Un hommage bien mérité à Hermogène Durand
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Un hommage bien mérité à Hermogène Durand
Vies et souvenirs Haïti: Hermogène Durand: un esprit vertueux
Le Centre National de Recherche et de Formation (CENAREF), touché également par le séisme dévastateur du 12 janvier 2010, a honoré le mardi 30 mars dernier la mémoire de tous les disparus de cette catastrophe, notamment ses cadres et collaborateurs, dont les agronomes Hermogène Durand et Arsène Constant. Concélébrée par le révérend père Yvon Joseph de l'Eglise Catholique, le pasteur Gary St-Hubert et Jean Robert Célestin du secteur vaudou, une cérémonie oecuménique a été, à cet effet, organisée dans les locaux dudit centre, à l'avenue N prolongée, avec la participation de plusieurs centaines de citoyens et de citoyennes, parmi eux des membres du cabinet ministériel, des enseignants, des entrepreneurs et des intellectuels de renom.
Entre Hermogène Durand qui est décédé à la suite du séisme du 12 janvier 2010 et moi, rien ne faisait prévoir qu'il dût plus tard, en dehors du cercle étroit et souvent conventionnel d'un cabinet technique ou particulier comme le fut celui du Premier ministre Jacques Edouard Alexis, exister des rapports autres que ceux que le contact de la vie publique peut amener entre professionnels appartenant à des générations et milieux différents. Il n'en fut pourtant pas ainsi. Alliant à un rare degré l'intégrité à la compétence, ce cabinet était un excellent observatoire pour assister à l'évolution des talents, des experts, des cadres spécialisés, des techniciens de grandeurs diverses rassemblés aux fins de coordonner, d'alimenter, d'évaluer des politiques publiques de nature multisectorielle.
Avec dévouement et patience, ils cherchaient à suppléer les uns et les autres, chacun s'évertuant ardemment à mettre en valeur les grandes et petites compétences qu'ils avaient acquis. Nous étions en grande compagnie: Antoine Ambroise, Guy Fleury, Dr Jean-Charles Garaudy, Rolande Datus, Jean Palerme Mathurin, Hébert Saint-Louis, Milose Jean-Baptiste, Marc Antoine Noël, Jean Moisset, Anès Lubin, Raymond Valcin, Marie-George Salomon, l'Agronome Marcel Mondésir, etc. Quoique s'équivalant en labeur, ils n'étaient pas sortis du même moule, tous ceux qui, mûs par des raisons variées, s'étaient rencontrés dans le cabinet technique du Premier ministre Jacques Edouard Alexis qui doit sa réputation de constructeur à son incroyable ténacité et à son sens pousssé du travail. Venus de tous les milieux professionnels et de la diaspora, ils y apportaient chacun la vision et l'expérience particulières à son parcours, ainsi que ses qualités et ses dispositions spéciales. Que de merveilleux souvenirs!
Le coordonnateur général du CENAREF, l'ex-Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, a salué la mémoire des cadres, collaborateurs et proches de cette institution, en particulier les agronomes Hermogène Durant et Arsène Constant, le professeur Pierre Vernet, Gina Porcena, Varda et Yolette Derenoncourt, Lilite Obiscon, la famille de Régine Haddad, Mahomed Haddad (11ans), sa fille Béatrice Joseph Pavilus, sa soeur Benjamin S. Pavilus, ses neveux Katia, Alexandre et Anthony Joseph, la fille d'André Joseph, chef de la sécurité rapprochée du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, des amis du monde politique (les sénateurs Jean Wilbert Jacques et Michelet Louis), de la communauté internationale (Philippe Dewez, Hedi Annabi, Gérado Le Chevallier), des membres de la diaspora (Georges et Mireille Anglade, Philippe Rouzier), la directrice générale du Ministère à la Condition Féminine, Mirna Narcisse Théodore, le professeur Fritz Boutin, le Rév. père Lespinasse, les parents d'Edner Désir, l'épouse de Marcus Garcia et la grande foule d'anonymes qui, selon lui, essayaient de faire avancer la cause de la démocratie en Haïti. Ces pertes énormes enregistrées dans tous les secteurs, a-t-il lâché, ce sont des compétences vraiment rares issues de plusieurs générations. « Il nous faut prendre des mesures pour produire des cadres afin d'arriver un jour à atteindre le niveau de ces compétences affirmées », a-t-il souhaité.
Le coeur sur la main
Sur ce, il a plaidé en faveur de l'inauguration d'un certain nombre de masters, dans plusieurs domaines et dans différentes universités (l'UEH et quelques-unes des privées). Il est temps, a-t-il estimé, que l'enseignement supérieur et la recherche scientifique soient classés au rang des priorités des dirigeants. Le co-fondateur de l'Université Quisqueya a en outre, souhaité, dans le processus de reconstruction du pays, la mise en place, par décision collective, d'une gouvernance démocratique marquée par le respect de la science, de la technique et de la culture. Cette culture jugée profonde et perçue comme une force infinie doit se placer au Centre de cette reconstruction, a-t-il poursuivi.
Directeur de l'Unité de Communication, de Relations Publiques et de Presse de la Primature, je doute qu'aucun de nous apportât autant de lui-même au cabinet qu'Hermogène Durand qui m'inspirait une sorte de respect fait d'admiration et de curiosité: il y était venu avec son coeur, avec son prodigieux savoir, à défaut de «bagages vaniteux» dont la nature ne l'avait pas doté. Conseiller en communication et en culture du Premier ministre Jacques Edouard Alexis, je me plaisais dans sa compagnie, car j'y trouvais cet humus de sérénité et de bonté, les seules armes des esprits vertueux d'ici bas contre les ambitions démesurées, la cupidité, la misère, la résignation, l'égoïsme et les simulacres d'une société sans repères.
J'aimais Hermogène Durand, pour son intelligence ouverte à toutes les formes de savoir, pour sa tolérance, pour sa profonde sagesse, et je n'aurais pas demandé mieux que d'être de sa compagnie, le plus souvent possible. Natif de Sainte-Suzanne (Nord-Est), né le 30 mars 1936, sous le signe de la grandeur christophienne, de la fierté capoise, discret bien que le coeur sur la main, il faisait, aussi droit qu'un palmiste, avec sa haute taille, son visage calme et souriant, l'effet d'une sorte de mystique, de saint homme. Ce mot saint est ici vrai et je ne regrette pas de ne pas en trouver un autre d'expression moins courante pour dire combien cet agronome de formation issu de la promotion 59-63, expert en développement rural et en coopératives, fut le prototype du technicien, incorruptible, absolument dévoué à son pays, à sa famille, à ses amis, à son travail; combien cet ancien ambassadeur fut l'esclave du devoir, du bon goût, de la mesure et de l'amour de la patrie tels qu'il les comprenait avec son humilité coutumière; combien l'absence du président du conseil d'administration du CENAREF qui regroupe des experts chevronnés est vécu maintenant par tous ses collègues comme un lourd fardeau, un long sanglot.
Le culte de l'excellence
Sur sa physionomie se lisaient la douceur, le tendre espoir d'une vie meilleure pour tous les Haïtiens, la discipline, l'abnégation, le mépris de l'ostentation. Point n'est besoin de dire combien diversement je fus fasciné et influencé par la rectitude d'un tel homme, qui avait à la fois du maintien dans ses prises de parole et une certaine élégance de tenue. Tout cela ne trompait pas sur sa consistance: on n'eut pas cru que cet apôtre de la discrétion recélait tant de rigueur morale, de passion pour le bien public et de haine pour la médiocrité, la corruption, la violence criminelle, les maléfices et l'incivisme - qui ont désormais pignon sur rue.
Accordant plus d'importance au fond qu'à la forme, au comportement qu'à la parole, irréductible sur ce qu'il ne lui semblait pas permis de renier ou de trafiquer, sur ce qui résumait sa vie et, en tous points, l'avait été, le culte de l'excellence, il était toujours resté fidèle à lui-même, fidèle à ses origines laborieuses et à son image d'homme-orchestre. Enrichie de ses études en France, au Québec et de ses durs labeurs en Afrique (Zaïre, Niger et Congo), sa vie était (est) un enseignement vivant et constituait (constitue) une sorte d'apostolat. C'était plaisir de l'entendre évoquer son parcours d'étudiant, exposer ses idées sur l'héritage ancestral ou le dénuement de la paysannerie ou encore la reforestation, évoquer ses angoisses de citoyen attristé par tant d'aberrations collectives, par une absence abyssale de leadership et de vision tant au niveau du secteur public qu'au sein de la société civile. Lorsqu'on se trouvait en sa présence, qu'on l'écoutait parler avec cette voix prudente, on ne pouvait se défendre de reprendre le flambeau d'une patrie régénérée, de croire en des lendemains meilleurs malgré tout.
Il était difficile qu'avec des esprits aussi intègres, l'on perdit l'espoir d'assainir notre atmosphère politique si polluée, d'«arrêter, comme nous le conseillait l'ambassadeur français Yves Gaudeul le 14 juillet 2003, de creuser pour sortir du trou», bref, de reconstruire une autre Haïti, une Haïti où il fait bon de vivre pour la grande majorité des Haïtiens! C'est à la croyance invincible en cette renaissance nationale qu'Haïti doit cette figure exemplaire et inoubliable dont la voix calme et rassurante guida quelquefois l'action de nos hommes d'Etat et inspirera certainement les grandes décisions futures.
Il y a beaucoup à faire. Une révolution, peut-être. Une batterie de réformes radicales, sans doute. Si nous avions eu, à toutes les époques de la vie nationale, des compétences de cette trempe, en grande quantité, à tous les niveaux, beaucoup d'échecs lamentables et d'abominables dérives n'auraient pas été enregistrés, et nous aurions offert au monde un autre spectacle que celui de cette fin du monde né spectaculairement de l'hécatombe sismique du 12 janvier 2010 mais aussi, ne l'oublions pas, hélas! des séismes en tous genres (politiques, culturels, scolaires, économiques, in-sécuritaires, sociaux, agricoles, démographiques, urbanistique, etc.) accumulés au cours de ces dernières décennies dont le plus terrifiant fut le macoutisme.
Pierre Raymond Dumas
3557-9628 / 3903-8505
Le Centre National de Recherche et de Formation (CENAREF), touché également par le séisme dévastateur du 12 janvier 2010, a honoré le mardi 30 mars dernier la mémoire de tous les disparus de cette catastrophe, notamment ses cadres et collaborateurs, dont les agronomes Hermogène Durand et Arsène Constant. Concélébrée par le révérend père Yvon Joseph de l'Eglise Catholique, le pasteur Gary St-Hubert et Jean Robert Célestin du secteur vaudou, une cérémonie oecuménique a été, à cet effet, organisée dans les locaux dudit centre, à l'avenue N prolongée, avec la participation de plusieurs centaines de citoyens et de citoyennes, parmi eux des membres du cabinet ministériel, des enseignants, des entrepreneurs et des intellectuels de renom.
Avec dévouement et patience, ils cherchaient à suppléer les uns et les autres, chacun s'évertuant ardemment à mettre en valeur les grandes et petites compétences qu'ils avaient acquis. Nous étions en grande compagnie: Antoine Ambroise, Guy Fleury, Dr Jean-Charles Garaudy, Rolande Datus, Jean Palerme Mathurin, Hébert Saint-Louis, Milose Jean-Baptiste, Marc Antoine Noël, Jean Moisset, Anès Lubin, Raymond Valcin, Marie-George Salomon, l'Agronome Marcel Mondésir, etc. Quoique s'équivalant en labeur, ils n'étaient pas sortis du même moule, tous ceux qui, mûs par des raisons variées, s'étaient rencontrés dans le cabinet technique du Premier ministre Jacques Edouard Alexis qui doit sa réputation de constructeur à son incroyable ténacité et à son sens pousssé du travail. Venus de tous les milieux professionnels et de la diaspora, ils y apportaient chacun la vision et l'expérience particulières à son parcours, ainsi que ses qualités et ses dispositions spéciales. Que de merveilleux souvenirs!
Le coordonnateur général du CENAREF, l'ex-Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, a salué la mémoire des cadres, collaborateurs et proches de cette institution, en particulier les agronomes Hermogène Durant et Arsène Constant, le professeur Pierre Vernet, Gina Porcena, Varda et Yolette Derenoncourt, Lilite Obiscon, la famille de Régine Haddad, Mahomed Haddad (11ans), sa fille Béatrice Joseph Pavilus, sa soeur Benjamin S. Pavilus, ses neveux Katia, Alexandre et Anthony Joseph, la fille d'André Joseph, chef de la sécurité rapprochée du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, des amis du monde politique (les sénateurs Jean Wilbert Jacques et Michelet Louis), de la communauté internationale (Philippe Dewez, Hedi Annabi, Gérado Le Chevallier), des membres de la diaspora (Georges et Mireille Anglade, Philippe Rouzier), la directrice générale du Ministère à la Condition Féminine, Mirna Narcisse Théodore, le professeur Fritz Boutin, le Rév. père Lespinasse, les parents d'Edner Désir, l'épouse de Marcus Garcia et la grande foule d'anonymes qui, selon lui, essayaient de faire avancer la cause de la démocratie en Haïti. Ces pertes énormes enregistrées dans tous les secteurs, a-t-il lâché, ce sont des compétences vraiment rares issues de plusieurs générations. « Il nous faut prendre des mesures pour produire des cadres afin d'arriver un jour à atteindre le niveau de ces compétences affirmées », a-t-il souhaité.
Le coeur sur la main
Sur ce, il a plaidé en faveur de l'inauguration d'un certain nombre de masters, dans plusieurs domaines et dans différentes universités (l'UEH et quelques-unes des privées). Il est temps, a-t-il estimé, que l'enseignement supérieur et la recherche scientifique soient classés au rang des priorités des dirigeants. Le co-fondateur de l'Université Quisqueya a en outre, souhaité, dans le processus de reconstruction du pays, la mise en place, par décision collective, d'une gouvernance démocratique marquée par le respect de la science, de la technique et de la culture. Cette culture jugée profonde et perçue comme une force infinie doit se placer au Centre de cette reconstruction, a-t-il poursuivi.
Directeur de l'Unité de Communication, de Relations Publiques et de Presse de la Primature, je doute qu'aucun de nous apportât autant de lui-même au cabinet qu'Hermogène Durand qui m'inspirait une sorte de respect fait d'admiration et de curiosité: il y était venu avec son coeur, avec son prodigieux savoir, à défaut de «bagages vaniteux» dont la nature ne l'avait pas doté. Conseiller en communication et en culture du Premier ministre Jacques Edouard Alexis, je me plaisais dans sa compagnie, car j'y trouvais cet humus de sérénité et de bonté, les seules armes des esprits vertueux d'ici bas contre les ambitions démesurées, la cupidité, la misère, la résignation, l'égoïsme et les simulacres d'une société sans repères.
J'aimais Hermogène Durand, pour son intelligence ouverte à toutes les formes de savoir, pour sa tolérance, pour sa profonde sagesse, et je n'aurais pas demandé mieux que d'être de sa compagnie, le plus souvent possible. Natif de Sainte-Suzanne (Nord-Est), né le 30 mars 1936, sous le signe de la grandeur christophienne, de la fierté capoise, discret bien que le coeur sur la main, il faisait, aussi droit qu'un palmiste, avec sa haute taille, son visage calme et souriant, l'effet d'une sorte de mystique, de saint homme. Ce mot saint est ici vrai et je ne regrette pas de ne pas en trouver un autre d'expression moins courante pour dire combien cet agronome de formation issu de la promotion 59-63, expert en développement rural et en coopératives, fut le prototype du technicien, incorruptible, absolument dévoué à son pays, à sa famille, à ses amis, à son travail; combien cet ancien ambassadeur fut l'esclave du devoir, du bon goût, de la mesure et de l'amour de la patrie tels qu'il les comprenait avec son humilité coutumière; combien l'absence du président du conseil d'administration du CENAREF qui regroupe des experts chevronnés est vécu maintenant par tous ses collègues comme un lourd fardeau, un long sanglot.
Le culte de l'excellence
Sur sa physionomie se lisaient la douceur, le tendre espoir d'une vie meilleure pour tous les Haïtiens, la discipline, l'abnégation, le mépris de l'ostentation. Point n'est besoin de dire combien diversement je fus fasciné et influencé par la rectitude d'un tel homme, qui avait à la fois du maintien dans ses prises de parole et une certaine élégance de tenue. Tout cela ne trompait pas sur sa consistance: on n'eut pas cru que cet apôtre de la discrétion recélait tant de rigueur morale, de passion pour le bien public et de haine pour la médiocrité, la corruption, la violence criminelle, les maléfices et l'incivisme - qui ont désormais pignon sur rue.
Accordant plus d'importance au fond qu'à la forme, au comportement qu'à la parole, irréductible sur ce qu'il ne lui semblait pas permis de renier ou de trafiquer, sur ce qui résumait sa vie et, en tous points, l'avait été, le culte de l'excellence, il était toujours resté fidèle à lui-même, fidèle à ses origines laborieuses et à son image d'homme-orchestre. Enrichie de ses études en France, au Québec et de ses durs labeurs en Afrique (Zaïre, Niger et Congo), sa vie était (est) un enseignement vivant et constituait (constitue) une sorte d'apostolat. C'était plaisir de l'entendre évoquer son parcours d'étudiant, exposer ses idées sur l'héritage ancestral ou le dénuement de la paysannerie ou encore la reforestation, évoquer ses angoisses de citoyen attristé par tant d'aberrations collectives, par une absence abyssale de leadership et de vision tant au niveau du secteur public qu'au sein de la société civile. Lorsqu'on se trouvait en sa présence, qu'on l'écoutait parler avec cette voix prudente, on ne pouvait se défendre de reprendre le flambeau d'une patrie régénérée, de croire en des lendemains meilleurs malgré tout.
Il était difficile qu'avec des esprits aussi intègres, l'on perdit l'espoir d'assainir notre atmosphère politique si polluée, d'«arrêter, comme nous le conseillait l'ambassadeur français Yves Gaudeul le 14 juillet 2003, de creuser pour sortir du trou», bref, de reconstruire une autre Haïti, une Haïti où il fait bon de vivre pour la grande majorité des Haïtiens! C'est à la croyance invincible en cette renaissance nationale qu'Haïti doit cette figure exemplaire et inoubliable dont la voix calme et rassurante guida quelquefois l'action de nos hommes d'Etat et inspirera certainement les grandes décisions futures.
Il y a beaucoup à faire. Une révolution, peut-être. Une batterie de réformes radicales, sans doute. Si nous avions eu, à toutes les époques de la vie nationale, des compétences de cette trempe, en grande quantité, à tous les niveaux, beaucoup d'échecs lamentables et d'abominables dérives n'auraient pas été enregistrés, et nous aurions offert au monde un autre spectacle que celui de cette fin du monde né spectaculairement de l'hécatombe sismique du 12 janvier 2010 mais aussi, ne l'oublions pas, hélas! des séismes en tous genres (politiques, culturels, scolaires, économiques, in-sécuritaires, sociaux, agricoles, démographiques, urbanistique, etc.) accumulés au cours de ces dernières décennies dont le plus terrifiant fut le macoutisme.
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Re: Un hommage bien mérité à Hermogène Durand
Je me souviens de mon ami Hermogène Durand décédé le 12 janvier 2010 . Il était ambassadeur d'Haiti à Rome et deux pays en Afrique .C'était un honnête compatriote et un bon patriote. Il est parti trop vite . Mes pensées vont à sa veuve et ses enfants .
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Re: Un hommage bien mérité à Hermogène Durand
Une pensée à la famille de mon defunt ami Hermogene Durand
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