Men sa ki rele diktatè sanginè.
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Men sa ki rele diktatè sanginè.
L'EXECUTION DES DIX-NEUF OFFICIERS
LE NOUVELLISTE
No. 36678 Jeudi 8 mai 2003 Page 6
SOCIETE/Le Coin de l'Histoire
Par Charles Dupuy
Quand, en 1967, Duvalier ordonna l'exécution de dix-neuf de ses plus proches officiers, il vivait dans la crainte paranoïaque d'un complot contre sa personne, d'une conjuration militaire ourdie de l'intérieur.
Le Palais était alors divisé en deux clans hostiles, celui de Max Dominique et celui de Luc-Albert Foucard, les deux gendres du chef de l'Etat.
Bel officier sachant jouer de son charme, Max Dominique se pavanait en affectant les airs avantageux du militaire sûr de soi qui, un jour ou l'autre, allait fatalement hériter du pouvoir que son beau-père, François Duvalier, promettait à la jeunesse.
De son côté, sa nouvelle femme, Marie-Denise Duvalier, voulait à toute force remplacer Madame Francesca Saint-Victor au titre de secrétaire particulier du président.
Cette dernière, la sœur de Luc-Albert Foucard, n'entendait absolument pas renoncer à son poste sans combattre.
A partir de ce moment, le Palais baigna dans une atmosphère d'intrigues, de luttes
d'influence et d'affrontements personnels dont profitaRadio Vonvon, la radio de l'opposition haïtienne de New York, pour intoxiquer les duvaliéristes de sa propagande
insidieuse et introduire une véritable psychose de la conspiration dans l'entourage présidentiel.
De ce duel politique, c'est Madame Saint-Victor qui remporta la première manche.
Comme quelques bombes avaient fâcheusement fait explosion à Port-au- Prince, dont une au Casino International qu'exploitait à l'époque Max Dominique, Madame Saint-Victor parvint habilement à convaincre Duvalier que son beau-fils, le colonel Dominique, lequel voyageait beaucoup à travers le pays et semblait cultiver tout à coup des amitiés parmi les hauts gradés, fomentait un complot militaire.
Duvalier n'en demanda pas plus pour considérer celui-ci comme le dernier des renégats.
Lorsque Duvalier apprend au même moment que, selon toute apparence, sa fille
Simone avait une aventure avec le major Harry Tassy, on peut dire que le destin
de celui-ci était scellé.
Homme de confiance de Duvalier, Harry Tassy était tenu courant des secrets d'Etat, représentait le président aux cérémonies officielles et dirigeait sa police politique.
C'est à peu près vers ce temps-là qu'un soir, le Palais fut brusquement plongé dans l'obscurité à cause d'une panne d'électricité.
Duvalier courut se dissimuler derrière les épaisses tentures de son bureau, lorsqu'il vit passer Harry Tassy suivi de quelques autres officiers de sa garde, lesquels le cherchaient partout, fous de panique et l'arme au poing.
Persuadé de la félonie de ses propres gardiens, le président déclencha la sirène d'alarme afin d'alerter sa milice tout en jurant de se défaire au plus tôt de ces traîtres assassins qui l'entouraient.
Flairant la trahison partout, Duvalier éloigna du Palais les officiers qu'il soupçonnait de complot et, dans les semaines qui suivirent, fit refouler vers le Cap tous les simples soldats originaires du Nord.
Duvalier prit alors plaisir à jouer au chat et à la souris avec les supposés officiers rebelles. Il leur dédicaçait de sa grande écriture ses Oeuvres Essentielles, ordonnait
aux uns d'arrêter les autres et fit appréhender les derniers suspects au Palais National même, alors qu'ils montaient fidèlement la garde devant ses appartements privés.
Le Colonel Charles Lemoine, qui ramenait fièrement à Port au Prince le capitaine Donald Manigat qu'il venait d'arrêter aux Cayes, reçut un tel choc lorsqu'il fut lui-même menotté et conduit en prison, qu'il en perdit l'usage de la parole.
Le cas le plus dramatique est sans doute celui du capitaine Serge Hilaire qui, après avoir tapé la liste des condamnés, commit l'imprudence d'avertir la femme du capitaine Joseph Laroche laquelle se rendit en catastrophe au Palais pour en savoir plus sur la liste secrète.
Duvalier la rassura habilement et lui demanda qui l'avait informée de l'existence d'une telle liste. Le capitaine Hilaire, une fois dénoncé par ceux-lui même qu'il voulait protéger, plus rien ni personne ne pouvait le soustraire à la vindicte présidentielle.
Duvalier lui fit rajouter lui-même son nom à la fameuse liste, et demeura inflexible malgré l'intervention du père Luc Hilaire, frère du capitaine et aumônier du Palais.
Le père Hilaire courut alors se réfugier à l'ambassade du Chili, imitant ainsi le très influent lieutenant-colonel Jean Tassy, lequel avait déjà gagné l'ambassade du Brésil, de même qu'une cinquantaine de politiciens et de personnes proches des inculpés.
Le procès des militaires se déroula aux casernes Dessalines.
Accusés de complot contre la sûreté intérieure de l'Etat, de mutinerie et de tentative d'assassinat du président de la République, ils furent tous déchus de leur grade et condamnés à la peine capitale.
Pour les transporter aux séances de la Cour martiale, Duvalier les faisait trimbaler en camion à travers Port-au-Prince les menottes aux poignets, les pieds nus et le crâne rasé.
Le 8 juin 1967, le président convoqua ministres et hauts gradés et, vers 13 heures, se rendit au Fort-Dimanche en leur compagnie. Arrivé à destination, Duvalier, en uniforme de simple soldat, s'installa sur une chaise et disposa en face des officiers qu'il destinait à la fusillade les membres du haut Etat-major de l'armée avec, derrière eux, les soldats de la Garde présidentielle.
Ensuite, s'alignaient les miliciens du Palais national et, enfin, pour former la dernière rangée, les miliciens de Fort-Dimanche commandés par la redoutable Madame Max Adolphe.
Parmi les civils qui assistaient à l'exécution, on remarquait Fritz Cinéas, Max Adolphe, Webert Guerrier, de même que les secrétaires d'Etat René Charlmers, Edouard Berrouet, Adrien Raymond et les autres.
Agissant comme maître de cérémonie, le colonel Gracia Jacques distribua des armes au général Gérard Constant, aux colonels Breton Claude, Claude Raymond, ainsi qu'à tous les autres membres du haut Etat-major qu'il posta chacun vis-à-vis du condamné qu'il devait exécuter.
Le colonel Jacques Laroche fut ironiquement placé devant le capitaine Joseph Laroche, le colonel Jean-Baptiste Hilaire devant le capitaine Serge Hilaire, tandis que Max Dominique se retrouva devant son cousin Harry Tassy, à la demande insistante de celui-ci d'ailleurs.
Pendant toute la durée de la macabre opération, Duvalier resta assis, imperturbable. Entouré de ses miliciens. Avant de faire attacher les condamnés au poteau d'exécution, le président les fit défiler devant lui, l'un après l'autre, pour leur adresser ses dernières remontrances.
A Donald Manigat, il déclara: "Levez les yeux au ciel, capitaine Manigat! Vous allez regarder pour la dernière fois le soleil d'Haiti…"
Quand arriva son tour, Sony Borges écouta distraitement les reproches que lui adressait Duvalier avant de lui répondre:
"Président! Vous savez que je ne vous ai pas trahi, je ne fais que payer pour mes fautes passées".
Les condamnés une fois garrottés, un grand silence s'établit pendant lequel on attendit que Duvalier donnât l'ordre de tirer. Après qu'il eut commandé au peloton de mettre en joue les condamnés, le dictateur fit semblant de se raviser en lâchant mollement "Autant".
Un des condamnés, qui espérait obtenir la grâce présidentielle, s'écria alors:
"Vive Duvalier!".
"Trop tard!" répondit le président qui, à ce moment précis, ordonna de faire
feu..
Après l'exécution des condamnés, on les détacha du poteau. Le major Franck Romain sortit alors son revolver et courut donner le coup de grâce au premier qui lui tomba sous la main.
Il fut brutalement interrompu dans la sinistre besogne qui lui était assignée par Duvalier lui-même qui, suffoquant de colère, lui cria:
"Major Romain! Qui vous a donné l'ordre de faire ça? Garde-à-vous! Rompez!"
Les cadavres furent alors ensevelis dans une tranchée creusée par un bulldozer.
Pendant ce temps, Duvalier se levait et quittait les lieux suivi de ses dignitaires abasourdis d'épouvante et tremblant de frayeur.
L'exécution des dix-neuf officiers fut rapportée par les grandes agences de presse internationales et terrorisa toutes les catégories sociales au pays, en particulier les membres de la classe politique duvaliériste qui craignaient plus que tout d'encourir la disgrâce du chef, de tomber sous le coup de sa fureur démentielle, de sa vengeance inexorable.
L'homme que Duvalier aurait aimé vraiment mettre à mort ce jour-là, le vingtième officier, c'est bien son propre beau-fils, Max Dominique, qu'il croyait à la tête d'une
conspiration militaire visant à le renverser du pouvoir. S'il n'eût tenu qu'à lui, Duvalier l'aurait soumis aux plus atroces représailles avant de le faire fusiller avec les autres.
Si Max Dominique fut épargné du massacre, ce fut grace à l'énergique intervention de Marie-Denise Duvalier, sa femme, qui alla jusqu'à menacer son père de mort pour sauver son mari.
Elle ne peut cependant empêcher que le Capitaine,Alexandre Dominique, le père de Max, fût jeté en prison, ainsi que tous les proches parents et amis de ce dernier.
C'est du reste bien à contrecœur que Duvalier accepta la fuite en exil de son gendre, qui, quelques jours plus tard, quittait la capitale sous la protection personnelle de sa femme, Marie-Denise Duvalier.
Quinze jours après, le 22 juin 1967, le président fêtait devant ses partisans cette nouvelle victoire de la Révolution duvaliériste.
A cette occasion, il procéda d'une voix glacée à l'appel des dix-neuf officiers exécutés.
"Major Harry Tassy où êtes-vous? Venez auprès de votre bienfaiteur. Absent.
Capitaine Donald Manigat, venez. Absent.
Capitaine Probus Monestime. Absent.
Lieutenant Mérizier Geffrard. Absent.
Major Jose Borges. Absent.
Lieutenant Josma Valentin. Absent.
Lieutenant Venard Casimir. Absent.
Adjudant André Desrosiers. Absent.
Capitaine Joseph Laroche. Absent.
ColonelCharles Lemoine. Absent.
Major Pierre Thomas. Absent.
Capitaine Serge Madiou. Absent.
Lieutenant Marc Monestime. Absent.
Lieutenant Franck Monestime. Absent.
Lieutenant Alix Rémy. Absent.
Capitaine Michel Obas. Absent.
Capitaine Serge Hilaire. Absent.
Lieutenant Grégoire Monestime. Absent.
Adjudant Joseph Alcéna. Absent.
Tous ont été passés par les armes".
Duvalier n'oublie pas d'appeler le lieutenant-colonel Jean Tassy, le major Malherbe Eyma, le capitaine Léon Veillard, les lieutenants Joseph Laforest et Evans Guillaume, ainsi que le député du Cap, Pierre Giordani, "qui ont pris la fuite après avoir bénéficié des faveurs de César. Ils ne sont plus des Haïtiens! Proclame-t-il.
Dès demain, la Cour martiale générale recevra l'ordre de travailler en vue de leur jugement conformément à la loi. Car les civilisés, c'est nous!"
Grimaçant un rictus amer, Duvalier déclara enfin: "Je suis tel un bras d'acier frappant sans pitié… sans pitié… sans pitié. J'ai fait fusiller ces officiers dans le but de protéger la Révolution et ceux qui la servent. Je m'aligne en compagnie des grands meneurs de peuples tel Ataturk, Lénine, N'Krumah, Lumumba, Azikiwe, Mao-Tsé-Toung".
Bien des mois plus tard, Duvalier allait se rendre à l'évidence et comprendre enfin qu'il n'y avait jamais eu ni complot ni conspiration et qu'il avait inutilement sacrifié des officiers fidèles à sa cause.
Duvalier avait été le jouet d'intrigues, de querelles personnelles et de tiraillements courtisans. Comme pour se repentir de son injustice et de sa cruauté, il fit revenir en Haïti sa fille Marie-Denise qui débarqua en toute quiétude avec son mari dans la capitale.
Après quoi, Madame Saint-Victor tomba en défaveur et, par un juste retour des choses, alla s'expatrier aux Etat-Unis. Marie-Denise accapara la place qu'elle laissait vide au Palais national et, peu après Max Dominique fut nommé ambassadeur à Paris.
Si Duvalier ne reconnut jamais publiquement son erreur, nous savons toutefois qu'il exprima son avis devant des témoins. A quelque temps de là en effet, Duvalier recevait dans son bureau son indispensable conseiller politique Gérard de Catalogne, lequel était accompagné de son ami, l'avocat Henri Dugué.
Au cours de la conversation à bâtons rompus entre les trois hommes, Duvalier aborda délibérément la question des dix-neuf loyaux officiers…" Dix-neuf loyaux officiers duvaliéristes dont la mort n'avait pas beaucoup fait pleurer la nation. "
LE NOUVELLISTE
No. 36678 Jeudi 8 mai 2003 Page 6
SOCIETE/Le Coin de l'Histoire
Par Charles Dupuy
Quand, en 1967, Duvalier ordonna l'exécution de dix-neuf de ses plus proches officiers, il vivait dans la crainte paranoïaque d'un complot contre sa personne, d'une conjuration militaire ourdie de l'intérieur.
Le Palais était alors divisé en deux clans hostiles, celui de Max Dominique et celui de Luc-Albert Foucard, les deux gendres du chef de l'Etat.
Bel officier sachant jouer de son charme, Max Dominique se pavanait en affectant les airs avantageux du militaire sûr de soi qui, un jour ou l'autre, allait fatalement hériter du pouvoir que son beau-père, François Duvalier, promettait à la jeunesse.
De son côté, sa nouvelle femme, Marie-Denise Duvalier, voulait à toute force remplacer Madame Francesca Saint-Victor au titre de secrétaire particulier du président.
Cette dernière, la sœur de Luc-Albert Foucard, n'entendait absolument pas renoncer à son poste sans combattre.
A partir de ce moment, le Palais baigna dans une atmosphère d'intrigues, de luttes
d'influence et d'affrontements personnels dont profitaRadio Vonvon, la radio de l'opposition haïtienne de New York, pour intoxiquer les duvaliéristes de sa propagande
insidieuse et introduire une véritable psychose de la conspiration dans l'entourage présidentiel.
De ce duel politique, c'est Madame Saint-Victor qui remporta la première manche.
Comme quelques bombes avaient fâcheusement fait explosion à Port-au- Prince, dont une au Casino International qu'exploitait à l'époque Max Dominique, Madame Saint-Victor parvint habilement à convaincre Duvalier que son beau-fils, le colonel Dominique, lequel voyageait beaucoup à travers le pays et semblait cultiver tout à coup des amitiés parmi les hauts gradés, fomentait un complot militaire.
Duvalier n'en demanda pas plus pour considérer celui-ci comme le dernier des renégats.
Lorsque Duvalier apprend au même moment que, selon toute apparence, sa fille
Simone avait une aventure avec le major Harry Tassy, on peut dire que le destin
de celui-ci était scellé.
Homme de confiance de Duvalier, Harry Tassy était tenu courant des secrets d'Etat, représentait le président aux cérémonies officielles et dirigeait sa police politique.
C'est à peu près vers ce temps-là qu'un soir, le Palais fut brusquement plongé dans l'obscurité à cause d'une panne d'électricité.
Duvalier courut se dissimuler derrière les épaisses tentures de son bureau, lorsqu'il vit passer Harry Tassy suivi de quelques autres officiers de sa garde, lesquels le cherchaient partout, fous de panique et l'arme au poing.
Persuadé de la félonie de ses propres gardiens, le président déclencha la sirène d'alarme afin d'alerter sa milice tout en jurant de se défaire au plus tôt de ces traîtres assassins qui l'entouraient.
Flairant la trahison partout, Duvalier éloigna du Palais les officiers qu'il soupçonnait de complot et, dans les semaines qui suivirent, fit refouler vers le Cap tous les simples soldats originaires du Nord.
Duvalier prit alors plaisir à jouer au chat et à la souris avec les supposés officiers rebelles. Il leur dédicaçait de sa grande écriture ses Oeuvres Essentielles, ordonnait
aux uns d'arrêter les autres et fit appréhender les derniers suspects au Palais National même, alors qu'ils montaient fidèlement la garde devant ses appartements privés.
Le Colonel Charles Lemoine, qui ramenait fièrement à Port au Prince le capitaine Donald Manigat qu'il venait d'arrêter aux Cayes, reçut un tel choc lorsqu'il fut lui-même menotté et conduit en prison, qu'il en perdit l'usage de la parole.
Le cas le plus dramatique est sans doute celui du capitaine Serge Hilaire qui, après avoir tapé la liste des condamnés, commit l'imprudence d'avertir la femme du capitaine Joseph Laroche laquelle se rendit en catastrophe au Palais pour en savoir plus sur la liste secrète.
Duvalier la rassura habilement et lui demanda qui l'avait informée de l'existence d'une telle liste. Le capitaine Hilaire, une fois dénoncé par ceux-lui même qu'il voulait protéger, plus rien ni personne ne pouvait le soustraire à la vindicte présidentielle.
Duvalier lui fit rajouter lui-même son nom à la fameuse liste, et demeura inflexible malgré l'intervention du père Luc Hilaire, frère du capitaine et aumônier du Palais.
Le père Hilaire courut alors se réfugier à l'ambassade du Chili, imitant ainsi le très influent lieutenant-colonel Jean Tassy, lequel avait déjà gagné l'ambassade du Brésil, de même qu'une cinquantaine de politiciens et de personnes proches des inculpés.
Le procès des militaires se déroula aux casernes Dessalines.
Accusés de complot contre la sûreté intérieure de l'Etat, de mutinerie et de tentative d'assassinat du président de la République, ils furent tous déchus de leur grade et condamnés à la peine capitale.
Pour les transporter aux séances de la Cour martiale, Duvalier les faisait trimbaler en camion à travers Port-au-Prince les menottes aux poignets, les pieds nus et le crâne rasé.
Le 8 juin 1967, le président convoqua ministres et hauts gradés et, vers 13 heures, se rendit au Fort-Dimanche en leur compagnie. Arrivé à destination, Duvalier, en uniforme de simple soldat, s'installa sur une chaise et disposa en face des officiers qu'il destinait à la fusillade les membres du haut Etat-major de l'armée avec, derrière eux, les soldats de la Garde présidentielle.
Ensuite, s'alignaient les miliciens du Palais national et, enfin, pour former la dernière rangée, les miliciens de Fort-Dimanche commandés par la redoutable Madame Max Adolphe.
Parmi les civils qui assistaient à l'exécution, on remarquait Fritz Cinéas, Max Adolphe, Webert Guerrier, de même que les secrétaires d'Etat René Charlmers, Edouard Berrouet, Adrien Raymond et les autres.
Agissant comme maître de cérémonie, le colonel Gracia Jacques distribua des armes au général Gérard Constant, aux colonels Breton Claude, Claude Raymond, ainsi qu'à tous les autres membres du haut Etat-major qu'il posta chacun vis-à-vis du condamné qu'il devait exécuter.
Le colonel Jacques Laroche fut ironiquement placé devant le capitaine Joseph Laroche, le colonel Jean-Baptiste Hilaire devant le capitaine Serge Hilaire, tandis que Max Dominique se retrouva devant son cousin Harry Tassy, à la demande insistante de celui-ci d'ailleurs.
Pendant toute la durée de la macabre opération, Duvalier resta assis, imperturbable. Entouré de ses miliciens. Avant de faire attacher les condamnés au poteau d'exécution, le président les fit défiler devant lui, l'un après l'autre, pour leur adresser ses dernières remontrances.
A Donald Manigat, il déclara: "Levez les yeux au ciel, capitaine Manigat! Vous allez regarder pour la dernière fois le soleil d'Haiti…"
Quand arriva son tour, Sony Borges écouta distraitement les reproches que lui adressait Duvalier avant de lui répondre:
"Président! Vous savez que je ne vous ai pas trahi, je ne fais que payer pour mes fautes passées".
Les condamnés une fois garrottés, un grand silence s'établit pendant lequel on attendit que Duvalier donnât l'ordre de tirer. Après qu'il eut commandé au peloton de mettre en joue les condamnés, le dictateur fit semblant de se raviser en lâchant mollement "Autant".
Un des condamnés, qui espérait obtenir la grâce présidentielle, s'écria alors:
"Vive Duvalier!".
"Trop tard!" répondit le président qui, à ce moment précis, ordonna de faire
feu..
Après l'exécution des condamnés, on les détacha du poteau. Le major Franck Romain sortit alors son revolver et courut donner le coup de grâce au premier qui lui tomba sous la main.
Il fut brutalement interrompu dans la sinistre besogne qui lui était assignée par Duvalier lui-même qui, suffoquant de colère, lui cria:
"Major Romain! Qui vous a donné l'ordre de faire ça? Garde-à-vous! Rompez!"
Les cadavres furent alors ensevelis dans une tranchée creusée par un bulldozer.
Pendant ce temps, Duvalier se levait et quittait les lieux suivi de ses dignitaires abasourdis d'épouvante et tremblant de frayeur.
L'exécution des dix-neuf officiers fut rapportée par les grandes agences de presse internationales et terrorisa toutes les catégories sociales au pays, en particulier les membres de la classe politique duvaliériste qui craignaient plus que tout d'encourir la disgrâce du chef, de tomber sous le coup de sa fureur démentielle, de sa vengeance inexorable.
L'homme que Duvalier aurait aimé vraiment mettre à mort ce jour-là, le vingtième officier, c'est bien son propre beau-fils, Max Dominique, qu'il croyait à la tête d'une
conspiration militaire visant à le renverser du pouvoir. S'il n'eût tenu qu'à lui, Duvalier l'aurait soumis aux plus atroces représailles avant de le faire fusiller avec les autres.
Si Max Dominique fut épargné du massacre, ce fut grace à l'énergique intervention de Marie-Denise Duvalier, sa femme, qui alla jusqu'à menacer son père de mort pour sauver son mari.
Elle ne peut cependant empêcher que le Capitaine,Alexandre Dominique, le père de Max, fût jeté en prison, ainsi que tous les proches parents et amis de ce dernier.
C'est du reste bien à contrecœur que Duvalier accepta la fuite en exil de son gendre, qui, quelques jours plus tard, quittait la capitale sous la protection personnelle de sa femme, Marie-Denise Duvalier.
Quinze jours après, le 22 juin 1967, le président fêtait devant ses partisans cette nouvelle victoire de la Révolution duvaliériste.
A cette occasion, il procéda d'une voix glacée à l'appel des dix-neuf officiers exécutés.
"Major Harry Tassy où êtes-vous? Venez auprès de votre bienfaiteur. Absent.
Capitaine Donald Manigat, venez. Absent.
Capitaine Probus Monestime. Absent.
Lieutenant Mérizier Geffrard. Absent.
Major Jose Borges. Absent.
Lieutenant Josma Valentin. Absent.
Lieutenant Venard Casimir. Absent.
Adjudant André Desrosiers. Absent.
Capitaine Joseph Laroche. Absent.
ColonelCharles Lemoine. Absent.
Major Pierre Thomas. Absent.
Capitaine Serge Madiou. Absent.
Lieutenant Marc Monestime. Absent.
Lieutenant Franck Monestime. Absent.
Lieutenant Alix Rémy. Absent.
Capitaine Michel Obas. Absent.
Capitaine Serge Hilaire. Absent.
Lieutenant Grégoire Monestime. Absent.
Adjudant Joseph Alcéna. Absent.
Tous ont été passés par les armes".
Duvalier n'oublie pas d'appeler le lieutenant-colonel Jean Tassy, le major Malherbe Eyma, le capitaine Léon Veillard, les lieutenants Joseph Laforest et Evans Guillaume, ainsi que le député du Cap, Pierre Giordani, "qui ont pris la fuite après avoir bénéficié des faveurs de César. Ils ne sont plus des Haïtiens! Proclame-t-il.
Dès demain, la Cour martiale générale recevra l'ordre de travailler en vue de leur jugement conformément à la loi. Car les civilisés, c'est nous!"
Grimaçant un rictus amer, Duvalier déclara enfin: "Je suis tel un bras d'acier frappant sans pitié… sans pitié… sans pitié. J'ai fait fusiller ces officiers dans le but de protéger la Révolution et ceux qui la servent. Je m'aligne en compagnie des grands meneurs de peuples tel Ataturk, Lénine, N'Krumah, Lumumba, Azikiwe, Mao-Tsé-Toung".
Bien des mois plus tard, Duvalier allait se rendre à l'évidence et comprendre enfin qu'il n'y avait jamais eu ni complot ni conspiration et qu'il avait inutilement sacrifié des officiers fidèles à sa cause.
Duvalier avait été le jouet d'intrigues, de querelles personnelles et de tiraillements courtisans. Comme pour se repentir de son injustice et de sa cruauté, il fit revenir en Haïti sa fille Marie-Denise qui débarqua en toute quiétude avec son mari dans la capitale.
Après quoi, Madame Saint-Victor tomba en défaveur et, par un juste retour des choses, alla s'expatrier aux Etat-Unis. Marie-Denise accapara la place qu'elle laissait vide au Palais national et, peu après Max Dominique fut nommé ambassadeur à Paris.
Si Duvalier ne reconnut jamais publiquement son erreur, nous savons toutefois qu'il exprima son avis devant des témoins. A quelque temps de là en effet, Duvalier recevait dans son bureau son indispensable conseiller politique Gérard de Catalogne, lequel était accompagné de son ami, l'avocat Henri Dugué.
Au cours de la conversation à bâtons rompus entre les trois hommes, Duvalier aborda délibérément la question des dix-neuf loyaux officiers…" Dix-neuf loyaux officiers duvaliéristes dont la mort n'avait pas beaucoup fait pleurer la nation. "
Sasaye- Super Star
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Opinion politique : Indépendance totale
Loisirs : Arts et Musique, Pale Ayisien
Date d'inscription : 02/03/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Maestro
Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Se sa k fè mwen di ke menm pou respè memwa viktim DIVALYE yo,pa konpare DIVALYE ak ARISTIDE.
Lan tout peyi gen tandans gen nostalji;sitou pou pi jèn yo ki pa t viv epòk sa yo.
Ke se swa lan NICARAGUA ,gen moun ki regrèt SOMOZA yo,ou byen DOMINIKANI gen moun ki ap vin di jan bagay yo te bon sou TRUJILLO;tankou y ap di pa t gen krim lan la ri,pa t gen KIDNAPING elt...
Lan DOMINIKANI ,semèn pase an ,gen yon gwoup granmoun ki kanpe pou yo di ,yo pa vle tande pawòl sa yo ankò.
Ann AYITI menm; kote se yon sèl gwoup moun ki kontwole PRÈS lan ou kontinye ap tande sou radyo jan bagay yo te pi bon sou DIVALYE!
Pou moun ki pa konnen;MAX DOMINIQUE mouri lan WASHINGTON sa gen 2 mwa de sa!
Lan tout peyi gen tandans gen nostalji;sitou pou pi jèn yo ki pa t viv epòk sa yo.
Ke se swa lan NICARAGUA ,gen moun ki regrèt SOMOZA yo,ou byen DOMINIKANI gen moun ki ap vin di jan bagay yo te bon sou TRUJILLO;tankou y ap di pa t gen krim lan la ri,pa t gen KIDNAPING elt...
Lan DOMINIKANI ,semèn pase an ,gen yon gwoup granmoun ki kanpe pou yo di ,yo pa vle tande pawòl sa yo ankò.
Ann AYITI menm; kote se yon sèl gwoup moun ki kontwole PRÈS lan ou kontinye ap tande sou radyo jan bagay yo te pi bon sou DIVALYE!
Pou moun ki pa konnen;MAX DOMINIQUE mouri lan WASHINGTON sa gen 2 mwa de sa!
Joel- Super Star
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Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Wouyyyyyy konfizyon men ki koze sa papa bon Dye. Nan kisa nou pran men bann lavalaso -prevalyen an bon jan maskilen. Se fini zafè LAVALASYENN-PREVALYENN nou pa genyen fanm konsa pou moman akoz yon mechan travèsti, madoda ki vle pase pou TITINE POU enfiltre nou, boulshite nou.
Bon annou retounen sou sijè Djodjo mwen pa konprann anyen se lotre jou zanmi w , kavlye polka w Marc-Heny ap fè apoloji makout. Li twouve nomal pou Divalye kom prezidant (kontitisyonel avi) gen dwa vi, lanmo , baton nan bounda kamoken.
Avoka, plimitif, ekspè an konstitisyon vini ak agimasn bwatez pou valwa dwa rejim DIVALERYEN BAYO SAYO MERITE TOUT KAMOKEN LI SISPEK OU MENM VOYE YO A LEFINITIF.
ALOS BANM PLIS TI LIMYÈ.
Bon annou retounen sou sijè Djodjo mwen pa konprann anyen se lotre jou zanmi w , kavlye polka w Marc-Heny ap fè apoloji makout. Li twouve nomal pou Divalye kom prezidant (kontitisyonel avi) gen dwa vi, lanmo , baton nan bounda kamoken.
Avoka, plimitif, ekspè an konstitisyon vini ak agimasn bwatez pou valwa dwa rejim DIVALERYEN BAYO SAYO MERITE TOUT KAMOKEN LI SISPEK OU MENM VOYE YO A LEFINITIF.
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Rico- Super Star
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Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Alòs RICO.Si KAKAKOK ak THUNDER di yon bagay ,se pou m rele w pou vin defann sa yo di an paske yo gen pozisyon koudetayis poutchis menm jan ak ou?
Pou mwen menm defans DIVALYE an ,sou tout aspè;mwen kont li.Se te yon kalamite sa te ye pou peyi an.
Si w gen yon bagay pou di MAC di li;mwen pa p defann DIVALYE lan anyen ,paske mwen te vivan sou DIVALYE.
Sèl eskiz mwen ta ka bay MAC sou bagay sa a ,se ke li pa t ko menm fèt lè DIVALYE te mouri.Se tande li tande moun ap di l;li pa ka menm imajine jan bagay yo te ye'kelkelanswa sa l ta imajine ,bagay yo te pi mal!
Pou mwen menm defans DIVALYE an ,sou tout aspè;mwen kont li.Se te yon kalamite sa te ye pou peyi an.
Si w gen yon bagay pou di MAC di li;mwen pa p defann DIVALYE lan anyen ,paske mwen te vivan sou DIVALYE.
Sèl eskiz mwen ta ka bay MAC sou bagay sa a ,se ke li pa t ko menm fèt lè DIVALYE te mouri.Se tande li tande moun ap di l;li pa ka menm imajine jan bagay yo te ye'kelkelanswa sa l ta imajine ,bagay yo te pi mal!
Joel- Super Star
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Marc ap rele peze, Joel ak Sasaye ap bougonnen anba chal. M te kwè se bounda "opozan" yo ke Duvalier t ap kraze, ki pwoblèm sa ye pou nou?
Epi fòk mwen mansyone pou nou ke nan tan sa a, diktatè sanginè yo pa ka fè jan de aksyon sa yo kote ke lemond tounnen yon gwo vilaj. Sitou lè konstitisyon peyi an kont pèn de mò.
Kounyea yo itilize lòt taktik:
_ Yo itilize asasina telegide ke group gang ekzekite epi apre yo efase tout evidans.
_ Yo itilize fo koudeta pou jistifye dezòd.
_ yo klewonnen ke "le peuple a identifié ses ennemies"
_ Yo masakre epi apre yo debake pou di ke: "As you can see, the town is quiet"...
Ak anpil respè pou fanmi viktim yo, Lavalas ekzekite plis "opozan" ke 19 ofisye sa yo.
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Joel a écrit:Alòs RICO.Si KAKAKOK ak THUNDER di yon bagay ,se pou m rele w pou vin defann sa yo di an paske yo gen pozisyon koudetayis poutchis menm jan ak ou?
Pou mwen menm defans DIVALYE an ,sou tout aspè;mwen kont li.Se te yon kalamite sa te ye pou peyi an.
Si w gen yon bagay pou di MAC di li;mwen pa p defann DIVALYE lan anyen ,paske mwen te vivan sou DIVALYE.
Sèl eskiz mwen ta ka bay MAC sou bagay sa a ,se ke li pa t ko menm fèt lè DIVALYE te mouri.Se tande li tande moun ap di l;li pa ka menm imajine jan bagay yo te ye'kelkelanswa sa l ta imajine ,bagay yo te pi mal!
Men wou menm eske se viv wou te viv dezas lavalas la?
Kòman w fè imajine jan bagay yo te ye sou Aristide ak kòkòday li yo? Se tande ke w tande pwopagandis ap di tou. Mande w ki wout pou w fè pou al nan Solino, nan Linthaud, Ti Kanada, nan Nòwe, nan Boule... wou pa konnen. Men wou toujou vle pale nan non yo.
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Bon annou retounen sou sijè Djodjo mwen pa konprann anyen se lotre jou zanmi w , kavlye polka w Marc-Heny ap fè apoloji makout. Li twouve nomal pou Divalye kom prezidant (kontitisyonel avi) gen dwa vi, lanmo , baton nan bounda kamoken.
Atansyon zanmi
Sa nap pale la sete lan yon epok guerre froide. Te genyen yon gouvèneman ki te etabli yon dictati. Li change lwa yo e pou te renvèse dictati sa fok'w te monte yon lame de liberation pou al batay kontt li jiska se ke wou gagne batay la.
Kamoken sa yo a lepok yo te itilise gueriya pou te lite kontt dikati. Prenons lexanp de Cuba ak anpil lott peyi.
D'un autre kote , Duvalier li mêm nou paka te mande'l pou li rete gade moun sa yo ki te vle dechouke'l san li pa replike. C'est dans ce contexte que j'ai affirmé que c'était normal que Duvalier protégeait son pouvoir. Les kamoken savaient à qui ils avaient affaire et se devaient de bien se préparer avant de se lancer dans une lutte contre Duvalier. Si certains étaient naïfs de croire qu'ils pouvaient le renverser sans une lutte armée , c'était leur problème. Je demeure convaincu qu'on ne pouvait pas renverser Duvalier que par la force dans les années 60 en plein guerre froide dois-je vous rappeler.
Maintenant, On a renversé le gouvernement de Jean Claude Duvalier sans aucun débarquement militaire. Pourquoi ? parce qu'on n'était plus dans une contexte de guerre froide . Qu'on se rappelle la Libération de la Pologne et les autres pays de l'est suivis par les autres pays de l'union Soviétique fin des années 80 et debut 90.
Rico ak lott yo c'était dans cette perspective que j'affirmais dans mes postes que Duvalier devrait protéger son pouvoir avec les moyens qu'il avait à sa disposition, les Tontons Macoutes.
Dans un contexte démocratique maintenant, je vous pose la question suivante : Peut-on parler de Kamoken ? Il semble que Oui en ce qui concerne Haiti puisqu'on a vu en 2003/2004 comment des bandits armés subventionnés par l'opposition ont renversé Aristide et son gouvernement. Je vous dirais que le president Aristide aurait du utiliser les moyens à sa disposition pour colmater cette insurrection . Je vous jure que si j'étais à sa place mwen tap vannen bounda tout le monde qui s'affichait clairement à kamokaniser son gouvernement en 2004. On appelle cela , mettre de l'ordre dans le désordre politique.
Dans ce sens, je crois que tout gouvernement tel qu'il soit doit utiliser la force nécessaire pour assurer la stabiliser de l'état, qu'il soit un gouvernement dictatorial ou démocratique. Un pays a besoin de la discipline et de l'ordre pour assurer pleinement son développement. Il y a un exemple concret avec un pays d’Asie de la semaine passée ou des militants voulaient renverser le gouvernement. Vous connaissez la suite.
Dernière édition par Marc-Henry le Dim 6 Juin 2010 - 12:53, édité 1 fois
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Maintenant nous sommes dans un contexte de Mondialisation des Marchés et je crois qu,il ne faut plus penser comme si nous étions dans les années 70 . Les Coups d'état ne peuvent que nuire à la compétition d'haiti sur le marché et détruire son économie. C'est dans cette logique que j'affirme haut et fort que nous ne voulons plus de kamoken en Haiti.
Compte tenu de ces nouveaux défis et des contraintes du marché, la mission des leaders politiques et celle de la société civile doivent s,articuler à l'intérieur d'un projet national et démocratique ou les haitiens tant de l'intérieur et ceux de la diaspora seront amenés à contribuer collectivement à lancer Haiti sur la voie du développement.
C'est dans ce contexte de transition à la démocratie et de changement Mondial que je m'engage à rappeler à l'ordre les putschistes qui ne font que nuire au développement d'haiti en adoptant des comportements politiques qui déstabilisent Haiti.
Moi je dis si on ne peut pas gouverner ce pays de manière démocratique . Je suis prêt à supporter un homme fort , un leader fort ayant un leadership costaud pour réaliser l'objectif de la refondation d'Haiti.
Je suis tanné de voir tourner en rond mon pays et mon peuple. De l'ordre il nous faut et de l'ordre qu'il faut par tous les moyens même par une dictature . Point.
Assez c'est assez ! Le peuple a besoin de travailler et il faut mettre Haiti au travail.
Compte tenu de ces nouveaux défis et des contraintes du marché, la mission des leaders politiques et celle de la société civile doivent s,articuler à l'intérieur d'un projet national et démocratique ou les haitiens tant de l'intérieur et ceux de la diaspora seront amenés à contribuer collectivement à lancer Haiti sur la voie du développement.
C'est dans ce contexte de transition à la démocratie et de changement Mondial que je m'engage à rappeler à l'ordre les putschistes qui ne font que nuire au développement d'haiti en adoptant des comportements politiques qui déstabilisent Haiti.
Moi je dis si on ne peut pas gouverner ce pays de manière démocratique . Je suis prêt à supporter un homme fort , un leader fort ayant un leadership costaud pour réaliser l'objectif de la refondation d'Haiti.
Je suis tanné de voir tourner en rond mon pays et mon peuple. De l'ordre il nous faut et de l'ordre qu'il faut par tous les moyens même par une dictature . Point.
Assez c'est assez ! Le peuple a besoin de travailler et il faut mettre Haiti au travail.
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Nou chire nou pa ka koud. Zafè diktati kann kale nou yo fini nan peyi Dayiti. Si yon diktatè konpraqnn ke se milis ki pral pèmèt li fè sa li vle ak peyi an, men li men Lafrik, Lafrans, si se pa simityè.
Se lalwa, libète, konpetans, respè dwa moun ki fè peyi. Se pa Makout ak Chimè. 1986 ak 2004 se prèv lan.
Zafè kontèks "demokratik" se pa lisans pou fè sa nou vle. Lè yon jeran lakou pa fè travay li, yon moun k ap vann nan restoran, k ap travay nan faktori pa fè travay li, li gen dwa jwenn revokasyon l. Epoukwa la prezidans?
Nixon pat bay demisyon l? Koubyen nan nou ki te mande pou Bush te bay demisyon l? Clinton?
Se lalwa, libète, konpetans, respè dwa moun ki fè peyi. Se pa Makout ak Chimè. 1986 ak 2004 se prèv lan.
Zafè kontèks "demokratik" se pa lisans pou fè sa nou vle. Lè yon jeran lakou pa fè travay li, yon moun k ap vann nan restoran, k ap travay nan faktori pa fè travay li, li gen dwa jwenn revokasyon l. Epoukwa la prezidans?
Nixon pat bay demisyon l? Koubyen nan nou ki te mande pou Bush te bay demisyon l? Clinton?
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
En se souvenant de l'histoire mon ami Joel , on ne peut pas ne pas comparer certains événements quand on fait une analyse logique de ces deux périodes de l'histoire. En effet, Duvalier a été un homme très méchant. Sans l'excuser pour ce qu'il a fait à nos compatriotes dans ces années la, il faut parler franc. Il faut poser les questions clairement. Il faut regarder l'histoire dans toutes ses facettes. L'histoire politique haitienne est un peu particulière. Tous nos hommes d'état ont fait face à des scélérats de l'opposition. Je commence à me demander si tout ce qui nous est arrivés n'est pas le reflet de l'hai-tien.
Lorsque je regarde ce qui s'est passé de 1986 à nos jours, je me demande serieusement si certains dictateurs dans le passé n'avaient pas raison. La question fait mal. J'avoue . Mais cela reste une vérité. Il y a un problème fondamental dans notre manière de penser , de percevoir , de faire de la politique. Nous devrons poser la question; pourquoi avons-nous tant de difficultés à gouverner ce pays ? Pourquoi cette absence de solidarité politique ? Pourquoi cette incapacité de consensus et de projet collectif. Pourquoi l'opposition veut-elle toujours renverser les gouvernements en Haiti ? Ce sont ces questions qu'il faudra tenter de répondre dans ce forum sur l'avenir d'haiti. Tels que nous sommes des gens sans aucun sens de solidarité politique.
Lorsque je regarde ce qui s'est passé de 1986 à nos jours, je me demande serieusement si certains dictateurs dans le passé n'avaient pas raison. La question fait mal. J'avoue . Mais cela reste une vérité. Il y a un problème fondamental dans notre manière de penser , de percevoir , de faire de la politique. Nous devrons poser la question; pourquoi avons-nous tant de difficultés à gouverner ce pays ? Pourquoi cette absence de solidarité politique ? Pourquoi cette incapacité de consensus et de projet collectif. Pourquoi l'opposition veut-elle toujours renverser les gouvernements en Haiti ? Ce sont ces questions qu'il faudra tenter de répondre dans ce forum sur l'avenir d'haiti. Tels que nous sommes des gens sans aucun sens de solidarité politique.
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Thunder a écrit:Nou chire nou pa ka koud. Zafè diktati kann kale nou yo fini nan peyi Dayiti. Si yon diktatè konpraqnn ke se milis ki pral pèmèt li fè sa li vle ak peyi an, men li men Lafrik, Lafrans, si se pa simityè.
Se lalwa, libète, konpetans, respè dwa moun ki fè peyi. Se pa Makout ak Chimè. 1986 ak 2004 se prèv lan.
Zafè kontèks "demokratik" se pa lisans pou fè sa nou vle. Lè yon jeran lakou pa fè travay li, yon moun k ap vann nan restoran, k ap travay nan faktori pa fè travay li, li gen dwa jwenn revokasyon l. Epoukwa la prezidans?
Nixon pat bay demisyon l? Koubyen nan nou ki te mande pou Bush te bay demisyon l? Clinton?
Thunder
Mwen dako ak wou , la dictature se fini , fini . Je dirais aussi les comportements politiques archaiques comme c'est le cas actuellement sa dwe fini fini fini osi.
On ne peut pas avoir un gouvernement démocratique sans une opposition démocratique . Aujourd'hui nous avons en Haiti une opposition de putschistes. oeil pour oeil , dents pour dents.
Wou vle renverse president an , baton pou wou . Wou vle fe bon jan oposition kontt gouvèneman . Nap mache ansam pou releve les grands défis du 21 e siècle dayiti ansam.
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Joel a écrit:Alòs RICO.Si KAKAKOK ak THUNDER di yon bagay ,se pou m rele w pou vin defann sa yo di an paske yo gen pozisyon koudetayis poutchis menm jan ak ou?
Pou mwen menm defans DIVALYE an ,sou tout aspè;mwen kont li.Se te yon kalamite sa te ye pou peyi an.
Si w gen yon bagay pou di MAC di li;mwen pa p defann DIVALYE lan anyen ,paske mwen te vivan sou DIVALYE.
Sèl eskiz mwen ta ka bay MAC sou bagay sa a ,se ke li pa t ko menm fèt lè DIVALYE te mouri.Se tande li tande moun ap di l;li pa ka menm imajine jan bagay yo te ye'kelkelanswa sa l ta imajine ,bagay yo te pi mal!
Divalye se peryod ki pi sonbr lan peyi a. Yun lan dènye razya yo te fè lan zonn lakay mwen se te yon ban jenn gason ke yo te akize de kominist, jist anvan papa Doc te kreve. Gen lan nèg sa yo ki te pwal bofrèm. Men mwen toujou gen satisfaksyon ke gen yun ki te krache lan figi militè ki t'ap entèroje'l sou menas.
Sèl manman'm ak papa'm ki ta ka eksplike pou ki sa depi mwen ti moun mwen pa janm renmen militè, lapolis, pè, kèlk profesè, kreten. Jiska prezan, tout moun sa yon se cochon yo ye pou mwen. Poutan, mwen grandi trankil san okenn problèm. Si se pat severite yo, mwen gen lè ta al lan kase dyol polis e pi fanmi mwen ta viktim.
Diktati Divalye pa konparabl ak diktati eklere tankou Kiba. Kote sa yo te gen revolisyon ki pat sou bluff, yo te konen de ki presans pou yo debarase yo dabor. Dayè yo te ase kategorik, yo pat vle okenn mouvman k'ap vinn destabilize travay ak objektif yo. Pat gen stupidite purges ak vêpres. Nèg yo te kanpe sou yon bagay serye. Yo pat mentni popilasyon a lan inyorans, yo pat fèmen laboratwa sou pretèks pou anpeche bonb ap eklate, yo pat al desime fanmi, yo pat anpeche manman ak pitit dómi. Olye ke yo te chita ap detrui vi moun, yo te travay pou la sante, pou lentriksyon. Tout moun Kiba konn li jodi a. Sa k ta di sa? Se menm moun yo ki kapabl ap kritike rejim la san ke nou pa tande plis boulvèsman pase sa. Paske gen edikasyon ki fèt. Yo ka di presizeman pou ki sa y'ap proteste. Sa k ta di sa en?
Gen de Ayisyen se chyen yo ye. Men si Divalye te disparèt fanmi yo, yo telman lach, sa pa deranje yo pou al fè la courbette devan prop bouro yo. Janklodis sifilis, makak, madigra, rale kor'n la. Se sèl Divalye ki te ka boule ak bagay sa yo. Se jisteman pou rezon sa agimantasyon nèg sa yo vid. Tèt poul ou poul san tèt?
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Martine
Se poutet sa mwen pale de dikati intelligente. Il faut faire la nuance. Mwen di ke mwen dako ak tout moun ki di ke Duvalier se yon dikatti feros. J'ai relevé que tout le monde savait que c'était un méchant . Je pense qu'il a fallu prendre des moyens pour se proteger quand on menait une lutte politique contre Duvalier dans les années 60 .
D'un autre coté, on comprend bien que nous avons affaire à des opposants qui refusent de faire leur travail de façon démocratique. A cet effet, j'ai nettement l'impression que cette opposition a favorisé et a même été le déclencheur de la naissance de la dictature de Duvalier . Il va sans dire qu'on observe les comportements politiques putschistes de plusieurs d'entre eux, on ne peut que questionner certaines choses qui sont passées dans ce pays. Voilà ou j'en suis dans mes réflexions.
faut-il une dictature intelligente pour mettre au pas les opposants anti-tout au pays et lancer haiti dans le développement durable ?
Se poutet sa mwen pale de dikati intelligente. Il faut faire la nuance. Mwen di ke mwen dako ak tout moun ki di ke Duvalier se yon dikatti feros. J'ai relevé que tout le monde savait que c'était un méchant . Je pense qu'il a fallu prendre des moyens pour se proteger quand on menait une lutte politique contre Duvalier dans les années 60 .
D'un autre coté, on comprend bien que nous avons affaire à des opposants qui refusent de faire leur travail de façon démocratique. A cet effet, j'ai nettement l'impression que cette opposition a favorisé et a même été le déclencheur de la naissance de la dictature de Duvalier . Il va sans dire qu'on observe les comportements politiques putschistes de plusieurs d'entre eux, on ne peut que questionner certaines choses qui sont passées dans ce pays. Voilà ou j'en suis dans mes réflexions.
faut-il une dictature intelligente pour mettre au pas les opposants anti-tout au pays et lancer haiti dans le développement durable ?
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Joel
Ce n'est pas parce qu'on n'a pas vécu l'histoire que l'on ne la connait pas , que nous ne pouvions pas avoir de l'empathie pôur les victimes. Non Joel , je suis quelqu'un qui développe bcp d'empathie dans mon travail d'éducateur. Je suis capable de me mettre à la place de l'autre pour le comprendre.
En parlant de la violence politique sous le gouvernement de papa doc , j'ai essayé de vous dire que l'existence de cette violence est , à mon humble avis , une culture politique haitienne. L'histoire en est témoin. Aristide aurait pu devenir un dictateur à la force des choses mais il ne l'a pas fait parce qu'il a estimé que cela ne valait pas la peine. L'opposition l'avait tellement
écœuré que cela aurait été légitime d'utiliser la repression pour maintenir l'ordre dans ce désordre politique que provoquait l'opposition de putschistes en Haiti.
Joel , je ne tente pas de comparer Aristide à Duvalier . Loin de moi de vouloir le faire mais je constate qu'il y a en Haiti des politiciens --- opposants qui ne font qu'écœurer les présidents et gouvernement sans présenter des alternatives crédibles au peuple haitien.
S'agissant de l'histoire d'Haiti je me suis souvent mis dans la peau des victimes de la dictature pour comprendre et aussi il m'arrive de me mettre dans la peau de l'agresseur pour comprendre ce qui s'est passé exactement. C'est ce qui explique pourquoi j'ai pris l'exemple de Duvalier pour parler du passé, du présent et de l'avenir d'Haiti.
L'histoire d'Haiti se répète à toutes les décennies. Il me semble.
Ce n'est pas parce qu'on n'a pas vécu l'histoire que l'on ne la connait pas , que nous ne pouvions pas avoir de l'empathie pôur les victimes. Non Joel , je suis quelqu'un qui développe bcp d'empathie dans mon travail d'éducateur. Je suis capable de me mettre à la place de l'autre pour le comprendre.
En parlant de la violence politique sous le gouvernement de papa doc , j'ai essayé de vous dire que l'existence de cette violence est , à mon humble avis , une culture politique haitienne. L'histoire en est témoin. Aristide aurait pu devenir un dictateur à la force des choses mais il ne l'a pas fait parce qu'il a estimé que cela ne valait pas la peine. L'opposition l'avait tellement
écœuré que cela aurait été légitime d'utiliser la repression pour maintenir l'ordre dans ce désordre politique que provoquait l'opposition de putschistes en Haiti.
Joel , je ne tente pas de comparer Aristide à Duvalier . Loin de moi de vouloir le faire mais je constate qu'il y a en Haiti des politiciens --- opposants qui ne font qu'écœurer les présidents et gouvernement sans présenter des alternatives crédibles au peuple haitien.
S'agissant de l'histoire d'Haiti je me suis souvent mis dans la peau des victimes de la dictature pour comprendre et aussi il m'arrive de me mettre dans la peau de l'agresseur pour comprendre ce qui s'est passé exactement. C'est ce qui explique pourquoi j'ai pris l'exemple de Duvalier pour parler du passé, du présent et de l'avenir d'Haiti.
L'histoire d'Haiti se répète à toutes les décennies. Il me semble.
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Bien dit MARC;
MOI j'ai été pour une certaine répression de la part d'ARISTIDE.Il aurait pu faire comme CHAVEZ et retirer leur licence aux stations de radio ;c'est le minimum qu'il pouvait faire .Ces stations de radio mentaient effrontément .Il pourrait avoir aussi introduit des lois sur la diffamation;comme en France et l'Angleterre ou ces lois sont strictes.
Il y avait trop de ""laisser aller"" avec l'opposition sur l'administration d'ARISTIDE.
MOI j'ai été pour une certaine répression de la part d'ARISTIDE.Il aurait pu faire comme CHAVEZ et retirer leur licence aux stations de radio ;c'est le minimum qu'il pouvait faire .Ces stations de radio mentaient effrontément .Il pourrait avoir aussi introduit des lois sur la diffamation;comme en France et l'Angleterre ou ces lois sont strictes.
Il y avait trop de ""laisser aller"" avec l'opposition sur l'administration d'ARISTIDE.
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Joel a écrit:Bien dit MARC;
MOI j'ai été pour une certaine répression de la part d'ARISTIDE.Il aurait pu faire comme CHAVEZ et retirer leur licence aux stations de radio ;c'est le minimum qu'il pouvait faire .Ces stations de radio mentaient effrontément .Il pourrait avoir aussi introduit des lois sur la diffamation;comme en France et l'Angleterre ou ces lois sont strictes.
Il y avait trop de ""laisser aller"" avec l'opposition sur l'administration d'ARISTIDE.
Jean Claude Duvalier te genyen rezon ak media tankou pa Jean Dominique ak lòt moun? Militè yo te genyen rezon ak Felix Lamy?
Se pa mirwa yo pou kraze, se figi nou pou nou lave.
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Wi se toujou vin vle konpare DIVALYE yo ak ARISTIDE ou byen PREVAL?
Sa pa p mache!
Te gen moun ki te ka oze ap di ke DIVALYE pran BEBE LI TE GRIYE,FÈ POUD AK LI ,POU FÈ SAKRIFIS?
Se sa wi mesye yo t ap di lan radyo;de ki miwa w ap pale la a;ou byen se reve w ap reve.
Mesye GUY PHILIPPE yo monte BOUTILYE,yo kraze antèn radyo e yomenm di l ke yo te fè sa paske yo konnen yo t ap akize ARISTIDE;e se ekzakteman se sa ki te fèt.
De ki miwa?
PREVAL gen yon posibilite pou l ekate nou definitivman de teren politik lan.MISYE
KAPAB PA ase entelijan ou byen saj pou li fè sa.
Antere koudetayis poutchis;PREVAL lan pozisyon pou l fè sa si l vle
Sa pa p mache!
Te gen moun ki te ka oze ap di ke DIVALYE pran BEBE LI TE GRIYE,FÈ POUD AK LI ,POU FÈ SAKRIFIS?
Se sa wi mesye yo t ap di lan radyo;de ki miwa w ap pale la a;ou byen se reve w ap reve.
Mesye GUY PHILIPPE yo monte BOUTILYE,yo kraze antèn radyo e yomenm di l ke yo te fè sa paske yo konnen yo t ap akize ARISTIDE;e se ekzakteman se sa ki te fèt.
De ki miwa?
PREVAL gen yon posibilite pou l ekate nou definitivman de teren politik lan.MISYE
KAPAB PA ase entelijan ou byen saj pou li fè sa.
Antere koudetayis poutchis;PREVAL lan pozisyon pou l fè sa si l vle
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Marc-Henry a écrit:Martine
Se poutet sa mwen pale de dikati intelligente. Il faut faire la nuance. Mwen di ke mwen dako ak tout moun ki di ke Duvalier se yon dikatti feros. J'ai relevé que tout le monde savait que c'était un méchant . Je pense qu'il a fallu prendre des moyens pour se proteger quand on menait une lutte politique contre Duvalier dans les années 60 .
D'un autre coté, on comprend bien que nous avons affaire à des opposants qui refusent de faire leur travail de façon démocratique. A cet effet, j'ai nettement l'impression que cette opposition a favorisé et a même été le déclencheur de la naissance de la dictature de Duvalier . Il va sans dire qu'on observe les comportements politiques putschistes de plusieurs d'entre eux, on ne peut que questionner certaines choses qui sont passées dans ce pays. Voilà ou j'en suis dans mes réflexions.
faut-il une dictature intelligente pour mettre au pas les opposants anti-tout au pays et lancer haiti dans le développement durable ?
Mwen te deplase al fè yon kours pou yo moman. Pandan m'ap tounen mwen t'ap reflechi sou refleksyon Marc la e jisteman se atitid ak pozisyon Aristide ki te vin lan lide'm. Sof ke mwen pat espere ke re-enkanasyon Metayer t'ap gen odas vin parèt figi'l ki pa gen nen a kote li p'ap jwenn reflè tèt li... Sa se yon lot deba.
Alor Entènot la di ke li te pou yon sètèn represyon ke Aristide pat dekrete. Sa prouve'n ke Aristid pat yon diktatè tankou manjè d'sèl sa yo konn ap seye fè'l pase. Aristid te nayif sou plizyè plan. Yo bay misye pote tout vye chaj paske li te gen yon diskou popilis. Sanzave gen odas y'ap di ke misye te met divizyon lan yo sosyete ki te deja divize.
Lè Aristid te monte, yun lan premye jès li se te lonje men bay lame. Se tankou m'ta di w ke li di nèg yo ede'm, peyi a bezwen nou tout. Men vagabon sa yo, antouka 2-3 lan eta-major la, te refize rekonèt sa ki rele sosyete sivil. Lan decheans yo, yo antrene tout rès militè yo. La se pat yon zafè tonton makout ankor non ki t'ap pale. An verite, yo gen chans e pi lè yo te gen lód pou rache manyók yo, yo pat menm ka pran zam. Anhan!
Tout sa ki t'ap kenbe Aristid, ki fè li tounen, se jis popilarite'l (antouka se sa m'pense). Paske Ameriken pa renmen nèg ki popilè lakay yo. Se toujou konsa mache fè koudeta, destabilize Amerik latin la. Tout vye akizasyon n'ap tande Gnbis makaron sa yo ap repete se rans, se jis yon kampay depi lontan pou yo te brile ti-bonom la.
Sak pase Aristid, sè memmwa'l ki kout paske li pa konprann kilti politik Ayisyen. Malgre premye koudeta, malere a chèche fè Ayisyen konprann ke peyi a bezwen yo, ke se yo ki pou kole zepol ak dirijan pou mentni lod, e l'al fè yon lót erè ak Guy Philippe lan blye ke ti-misye itou gen fomasyon militè e ke kilti sa se plis lan bandes dessinées. Lè Guy Philippe (mwen rekonèt Guy ak tout fanmi'l) ap di ke li renmen filozofi, se tankou m'ta di'w se lan Reader's Digest sèlman li pran enformasyon li yo. Jiska prezan, m'ap gade, Guy pa chanje menm si nou tande li te mande ekskiz.
Se gwo desepsyon pou ti Pè a. E se sèl problèm mwen gen avè'l: retounen'l sou pouvwa, l'ap fè menm erè a. Paske misye rete yon prètr, misye se apotr teori de la liberasyon, gen yon bann desizyon ki poze'l devan trop dilemn. Sityasyon Aristid se te yon enpass. Tout sa mwen di la, tout sa M... ak J... di la, se pertinan men... ofon nou konn bagay: se jis asasinen yo te bezwen asasinen karaktè Aristide. Se rasism ki eksplike 2 koudeta yo. Yun sou papa Bush, lot la sou pitit la. Yon bann dyabl wi.
Mwen te estomake lè m'gade prezidan Obama fè apel a ti-Bush sou kote prezidan Clinton pou al ede Ayiti. An mèm tan, mwen di ke li fè eksprè pou'l di yo al clean up their mess.
Lè week-end moun ap fini, se lè pa sa a ap komanse. W pa ta di lougarou ki ap vole lan nuit.
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Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
MARC PRAN TAN LI ANKÈT MARC ROMULUS YON MONREYALÈ KITE NAN PRIZON FO DIMANCH SOU DUVALIER. NAN PIL AK PAKÈT GEN KONESANS, FANMY, ZANMI, KI PASE A LENFINITIF SAN AKIZASYON, SAN JIJMAN. MANYÈ GEN RESPÈ POU MOUN SAYO.
GENYEN TOUT LADANN MILITÈ, DIVALYERIS DECHU, KOMINIS, SA W RELE KAMOKEN, SAYO PRAN POU FANM YO, POU LAJAN YO, PA JALOUZI, PA KOUT LANG. MEZANMI MARC SI W PA TE O MOND, MANYÈ RESPEKTE TOUT TREPASE SAYO. SISPANN PALE SA W PA KONNEN , NI KONPRANN.
MWEN REDI W ANKO PA YON SÈL YO VOYE DEVAN JIJ POU EKSPLIKE KISA YO REPWOCHE. FÈ ATANSYON NAN LESE ANKOURAJE PA ENBESIL OU IGNORAN KI PA JANM KONPRANN YON REJIM KI TE PWOFITE YON KONTÈSK POU FÈ SALI VLE. SE KONSA TOUT KOKEN KAP VINI TE VLE VALE TEREN SOU NOU.
DUROCHER BERTIN, METEYER, BRIGNOLD LINDOR, JAN DOMINIK, TI PÈ JAN TOUSEN E LATRIYE YO PASE A LENFINITIF YO TE DERANJE POUVWA, SE KONSA SA TE KOMANSE. SOU ARISTIDE. MEN AKI 86 SOVE NOU, TENTEN KONSA DIFISIL POU RETOUNEN JOUNEN JODYÈ A.
LISTE DES PRISONNIERS MORTS
(Extrait du témoignage de Marc Romulus : "LES CACHOTS DE DUVALIER")
Ce ne sont que quelques-uns parmis les dizaine de milliers de morts!
Les prisonniers malades atteints de tuberculose, de diarrhée ou de toute autre maladie, en plus de l'absence de soins médicaux, continuent de subir toutes les rigueurs de la machine de répression. Diminués physiquement et abattus moralement par la maladie, ils perdent souvent leur lucidité avant de mourir. C'est pourquoi certains ex-détenus parlent souvent de prisonniers "morts de maladie mentale."
*- AUGUSTERE, cellule 1, Plaine du Cul-de-Sac, poète, joumaliste, arrêté en janvier 1971, libéré en décembre 1972, arrêté de nouveau en janvier 1973, mort en 1975 de diarrhée.
*- Joseph ALEXANDRE, cellule 3, dit Djo Malaca, Port-au-Prince, mort le 1er novembre 1975, déficience physique, maladie mentale.
*- Gérard AUGUSTIN, cellule 1, St-Marc, 53 ans, sociologue emprisonné 3 fois, mort le 19 septembre à 4h. p.m. de tuberculose
*- Marcus ANDRE, cellule 2, fils de Français et d'Americain, travaillait dans une ligne aérienne, Port-au-Prince, mort le 25 février 1975 de diarrhée et de tuberculose.
*- Jean-Claude ALEXANDRE, cellule 7, Jérémie, professeur. Mort en 1975 de diarrhée.
*- Ezéchiel ABELARD, cellule 6, mort en septembre 1976 de tuberculose.
Massena ANIBOT, cellule 8, mort en août 1976 de tuberculose et de malnutrition, paysan de l'Arcahaie.
*- Robert ACHADE, cellule 7, Arcahaie, mort en 1975.
*- Joseph BRIOLLI, cellule 4, Port-au-Prince, ancien macoute, mort en 1976 de diarrhée et de malnutrition
*- Jean-Robert BELLEVUE, cellule 1, Plaine du Cul-de-Sac, professeur d'histoire, mort en août 1975 de tuberculose.
Georges BISRETE, cellule 2, Fond-des-Blancs, spéculateur. mort en février 1976 de rhumatismes et de tuberculose.
*- André BIEN-AIME, cellule 3, Cayes, travaillait à la Chambre des Députés, mort en juillet 1976 de malnutrition.
*-René BAPTISTE, cellule 7, Jacmel, vivait en Rép. Dominicaine. participa en Afrique à la réalisation du film Les Comédiens, mort le 19 juillet 1974 de tuberculose.
*-Fred BAPTISTE, cellule 1, Jacmel, mort le 16 juin 1974 de tuberculose et de maladie mentale.
*-Justin BERTRAND, cellule 5, Port-au-Prince, ancien chef macoute, mort le 26 août 1975 de tuberculose et de diarrhée.
*-Ronel BERTRAND, cellule 2, Port-au-Prince, fils de Justin Bertrand, mort en février 1976 de rhumatismes et de tuberculose.
*-Paul BLANC, cellule 4. mari du député Mme Paul Blanc, mort en juillet 1976 de diarrhée.
*-Kesner BLAIN, cellule 3, Port-au-Prince, ex-colonel, mort le ler février 1976.
*-Fritz BAUDET, cellule 3, Port-au-Prince, garde-côte, mort en juillet1975 de tuberculose.
*-Noly BURON, cellule 3, marin, mort en 1976 de tuberculose.
*-Jean-Claude BOUCICAUT, cellule 4, Port-au-Prince, ancien macoute. mort en janvier 1977 de tuberculose.
*-Hora BATISTAIN, cellule 3, ferblantier, mort en février 1973 de typhoïde.
*-Julien BANO, cellule 1, Arcahaie, mort en 1975 de diarrhée.
*-Henri BAFARD, cellule 4,. région Thiotte, mort en janvier 1973.
*-Sifra CESAR, cellule 8, mort en 1972 de tuberculose.
*-Daul COMPERE, exécuté le 7 août 1974
*-Muscadet CAJUSTE, cellule 8, ancien caporal au Département de la Police. mort en 1976 de tuberculose.
*-Léon CHERY. cellule 2, Cayes, déjà dans la soixantaine, mort le 10 décembre 1976 de déficience physique.
*-Gilbert CADOSTIN, cellule 2, chauffeur, mort le 2 octobre 1976 de tuberculose.
*-Camille CEBASTIEN, cellule I., Port-au-Prince, pharmacien, propriétaire de la Pharmacie du Lion, mort en 1976 de congestion pulmonaire.
*-Jean-Roland CELESTEN, cellule 1, Port-au-Prince, topographe. mort en 1975 de typhoïde et de tuberculose.
*-Paul DONNEUR, cellule 7, Port-au-Prince, artisan, mort en 1976 de diarrhée.
Ambroise DESRAVINES, cellule 1, Cap-Haitien, coiffeur, 62 ans, mort en septembre 1976 de tuberculose.
*-Serge DERUISSEAU, cellule 3, Arcahaie, étudiant. mort en 1976 de tuberculose.
*-Murat DARELUS, cellule 1, Pétion-Ville, charpentier. mort en février 1975.
*-Kernizan DUPONT, Pénitencier National, Méyotte. Pétion-Ville, ouvrier. mort en 19 75 de maladie hépatique.
*-Ronald DUCHEMIN, exécuté en mars 1976.
*-Guelo DACCUEIL, cellule 3, Arcahaie, paysan, 48 ans, mort en 1976 de tuberculose.
*-Horace DACCUEIL, cellule 7, Arcahaie, paysan, frère de Guelo, mort en 1976 de diarrhée.
*-Fritz DUGASON, cellule 5, Jérémie, mécanicien mort le 2 juin 1975 de tuberculose.
*-Philippe DULORIER, cellule 5, Cazale, mort le 18 décembre 1975 de tuberculose.
*-Clothaire DORNEVAL, cellule 5, Arcahaie, mort le 24 janvier 1976 d'hypertension.
*-Raphael DELVA, cellule 1, Gonaives, mort en juin 1976 de tuberculose.
*-Jean-Claude DUVAL, cellule 9. travaillait à Alpha, mort le 5 décembre 1975 de tuberculose et de déficience physique.
*-Ovèse DUQUESNE, mort en août 1976.
*-Thomas DOMINIQUE, cellule 6, Plaine du Cul-de-Sac, chauffeur, mort en décembre 1975 de tuberculose.
*-Cadeau Jean DERISIE, cellule 1, Nan Bannan-n, chef de section, mort en juillet 1976 de tuberculose.
*-Arche DENIS. cellule 2, Port-au-Prince, fils de Lorimer Denis (Coauteur avec François Duvalier de plusieurs ouvrages) ancien espion qui faisait ses rapports directement à Duvalier, arrêté par Luc Désir après la mort de F. Duvalier, mort en 1976 de typhoide.
*-Vénèque DUCLAIRON, Pénitencier National, mort en 1973.
*-Serge DONATIEN, cellule 1, Artibonite, arrêté en février 1975, 25, ans. mort en mars 1976 de diarrhée.
*-DATO, cellule 1, chef de section de Thiotte, mort en 1976.
*-Jacques DELILLE, mort en 1974.
*-Servius EXANTUS, cellule 7, Cul-de-Sac, avocat, professeur. libéré en 1972, arrêté une nouvelle fois en janvier 1973, mort en juillet 1976 de tuberculose.
*-Ponax EXANTUS, cellule 8, Arcahaie. étudiant mort en 1975 de tuberculose.
*-Rameau ESTIME, cellule 1, député, duvaliériste de la première heure. mort le 13 mai 1976 de diarrhée et de malnutrition.
*-Wilterm ESTIME, cellule 5, mort en 1976.
*-Gesulmé EUGENE, cellule 2, Plaine du Cul-de-Sac, instituteur. libéré en 1972, arrêté à nouveau en 1973, mort en 1976 de tuberculose.
*-EXANTE, cellule 2, Arcahaie, mort en 1976.
*-Francis FILS-AIME, cellule 1, Fort-Liberté. ancien Léopard, mort en 1976 de tuberculose.
*-Pierre FEQUIERE, cellule 3, Port-au-Prince (Delmas), ouvrier. mort en 1976 de tuberculose.
*-René FRANEX, exécuté le 7 août 1974.
*-Marie-Thérèse FEVAL, exécutée en mars 1976.
*-Rikitt FLORESTAL, exécuté le 7 août 1974.
*-Marcel GUERRIER, cellule 5, Plaine du Cul-de-Sac, mort le 6 octobre 1975 de tuberculose.
*-Marie-Thérèse GASNER, cellule 10, morte en 1976 de tuberculose.
*-Pierre GUERRIER, mort en 1976.
*-Jean HORNER, Duvalierville, garde-côte mort en 1975.
*-Fritz ICARD, cellule 2, Miragoane, mort le 13 novembre 1975 de maladie mentale.
*-Gérard JOSEPH, cellule 7, dit Ibert Jn. Baptiste, Gonaives. arrêté le 3 juillet 1973, Place Ste-Anne, mort en 1975 de tuberculose- .
*-Dagobert JEAN, cellule 2, Hinche, ex-léopard, mort en avril 1976 de pleuro-péritonite.
*-Théocel JEAN, mort en avril 1976 au Pénitencier National.
*-Ricot JUNIOR, mort en août 1975 au Pénitencier National.
*-Pierre JEAN, dit d'Haïti, exécuté en mars 1976.
*-Maurice JEAN-BAPTISTE, cellule 1, Jacmel, mort le 4 décembre 1976 de diarrhée.
*-Samson JEAN-BAPTISTE, exécuté le 7 août 1974.
*-Antonio JEAN-BAPTISTE, cellule 3, Jérémie, typographe, travaillait à l'Imprimerie de l'Etat, mort en 1976 de tuberculose.
*-Lucio JULES, cellule 3, Jérémie, mort le 10 octobre 1976 de typhoïde.
*-Alius JOLIMO, cellule 3, Plaine du Cul-de-Sac, paysan, mort en 1975 de pleurésie.
*-Vergnaut JOSEPH, cellule 6, avocat, déjà âgé de 60 ans, mort en 1976 de déficience physique.
*-Morency JEAN, cellule 3 marchand, paysan, mort en 1977 de tuberculose.
Franck JASSIN, cellule 7, Port-au-Prince (section Sou Dalle), instituteur mort en 1976 de tuberculose.
*-Lession JOSEPH, cellule 6, Arcahaie, hougan, mort en 1975 de tuberculose.
*-Saint-Vilus JEAN-PIERRE, cellule 5, Plaine du Cul-de-Sac, paysan, mort le 10 mars de diarrhée infectieuse et de tuberculose pulmonaire.
*-Antoine JEAN-NOEL, cellule 3, Ouanaminthe, mort en février 1974 de malaria et de déficience physique.
*-Resius JEAN-BAPTISTE, cellule 1, Pétion-Ville, mort en février 1975, constipé pendant 22 jours.
*-Emmanuel JEAN-POIS, cellule 1, Croix des Bouquets, boutiquier, mort en 1975 de tuberculose.
*-Henri JEAN, cellule 4, Port-au-Prince, mort en 1976 de tuberculose.
*-Oswald JULES, Verrettes, substitut du Commissaire du Gouvernement, mort en 1976.
*-Chery LOUISSAINT, cellule 8, Arcabaie, étudiant, mort en 1976 de tuberculose.
*-Marcel LAFORET, cellule 8, Jérénùe, agronome, domicilié à St-Marc, producteur du clairin Niko, mort en juillet 1975 de tuberculose et de maladie mentale.
*-Pierre LAURENT, cellule 8, Port-au-Prince, tailleur, arrêté lors de l'affaire Gaillard, mort en 1975 de tuberculose.
*-Hubert LEGROS, cellule 6, Port-au-Prince, mort le 19 décembre 1975 à 5h. a.m. de diarrhée et de tuberculose.
*-Loner LIVERT, cellule 5, Port-à-Piment, étudiant, mort le 19 juillet 1976 de tuberculose.
*-Rodrigue LAFORTUNE, cellule 5, Plaine du Cul-de-Sac, paysan, mort le 18 novembre 1975 de tuberculose.
*-Yves MUZAC, cellule 1, Jacmel, étudiant, mort en juin 1976 de tuberculose.
*-Gérard MICHEL, mort en 1975.
*-MERCERON, cellule 7, dit Guantanamo. Port-au-Prince, marin, mort en 1976 de tuberculose.
*-MENELAS, cellule 8, connu sous le nom de Ayiti, Plaine du Cul-deSac, élevé en Rép. Dominicaine, ancien geôlier à la Grande Prison. attaché à Kesner Blain. mort en 1976 de tuberculose.
*-Chères Louis MAX, cellule 2, Plaine du Cul-de-Sac, paysan, mort en octobre 1975 de tuberculose.
*-Louis NOEL, cellule 6, Ouanaminthe, mort en 1976, maladie du foie. *-Jean NAPOLEON, Croix des Bouquets, mort en décembre 1972.
*-Jean-Marc NERESTAN, cellule 3. Port-à-Piment, tailleur, mort en 1976 de tuberculose.
*-Semonvil OSIAS, cellule 2. Cap-Haitien, avocat, mort en juin 1975.
*-Cambrone OBANO, cellule 8, Arcahaie, mort en juillet 1976 de diarrhée.
*-Charles OCTA, Arcahaie. mort en 1975 de diarrhée.
*-Salma PIERRE-PAUL, cellule 3, St-Marc, professeur avocat, mort le 17 septembre 1976 de tuberculose.
*-PIPIRITE, cellule 3, Barradère, mort en 1976 de diarrhée, épileptique.
*-Charles PIERRE, exécuté le 7 aoùt 1974.
*-Darty PHILIPPE, cellule 3. Limbé, mort en novembre 1973 de tuberculose.
*-Oveny PAUL, exécuté le 7 août 1974.
*-Luc PIERRE-PAUL, cellule 2, Port-au-Prince, comptable. travaillait à une compagnie d'assurance anglaise, mort en juillet 1976, atteint de maladie mentale.
*-Jacques PAUL, cellule 8, Port-au-Prince, fils de Paulette Sicot, mort en 1976 de tuberculose.
*-Lubin PIERRE-LOUIS, cellule 5. Arcahaie, mort le 1er novembre 1975. atteint de déficience physique.
*-Edouard PIERRE, arrêté en 1974, mort en 1975.
*-Eddy PRICE, mort en mars 1976.
*-Des PREDESTANT, exécuté en août 1974
*-Jean-Claude PHANOR, cellule 2, ex-léopard, mort le 3 mai 1976.
*-Ronald PERARD, exécuté en août 1974.
*-Bertrand RAYMOND, cellule 1, dit Ti Baron, Plaine du Cul-de-Sac, professeur, mort en 1975 de tuberculose.
J*-ean-Louis ROY, exécuté en mars 1976.
*-Jean ROBERT, cellule 6, alias Derecul, Arcahaie, garde-côte, mort en 1976 de tuberculose.
*-Timothé ROSSINI, cellule 6, maçon, Arcahaie, (Carrefour Pois). -mort en 1975 de diarrhée.
*-RAOUL, cellule 4, ancien détective, milicien, mort en 1976 de tuberculose. *-ROMEL, cellule 7, mort en 1975 de tuberculose.
*-Annouce REBECCA, cellule 3, Cavaillon, ancien mil.icien, mort le 10 octobre 1972 de tuberculose.
*-REYNOLD, compagnon de Dagobert Jean (ex-léopard), mort en octobre 1976.
*-Jilmiste SYLVESTRE, cellule 1, cordonnier, Port-au-Prince, mort le ler novembre 1976 de tuberculose.
*-Thélismon SALADIN, cellule 1, La Tremblay, paysan, mort le 31 décembre 1976.
*-Raymond SAINT-LOUIS, mort le 11 septembre 1976 de tuberculose.
*-John SOUFFRANT, exécuté le 7 août 1974.
*-Georges ST-MERZIER, cellule 4. Jérémie, ferrailleur. mort en 1976 de tuberculose. *-Jean-Claude ST-LOUIS, cellule 7, Port-au-Prince, mort le 13 novembre 1975 de tuberculose.
*-Luc ST-VIL, cellule 5, Fort-Liberté, ex-léopard, mort en septembre 1976 de tuberculose.
*-Gasner SIMEON, cellule 7, marin, se dirigeant vers Nassau échoue à Guantanamo, livré au gouvernement haîtien par un bateau américain mort en 1976 de tuberculose. *-SANTIAGUE, cellule 7, Arcahaie, ancien sergent, mort en octobre 1976 de diarrhée.
*-Jacques ST-AMAND,
*-Reynold TIMOLEON, exécuté le 7 août 1974.
*-Alix THOMAS, exécuté le 7 août 1974.
*-Clarel TERVIL, exécuté en mars 1976.
*-TINTIN, cellule 9, Limbé, mort en 1971 de tuberculose.
*-Thélismon TONY, La Tremblay (Croix-des-Bouquets), arrêté en 1969, libéré en 1972 repris en février 1973, mort en 1976 de diarrhée.
*-Auguste THENOR, cellule 1, mort en décembre 1974
. *-Edner THEAGENE, mort en 1975.
*-Jean Rifla VASSEAU, exécuté en mars 1976.
*-Joseph VILFORT, cellule 3. Kenscoff, ferblantier, mort en 1976 de tuberculose.
*-Théophile VICTOME, cellule 5, Cazale, mort le 2 janvier 1975- de tuberculose.
*-Pierre Michel VITAL, cellule 6, Jérémie, libéré puis repris, mort en février 1976 de diarrhée.
*-Romulus VILBRUN, cellule 3, Plaine du Cul-de-Sac, ébéniste, mort le 16 février 1977 de tuberculose.
*-Volmar VOLCY, cellule 6, mort en juillet 1976.
*-Durena WASHINGTON, cellule 5, garde-côte, mort le 19 octobre 1974, atteint de rhumatismes.
*-Elie Wellington, fils de Jamaica, bien connu à Port-au-Prince, mort en octobre 1976 de tuberculose et de déficience physique.
GENYEN TOUT LADANN MILITÈ, DIVALYERIS DECHU, KOMINIS, SA W RELE KAMOKEN, SAYO PRAN POU FANM YO, POU LAJAN YO, PA JALOUZI, PA KOUT LANG. MEZANMI MARC SI W PA TE O MOND, MANYÈ RESPEKTE TOUT TREPASE SAYO. SISPANN PALE SA W PA KONNEN , NI KONPRANN.
MWEN REDI W ANKO PA YON SÈL YO VOYE DEVAN JIJ POU EKSPLIKE KISA YO REPWOCHE. FÈ ATANSYON NAN LESE ANKOURAJE PA ENBESIL OU IGNORAN KI PA JANM KONPRANN YON REJIM KI TE PWOFITE YON KONTÈSK POU FÈ SALI VLE. SE KONSA TOUT KOKEN KAP VINI TE VLE VALE TEREN SOU NOU.
DUROCHER BERTIN, METEYER, BRIGNOLD LINDOR, JAN DOMINIK, TI PÈ JAN TOUSEN E LATRIYE YO PASE A LENFINITIF YO TE DERANJE POUVWA, SE KONSA SA TE KOMANSE. SOU ARISTIDE. MEN AKI 86 SOVE NOU, TENTEN KONSA DIFISIL POU RETOUNEN JOUNEN JODYÈ A.
LISTE DES PRISONNIERS MORTS
(Extrait du témoignage de Marc Romulus : "LES CACHOTS DE DUVALIER")
Ce ne sont que quelques-uns parmis les dizaine de milliers de morts!
Les prisonniers malades atteints de tuberculose, de diarrhée ou de toute autre maladie, en plus de l'absence de soins médicaux, continuent de subir toutes les rigueurs de la machine de répression. Diminués physiquement et abattus moralement par la maladie, ils perdent souvent leur lucidité avant de mourir. C'est pourquoi certains ex-détenus parlent souvent de prisonniers "morts de maladie mentale."
*- AUGUSTERE, cellule 1, Plaine du Cul-de-Sac, poète, joumaliste, arrêté en janvier 1971, libéré en décembre 1972, arrêté de nouveau en janvier 1973, mort en 1975 de diarrhée.
*- Joseph ALEXANDRE, cellule 3, dit Djo Malaca, Port-au-Prince, mort le 1er novembre 1975, déficience physique, maladie mentale.
*- Gérard AUGUSTIN, cellule 1, St-Marc, 53 ans, sociologue emprisonné 3 fois, mort le 19 septembre à 4h. p.m. de tuberculose
*- Marcus ANDRE, cellule 2, fils de Français et d'Americain, travaillait dans une ligne aérienne, Port-au-Prince, mort le 25 février 1975 de diarrhée et de tuberculose.
*- Jean-Claude ALEXANDRE, cellule 7, Jérémie, professeur. Mort en 1975 de diarrhée.
*- Ezéchiel ABELARD, cellule 6, mort en septembre 1976 de tuberculose.
Massena ANIBOT, cellule 8, mort en août 1976 de tuberculose et de malnutrition, paysan de l'Arcahaie.
*- Robert ACHADE, cellule 7, Arcahaie, mort en 1975.
*- Joseph BRIOLLI, cellule 4, Port-au-Prince, ancien macoute, mort en 1976 de diarrhée et de malnutrition
*- Jean-Robert BELLEVUE, cellule 1, Plaine du Cul-de-Sac, professeur d'histoire, mort en août 1975 de tuberculose.
Georges BISRETE, cellule 2, Fond-des-Blancs, spéculateur. mort en février 1976 de rhumatismes et de tuberculose.
*- André BIEN-AIME, cellule 3, Cayes, travaillait à la Chambre des Députés, mort en juillet 1976 de malnutrition.
*-René BAPTISTE, cellule 7, Jacmel, vivait en Rép. Dominicaine. participa en Afrique à la réalisation du film Les Comédiens, mort le 19 juillet 1974 de tuberculose.
*-Fred BAPTISTE, cellule 1, Jacmel, mort le 16 juin 1974 de tuberculose et de maladie mentale.
*-Justin BERTRAND, cellule 5, Port-au-Prince, ancien chef macoute, mort le 26 août 1975 de tuberculose et de diarrhée.
*-Ronel BERTRAND, cellule 2, Port-au-Prince, fils de Justin Bertrand, mort en février 1976 de rhumatismes et de tuberculose.
*-Paul BLANC, cellule 4. mari du député Mme Paul Blanc, mort en juillet 1976 de diarrhée.
*-Kesner BLAIN, cellule 3, Port-au-Prince, ex-colonel, mort le ler février 1976.
*-Fritz BAUDET, cellule 3, Port-au-Prince, garde-côte, mort en juillet1975 de tuberculose.
*-Noly BURON, cellule 3, marin, mort en 1976 de tuberculose.
*-Jean-Claude BOUCICAUT, cellule 4, Port-au-Prince, ancien macoute. mort en janvier 1977 de tuberculose.
*-Hora BATISTAIN, cellule 3, ferblantier, mort en février 1973 de typhoïde.
*-Julien BANO, cellule 1, Arcahaie, mort en 1975 de diarrhée.
*-Henri BAFARD, cellule 4,. région Thiotte, mort en janvier 1973.
*-Sifra CESAR, cellule 8, mort en 1972 de tuberculose.
*-Daul COMPERE, exécuté le 7 août 1974
*-Muscadet CAJUSTE, cellule 8, ancien caporal au Département de la Police. mort en 1976 de tuberculose.
*-Léon CHERY. cellule 2, Cayes, déjà dans la soixantaine, mort le 10 décembre 1976 de déficience physique.
*-Gilbert CADOSTIN, cellule 2, chauffeur, mort le 2 octobre 1976 de tuberculose.
*-Camille CEBASTIEN, cellule I., Port-au-Prince, pharmacien, propriétaire de la Pharmacie du Lion, mort en 1976 de congestion pulmonaire.
*-Jean-Roland CELESTEN, cellule 1, Port-au-Prince, topographe. mort en 1975 de typhoïde et de tuberculose.
*-Paul DONNEUR, cellule 7, Port-au-Prince, artisan, mort en 1976 de diarrhée.
Ambroise DESRAVINES, cellule 1, Cap-Haitien, coiffeur, 62 ans, mort en septembre 1976 de tuberculose.
*-Serge DERUISSEAU, cellule 3, Arcahaie, étudiant. mort en 1976 de tuberculose.
*-Murat DARELUS, cellule 1, Pétion-Ville, charpentier. mort en février 1975.
*-Kernizan DUPONT, Pénitencier National, Méyotte. Pétion-Ville, ouvrier. mort en 19 75 de maladie hépatique.
*-Ronald DUCHEMIN, exécuté en mars 1976.
*-Guelo DACCUEIL, cellule 3, Arcahaie, paysan, 48 ans, mort en 1976 de tuberculose.
*-Horace DACCUEIL, cellule 7, Arcahaie, paysan, frère de Guelo, mort en 1976 de diarrhée.
*-Fritz DUGASON, cellule 5, Jérémie, mécanicien mort le 2 juin 1975 de tuberculose.
*-Philippe DULORIER, cellule 5, Cazale, mort le 18 décembre 1975 de tuberculose.
*-Clothaire DORNEVAL, cellule 5, Arcahaie, mort le 24 janvier 1976 d'hypertension.
*-Raphael DELVA, cellule 1, Gonaives, mort en juin 1976 de tuberculose.
*-Jean-Claude DUVAL, cellule 9. travaillait à Alpha, mort le 5 décembre 1975 de tuberculose et de déficience physique.
*-Ovèse DUQUESNE, mort en août 1976.
*-Thomas DOMINIQUE, cellule 6, Plaine du Cul-de-Sac, chauffeur, mort en décembre 1975 de tuberculose.
*-Cadeau Jean DERISIE, cellule 1, Nan Bannan-n, chef de section, mort en juillet 1976 de tuberculose.
*-Arche DENIS. cellule 2, Port-au-Prince, fils de Lorimer Denis (Coauteur avec François Duvalier de plusieurs ouvrages) ancien espion qui faisait ses rapports directement à Duvalier, arrêté par Luc Désir après la mort de F. Duvalier, mort en 1976 de typhoide.
*-Vénèque DUCLAIRON, Pénitencier National, mort en 1973.
*-Serge DONATIEN, cellule 1, Artibonite, arrêté en février 1975, 25, ans. mort en mars 1976 de diarrhée.
*-DATO, cellule 1, chef de section de Thiotte, mort en 1976.
*-Jacques DELILLE, mort en 1974.
*-Servius EXANTUS, cellule 7, Cul-de-Sac, avocat, professeur. libéré en 1972, arrêté une nouvelle fois en janvier 1973, mort en juillet 1976 de tuberculose.
*-Ponax EXANTUS, cellule 8, Arcahaie. étudiant mort en 1975 de tuberculose.
*-Rameau ESTIME, cellule 1, député, duvaliériste de la première heure. mort le 13 mai 1976 de diarrhée et de malnutrition.
*-Wilterm ESTIME, cellule 5, mort en 1976.
*-Gesulmé EUGENE, cellule 2, Plaine du Cul-de-Sac, instituteur. libéré en 1972, arrêté à nouveau en 1973, mort en 1976 de tuberculose.
*-EXANTE, cellule 2, Arcahaie, mort en 1976.
*-Francis FILS-AIME, cellule 1, Fort-Liberté. ancien Léopard, mort en 1976 de tuberculose.
*-Pierre FEQUIERE, cellule 3, Port-au-Prince (Delmas), ouvrier. mort en 1976 de tuberculose.
*-René FRANEX, exécuté le 7 août 1974.
*-Marie-Thérèse FEVAL, exécutée en mars 1976.
*-Rikitt FLORESTAL, exécuté le 7 août 1974.
*-Marcel GUERRIER, cellule 5, Plaine du Cul-de-Sac, mort le 6 octobre 1975 de tuberculose.
*-Marie-Thérèse GASNER, cellule 10, morte en 1976 de tuberculose.
*-Pierre GUERRIER, mort en 1976.
*-Jean HORNER, Duvalierville, garde-côte mort en 1975.
*-Fritz ICARD, cellule 2, Miragoane, mort le 13 novembre 1975 de maladie mentale.
*-Gérard JOSEPH, cellule 7, dit Ibert Jn. Baptiste, Gonaives. arrêté le 3 juillet 1973, Place Ste-Anne, mort en 1975 de tuberculose- .
*-Dagobert JEAN, cellule 2, Hinche, ex-léopard, mort en avril 1976 de pleuro-péritonite.
*-Théocel JEAN, mort en avril 1976 au Pénitencier National.
*-Ricot JUNIOR, mort en août 1975 au Pénitencier National.
*-Pierre JEAN, dit d'Haïti, exécuté en mars 1976.
*-Maurice JEAN-BAPTISTE, cellule 1, Jacmel, mort le 4 décembre 1976 de diarrhée.
*-Samson JEAN-BAPTISTE, exécuté le 7 août 1974.
*-Antonio JEAN-BAPTISTE, cellule 3, Jérémie, typographe, travaillait à l'Imprimerie de l'Etat, mort en 1976 de tuberculose.
*-Lucio JULES, cellule 3, Jérémie, mort le 10 octobre 1976 de typhoïde.
*-Alius JOLIMO, cellule 3, Plaine du Cul-de-Sac, paysan, mort en 1975 de pleurésie.
*-Vergnaut JOSEPH, cellule 6, avocat, déjà âgé de 60 ans, mort en 1976 de déficience physique.
*-Morency JEAN, cellule 3 marchand, paysan, mort en 1977 de tuberculose.
Franck JASSIN, cellule 7, Port-au-Prince (section Sou Dalle), instituteur mort en 1976 de tuberculose.
*-Lession JOSEPH, cellule 6, Arcahaie, hougan, mort en 1975 de tuberculose.
*-Saint-Vilus JEAN-PIERRE, cellule 5, Plaine du Cul-de-Sac, paysan, mort le 10 mars de diarrhée infectieuse et de tuberculose pulmonaire.
*-Antoine JEAN-NOEL, cellule 3, Ouanaminthe, mort en février 1974 de malaria et de déficience physique.
*-Resius JEAN-BAPTISTE, cellule 1, Pétion-Ville, mort en février 1975, constipé pendant 22 jours.
*-Emmanuel JEAN-POIS, cellule 1, Croix des Bouquets, boutiquier, mort en 1975 de tuberculose.
*-Henri JEAN, cellule 4, Port-au-Prince, mort en 1976 de tuberculose.
*-Oswald JULES, Verrettes, substitut du Commissaire du Gouvernement, mort en 1976.
*-Chery LOUISSAINT, cellule 8, Arcabaie, étudiant, mort en 1976 de tuberculose.
*-Marcel LAFORET, cellule 8, Jérénùe, agronome, domicilié à St-Marc, producteur du clairin Niko, mort en juillet 1975 de tuberculose et de maladie mentale.
*-Pierre LAURENT, cellule 8, Port-au-Prince, tailleur, arrêté lors de l'affaire Gaillard, mort en 1975 de tuberculose.
*-Hubert LEGROS, cellule 6, Port-au-Prince, mort le 19 décembre 1975 à 5h. a.m. de diarrhée et de tuberculose.
*-Loner LIVERT, cellule 5, Port-à-Piment, étudiant, mort le 19 juillet 1976 de tuberculose.
*-Rodrigue LAFORTUNE, cellule 5, Plaine du Cul-de-Sac, paysan, mort le 18 novembre 1975 de tuberculose.
*-Yves MUZAC, cellule 1, Jacmel, étudiant, mort en juin 1976 de tuberculose.
*-Gérard MICHEL, mort en 1975.
*-MERCERON, cellule 7, dit Guantanamo. Port-au-Prince, marin, mort en 1976 de tuberculose.
*-MENELAS, cellule 8, connu sous le nom de Ayiti, Plaine du Cul-deSac, élevé en Rép. Dominicaine, ancien geôlier à la Grande Prison. attaché à Kesner Blain. mort en 1976 de tuberculose.
*-Chères Louis MAX, cellule 2, Plaine du Cul-de-Sac, paysan, mort en octobre 1975 de tuberculose.
*-Louis NOEL, cellule 6, Ouanaminthe, mort en 1976, maladie du foie. *-Jean NAPOLEON, Croix des Bouquets, mort en décembre 1972.
*-Jean-Marc NERESTAN, cellule 3. Port-à-Piment, tailleur, mort en 1976 de tuberculose.
*-Semonvil OSIAS, cellule 2. Cap-Haitien, avocat, mort en juin 1975.
*-Cambrone OBANO, cellule 8, Arcahaie, mort en juillet 1976 de diarrhée.
*-Charles OCTA, Arcahaie. mort en 1975 de diarrhée.
*-Salma PIERRE-PAUL, cellule 3, St-Marc, professeur avocat, mort le 17 septembre 1976 de tuberculose.
*-PIPIRITE, cellule 3, Barradère, mort en 1976 de diarrhée, épileptique.
*-Charles PIERRE, exécuté le 7 aoùt 1974.
*-Darty PHILIPPE, cellule 3. Limbé, mort en novembre 1973 de tuberculose.
*-Oveny PAUL, exécuté le 7 août 1974.
*-Luc PIERRE-PAUL, cellule 2, Port-au-Prince, comptable. travaillait à une compagnie d'assurance anglaise, mort en juillet 1976, atteint de maladie mentale.
*-Jacques PAUL, cellule 8, Port-au-Prince, fils de Paulette Sicot, mort en 1976 de tuberculose.
*-Lubin PIERRE-LOUIS, cellule 5. Arcahaie, mort le 1er novembre 1975. atteint de déficience physique.
*-Edouard PIERRE, arrêté en 1974, mort en 1975.
*-Eddy PRICE, mort en mars 1976.
*-Des PREDESTANT, exécuté en août 1974
*-Jean-Claude PHANOR, cellule 2, ex-léopard, mort le 3 mai 1976.
*-Ronald PERARD, exécuté en août 1974.
*-Bertrand RAYMOND, cellule 1, dit Ti Baron, Plaine du Cul-de-Sac, professeur, mort en 1975 de tuberculose.
J*-ean-Louis ROY, exécuté en mars 1976.
*-Jean ROBERT, cellule 6, alias Derecul, Arcahaie, garde-côte, mort en 1976 de tuberculose.
*-Timothé ROSSINI, cellule 6, maçon, Arcahaie, (Carrefour Pois). -mort en 1975 de diarrhée.
*-RAOUL, cellule 4, ancien détective, milicien, mort en 1976 de tuberculose. *-ROMEL, cellule 7, mort en 1975 de tuberculose.
*-Annouce REBECCA, cellule 3, Cavaillon, ancien mil.icien, mort le 10 octobre 1972 de tuberculose.
*-REYNOLD, compagnon de Dagobert Jean (ex-léopard), mort en octobre 1976.
*-Jilmiste SYLVESTRE, cellule 1, cordonnier, Port-au-Prince, mort le ler novembre 1976 de tuberculose.
*-Thélismon SALADIN, cellule 1, La Tremblay, paysan, mort le 31 décembre 1976.
*-Raymond SAINT-LOUIS, mort le 11 septembre 1976 de tuberculose.
*-John SOUFFRANT, exécuté le 7 août 1974.
*-Georges ST-MERZIER, cellule 4. Jérémie, ferrailleur. mort en 1976 de tuberculose. *-Jean-Claude ST-LOUIS, cellule 7, Port-au-Prince, mort le 13 novembre 1975 de tuberculose.
*-Luc ST-VIL, cellule 5, Fort-Liberté, ex-léopard, mort en septembre 1976 de tuberculose.
*-Gasner SIMEON, cellule 7, marin, se dirigeant vers Nassau échoue à Guantanamo, livré au gouvernement haîtien par un bateau américain mort en 1976 de tuberculose. *-SANTIAGUE, cellule 7, Arcahaie, ancien sergent, mort en octobre 1976 de diarrhée.
*-Jacques ST-AMAND,
*-Reynold TIMOLEON, exécuté le 7 août 1974.
*-Alix THOMAS, exécuté le 7 août 1974.
*-Clarel TERVIL, exécuté en mars 1976.
*-TINTIN, cellule 9, Limbé, mort en 1971 de tuberculose.
*-Thélismon TONY, La Tremblay (Croix-des-Bouquets), arrêté en 1969, libéré en 1972 repris en février 1973, mort en 1976 de diarrhée.
*-Auguste THENOR, cellule 1, mort en décembre 1974
. *-Edner THEAGENE, mort en 1975.
*-Jean Rifla VASSEAU, exécuté en mars 1976.
*-Joseph VILFORT, cellule 3. Kenscoff, ferblantier, mort en 1976 de tuberculose.
*-Théophile VICTOME, cellule 5, Cazale, mort le 2 janvier 1975- de tuberculose.
*-Pierre Michel VITAL, cellule 6, Jérémie, libéré puis repris, mort en février 1976 de diarrhée.
*-Romulus VILBRUN, cellule 3, Plaine du Cul-de-Sac, ébéniste, mort le 16 février 1977 de tuberculose.
*-Volmar VOLCY, cellule 6, mort en juillet 1976.
*-Durena WASHINGTON, cellule 5, garde-côte, mort le 19 octobre 1974, atteint de rhumatismes.
*-Elie Wellington, fils de Jamaica, bien connu à Port-au-Prince, mort en octobre 1976 de tuberculose et de déficience physique.
Rico- Super Star
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Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Gen de bagay terib ki pase lan peyi a mezanmi.
Epi nou pa gen konsyans pou soti lan sitiyasyon ki kreye tou mizè sayo.
Mwen te rankontre Mak Romulus lan Monreal anvan li te pase lan lanfè saa lan
Fò Dimanch.
Nèg la rantre lan prizon saa an fòm.
Apre kèk mwa, petèt 6 mwa sèlman, lè li soti, tout cheve lan tèt li vin tou blan.
Lè m wè foto misye, mwen fremi lè m imajine kisa yo fè nèg la soufri lan Fò Dimanch.
Moun gen dwa renmen peyi w pa nostalji oubyen santimantalite, men se pou nou rekonèt ke genyen anpil ayisyen parèy nou ki se bèt sovaj.
Lè m louvri fowòm saa, se Franswa Divalye ki te lan memwa m, men tout moun ki sou lis saa, se sou Janklod ke yo mouri.
Koulangèt, ala yon fanmi mezanmi!!!!!
Pou m wè gen moun ki ap reklame ke JANKLOD vin prezidan ankò, jodya.
O wi, bagay te pi bon lè l te la.
Epi nou pa gen konsyans pou soti lan sitiyasyon ki kreye tou mizè sayo.
Mwen te rankontre Mak Romulus lan Monreal anvan li te pase lan lanfè saa lan
Fò Dimanch.
Nèg la rantre lan prizon saa an fòm.
Apre kèk mwa, petèt 6 mwa sèlman, lè li soti, tout cheve lan tèt li vin tou blan.
Lè m wè foto misye, mwen fremi lè m imajine kisa yo fè nèg la soufri lan Fò Dimanch.
Moun gen dwa renmen peyi w pa nostalji oubyen santimantalite, men se pou nou rekonèt ke genyen anpil ayisyen parèy nou ki se bèt sovaj.
Lè m louvri fowòm saa, se Franswa Divalye ki te lan memwa m, men tout moun ki sou lis saa, se sou Janklod ke yo mouri.
Koulangèt, ala yon fanmi mezanmi!!!!!
Pou m wè gen moun ki ap reklame ke JANKLOD vin prezidan ankò, jodya.
O wi, bagay te pi bon lè l te la.
Sasaye- Super Star
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Jeu de rôle: Maestro
Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Manyè fè edikasyon zanmi w di li sispann dekonnen. Genyen zanmi ki di yo konnen Marc, mwen pa konnen l pèsonelman yo vreman desi, choke. Kom se yon pèsonaj ki prefere patinen refize rekonèt erè li, se penn pèdi.
Men Marc gen chans annafè ak moun sivilze, tèt an plas kap li tenten li yo, ki se bon ansyen viktim. An palan de Marc genyen ansyen reskape nan menm mouvans li kap viv nan monreyal ak Ozeta kap swiv.
Mwen menm kap pale, jamè gran jamè mwen pap sere kole ak vyolans, Mwen konnen koman yo rele sa, mwen viktim deja sa, mwen pap mande sa pou zot.
Men Marc gen chans annafè ak moun sivilze, tèt an plas kap li tenten li yo, ki se bon ansyen viktim. An palan de Marc genyen ansyen reskape nan menm mouvans li kap viv nan monreyal ak Ozeta kap swiv.
Mwen menm kap pale, jamè gran jamè mwen pap sere kole ak vyolans, Mwen konnen koman yo rele sa, mwen viktim deja sa, mwen pap mande sa pou zot.
Rico- Super Star
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Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Rico
Kisa wap di konsa . Nap pale de listwa et wap melange bagay yo . Mwen pa jam di ke mwen pa rekonnett ke Duvalier sete yon gwo diktatè. Mwen pa jam di ke anpil moun patt mouri sou regime sa non plis.
Mwen di'w ke toutt moun ki lan pouvwa toujou esaye protege pouvwa yo, même dans un contexte démocratique. Mwen te bay examp peyi tayiland , kote moun ap manifeste poukapote premye minis la et la police ak lame reprimande yo afin de protege leta et la stabilité.
Ne me parlez pas du passé et les morts sous le régime des Duvalier . Ce qui est arrivé dans les années 60 -70 sous le gouv des Duvalier , c'est du passé pour moi. Il faut arrêter de pleurer les morts car les vivants ont besoin que l'on s'occupe d'eux.
Antouka mwen konkli avek neg sayo mwen wè lan politik la , ayiti pap fe yon pa . Se poukoi mwen panse fok nou pran yon pos dictatoriale pour redemarrer le pays . Poukisa mwen di sa ;
1) Parce que neg lan politik yo refize fe consensus pour changer peyi an. Yon pa mem democrat. Alos fok nou pa pedi tan . prese prese pou nou rekonstwui peyi nou. Se pou sa mwen apiye 100% la loi sur l'état d'urgence pour eviter politiciens radote matin , midi ak swa.
2) neg yo ap pede pale fransè tout la sentt jounen kouman pou renvèse gouvènman an
3) apre 12 janvye 2010 genleu politicien haitien pa konprann anyen
4) definitiveman fok se yon gwo system repressif pou ki fe moun respecte lois lan peyi sila.
Ne me jugez pas Rico , ce n,est pas une opinion c'est une réalité haitienne.
Kisa wap di konsa . Nap pale de listwa et wap melange bagay yo . Mwen pa jam di ke mwen pa rekonnett ke Duvalier sete yon gwo diktatè. Mwen pa jam di ke anpil moun patt mouri sou regime sa non plis.
Mwen di'w ke toutt moun ki lan pouvwa toujou esaye protege pouvwa yo, même dans un contexte démocratique. Mwen te bay examp peyi tayiland , kote moun ap manifeste poukapote premye minis la et la police ak lame reprimande yo afin de protege leta et la stabilité.
Ne me parlez pas du passé et les morts sous le régime des Duvalier . Ce qui est arrivé dans les années 60 -70 sous le gouv des Duvalier , c'est du passé pour moi. Il faut arrêter de pleurer les morts car les vivants ont besoin que l'on s'occupe d'eux.
Antouka mwen konkli avek neg sayo mwen wè lan politik la , ayiti pap fe yon pa . Se poukoi mwen panse fok nou pran yon pos dictatoriale pour redemarrer le pays . Poukisa mwen di sa ;
1) Parce que neg lan politik yo refize fe consensus pour changer peyi an. Yon pa mem democrat. Alos fok nou pa pedi tan . prese prese pou nou rekonstwui peyi nou. Se pou sa mwen apiye 100% la loi sur l'état d'urgence pour eviter politiciens radote matin , midi ak swa.
2) neg yo ap pede pale fransè tout la sentt jounen kouman pou renvèse gouvènman an
3) apre 12 janvye 2010 genleu politicien haitien pa konprann anyen
4) definitiveman fok se yon gwo system repressif pou ki fe moun respecte lois lan peyi sila.
Ne me jugez pas Rico , ce n,est pas une opinion c'est une réalité haitienne.
Marc H- Super Star
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Jeu de rôle: Le voyeur
Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Mwen menm kap pale, jamè gran jamè mwen pap sere kole ak vyolans,
An palan de vyolans . Il ne faut pas oublier que tout état , toute république fait usage de la violence dans sa structure d'organisation. Exemple , la violence policière, les lois sont souvent violentes, la politique de la sécurisation de l'état et les autres interdictions. C'est aussi de la violence légitimée par l'état.
La violence est partout même dans vos écrits quand vous parlez du gouvernement de l'état d'haiti et de son président .
Marc H- Super Star
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Jeu de rôle: Le voyeur
Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
An pale de vyolans toujou, je cite les comportements de l'opposition haitienne. Ça c'est aussi de la violence. L'agressivité de certains opposants envers le gouv. C'est de la violence. Les insultes , le dénigrement des leaders lavalas par certains Gnbistes , c'est de la violence. Kouman gen moun kap fe violans et yap akise lott de violan mezanmi oh.
Il n,a rien de plus violent que le dechoukaj d'un président en Haiti. Hum Kife la Rico wou patt konnsa . J'espère que vous allez arrêter de demander le rache manyòk du gouvernement haitien, Quelle violence !
La violence est physique et psychologique . On dit que la violence pyschologique est aussi terrible sinon pire que la violence physique. Sispann fe vyolans an demandan le rache manyòt du chef de l'état haitien.
Il n,a rien de plus violent que le dechoukaj d'un président en Haiti. Hum Kife la Rico wou patt konnsa . J'espère que vous allez arrêter de demander le rache manyòk du gouvernement haitien, Quelle violence !
La violence est physique et psychologique . On dit que la violence pyschologique est aussi terrible sinon pire que la violence physique. Sispann fe vyolans an demandan le rache manyòt du chef de l'état haitien.
Marc H- Super Star
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Jeu de rôle: Le voyeur
Re: Men sa ki rele diktatè sanginè.
Bon Rico , votre texte m'a grandement inspiré et j,ai comme envie de vous sortir tous les mécanismes de la violence: États, institutions et individu.
Ann nou koumanse pale. Dans le livre ; Les Mécanismes de la violence (Éditions Sciences humaines,2006. On apprend dans cet ouvrage que ''la violence est un acte consistant à user de la force (physique ou psychologique) de façon à contraindre quelqu'un ou un groupe à agir contre sa volonté''.
Bon nap kontinye demain mais avant de vous quitter je crois qu'il serait important que nous arrêtons un peu pour parler franchement de la violence des haitiens en Haiti depuis l'indépendance. Je parle , bien sûr des violences politiques et les rapports de domination de ceux qui savent, qui croient savoir , ceux qui ont de l'argent et qui veulent toujours plus en maintenant Haiti dans la misère. C'est , en effet, de la violence.
La violence est donc partout et je remercie Rico d'avoir soulevé cette question dans sa dernière intervention.
Je serai heureux de poursuivre ce débat si le temps me le permettra cette semaine.
Ann nou koumanse pale. Dans le livre ; Les Mécanismes de la violence (Éditions Sciences humaines,2006. On apprend dans cet ouvrage que ''la violence est un acte consistant à user de la force (physique ou psychologique) de façon à contraindre quelqu'un ou un groupe à agir contre sa volonté''.
Bon nap kontinye demain mais avant de vous quitter je crois qu'il serait important que nous arrêtons un peu pour parler franchement de la violence des haitiens en Haiti depuis l'indépendance. Je parle , bien sûr des violences politiques et les rapports de domination de ceux qui savent, qui croient savoir , ceux qui ont de l'argent et qui veulent toujours plus en maintenant Haiti dans la misère. C'est , en effet, de la violence.
La violence est donc partout et je remercie Rico d'avoir soulevé cette question dans sa dernière intervention.
Je serai heureux de poursuivre ce débat si le temps me le permettra cette semaine.
Marc H- Super Star
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Jeu de rôle: Le voyeur
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