un monument de mechancetes (Texte de Nancy Roc)
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un monument de mechancetes (Texte de Nancy Roc)
Haiti : LESPWA ou l’espoir d’un peuple mis à rude épreuve[/size]9samedi 23 décembre 2006
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Par Nancy Roc
Soumis à AlterPresse le 23 décembre 2006
Lors de la conférence des bailleurs de fonds qui s’est tenue à Madrid le 30 novembre dernier, le premier ministre a longuement défendu la vision du gouvernement Préval /Alexis, celle « d’un pays capable d’offrir à (ses) enfants un cadre de vie stimulant, un pays où ils peuvent s’épanouir et aspirer à une vie meilleure ».
À la veille de Noël, les enfants d’Haïti sont devenus des martyrs et Port-au-Prince, plongée dans l’obscurité et l’obscurantisme, frissonne d’horreur et de douleur. Le premier ministre a-t-il pensé aux enfants et à leurs parents en cautionnant le crime, le viol et le kidnapping lorsqu’il a déclaré que le président et lui continueraient à négocier avec les bandits ?
Par cette déclaration qui a choqué la nation, Jacques E. Alexis a révélé le vrai visage du pouvoir en place. Ce gouvernement est-il prêt à conserver une base armée parce qu’il est redevable aux gangs pour son élection au pouvoir en mai dernier ? Quelles en seront les conséquences sur le processus démocratique d’Haïti ? Un peu plus de six mois après sa prise de fonction, le gouvernement se retrouve déjà dos au mur face à un peuple auquel on a promis que les élections allaient changer ses mauvaises conditions de vie. Les partisans d’Aristide ont ouvertement déclaré leur hostilité à Préval. Le chaos sécuritaire actuel n’est-il pas en fait très bien organisé malgré les apparences ? À qui profite la trappe morbide du crime et des kidnappings ? Ce sont les questions auxquelles nous essayerons de répondre dans ce dossier intitulé : LESPWA ou l’espoir d’un peuple à rude épreuve.
LEspwa ou l’espoir trahi
L’année 2006 se termine en véritable cauchemar pour les familles haïtiennes, toutes catégories sociales confondues. L’industrie du kidnapping fonctionne à plein régime et plus d’une trentaine d’enfants ont été enlevés ces deux dernières semaines, forçant les écoles à fermer prématurément leurs portes avant la fin de l’année. La psychose de la peur est désormais installée à travers la capitale et le pays au bord d’une explosion sociale.
‘’Naje pou soti’’,* avait dit Préval au summum de la répression lavalassienne sous le second mandat de Jean-Bertrand Aristide. Que pouvait-on donc attendre de René Préval pour ce second mandat sinon qu’il fasse la planche ? Si la vitesse de la prolifération des kidnappings est terrifiante, au fond elle n’est pas surprenante. Le gouvernement Préval / Alexis est issu non seulement de la pression des rues mais aussi du soutien ouvert des chefs de gangs au pouvoir actuel. Or, loin d’avoir sévi contre eux, le président a choisi de négocier avec ces derniers, prouvant que ce pouvoir ‘’c’est Lavalas sans Aristide’’ comme l’avait écrit et prédit Marthe Lapierre de Développement et Paix [1] à la veille de la prise de fonction du président Préval. Le premier ministre a enfoncé le clou avec sa déclaration choquante du 27 novembre 2006, réitérée le 2 décembre à son retour de Madrid : ‘’ Personne ne nous fera changer d’avis ; moi et le président nous continuerons à négocier avec les bandits ‘’. Après avoir lancé un sévère avertissement aux gangs le 9 août dernier en déclarant « si vous ne remettez pas votre arme, vous serez mort ! », le président n’a pas agi en conséquence. Idem pour son premier ministre qui, après avoir prôné la politique de la « tolérance zéro » contre l’insécurité, a retourné publiquement sa veste. Ainsi, il est désormais clair pour la nation que les nouvelles autorités n’ont aucune volonté politique de résoudre le problème crucial de l’insécurité. On prône « la carotte et le bâton » mais c’est la carotte qui prévaut sous Préval. Quant aux bandits, ils mangent la carotte et narguent le bâton comme dirait l’historien et analyste politique Michel Soukar [2].
Face à l’intolérable laxisme gouvernemental, tous les secteurs de la société, le Parlement inclus, exigent aujourd’hui qu’un plan national de sécurité soit élaboré et que des sanctions exemplaires, parmi lesquelles la peine de mort, soient appliquées. Toutefois, toutes les promesses faites par le premier ministre devant le Parlement resteront sans doute vaines et promesses de polichinelle.
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Par Nancy Roc
Soumis à AlterPresse le 23 décembre 2006
Lors de la conférence des bailleurs de fonds qui s’est tenue à Madrid le 30 novembre dernier, le premier ministre a longuement défendu la vision du gouvernement Préval /Alexis, celle « d’un pays capable d’offrir à (ses) enfants un cadre de vie stimulant, un pays où ils peuvent s’épanouir et aspirer à une vie meilleure ».
À la veille de Noël, les enfants d’Haïti sont devenus des martyrs et Port-au-Prince, plongée dans l’obscurité et l’obscurantisme, frissonne d’horreur et de douleur. Le premier ministre a-t-il pensé aux enfants et à leurs parents en cautionnant le crime, le viol et le kidnapping lorsqu’il a déclaré que le président et lui continueraient à négocier avec les bandits ?
Par cette déclaration qui a choqué la nation, Jacques E. Alexis a révélé le vrai visage du pouvoir en place. Ce gouvernement est-il prêt à conserver une base armée parce qu’il est redevable aux gangs pour son élection au pouvoir en mai dernier ? Quelles en seront les conséquences sur le processus démocratique d’Haïti ? Un peu plus de six mois après sa prise de fonction, le gouvernement se retrouve déjà dos au mur face à un peuple auquel on a promis que les élections allaient changer ses mauvaises conditions de vie. Les partisans d’Aristide ont ouvertement déclaré leur hostilité à Préval. Le chaos sécuritaire actuel n’est-il pas en fait très bien organisé malgré les apparences ? À qui profite la trappe morbide du crime et des kidnappings ? Ce sont les questions auxquelles nous essayerons de répondre dans ce dossier intitulé : LESPWA ou l’espoir d’un peuple à rude épreuve.
LEspwa ou l’espoir trahi
L’année 2006 se termine en véritable cauchemar pour les familles haïtiennes, toutes catégories sociales confondues. L’industrie du kidnapping fonctionne à plein régime et plus d’une trentaine d’enfants ont été enlevés ces deux dernières semaines, forçant les écoles à fermer prématurément leurs portes avant la fin de l’année. La psychose de la peur est désormais installée à travers la capitale et le pays au bord d’une explosion sociale.
‘’Naje pou soti’’,* avait dit Préval au summum de la répression lavalassienne sous le second mandat de Jean-Bertrand Aristide. Que pouvait-on donc attendre de René Préval pour ce second mandat sinon qu’il fasse la planche ? Si la vitesse de la prolifération des kidnappings est terrifiante, au fond elle n’est pas surprenante. Le gouvernement Préval / Alexis est issu non seulement de la pression des rues mais aussi du soutien ouvert des chefs de gangs au pouvoir actuel. Or, loin d’avoir sévi contre eux, le président a choisi de négocier avec ces derniers, prouvant que ce pouvoir ‘’c’est Lavalas sans Aristide’’ comme l’avait écrit et prédit Marthe Lapierre de Développement et Paix [1] à la veille de la prise de fonction du président Préval. Le premier ministre a enfoncé le clou avec sa déclaration choquante du 27 novembre 2006, réitérée le 2 décembre à son retour de Madrid : ‘’ Personne ne nous fera changer d’avis ; moi et le président nous continuerons à négocier avec les bandits ‘’. Après avoir lancé un sévère avertissement aux gangs le 9 août dernier en déclarant « si vous ne remettez pas votre arme, vous serez mort ! », le président n’a pas agi en conséquence. Idem pour son premier ministre qui, après avoir prôné la politique de la « tolérance zéro » contre l’insécurité, a retourné publiquement sa veste. Ainsi, il est désormais clair pour la nation que les nouvelles autorités n’ont aucune volonté politique de résoudre le problème crucial de l’insécurité. On prône « la carotte et le bâton » mais c’est la carotte qui prévaut sous Préval. Quant aux bandits, ils mangent la carotte et narguent le bâton comme dirait l’historien et analyste politique Michel Soukar [2].
Face à l’intolérable laxisme gouvernemental, tous les secteurs de la société, le Parlement inclus, exigent aujourd’hui qu’un plan national de sécurité soit élaboré et que des sanctions exemplaires, parmi lesquelles la peine de mort, soient appliquées. Toutefois, toutes les promesses faites par le premier ministre devant le Parlement resteront sans doute vaines et promesses de polichinelle.
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Dernière édition par gwotoro le Lun 25 Déc 2006 - 13:32, édité 1 fois
piporiko- Super Star
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Re: un monument de mechancetes (Texte de Nancy Roc)
lisez le reste sur alterpresse.
piporiko- Super Star
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Re: un monument de mechancetes (Texte de Nancy Roc)
Ma resolution pour la nouvelle année;Tu t'occuperas de tes affiares et tu cesseras de participer dans cette tragi-comedie,car ce hing-hang ne prendra fin qu'à la disparition de cette nation mort-née.C'est vraiment triste.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: un monument de mechancetes (Texte de Nancy Roc)
Piporiko,
Le mot 'méchancetés" est trop aimable pour charactériser les diatribes de NANCY ROC.
J'ai lu l'article en entier et l'observation que je ferais est qu'elle a perdu sa tète,elle est devenue folle.
Pour dire que quelqu'un comme PAUL FARMER ferait du lobbying pour Aristide.
renseignez vous ,sorcière;Paul Farmer est un détenteur d'un prix de la MAC ARTHUR FOUNDATION ;le prix qu'on appelle "the genius prize"
Il est reconnu comme l'un des américains les plus intelligents et Farmer reçoit des dizaines de millions de dollars des fondations américaines ,qu'il dépense 'Dieu merci" pour aider à éradiquer certaines maladies en Haiti.
et Danny Glover,la Congresswoman Maxine Waters feraient partie d'un réseau de lobbying d'Aristide?
Bien pour vous,mégère,que vous écrivez en français pas en anglais ,car vous vous couvrirez certainement de ridicule!
Le mot 'méchancetés" est trop aimable pour charactériser les diatribes de NANCY ROC.
J'ai lu l'article en entier et l'observation que je ferais est qu'elle a perdu sa tète,elle est devenue folle.
Pour dire que quelqu'un comme PAUL FARMER ferait du lobbying pour Aristide.
renseignez vous ,sorcière;Paul Farmer est un détenteur d'un prix de la MAC ARTHUR FOUNDATION ;le prix qu'on appelle "the genius prize"
Il est reconnu comme l'un des américains les plus intelligents et Farmer reçoit des dizaines de millions de dollars des fondations américaines ,qu'il dépense 'Dieu merci" pour aider à éradiquer certaines maladies en Haiti.
et Danny Glover,la Congresswoman Maxine Waters feraient partie d'un réseau de lobbying d'Aristide?
Bien pour vous,mégère,que vous écrivez en français pas en anglais ,car vous vous couvrirez certainement de ridicule!
Joel- Super Star
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Re: un monument de mechancetes (Texte de Nancy Roc)
Quand une acariatre ose salir le nom d'un homme de la qualité de Paul Farmer;alors chez ces gens la, il n'y a pas de limite à leur indecence.On penserait qu'ils s'entre-dechiraient comme des sauvages et qu'ils eviteraient de salir des etrangers comme le Docteur Farmer qui se devoue pour soulager la souffrance de ceux qu'ils meprisent.,mais c'est meconnaitre ces crabes à grosses pinces qui n'hesitent devant aucun mensonge pour déstabiliser leur pays parce qu'ils n'ont plus l'occasion de piller les caisses du tresor .
Si cette grincheuse avait au moins un brin de bienséance et de savoir -vivre elle devrait presenter des excuses au Dr Farmer.La politique haitienne est une sale affaire que les gens honnètes devraient eviter.C'est triste de le constater ,mais c'est la verité.
Si cette grincheuse avait au moins un brin de bienséance et de savoir -vivre elle devrait presenter des excuses au Dr Farmer.La politique haitienne est une sale affaire que les gens honnètes devraient eviter.C'est triste de le constater ,mais c'est la verité.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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