L'automne en mille morceaux!
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L'automne en mille morceaux!
Le film l’Automne en Mille Morceaux du cinéaste Bob Lemoine
Dans une ambiance des gens dit-on de bien, le film l’Automne en Mille Morceaux du cinéaste Bob Lemoine a été présenté pour la 1ère fois le 7 janvier 2010 au restaurant le Vilatte à Pétion-vile. Ce long, long métrage met en vedette le réalisateur Bob Lemoine et sa femme dans une série d’intrigues sociales dévoilant les mœurs de la petite-bourgeoise où fantasmes, arrogance, vanité, folie, mensonge et schizophrénie se mêlent pour tenir le public suspendu jusqu’au dernier geste, jusqu’au dernier mot. Dommage, le restaurant Le Vilatte, lieu inapproprié, qui fut le théâtre de cette présentation a quelque peu cassé le rituel des bons cinéphiles.
Dans une ambiance des gens dit-on de bien, le film l’Automne en Mille Morceaux du cinéaste Bob Lemoine a été présenté pour la 1ère fois le 7 janvier 2010 au restaurant le Vilatte à Pétion-vile. Ce long, long métrage met en vedette le réalisateur Bob Lemoine et sa femme dans une série d’intrigues sociales dévoilant les mœurs de la petite-bourgeoise où fantasmes, arrogance, vanité, folie, mensonge et schizophrénie se mêlent pour tenir le public suspendu jusqu’au dernier geste, jusqu’au dernier mot. Dommage, le restaurant Le Vilatte, lieu inapproprié, qui fut le théâtre de cette présentation a quelque peu cassé le rituel des bons cinéphiles.
dilibon- Super Star
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Loisirs : Plages
Date d'inscription : 17/05/2009
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Re: L'automne en mille morceaux!
Haïti: « L'automne en mille morceaux » de Bob Lemoine
L'affiche du film « L'automne en mille morceaux » réalisé par Bob Lemoine | |
Bob Lemoine, réalisateur et acteur principal de « L'automne en mille morceaux » | |
Josaphat -Robert Large dans le rôle d'un Clochard dans « L'automne en mille morceaux » | |
Par Roland Léonard
Cette saison, à mon sens, devrait être comprise dans un double sens; la charge symbolique du film est, je le crois, assez manifeste. Réaliste sans cruauté ni désespoir, sentimental sans mièvrerie, ni fausse candeur, comique sans niaiserie avec des tonalités tragiques, clignant de l'oeil à la poésie, à la bohème, à la fantaisie et au mystère policier, le dernier film de Bob Lemoine a épaté un large public venu assister à la grande première en Haïti, de ce divertissement de bon ton et émouvant.
New York. Un couple. «Quinqua» Ou «quadra»? On n'ose trop se prononcer. En tout cas l'automne n'est pas trop éloigné.
Monsieur est P.D.G. d'une importante agence d'import-export; Madame est une romancière à grand succès dans le lectorat francophone et marginal du « big apple » avec des relations et des influences politiques. Monsieur, entre deux affaires, sort avec une bonne amie de Madame, question de la consoler et de la distraire de sa dernière rupture sentimentale : son ex-amant, individu louche peu recommandable, frayant avec une certaine pègre et qui la harcèle au téléphone pour un vain retour d'affection.
Madame se plaint d'être négligée par son mari, jamais là aux grandes occasions comme à la vente signature de son dernier roman. Monsieur habilement prétexte des raisons émotionnelles, faites d'appréhension, quant au succès de ses livres, des entreprises de son épouse. Quel bonimenteur!
Madame est fidèle à son mari et tient bon, tient tête amicalement à la cour empressée d'un vieil ami, amoureux persévérant, impénitent, confrère romancier et peintre qui ne l'indiffère point.
Jusque-là, on pourrait croire à une situation habituelle ordinaire, de couple menacé par l'infidélité; mais le vrai drame se dessine au fil des minutes : le couple est sans enfant, car Madame est stérile. Cette situation la déprime, l'obsède et n'est pas faite pour resserrer les liens. Tensions. Lueurs d'espoirs. Miracle. Epreuve et horreur. Ferveur. Victoire.
N'en disons pas plus aux futurs spectateurs qui ne manqueront pas d'assister aux prochaines séances de projection de cette comédie sentimentale, très tendre en vérité.
Un Josaphat-Robert Large on ne peut plus adéquat dans le rôle du poète chansonnier et clochard. Des acteurs au jeu sympathique, intéressant. Coups de théâtre et deus ex machina. Une ou deux extravagances quant aux alibis de Monsieur, lors d'une agression. Des dialogues en français, humoristiques, à base de bonnes et spirituelles répliques. Une musique de film bien choisie, diversifiée, se partageant entre des airs classiques de jazz et de chansons.
De belles images. De bons plans. Un leitmotiv visuel : la rentrée ou le départ des trains. A voir pour garder sa bonne humeur et la Foi.
Roland Léonard
Cette saison, à mon sens, devrait être comprise dans un double sens; la charge symbolique du film est, je le crois, assez manifeste. Réaliste sans cruauté ni désespoir, sentimental sans mièvrerie, ni fausse candeur, comique sans niaiserie avec des tonalités tragiques, clignant de l'oeil à la poésie, à la bohème, à la fantaisie et au mystère policier, le dernier film de Bob Lemoine a épaté un large public venu assister à la grande première en Haïti, de ce divertissement de bon ton et émouvant.
New York. Un couple. «Quinqua» Ou «quadra»? On n'ose trop se prononcer. En tout cas l'automne n'est pas trop éloigné.
Monsieur est P.D.G. d'une importante agence d'import-export; Madame est une romancière à grand succès dans le lectorat francophone et marginal du « big apple » avec des relations et des influences politiques. Monsieur, entre deux affaires, sort avec une bonne amie de Madame, question de la consoler et de la distraire de sa dernière rupture sentimentale : son ex-amant, individu louche peu recommandable, frayant avec une certaine pègre et qui la harcèle au téléphone pour un vain retour d'affection.
Madame se plaint d'être négligée par son mari, jamais là aux grandes occasions comme à la vente signature de son dernier roman. Monsieur habilement prétexte des raisons émotionnelles, faites d'appréhension, quant au succès de ses livres, des entreprises de son épouse. Quel bonimenteur!
Madame est fidèle à son mari et tient bon, tient tête amicalement à la cour empressée d'un vieil ami, amoureux persévérant, impénitent, confrère romancier et peintre qui ne l'indiffère point.
Jusque-là, on pourrait croire à une situation habituelle ordinaire, de couple menacé par l'infidélité; mais le vrai drame se dessine au fil des minutes : le couple est sans enfant, car Madame est stérile. Cette situation la déprime, l'obsède et n'est pas faite pour resserrer les liens. Tensions. Lueurs d'espoirs. Miracle. Epreuve et horreur. Ferveur. Victoire.
N'en disons pas plus aux futurs spectateurs qui ne manqueront pas d'assister aux prochaines séances de projection de cette comédie sentimentale, très tendre en vérité.
Un Josaphat-Robert Large on ne peut plus adéquat dans le rôle du poète chansonnier et clochard. Des acteurs au jeu sympathique, intéressant. Coups de théâtre et deus ex machina. Une ou deux extravagances quant aux alibis de Monsieur, lors d'une agression. Des dialogues en français, humoristiques, à base de bonnes et spirituelles répliques. Une musique de film bien choisie, diversifiée, se partageant entre des airs classiques de jazz et de chansons.
De belles images. De bons plans. Un leitmotiv visuel : la rentrée ou le départ des trains. A voir pour garder sa bonne humeur et la Foi.
Roland Léonard
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