans le bâton ?

Autre chose un parent dont son enfant ne respecte pas son autorité peut-il répondre aux besoins de sécurité de cet enfant si son enfant ignore ses demandes ? A cet effet, beaucoup de jeunes qui sont placés le sont surtout pour cette raison.

Tout compte fait , des études ont démontré que les enfants turbulents dès l'âge de 3 ans ont de fortes chances de devenir délinquant à l'adolescence.