Preval an kolè,vyole pwotokole pou pale a jounalis meriken ki denonse koripsyon

- Cataclysme en Haïti -


Haïti-Séisme-USA
Visite en Haïti du chef d’état-major interarmées américain, l’amiral Mike Mullen

Bouleversant le protocole, le Président René Préval n’a pas hésité à interrompre sa conversation avec le premier chef militaire des Etats-Unis pour protester contre les accusations de corruption dont fait l’objet son régime dans la presse internationale

vendredi 26 février 2010,

Radio Kiskeya

Le chef d’état-major interarmées des Etats-Unis, l’amiral Mike Mullen, s’est entretenu vendredi de la situation d’Haïti avec le Président René Préval et le Premier ministre Jean-Max Bellerive, lors de sa première visite à Port-au-Prince depuis le violent séisme du 12 janvier.

Durant son séjour, il doit rencontrer les troupes américaines déployées dans le pays et évaluer sur le terrain les conditions dans lesquelles vit la population.

L’amiral Mullen précise qu’il tardait à venir en Haïti depuis la catastrophe, il y a sept semaines, afin de donner aux efforts d’assistance internationale l’opportunité d’atteindre leurs objectifs.

Une dépêche de l’Associated Press rapporte un incident peu habituel qui s’est produit lors de l’entretien entre le chef de l’Etat haïtien et le haut-gradé américain. Préval a délibérément interrompu Mullen pour se diriger vers deux journalistes américains à qui il a fait savoir que les accusations de corruption portées contre son gouvernement sont infondées.

"Si le gouvernement parle ouvertement de la corruption, c’est parce que nous avons un sens élevé de la moralité", a lâché le Président qui aurait manifesté un certain agacement.

Environ 11.000 militaires américains sont actuellement présents sur le territoire haïtien et dans les eaux territoriales nationales dans le cadre d’une importante mission de sécurité et d’assistance humanitaire décidée par le Président Barack Obama en réponse à la dimension exceptionnelle de la tragédie ayant frappé Haïti.

Le dernier bilan officiel fait état de 222.000 morts, 300.000 blessés et plus d’un million de sinistrés. spp/Radio Kiskeya