Haiti : Qui va gérer la reconstruction ?

Voici un article intéressant sur la gestion de la reconstruction d'Haiti ? Les observateurs canadiens se posent carrément la question. Qui va gérer la reconstruction d'Haiti ?

François Cardinal La Presse

À quelques jours de la conférence de Montréal, l'idée d'un plan Marshall pour Haïti fait son chemin, mais la forme que prendra la gouvernance politique du pays se complexifie. Un nombre grandissant de pays et d'organisations internationales se disent prêts à diriger la reconstruction.
Parallèlement aux secours qu'ils portent aux Haïtiens, les acteurs internationaux se livrent, dans les coulisses, à un jeu de pouvoir sur la suite des opérations. Qui, au juste, pilotera la reconstruction? Quel modèle de gouvernance politique sera privilégié ? Et quel rôle jouera le gouvernement haïtien?
L'idée d'une administration internationale qui prendrait les rênes du gouvernement fait actuellement son chemin, note Nicolas Lemay-Hébert, directeur de l'Observatoire sur les missions de paix de la chaire Raoul-Dandurand, à l'UQAM.
«Et il n'est pas question ici de contrôler tel ou tel aéroport, nuance-t-il, mais bien de la présence internationale dans l'après, dans les mois, les années à venir.»

De l'avis des experts, le sujet sera certainement à l'ordre du jour de la conférence de Montréal, lundi, en raison de l'importance de choisir rapidement un modèle de gouvernance politique pour assurer la stabilité du pays, puis son éventuelle relance.
«Quand on a quatre ou cinq centres de décision, le chaos s'installe», souligne Jocelyn Coulon, directeur du Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix, rattaché à l'Université de Montréal.
Au cabinet du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, on confirme que les discussions sur la relance sont entamées, même si les efforts se concentrent actuellement sur l'assistance aux sinistrés.
«Ce sont évidemment des questions que l'ONU se pose, indique Vannina Maestracci, porte-parole au quartier général, à New York. Il faut trouver rapidement des moyens de relancer l'économie, de faire travailler les gens, pour qu'ils puissent se soutenir eux-mêmes.»
Quel leader?
Mais qui doit prendre la direction des efforts de coopération ? Le président américain mise sur le trio États-Unis-Canada-Brésil. La France, mécontente d'être écartée, évoque une gestion plus large. La Banque mondiale s'estime la plus compétente, mais l'ONU se dit plus efficace en raison de sa présence sur le terrain.
Le premier ministre haïtien, René Préval, se contente pour sa part de rappeler que «la stabilité politique et la démocratie sont les conditions fondamentales du développement de ce pays».
D'abord et avant tout, il importe de garantir aux Haïtiens une place de choix dans cette future administration internationale, avance Nicolas Lemay-Hébert. «Déjà, on voit apparaître en filigrane l'idée que les moyens de gestion locaux sont inefficaces, ce qui soulève d'importantes questions quant à la représentation des Haïtiens, souligne-t-il. Il est très important de ne pas les marginaliser.»
Il cite l'exemple du Kosovo et celui du Timor oriental. Les deux pays ont laissé place à une administration internationale au cours des dernières années, ce qui a provoqué à la fois l'ire des populations locales et une grave instabilité politique.
«L'histoire d'Haïti, un pays qui a eu dans le passé des rapports difficiles avec la présence internationale, nous montre qu'il faut agir avec énormément de doigté, ajoute-t-il. Une gestion collégiale est possible, mais on doit absolument mettre les dirigeants locaux à contribution.»
Jocelyn Coulon, pour sa part, rappelle l'existence de différents modèles de protectorats internationaux. Il y a celui de la souveraineté complète, comme le Kosovo et le Timor oriental, mais il y a aussi celui de la souveraineté partagée, comme au Cambodge au début des années 90.
«Avec Haïti, dit-il, un pays membre de l'ONU, le scénario pourrait ressembler à celui du Cambodge, c'est-à-dire que, en plus du chef de l'État, une autorité provisoire est créée pendant 18 mois pour gérer le pays et accompagner le processus politique et une partie de l'aide à l'économie et au développement. Mais ça, c'est une discussion qui va se faire avec le gouvernement haïtien.»

Il est évident qu'un consensus se dessine pour établir ce protectorat que l'on suggérait depuis longtemps, derrière les coulisses.

D'abord, dans sa grande détresse, avec un tiers de sa population sous les effets d'un séisme suspect, Haiti est traitée comme un pays en guerre.
Non, nous ne sommes pas comme le Kosovo, ni le Timor oriental, ni le Cambodge.
Nous sommes un peuple sinistré.

Or, pendant que nos compatriotes sont sous les décombres: morts ou attendant d'être secourus, la majorité de la mobilisation se motive par une soi-disant menace à la sécurité.

Le peuple a démontré sa sagesse et sa patience en portant secours à ses membres avant l'arrivée des sauveteurs étrangers.

Les Dominicains étaient parmi les premiers.

La Chine et l'Islande étaient sur le terrain avant les Américains.

Les Cubains et les Vénézueliens étaient dejà sur le terrain.

Tout cela est passé sous silence.

Nous voyons un bras-de-fer ou les américains prennent le controle de l'Aéroport, s'apprêtent àouvrir le port de Port-au-Prince.

Ils controlent ce qui entre et sort du pays.
Bloquent des médecins haitiens qui veulent venir en aide à leurs frères et soeurs.
Désormais, les Vénézueliens et les Cubains ne pourront plus venir.

Ils ont atterri sur la pelouse du Palais national après avoir positionné leur porte-avions dans la rade.
Est-ce pour s'approprier des secrets de l'état, comme en 1915 ou après le coup d'état de Cédras lorsque les documents de Fraph étaient récupérés?

La première priorité était de secourir les victimes, mais ils les ont abandonnés et des centaines qui auraient pu être sauvés pendant les trois premiers jours ont péri.

Pourquoi donc, les soldats étrangers, circulent armés jusqu'aux dents, cherchant des criminels alors qu'ils auraient pu aider nos victimes. J'ai vu des soldats de la Minusta bousculer des pauvres qui marchaient avec discipline vers les centres de distribution.

Est-ce pour provoquer les émeutes qui justifieraient l'occupation?
Le CNN a déjà averti de la possibilite d'émeutes et le gouvernement U.S. prepare Krome, pour la venue éventuelle d'une masse de réfugiés.

Gardons les yeux ouverts, paske sa grav nèt.

Gade kout baton sou do americain, kerrrrrt. lol.....

Sasaye a écrit:Il est évident qu'un consensus se dessine pour établir ce protectorat que l'on suggérait depuis longtemps, derrière les coulisses.

D'abord, dans sa grande détresse, avec un tiers de sa population sous les effets d'un séisme suspect, Haiti est traitée comme un pays en guerre.
Non, nous ne sommes pas comme le Kosovo, ni le Timor oriental, ni le Cambodge.
Nous sommes un peuple sinistré.

Or, pendant que nos compatriotes sont sous les décombres: morts ou attendant d'être secourus, la majorité de la mobilisation se motive par une soi-disant menace à la sécurité.

Le peuple a démontré sa sagesse et sa patience en portant secours à ses membres avant l'arrivée des sauveteurs étrangers.

Les Dominicains étaient parmi les premiers.

La Chine et l'Islande étaient sur le terrain avant les Américains.

Les Cubains et les Vénézueliens étaient dejà sur le terrain.

Tout cela est passé sous silence.

Nous voyons un bras-de-fer ou les américains prennent le controle de l'Aéroport, s'apprêtent àouvrir le port de Port-au-Prince.

Ils controlent ce qui entre et sort du pays.
Bloquent des médecins haitiens qui veulent venir en aide à leurs frères et soeurs.
Désormais, les Vénézueliens et les Cubains ne pourront plus venir.

Ils ont atterri sur la pelouse du Palais national après avoir positionné leur porte-avions dans la rade.
Est-ce pour s'approprier des secrets de l'état, comme en 1915 ou après le coup d'état de Cédras lorsque les documents de Fraph étaient récupérés?

La première priorité était de secourir les victimes, mais ils les ont abandonnés et des centaines qui auraient pu être sauvés pendant les trois premiers jours ont péri.

Pourquoi donc, les soldats étrangers, circulent armés jusqu'aux dents, cherchant des criminels alors qu'ils auraient pu aider nos victimes. J'ai vu des soldats de la Minusta bousculer des pauvres qui marchaient avec discipline vers les centres de distribution.

Est-ce pour provoquer les émeutes qui justifieraient l'occupation?
Le CNN a déjà averti de la possibilite d'émeutes et le gouvernement U.S. prepare Krome, pour la venue éventuelle d'une masse de réfugiés.

Gardons les yeux ouverts, paske sa grav nèt.

An verite konpatryot, se atansyon mwen t'ap fè pou mwen pa kreye yon emeute sou sit la ki fè mwen pat di sa ki te vin lan lide'm an premye. Mèsi pou fason ou agimante pakèt obsèvasyon ou. Mwen jis espere ke yo pa mande krisifye ou menm si ou presize ''séisme suspect'' avan tou. To ou ta la verite ap parèt tet li. Menm jan pou 9-11 ki entrige menm gran enjenye.

Sèl bagay, mwen sonje te gen yon neg ki te di ke Meriken te debake Ayiti an gran an 1915, lan syèkl sa ki frenk rive se yon okazyon l'ap tann pou li poze menm jès la. Tan kou gen toro ki ap di byen wo jodi a sa anpil moun t'ap panse touba: ale wè si se pa li ki provoke'l.

Mwen pa genyen anyen kont yon moun ki panse ke Ameriken "pwovoke" tranbleman de tè pou l ka okipe Ayiti pou yon lòt fwa. Men An verite, yo fè pitye.

mwen vin rejwenn MAXIMO,bagay mwen pa fè fasil.Etazini pa t gen absoliman anyen pou l wè ak seyism lan.
Se te yon tranbleman de tè .Pwen ba!

Mwenmenm peyi mwen pa vle ki genyen okenn enfliyans lan bagay sa a se la Frans.Mwen ta renmen enfliyans franse an al bwa chat.
Pa gen kote sou planèt lan ke la Frans jwe yon wòl pozitif.Sa k ap lan ADN franse yo (lol).
N ap veye Etazini,Kanada elt..kote noumenm ayisyen yo nou ka enfliyanse bagay yo ,ak noumenm ak zanmi nou ki ap viv lan peyi sa yo!
Kant a pou la Frans menm "Aboannocho"

Prezidan Preval ak tout patne li yo pral jere lajan sa a. Ya kapab bati gwo chato lan Koral Gebols le konsa yo pap sanzabri.

ed428 a écrit:Prezidan Preval ak tout patne li yo pral jere lajan sa a. Ya kapab bati gwo chato lan Koral Gebols le konsa yo pap sanzabri.

ed428,

Jan wap fe prediksyon sa-a ou ginler gin anpil eksperyans nan jere lajan, ou se vwazin ak preval?

C'est vraiment terrible ce qui est arriver,par contre la nature nous offre une chance de pouvoir reconstruire Haiti sur des bases solides et durable.
Tout pitit haiti se veye en ro veye anba,nou pran tròp move kou nan men zòt ak atoufè parèy li yo.
Si nan 3 moi pa gen yon plan nan rout et nan 16 moi pa gen chantye ki kòmanse fèt e byen pa gen anyen kap chanje...mwen map tou fè kwa sou sa yo rele haiti a,mwen pa konn pou nou.Mwen espere trembleman tè sa retire tè ki te bouche ge e klou ki te kloure djòl ti pèp sa kap pran kou depi plis pase 200 lane.