ET LA VERITE SORT DU PUIT/SOU MENSONGE DANS GNB CONTRE ATTILA

Haïti: GNB contre Attila, sous les feux des projecteurs

« Propagande et manipulation dans le
documentaire filmique GNB contre Attila du cinéaste Arnold Antonin ».
Tel est le sujet débattu par Frantz Délice pour son mémoire de licencié
en communication sociale à la faculté des sciences humaines de
l'Université d'Etat d'Haïti.

Le mouvement GNB était une réponse aux dérives du régime lavalassien,
mais n'a pas oeuvré à fond pour résoudre les problèmes structurels qui
gangrènent la société haïtienne, selon les conclusions de cette
recherche réalisée sous la direction du docteur en sociologie Hérold
Toussaint. « Le documentaire GNB contre Attila est l'expression de
cette pensée limitée au conjoncturel synthétisant qu'une autre Haïti
est possible sans Jean-Bertrand Aristide », lit-on dans le rapport de
recherche de Frantz Délice, qui lui a valu la note de 89 sur 100.

La question de base qui structure la démarche de Frantz Délice est la
suivante : « Comment le documentaire GNB contre Attila peut-il être
considéré comme une oeuvre de propagande et en quoi il est traversé par
des traces de manipulation à travers la représentation qu'il donne de
la société haïtienne ? ». Cette question trouve son affirmation dans le
processus communicationnel initié par le documentaire.

Selon le communicateur social, la dimension propagandiste est activée
dans la trame filmique. Le film utilise, explique-t-il, une méthode de
présentation et d'exposition de l'idée qu'une autre Haïti est possible
sans le personnage de Jean-Bertrand Aristide, diabolisé de manière que
le spectateur pourra être en accord, car il se trouve dans l'incapacité
de faire un autre choix. Le choix proposé, poursuit-il, active des
leviers cognitifs pour susciter le rejet du personnage lavalassien et
crée l'adhésion autour des opposants au régime et à leurs idées dans le
but de créer une société unipolaire, conforme à la structure profonde.

Le communicologue a également évoqué la stratégie de contre-propagande
opérée dans le documentaire en mettant en contradiction la propagande
lavalassienne avec la réalité. « Là où Jean-Bertrand Aristide parle
d'une minorité réduite, le documentaire présente des défilés de masse
d'opposants et de l'autre côté le groupe réduit des fidèles du régime
comme noyé dans la masse des opposants ».

L'aspect de manipulation a été aussi pris en compte par Frantz Délice.
GNB contre Attila fait appel aux sentiments : le fait de mettre sous
les feux des projecteurs le groupe des opposants dignes de l'affection
et des louanges, cela a fait les délices du spectateur et le camp
lavalassien diabolisé a été l'objet de rejet de la part du spectateur.

Touchant en dernier lieu le volet des représentations sociales, M.
Délice souligne que le spectateur est en présence d'un Aristide
présenté comme angoissé, qui cherche sa voie en utilisant la violence
comme arme étatique et outil de gouvernance. Les auxiliaires de
Aristide sont aussi représentés comme des violents et des illégaux.
Alors que, poursuit Frantz Délice, les adversaires du régime sont
représentés comme des combattants courageux qui sont victimes d'un
régime désarticulé.

Présentation du documentaire

"GNB contre Attila" ou "Une autre Haïti est possible" est un film
documentaire de près de 110 minutes réalisé par le cinéaste Arnold
Antonin avec le concours de la "Fondation Konésans ak libète " (FOKAL).
Le film "Une autre Haïti est possible" est réalisé dans les deux
langues de la République, français et créole, au cours de l'année 2004
sous le label du Centre Pétion Bolivar (CPB) et de L'UAV


SYNOPSIS

Ce documentaire retrace les événements qui ont conduit au départ du
président Jean-Bertrand Aristide, le 29 février 2004. Le film est
destiné à la société haïtienne et il rend témoignage particulièrement
aux étudiants, spécifiquement ceux de la faculté des sciences humaines,
qui ont été le fer de lance de la mobilisation contre le pouvoir de
Jean-Bertrand Aristide. Le film met en évidence les images saisies lors
des manifestations dans le cadre de l'Opération GNB. Les images sont
projetées et accompagnées de témoignages des étudiants de la faculté
des sciences humaines, bastion de la résistance à Lavalas .Lors de sa
sortie, le film a été censuré en Haïti, c'est-à dire qu'il n'a pas pu
être projeté dans les salles à cause de l'identité de certains
personnages montrés dans le film, lesquels ont participé au mouvement
John walter DESTINE
johnwalterdestine@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/
Frantz Delice, licencie en communication sociale! Un communicologue!

Ah bon! j'aurai tout entendu!

Je prie que quelqu'un qui s'y connait m'eclaire la lanterne sur ce genre d'activite. Merci. 8 Octobre 2009,

Que veux-tu savoir exactement? Un communicateur Social est ce quelqu’un
qui a passé 4 ans à la faculté des Sciences humaines (fasch) pour se
former. La communication sociale ne se réduit pas au journalisme
(dispensé ds plsrs écoles-borlette d’haiti). Serghinio Lindor (TNH) est
communicateur social (et non simplement présentateur de news ou
journaliste), Linella Sandra André idem,Valéry Numa, Pierre Renel
René,Gaspard et Baudelaine Pierre Dorélien, Euvrard St-Amand (je ne
sais s’il a boucle le cycle d’étude).

La liste est longue mais je peux te garantir que jamais le petit
‘’Pédant’’ de Brégard Anderson’’ n’a fréquenté les locaux de la Fasch.
Dommage que les étudiants de la fasch donnent une image si négative de
cette institution ! Tu es édifié ? Alors Frantz Délice est à féliciter
et non à railler comme tu avais l’intention de le faire ‘’triple
idiot’’. D’ailleurs son sujet est très pertinent. S’il y a des choses
qui te dépassent… ferme ta gueule.
Bravo Frantz

Mwen we ke-w retire espace vid yo. Teks la resi netoye (a demi) avan ke-w poste-l. BRAVO. Netoye-l pi bon ankor pwochen fwa-a, konsa fowomAyiti a paret pwop.

kami a écrit:Mwen we ke-w retire espace vid yo. Teks la resi netoye (a demi) avan ke-w poste-l. BRAVO. Netoye-l pi bon ankor pwochen fwa-a, konsa fowomAyiti a paret pwop.

Mesi.