La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
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La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains
même au Québec?(OPINION)
Vendredi, 14 Août 2009 14:15 MÉDIA MOSAIQUE (JEAN-GARDY LORCY)
Le profane haïtien ou dominicain l’ignore sans doute, même s’il s’agit
d’une lapalissade. En réalité, très peu d’échanges culturels, qu’on
qualifierait d’intenses ou dynamiques, vivifient les relations entre
la République Dominicaine et Haïti. Ce déni du patrimoine culturel de
ces deux peuples issus de la colonisation espagnole et française ne se
circonscrit pas à l’intérieur des frontières de ces deux États
partageant l’île Caraïbe. Ce refus d’interpénétration culturelle
s’exporte également en Amérique du Nord ou à l’étranger au sein des
communautés de migrants formées par les ressortissants haïtiens et
dominicains. Le Québec, à ce titre, est un cas d’école.
Les sociologues ne doivent plus nous faire languir. Les résultats de
leurs recherches sont fort attendus en ce sens. Car, comment
expliquer, qu’aucun lien culturel véritable ne soit tissé par ces deux
peuples frontaliers alors que le volume des transactions commerciales
effectuées au niveau de la frontière s’intensifie à ce rythme,
augmente de façon aussi vertigineuse (évidemment avec une balance
commerciale favorable à la République Dominicaine, encouragée par
l’Etat dominicain à travers un ensemble de décisions politiques et
économiques stratégiquement planifiées en vue de provoquer de facto
une dépendance d’Haïti en termes de produits de consommation de
masse)?
La situation au Québec
Même s’il existe des cas marginaux (Voir fin du texte) qui vont dans
le sens opposé à la problématique soulevée, il demeure un fait que ce
manque d’ouverture saute aux yeux notamment au Québec, tant du coté
des Dominicains que de leurs homologues insulaires haïtiens. Ces
derniers s’intègrent à la société québécoise en ignorant quasiment ou
même complètement l’existence de la communauté dominicaine et vice
versa. La nécessité de se donner les moyens pour prouver leur volonté
commune d’œuvrer à l’harmonisation des relations d’ici et de l’île,
tout en sauvegardant l’identité et les intérêts de chacune d’elles, ne
se fait nullement sentir.
Des deux côtés, les réflexes, les clichés ont la vie dure. Desservies
chacune par leurs médias respectifs, les deux communautés sont
alimentées en information en dehors du filtre non partisan pour ne pas
dire de façon subjective.
Par ailleurs, reconnue pour sa force agissante et proactive, la
diplomatie dominicaine ne laisse rien au hasard. Elle espionne et suit
de très près les organismes d’Haïtiens ou de Québécois qui se
mobilisent en faveur des immigrants illégaux nés ou travaillant dans
des conditions infrahumaines à Saint-Domingue. En 2007, une exposition
dénommée «Esclaves au paradis» (qui rapportait les horreurs inédites
dans les bateys haïtiens en République Dominicaine) organisée dans le
cadre du Festival international du film haïtien de Montréal, avait
soulevé l’ire du consulat dominicain à Montréal.
La consule générale Rachel Jacobo s’était carrément invitée en
s’autorisant à prendre la parole pour démentir les panélistes
étrangers et haïtiens qui dénonçaient à l’unisson les mauvais
traitements infligés aux coupeurs de canne (bracéros). Des agents de
sécurité ont dû même être embauchés par les organisateurs pour éviter
toute éventuelle agression de la part des Dominicains dont
l’importance numérique au Québec ne veut toutefois rien dire par
rapport aux Haïtiens qui forment la deuxième ou la troisième plus
grande communauté ethnique en nombre à Montréal.
Dans l’île d’Hispaniola
En dépit du brassage et des mouvements de population rendus
inévitables au niveau de l’ile, les échanges culturels se résument à
quelques rares prestations de groupes musicaux haïtiens à St-Domingue
et à l’organisation des deux premières éditions des jeux haïtiano-
dominicains. D’autres événements isolés, qui n’entrent pas dans le
cadre d’une politique d’échange entre les deux Etats, ne sont pas
fréquents, non plus. La frontière paraît, de ce point de vue,
infranchissable aux valeurs culturelles des deux pays, d’où le reflet,
par extension, au sein des deux communautés en terre québécoise.
Aujourd’hui, un sentiment anti-haïtien traverse actuellement la
société dominicaine de bout en bout jusqu’à pénétrer les populations
frontalières qui ont, jusqu’ici, entretenu des relations cordiales
empreintes de fraternité et de vivre ensemble, au point de mériter une
appellation toute particulière de « PEUPLE DE LA FRONTIERE ».
Sympathies binationales inexistantes?
L’évidence de cette réalité est telle qu’on a l’impression qu’une
sorte d’antipathie réciproque s’incruste définitivement dans les
relations entre les deux nations sœurs, tant dans l’Île qu’au niveau
de leur diaspora, évidemment plus forte du coté des Dominicains pour
des raisons historiques que nous nous gardons d’évoquer dans ce
papier. Apparemment solidaires de leurs compatriotes mal pris en
République Dominicaine, les Haïtiens ne sont pas plus gentils envers
les Dominicains, non plus.
Entre attraction et répulsion, le second souvent l’emporte.
L’émigration massive d’Haïtiens, dépourvus du minimum vivere chez
eux, vers la République Dominicaine (même si ceux-ci offre un cheap-
labour incontournable à la croissance économique dominicaine) ne
contribue pas à calmer la xénophobie ou même le racisme primaire du
secteur ultranationaliste dominicain.
Très ouverte d’esprit, une chercheure dominicaine, parfaitement
bilingue (espagnol/français), en visite en Haïti en compagnie d’une
délégation d’officiels de son pays en 1999 à l’hôtel Montana, résumait
à sa manière l’antipathie réciproque haïtiano-dominicaine. Elle
confiait que l’Haïtien est, d’une manière générale, perçu comme
«quelqu’un de sauvage, de sale, d’inculte, de mal habillé ou de
pauvre», par le Dominicain moyen. Et, en tant que Dominicaine, il faut
briser bien des tabous pour imposer candidement à ses parents sa
décision de se marier à un Haïtien, racontait-elle avec une rare
franchise.
À l’inverse, cette même chercheure dominicaine avouait également être
bien imbue que le Dominicain est «ordinairement perçu comme un voleur»
en Haïti et que la femme dominicaine ne passe pas chez l’Haïtien,
parce que celle-ci est considérée comme «une pute à fuir», d’autant
qu’elles sont nombreuses à flirter dans les bordels ou cafés en
Haïti.
À ces préjugés bien vivaces dans les subconscients dominicain et
haïtien, qu’il faut à tout prix combattre, s’ajoutent malheureusement
depuis environ une décennie, bon nombre d’incidents majeurs, notamment
des assassinats, des lynchages ou exécutions sommaires d’Haïtiens en
République Dominicaine. Des incidents qui seraient, de l’avis de
plusieurs spécialistes des questions haitiano-dominicaines,
l’aboutissement d’une campagne anti-haïtienne dans sa forme la plus
virulente, orchestrée par le courant ultra nationaliste qui a la haute
main sur le milieu médiatique.
Défis communs à réaliser au Québec
Il n’est pas l’ombre d’un doute que les efforts d’organisation de la
vie culturelle dans la communauté haïtienne au Québec, implémentés par
des initiatives d’envergure et de bonne facture, sont de nature à
donner de l’impulsion aux activités culturelles et artistiques des
deux communautés de manière à avoir une communauté de migrants,
disposant d’atomes crochus d’insulaires, dans la grande métropole
québécoise. D’autant que les Haïtiens, vu qu’ils sont nombreux et
qu’ils y sont depuis un demi-siècle, ont des choses à partager avec
leurs frères dominicains.
Dans cette mosaïque de cultures, les échanges culturels inter-
communautés ont le double avantage de permettre d’appréhender le
savoir et les habitudes culturels d’une autre communauté et par
ailleurs de tirer partie des enjeux politiques. À cet égard, la
communauté haïtienne au Québec, dans le cadre de son développement,
politique, culturel, doit définir un mode de rapport privilégié avec
la communauté dominicaine, étant donné qu’Haïti et la République
Dominicaine sont les deux à partager l’île, de ce fait, condamnés à
avoir une destinée commune.
Au-delà d’un meilleur vivre ensemble au Québec, il n’est pas osé de
croire que la réalisation d’activités culturelles conjointes par les
deux communautés en territoire d’accueil, dans une perspective de
rapprochement et d’harmonisation, pourrait avoir des retombées
positives sur les relations haitiano-dominicaines.
À preuve, des Haïtiens au Québec via le «Festival international de
musique haïtienne de Montréal» amorcent des discussions communes avec
les Dominicains «Festival international du merengue et de la musique
latine de Montréal» qui, avec les Jamaïcains (Festival international
de reggae de Montréal), forment les trois festivals ethniques les plus
importants à Montréal, avions-nous appris. On nous rapporte également
le cas de l’entrepreneur dominicain à Montréal, Frank Kiko,
propriétaire de «Mufflers Kiko» dont la plus grande partie de sa
clientèle est d’origine haïtienne dans le quartier St-Michel. Kiko
s’adresse d’ailleurs quotidiennement en français aux Haïtiens et aux
Dominicains à travers sa propre émission sur la seule radio privée de
la communauté haïtienne au Québec.
Enfin, il est grand temps que la diaspora nord américaine issue de
l’Île, particulièrement celle du Québec, s’approprie la dynamique des
relations haïtiano-dominicaines pour que les fils et filles haïtiens
et dominicains immigrés au Québec puissent, à leur manière, imprimer
leur marque d’influence, avec un fort élan de dépassement des conflits
et différends historiques entretenus jusqu’à présent par certains
secteurs rétrogrades et anti-changements, dans les rapports bilatéraux
entre Haïti et la République Dominicaine.
(1)L'auteur de l'article, Jean-Gardy Lorcy, de passage actuellement au
Québec, est titulaire d'un baccalauréat en Communication et est
étudiant à la maîtrise. Son mémoire portera d'ailleurs sur
l'inexistence de rapports culturels entre Haïti et la République
Dominicaine, les deux États de l'île d'Hispaniola.
Jean-Gardy LORCY
Communication Officer EDC-IDEJEN/USAID
(509)2257-0341 off.
Email:doudoulorcy@yahoo.com
même au Québec?(OPINION)
Vendredi, 14 Août 2009 14:15 MÉDIA MOSAIQUE (JEAN-GARDY LORCY)
Le profane haïtien ou dominicain l’ignore sans doute, même s’il s’agit
d’une lapalissade. En réalité, très peu d’échanges culturels, qu’on
qualifierait d’intenses ou dynamiques, vivifient les relations entre
la République Dominicaine et Haïti. Ce déni du patrimoine culturel de
ces deux peuples issus de la colonisation espagnole et française ne se
circonscrit pas à l’intérieur des frontières de ces deux États
partageant l’île Caraïbe. Ce refus d’interpénétration culturelle
s’exporte également en Amérique du Nord ou à l’étranger au sein des
communautés de migrants formées par les ressortissants haïtiens et
dominicains. Le Québec, à ce titre, est un cas d’école.
Les sociologues ne doivent plus nous faire languir. Les résultats de
leurs recherches sont fort attendus en ce sens. Car, comment
expliquer, qu’aucun lien culturel véritable ne soit tissé par ces deux
peuples frontaliers alors que le volume des transactions commerciales
effectuées au niveau de la frontière s’intensifie à ce rythme,
augmente de façon aussi vertigineuse (évidemment avec une balance
commerciale favorable à la République Dominicaine, encouragée par
l’Etat dominicain à travers un ensemble de décisions politiques et
économiques stratégiquement planifiées en vue de provoquer de facto
une dépendance d’Haïti en termes de produits de consommation de
masse)?
La situation au Québec
Même s’il existe des cas marginaux (Voir fin du texte) qui vont dans
le sens opposé à la problématique soulevée, il demeure un fait que ce
manque d’ouverture saute aux yeux notamment au Québec, tant du coté
des Dominicains que de leurs homologues insulaires haïtiens. Ces
derniers s’intègrent à la société québécoise en ignorant quasiment ou
même complètement l’existence de la communauté dominicaine et vice
versa. La nécessité de se donner les moyens pour prouver leur volonté
commune d’œuvrer à l’harmonisation des relations d’ici et de l’île,
tout en sauvegardant l’identité et les intérêts de chacune d’elles, ne
se fait nullement sentir.
Des deux côtés, les réflexes, les clichés ont la vie dure. Desservies
chacune par leurs médias respectifs, les deux communautés sont
alimentées en information en dehors du filtre non partisan pour ne pas
dire de façon subjective.
Par ailleurs, reconnue pour sa force agissante et proactive, la
diplomatie dominicaine ne laisse rien au hasard. Elle espionne et suit
de très près les organismes d’Haïtiens ou de Québécois qui se
mobilisent en faveur des immigrants illégaux nés ou travaillant dans
des conditions infrahumaines à Saint-Domingue. En 2007, une exposition
dénommée «Esclaves au paradis» (qui rapportait les horreurs inédites
dans les bateys haïtiens en République Dominicaine) organisée dans le
cadre du Festival international du film haïtien de Montréal, avait
soulevé l’ire du consulat dominicain à Montréal.
La consule générale Rachel Jacobo s’était carrément invitée en
s’autorisant à prendre la parole pour démentir les panélistes
étrangers et haïtiens qui dénonçaient à l’unisson les mauvais
traitements infligés aux coupeurs de canne (bracéros). Des agents de
sécurité ont dû même être embauchés par les organisateurs pour éviter
toute éventuelle agression de la part des Dominicains dont
l’importance numérique au Québec ne veut toutefois rien dire par
rapport aux Haïtiens qui forment la deuxième ou la troisième plus
grande communauté ethnique en nombre à Montréal.
Dans l’île d’Hispaniola
En dépit du brassage et des mouvements de population rendus
inévitables au niveau de l’ile, les échanges culturels se résument à
quelques rares prestations de groupes musicaux haïtiens à St-Domingue
et à l’organisation des deux premières éditions des jeux haïtiano-
dominicains. D’autres événements isolés, qui n’entrent pas dans le
cadre d’une politique d’échange entre les deux Etats, ne sont pas
fréquents, non plus. La frontière paraît, de ce point de vue,
infranchissable aux valeurs culturelles des deux pays, d’où le reflet,
par extension, au sein des deux communautés en terre québécoise.
Aujourd’hui, un sentiment anti-haïtien traverse actuellement la
société dominicaine de bout en bout jusqu’à pénétrer les populations
frontalières qui ont, jusqu’ici, entretenu des relations cordiales
empreintes de fraternité et de vivre ensemble, au point de mériter une
appellation toute particulière de « PEUPLE DE LA FRONTIERE ».
Sympathies binationales inexistantes?
L’évidence de cette réalité est telle qu’on a l’impression qu’une
sorte d’antipathie réciproque s’incruste définitivement dans les
relations entre les deux nations sœurs, tant dans l’Île qu’au niveau
de leur diaspora, évidemment plus forte du coté des Dominicains pour
des raisons historiques que nous nous gardons d’évoquer dans ce
papier. Apparemment solidaires de leurs compatriotes mal pris en
République Dominicaine, les Haïtiens ne sont pas plus gentils envers
les Dominicains, non plus.
Entre attraction et répulsion, le second souvent l’emporte.
L’émigration massive d’Haïtiens, dépourvus du minimum vivere chez
eux, vers la République Dominicaine (même si ceux-ci offre un cheap-
labour incontournable à la croissance économique dominicaine) ne
contribue pas à calmer la xénophobie ou même le racisme primaire du
secteur ultranationaliste dominicain.
Très ouverte d’esprit, une chercheure dominicaine, parfaitement
bilingue (espagnol/français), en visite en Haïti en compagnie d’une
délégation d’officiels de son pays en 1999 à l’hôtel Montana, résumait
à sa manière l’antipathie réciproque haïtiano-dominicaine. Elle
confiait que l’Haïtien est, d’une manière générale, perçu comme
«quelqu’un de sauvage, de sale, d’inculte, de mal habillé ou de
pauvre», par le Dominicain moyen. Et, en tant que Dominicaine, il faut
briser bien des tabous pour imposer candidement à ses parents sa
décision de se marier à un Haïtien, racontait-elle avec une rare
franchise.
À l’inverse, cette même chercheure dominicaine avouait également être
bien imbue que le Dominicain est «ordinairement perçu comme un voleur»
en Haïti et que la femme dominicaine ne passe pas chez l’Haïtien,
parce que celle-ci est considérée comme «une pute à fuir», d’autant
qu’elles sont nombreuses à flirter dans les bordels ou cafés en
Haïti.
À ces préjugés bien vivaces dans les subconscients dominicain et
haïtien, qu’il faut à tout prix combattre, s’ajoutent malheureusement
depuis environ une décennie, bon nombre d’incidents majeurs, notamment
des assassinats, des lynchages ou exécutions sommaires d’Haïtiens en
République Dominicaine. Des incidents qui seraient, de l’avis de
plusieurs spécialistes des questions haitiano-dominicaines,
l’aboutissement d’une campagne anti-haïtienne dans sa forme la plus
virulente, orchestrée par le courant ultra nationaliste qui a la haute
main sur le milieu médiatique.
Défis communs à réaliser au Québec
Il n’est pas l’ombre d’un doute que les efforts d’organisation de la
vie culturelle dans la communauté haïtienne au Québec, implémentés par
des initiatives d’envergure et de bonne facture, sont de nature à
donner de l’impulsion aux activités culturelles et artistiques des
deux communautés de manière à avoir une communauté de migrants,
disposant d’atomes crochus d’insulaires, dans la grande métropole
québécoise. D’autant que les Haïtiens, vu qu’ils sont nombreux et
qu’ils y sont depuis un demi-siècle, ont des choses à partager avec
leurs frères dominicains.
Dans cette mosaïque de cultures, les échanges culturels inter-
communautés ont le double avantage de permettre d’appréhender le
savoir et les habitudes culturels d’une autre communauté et par
ailleurs de tirer partie des enjeux politiques. À cet égard, la
communauté haïtienne au Québec, dans le cadre de son développement,
politique, culturel, doit définir un mode de rapport privilégié avec
la communauté dominicaine, étant donné qu’Haïti et la République
Dominicaine sont les deux à partager l’île, de ce fait, condamnés à
avoir une destinée commune.
Au-delà d’un meilleur vivre ensemble au Québec, il n’est pas osé de
croire que la réalisation d’activités culturelles conjointes par les
deux communautés en territoire d’accueil, dans une perspective de
rapprochement et d’harmonisation, pourrait avoir des retombées
positives sur les relations haitiano-dominicaines.
À preuve, des Haïtiens au Québec via le «Festival international de
musique haïtienne de Montréal» amorcent des discussions communes avec
les Dominicains «Festival international du merengue et de la musique
latine de Montréal» qui, avec les Jamaïcains (Festival international
de reggae de Montréal), forment les trois festivals ethniques les plus
importants à Montréal, avions-nous appris. On nous rapporte également
le cas de l’entrepreneur dominicain à Montréal, Frank Kiko,
propriétaire de «Mufflers Kiko» dont la plus grande partie de sa
clientèle est d’origine haïtienne dans le quartier St-Michel. Kiko
s’adresse d’ailleurs quotidiennement en français aux Haïtiens et aux
Dominicains à travers sa propre émission sur la seule radio privée de
la communauté haïtienne au Québec.
Enfin, il est grand temps que la diaspora nord américaine issue de
l’Île, particulièrement celle du Québec, s’approprie la dynamique des
relations haïtiano-dominicaines pour que les fils et filles haïtiens
et dominicains immigrés au Québec puissent, à leur manière, imprimer
leur marque d’influence, avec un fort élan de dépassement des conflits
et différends historiques entretenus jusqu’à présent par certains
secteurs rétrogrades et anti-changements, dans les rapports bilatéraux
entre Haïti et la République Dominicaine.
(1)L'auteur de l'article, Jean-Gardy Lorcy, de passage actuellement au
Québec, est titulaire d'un baccalauréat en Communication et est
étudiant à la maîtrise. Son mémoire portera d'ailleurs sur
l'inexistence de rapports culturels entre Haïti et la République
Dominicaine, les deux États de l'île d'Hispaniola.
Jean-Gardy LORCY
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(509)2257-0341 off.
Email:doudoulorcy@yahoo.com
piporiko- Super Star
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Localisation : USA
Opinion politique : Homme de gauche,anti-imperialiste....
Loisirs : MUSIC MOVIES BOOKS
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: L'impulsif
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
La mère de Kiko est Haitienne...
Bref je n'ai rien à envier aux dominicains ici au Québec. Je me fiche de leur existence comme il se fiche de la mienne.Je les déteste comme il me déteste en général. Chacun reste de son coté et everything gonna be alright.Mpa nan achte figi moun
Bref je n'ai rien à envier aux dominicains ici au Québec. Je me fiche de leur existence comme il se fiche de la mienne.Je les déteste comme il me déteste en général. Chacun reste de son coté et everything gonna be alright.Mpa nan achte figi moun
Invité- Invité
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
T-NEG a écrit:La mère de Kiko est Haitienne...
Bref je n'ai rien à envier aux dominicains ici au Québec. Je me fiche de leur existence comme il se fiche de la mienne.Je les déteste comme il me déteste en général. Chacun reste de son coté et everything gonna be alright.Mpa nan achte figi moun
La nouvelle génération avoue déjà son échec.
Qui ouvrira cette frontière???
Invité- Invité
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
Certainement pas moi, Renmen moun ki renmen'w. De toute façon je n'ai pas besoin d'eux pour vivre.
Pourquoi ouvrir cette frontière et chercher de l'amitié ou il n'y en a pas ?
Dans quel avantage est-ce pour moi ou tous les Haïtiens au Québec si, techniquement, nous sommes plus nombreux qu'eux ?
Qu'il fasse la promotion de leur pays et du Haïti bashing dans leur communauté, je n'ai clairement pas besoin de leur amitié.
http://www.mediamosaique.com/Quebec/la-lfrontierer-est-elle-carrement-fermee-entre-haitiens-et-dominicains-meme-au-quebecopinion.html
Pourquoi ouvrir cette frontière et chercher de l'amitié ou il n'y en a pas ?
Dans quel avantage est-ce pour moi ou tous les Haïtiens au Québec si, techniquement, nous sommes plus nombreux qu'eux ?
Qu'il fasse la promotion de leur pays et du Haïti bashing dans leur communauté, je n'ai clairement pas besoin de leur amitié.
http://www.mediamosaique.com/Quebec/la-lfrontierer-est-elle-carrement-fermee-entre-haitiens-et-dominicains-meme-au-quebecopinion.html
Invité- Invité
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
T-NEG a écrit:Certainement pas moi, Renmen moun ki renmen'w. De toute façon je n'ai pas besoin d'eux pour vivre.
Pourquoi ouvrir cette frontière et chercher de l'amitié ou il n'y en a pas ?
Dans quel avantage est-ce pour moi ou tous les Haïtiens au Québec si, techniquement, nous sommes plus nombreux qu'eux ?
Qu'il fasse la promotion de leur pays et du Haïti bashing dans leur communauté, je n'ai clairement pas besoin de leur amitié.
Nous devrons encore attendre une autre génération pour pouvoir ouvrir cette frontière.
Mes conseils à Vous:
Les choses anciennes sont passées!
Invité- Invité
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
Cher ami colo, je te répondrai par ceci:
"Bay kou blye pote mak sonje"
"Bay kou blye pote mak sonje"
Invité- Invité
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
T-NEG a écrit:Cher ami colo, je te répondrai par ceci:
"Bay kou blye pote mak sonje"
Nou tou le de pote mak!
Eske nap ajoute toujou???
Invité- Invité
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
Seul Dieu le sait colo.
Invité- Invité
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
Il n'est pas un exploit de fermer une porte, ou de continuer à la fermer.
L'exploit est plutot d'oeuvrer à ouvrir cette porte fermée depuis 2 siècles.
L'exploit est plutot d'oeuvrer à ouvrir cette porte fermée depuis 2 siècles.
Invité- Invité
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
Bah c'est à eux d'arrêter de jouer la carte de " 22 ans d'occupation barbare"
Invité- Invité
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
Antouka ki pran fanm pran peyi. Mwen gen yon kinanm kap byen souse yon ti Dominkenn ki plis Ayisyenn pase Ayisyenn.
Dapre sa mwen aprann lakay moun sayo pwoblèm nou chita ak yon sektè rasis kap diskriminen Ayisysen.
Yo menm tou sibi diskriminasyon sou tout fom koulè two fonse, pitit peyizan, moun pov ak latriye. Reyalite Ayisyen ignore pafwa.
Dapre sa mwen aprann lakay moun sayo pwoblèm nou chita ak yon sektè rasis kap diskriminen Ayisysen.
Yo menm tou sibi diskriminasyon sou tout fom koulè two fonse, pitit peyizan, moun pov ak latriye. Reyalite Ayisyen ignore pafwa.
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Date d'inscription : 02/09/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
Yo bel vre wi men mwen toujou sou Guard mwen
Invité- Invité
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
T-NEG a écrit:Bah c'est à eux d'arrêter de jouer la carte de " 22 ans d'occupation barbare"
Il ne faut pas oublier que pendant ces 22 ans d'occupation, ces Haitiens provenant du Sud et de l'Ouest s'étaient comportés comme des cochons au Royaume du Nord et en République Dominicaine.
Si les gens du Nord s'étaient débarassés de ces voyous comme les Dominicains avaient fait, c'est sur que le Cap-haitien ne serait pas aujourd'hui une porcherie.
Pensez-vous que si Santo Domingo était encore sous la domination des Haitiens, elle serait encore si jolie?
Invité- Invité
Re: La «frontière» est-elle carrément fermée entre Haïtiens et Dominicains même au Q
Or les gens du sud était des mulâtres et il passe leur "colère" sur les noirs !
Ils en ont aussi contre Dessalines et Christophe qui aurraient ordonnés un massacre en 1805 ou 1806 ...
Ce qui est innaceptable à mon sens d'avoir l'odasse de dire qu'il n'y avait pas d'esclaves à Santo Domingo mais rien que ce que nous appellerions aujourd'hui, des bònn
Ils en ont aussi contre Dessalines et Christophe qui aurraient ordonnés un massacre en 1805 ou 1806 ...
Ce qui est innaceptable à mon sens d'avoir l'odasse de dire qu'il n'y avait pas d'esclaves à Santo Domingo mais rien que ce que nous appellerions aujourd'hui, des bònn
Invité- Invité
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