Pour une elite progressiste et patriote

Tout le monde parle de l'etat corrompu de l'elite haitienne. La classe elitiste haitienne a une mauvaise renommee tant au point de vue national qu'international. Jusques a quand les membres de cette classe arriveront a comprendre qu'ils doivent donner priorite aux interets nationaux, payer leurs impots, travailler a l'amelioration des conditions infrahumaines dans lesquelles evoluent plus de 80% de la population haitienne en contribuant a la creation de projets sociaux,e tc..
Souvent quand on parle de l'etat malade de l'elite haitienne, on dit que l'on est anti-elite. C'est tout a fait faux. Personnellement, je ne crois pas en cette illusion appellee "societes sans class ou classless society" C'est purement de la demagogie. Au contraire, tout le monde aimerait voir que les differentes couches sociales du pays s'evoluent dans le respect des lois et travaillent au developpement de ce coin de terre meprise, humilie partout a cause des comportements egoistes et mechants de ses fils et filles.
Je vous invite a lire cet article tire de radiokiskeya.com.

Haïti-Reconstruction-Opinion
L’écrivain mexicain Carlos Fuentes pour un "protectorat" onusien en Haïti



Sans nuancer ses propos, ni prendre la mesure des aspirations profondes du peuple haïtien, l’immense auteur latinoaméricain soutient que les efforts internationaux de reconstruction du pays sont voués à l’échec si les "élites locales corrompues" ne sont pas mises à l’écart

dimanche 2 mai 2010,

Radio Kiskeya





Le célèbre écrivain mexicain Carlos Fuentes, considéré comme l’un des nobelisables potentiels, a proposé dimanche à Santo Domingo qu’Haïti devienne un "protectorat" dont la direction serait confiée aux Nations Unies afin, dit-il, d’éviter que ses "élites corrompues" fassent perdre au pays l’occasion de se relever des effets dévastateurs du séisme grâce aux efforts de la communauté internationale.

"Pour pouvoir reconstruire Haïti, il est nécessaire que les Nations Unies s’associent à la communauté internationale pour créer un protectorat capable de gouverner ce pays. Sinon, dans le cas contraire, les efforts déployés seraient vains", a estimé un tantinet condescendant M. Fuentes lors d’une conférence de presse relayée par EFE.

A son avis, la "corruption traditionnelle" sévisant en Haïti constitue un obstacle majeur à la réalisation des objectifs de relance et de développement du pays.

"Le problème est qu’en Haïti il existe une élite corrompue qui ne permettra pas que ce pays puisse progresser", a martelé l’illustre auteur latinoaméricain avant de conclure "la restauration ne sera possible que de cette façon avec un protectorat assumant la direction et le contrôle de ce qui doit être fait en vue d’aider cette nation".

A mots couverts ou sans détours diplomatiques, plusieurs voix étrangères ont, ces derniers temps, sollicité la "mise sous tutelle d’Haïti", une formule rejetée par de nombreux compatriotes qui, parallèlement, critiquent sévèrement l’attitude jugée rétrograde des élites du pays.

Invité spécial de la foire internationale du livre de Santo Domingo, Carlos Fuentes s’est aussi exprimé devant les journalistes sur différents thèmes d’actualité relatifs à son pays, le Mexique, et à la marche du monde. Tour à tour, il a rejeté la loi de l’Etat américain d’Arizona criminalisant l’immigration illégale et qui vise directement plusieurs millions de sans-papiers mexicains, appelé les autorités mexicaines à faire appel aux forces spéciales françaises et israéliennes pour combattre les narcotrafiquants avant de dénoncer une "globalisation partiale et injuste".

Fuentes, qui affirme ne pas penser au Prix Nobel de littérature, est devenu docteur honoris causa d’une université dominicaine et sera décoré par le Président Leonel Fernàndez lors d’une cérémonie prévue lundi au Palais présidentiel.

Romancier, dramaturge et essayiste de renommée mondiale, Carlos Fuentes, 82 ans, compte parmi ses principales publications La volonté et la chance et Une limpide région. spp/Radio Kiskeya



http://radiokiskeya.com/spip.php?article6743.

Je comprends qu'il faut une elite participative en Haiti mais je demeure convaincu qu'une classe moyenne dynamique et entrepreneure donnera plus de résultats concrets que n'importe quelle élite. Dans ce sens , l'État devra utiliser les leviers économiques d'Haiti pour faciliter la création d'une classe moyenne forte en Haiti.

Mwen pa akcepte aukun idiot pale ayitien mal ke elit ke klass moyen ke pep.
Se sa mwen rayi ak ayitien parey mwen depi yun imbecil di yun bagay se kouri aplody san reflechi se pou sa nimpot idiot monte sou nou.
Di imbecil mekxikin sa si elit pa li te bon kon sa mekxikin pa tap ap passe amba fil pou alle au eta zini ranje la kay li avan li vini ranse kay moun.
mwen pa pale pou voles ,voles se voles

Ann nou diskite san nou pa fache e messaj nou yo ap pase pi bien lan lectora a

TST...........Tout sauf tutelle

Tous les haïtiens ont souffert du choc du 12 janvier. Le choc psychologique est d'autant plus violent du cote de la diaspora tant un certain nombre d'haïtiens immigres depuis des décennies nourrissaient l'espoir de terminer leur dernier jour en Haiti et voient s'effondrer le rêve de voir Haiti debout.... Mais, ce n'est pas une raison de paniquer en jetant le bebe avec l'eau du bain. Peu importe ce que X ou Y pense de la notion de souveraineté, je rappelle pour mémoire qu'Haiti est toujours un pays souverain. C'est pourquoi, il est un crime contre la nation haïtienne de mettre l'Etat sous tutelle quelque soit l'intention animant ceux qui relaient cette idée pour le moins répugnante et criminelle.

En tant qu'haitien, je refuse catégoriquement toute mise sous tutelle d'Haiti, je refuse tout protectorat.. Tous les haïtiens doivent refuser une mise sous tutelle. S'il faut mettre Haiti sous tutelle, il faudrait mettre le Nicaragua sous tutelle et une bonne partie de l'Afrique, notamment l'Ethiopie, le plus vieil Etat du monde. La tutelle, c'est pour les handicapes et les mineurs...Il y a certes beaucoup d'handicapes et de mineurs en Haiti, mais l'Etat-nation haitien est majeur, il possède tous les organes constitutifs d'une personne morale.

Ce serait un dangereux précédent pour tous les pays noirs du monde de voir ouvrir cette boite de pandore.

Par ailleurs, la question du patriotisme de l'élite peut être réglée si les politiciens cessent d'être corrompus par l'argent. C'est une pièce à double face.. d'un cote: les politiciens, de l'autre :l'élite économique. L'idée qui consisterait a mettre Haiti sous tutelle tout en dechoukant l'élite économique est inacceptable. Bien que mes critiques soient particulièrement véhémentes a l'encontre de l'élite politique, elle n'en est pas à l'égard des hommes politiques haïtiens, je garde donc à l'esprit qu'il y a une double responsabilité dans la faillite de l'Etat haitien et je note comme le dit le viel adage, qu'il ne faut pas pointer les fautes des autres avec un doigt sale.

S'il doit y avoir une révolution en Haiti, c'est le peuple haitien qui doit la faire et non pas un comite d'experts de l'Onu, ceux là mêmes qui ont pendant des décennies complotés pour maintenir Haiti dans cet état de délabrement. Quelque soit la respectabilité et l'humanisme de Monsieur Fuentes, son idée est abracadabrantesque.

Certes, l'élite haïtienne est ringarde. Mais, il ne faut jamais oublier l'essentiel, à savoir que si l'élite haïtienne agit de façon indigne, c'est grâce à ses réseaux dominicain, américain et français. Par ailleurs, s'il fallait se débarrasser de l'élite économique, il faudrait se débarrasser de l'essentiel de la classe politique qui est tout aussi ringarde que la première. On ne peut donc pas faire une chasse aux sorcières car il ne restera que des pieds nickelés pour demander des comptes aux institutions onusiennes si par malheur elles prenaient les rênes du pouvoir.. Et comme on n'est mieux servi que par soi même, il faut croire que l'Onu ne fera pas mieux sans un contrôle des l'Etat haitien.

Il est donc dangereux de se précipiter sur l'élite économique car nous n'avons pas d'intérêt à ce qu'elle s'expatrie de façon définitive avec tous les milliards de dollars. L'histoire nous montre qu'il vaut avoir une élite inefficace que de ne pas en avoir. La spoliation des biens et des avoirs de l'élite serait donc une grave erreur.

En réalité, le vrai problème est de savoir comment serait-il possible de trouver un contrepoids permettant de contrebalancer l'hégémonie économique de quelques familles ignorant les besoins primaires d'une économie sous perfusion (notamment l'arrêt progressif des importations de biens de premières nécessités : une taxation prohibitive pourrait aider)... Si l'on ne peut pas utiliser immédiatement l'élite politique et économique comme levier pour faire avancer les choses, on peut s'appuyer sur la classe moyenne située à l'étranger... Une politique de retour est à mettre en place... Comment voulez vous mettre un pays sous tutelle prive de son élite et de sa classe moyenne. Or tout le problème haitien vient de l'absence de classe moyenne. Il faut un retour partiel de la diaspora initiée par une démarche volontariste soit de la part de l'Etat haitien ou soit de la part des institutions internationales..... Il appartient aux haïtiens malgré toutes les calamités de se prendre en main et à la diaspora d'être inspirée par la diaspora juive qui n'a pas manqué de faire leur aliyah. ce serait une aliyah avec une autre dynamique.

La notion de tutelle ou de protectorat est un concept impérialiste et colonial, je crois qu'Haiti pourrait s'en passer.. Je veux n'importe quelle solution mais surtout pas celle-ci...... Touf sauf tutelle

Mon Chèr Karl X ,
Nous n'avions peut-être pas la même vision politique , je suis plutôt du centre droit.Je crois dans l'investissement à outrance , pour le développement du pays , car en réinvestissant dans les nouvelles entreprises tout le monde finira par trouver une rétribution efficace et je pense aussi que c'est l'une des lignes positive dans le système capitaliste.
Dans votre dernière analayse , je ne peux que vous complimentez
Amicalement
Wifout

Wifout,

Je n'ai jamais fait part sur ce site, je crois, de ma vision politique. Mes commentaires expriment la plupart du temps les inquiétudes d'un vulgaire citoyen. Si politiquement, vous êtes de centre droit.. je ne peux que vous applaudir... L'ennui avec le positionnement politique, c'est que les catégories droite-gauche aujourd'hui ne sont plus pertinentes en Occident. En Haiti, elles ont encore moins de sens. J'accepte volontiers de me revêtir d'une idéologie politique dans un pays développé. C'est absurde en Haiti. Tout pragmatique devrait prôner l'haitianisme comme dynamique politique... l'haitianisme est selon ni de gauche ni de droite pas même au centre.
Haiti ne peut pas se permettre actuellement de s'enliser dans querelles de clocher... seule une pensée fondée sur l'intérêt général doit sous-tendre la construction du pays... les politiques doivent être dessinées au cas par cas, et non sur un modèle d'idéologie abstrait. Cela me semble évident et inévitable....

Sur l'investissement, il n'y a que cela de vrai...Mais, il y a mais... il faut un new deal dans les rapports Etat- et secteurs économiques. La répartition de la richesse est l'affaire d'Etat.. les sociétés commerciales ne sont pas la pour distribuer des cheques en blanc... c'est a l'Etat de redistribuer les richesses a travers les prestations sociales et les services publics.... pourvu que les acteurs économiques ne court-circuitent pas l'Etat en corrompant l'administration fiscale... Ce dernier point est fondamental....

Mwen etone we ke Wifout eneve anpil pou sa Fuentes di a. Le yon moun pa bale kay li, nimpot vizite we fatra la dan. Ce n'est pas pour la premiere fois que les elites haitiennes soient traitees d'elites corrompues. Mwen ap invite zanmi li ouvraj ki rele "Dominican Republic and Haiti" (edition de l'annee 2001), ki edite pa Metz H. C e ki piblye pa katye jeneral lame meriken. Nan paj 447, nou kap li: "akte intenasyonal yo kalifye elit ayisyen an de yon elite morallement repugnante durant kou deta 1991 an".
Mwen kwe se yon mank de sajes e se yon faibles si nou pa diskite san di betiz, san nou pa fache. Nou bezwen kritik pou nou avanse, soutou le se kritik konstriktiv. Nous devons reconnaitre les erreurs du passe, faire l'evaluation du present afin de projeter un meilleur avenir. Pwoblem yo egziste lakay, nous devons les identifier, les mesurer et trouver la meilleure alternative (find the best alternative) pour les solutionner. An nou dialoguer ak tet nou byen repoze, se sa ki ka fe nou forger yon lot Haiti.
Mesi.

Tout d'abord, je n'ai pas encore lu l'article de l'auteur mexicain. Disons que ce n'est pas impératif vu le nationalisme ou l'orgeuil mal placé de Wifout qui reflète une certaine ignorance idiosyncratique chez tant d'Haïtiens, tant instruits que mal appris, qui consiste à éviter ou à dénigrer la vérité même quand elle leur crève les yeux. Question, bien sûr, de valider leur médiocrité ou le stade arriéré de leur développement intellectuel.

Tous ces individus qui s'intéressent à la question haïtienne ne le sont pas par simple curiosité. Haïti est à la fois un pays intéressant et hélas, un creuset de contradictions qui révoltent les penseurs progressistes qu'ils soient nationaux ou étrangers. Je me demande pourquoi certaines boules "malachong" ne se taisent pas quand la discussion les dépasse dans certains forums. En vérité, je suis en train d'abandonner, ce n'est qu'une perte de temps à vouloir aider ces types à prendre conscience. 300.000 moun viennent de disparaître sans compter ceux-là, affligés physiques et mentaux, qui témoigneront encore longtemps de cette horreur et d'une terrible injustice à mon avis... Et j'ai mieux à faire que d'écouter les ignares qui s'élèvent contre la critique. Comme si l'auteur mexicain est à la source du phénomène criminel de son pays. Wifout n'est pas à même de se demander où sont les grands intellectuels haïtiens qui ont tourné le dos à leur devoir.

Permettez-moi de rectifier ceci. S'il y a un point sur lequel les Haïtiens s'entendent, c'est leur élitisme. Non pas que l'élitisme est un mal en soi, mais j'ai toujours été surpris des moralistes les plus immoraux. Moi, je pense que certains Haïtiens ne respectent que ceux qui les méprisent et qui les traitent comme des êtres indignes. L'élitisme chez mes compatriotes, c'est d'accéder à un statut de profiteurs et d'oppresseurs même quand ils ont connu la plus crasse des misères.

Je n'ai pas fait une croix sur Haïti mais c'est à se poser de sérieuses questions quand, d'un côté, on voit Michaelle Jean, en larmes, apporter un message d'espoir en même temps qu'un sanguinaire Georges W. Bush, prince des ténèbres, fouler cette terre affligée dans l'entreprise de continuer à épater et à bafouer une population qu'on veut maintenir dans l'ignorance. Dites-moi, c'est quoi l'idée? Actuellement, qui défend le peuple haïtien? Rien ne me révolte plus que d'entendre des individus comme Rico, Wifout et compagnie. Ces types ne sont même pas des anarchistes. Ils n'ont pas d'âme. Des oublieux sympathiques... aux yeux de leurs maîtres.

Maintenant, les américanisés ne songent qu'à ce qu'on appelle "success story" pour Haïti sous l'égide de menteurs. Au fond, nous n'aurons pas trouvé notre voie. Une gangrène de notre histoire, du lendemain de notre indépendance.

Il ne me reste qu'à vous proposer ma nouvelle ONG: LABOUYI MAYI. Band de visyeu!

MARTINE,

Pa okipe nasyonalis sa yo.Lè USAID,IRI,IFES,NED t ap monte operasyon pou jete ARISTIDE,nasyonalis ""bounda"" (pou m anplwaye mo brezilyen sa a;wi se yon mo brezilyen tou) sa yo,se bravo yo t ap bat.
Yo pa t di ,etranje pa mele!

Martine,

Je comprends que vous soyez décourage, il m'arrive de penser que le pays ne se remettra pas tant qu'on continue a penser comme l'homme de cro-magnon.... Beaucoup d'haïtiens, je présume ressente la même chose que vous. C'est de la frustration. Mais, Il ne faut pas être décourage. Parfois, il faut prendre de la distance pour prendre un peu d'air, surtout sur les sites haïtiens. Mais vous avez raison, le pays est dans la plus grave crise de son histoire, on ne devrait pas chipoter... Mais, comme je le dis, et c'est très important, le changement doit venir de tous les haïtiens sans exception. Selon moi, ce n'est pas le moment de mettre de l'huile sur le feu... cela n'arrange personne... J'ai déjà violemment réagi contre l'élite économique lorsque j'ai vu ces morts sur mon écran, des enfants blesses, des vieillards ne sachant plus quoi faire, mais je crois qu'il ne faut pas qu'on tombe pour le moment dans une division stérile... Toute l'histoire d'Haiti est marquée par cette division stérile entre peuple et élite.. Moi, je crois que tout haitien maintenant partir en Haiti.. ... Le pays a besoin de devises... Il faut oublier un temps les choses qui nous agacent....

Il faut qu'on passe de la parole a l'acte... Haiti a besoin de tous ses fils comme le disait si bien notre regrette Sans malice

Il faut qu'on passe de la parole a l'acte... Haiti a besoin de tous ses fils comme le disait si bien notre regrette Sans malice.

Il faut qu'on passe de la parole a l'acte... Haiti a besoin de tous ses fils comme le disait si bien notre regrette Sans malice.