Claudy Gassant est expulsé après avoir subi un interrogatoire aux USA

Rico a écrit:

UN EX-COMMISSAIRE DU GOUVERNEMENT HAÏTIEN EN DIFFICULTÉ AUX U.S.A.

Claudy Gassant est expulsé après avoir subi un interrogatoire

L’ex-juge d’instruction Claudy Gassant, devenu le très bouillant commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, avant d’être mis à pied par René Préval, qui l’avait casé provisoirement comme consul à Santiago, puis nommé secrétaire d’État àla Justice, est en porte à faux par rapport à la justice américaine.

Sa mésaventure a débuté un après-midi de mai, peu après sa descente d’avion, après un vol régulier de la American Airlines qui venait d’atterrir à Fort-Lauderdale, en provenance de la capitale haïtienne. Il n’y avait rien d’anormal dans ce voyage, puisque lorsqu’il était commissaire du gouvernement, il effectuait régulièrement des visites de quelques jours afin de voir sa famille restée aux U.S.A. Les formalités de routine d’immigration remplies, ce jour de novembre 2009, le juge Gassant s’apprêtait à récupérer ses valises quand il fut accosté par deux agents de la Douane des États-Unis qui l’entraînèrent vers un bureau situé tout au fond du complexe de l’aérogare Les personnes venues l’accueillir à l’aéroport passèrent des heures à l’attendre, aussi longtemps que dura son interrogatoire. Un réseau dont les activités s’étendent sur trois pays.

Juge d’instruction chargé de l’instruction de l’assassinat du journaliste Jean Léopold Dominique, M. Gassant semblait remonter la filière qui le conduisait vers les assassins ainsi que les commanditaires du cri me. Au point qu’il avait fini par comprendre que sa vie était en danger. Il décida donc de fuir Haïti pour s’établir aux États-Unis avec sa famille. Durant son séjour en Amérique du nord, il bénéficiait de la solidarité des autorités américaines qui l’ont aidé à survivre. À la chute de Jean-Bertrand Aristide, Claudy Gassant ne s’empressa pas de regagner son pays. Il resta aux États Unis jusqu’à ce qu’il soit nommé commissaire du gouvernement par le président Préval.

Les agents fédéraux qui ont emmené Gassant ont confisqué immédiatement sa carte de résidence avant de l’escorter ailleurs pour interrogatoire. Les questions ont porté surtout sur les fréquents visites qu’il effectue aux États-Unis, la nature de la fonction qu’il occupe dans son pays, comment il s’en est pris pour faire les dernières acquisition identifiées au courant des conditions d’existence de Claudy Gassant qui, il y a à peine six ans, avait du mal à joindre les deux bouts.

L’ex-juge d’instruction Claudy Gassant, devenu le très bouillant commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, avant d’être mis à pied par René Pré -val, qui l’avait casé provisoirement comme consul à Santiago, puis nommé secrétaire d’État àla Justice, est en porte à faux par rapport à la justice américaine. Sa mésaventure a débuté un après-midi de mai, peu après sa descente d’avion, après un vol régulier de la American Airlines qui venait d’atterrir à Fort-Lauderdale, en provenance de la capitale haïtienne. Il n’y avait rien d’anormal dans ce voyage, puisque lorsqu’il était commissaire du gouvernement, il effectuait régulièrement des visites de quelques jours afin de voir sa famille restée aux U.S.A. Les formalités de routine d’immigration remplies, ce jour de novembre 2009, le juge Gassant s’apprêtait à récupérer ses valises quand il fut accosté par deux agents de la Douane des États-Unis qui l’entraînèrent vers un bureau situé tout au fond du complexe de l’aérogare Les personnes venues l’accueillir à l’aéroport passèrent des heures à l’attendre, aussi longtemps que dura son interrogatoire. Un réseau dont les activités s’étendent sur trois pays.

Juge d’instruction chargé de l’instruction de l’assassinat du journaliste Jean Léopold Dominique, M. Gassant semblait remonter la filière qui le conduisait vers les assassins ainsi que les commanditaires du cri me. Au point qu’il avait fini par comprendre que sa vie était en danger. Il décida donc de fuir Haïti pour s’établir aux États-Unis avec sa famille. Durant son séjour en Amérique du nord, il bénéficiait de la solidarité des autorités américaines qui l’ont aidé à survivre. À la chute de Jean-Bertrand Aristide, Claudy Gassant ne s’empressa pas de regagner son pays. Il resta aux États Unis jusqu’à ce qu’il soit nommé commissaire du gouvernement par le président Préval. Les agents fédéraux qui ont emmené Gassant ont confisqué immédiatement sa carte de résidence avant de l’escorter ailleurs pour interrogatoire. Les questions ont porté surtout sur les fréquents visites qu’il effectue aux États-Unis, la nature de la fonction qu’il occupe dans son pays, comment il s’en est pris pour faire les dernières acquisition identifiées au courant des conditions d’existence de Claudy Gassant qui, il y a à peine six ans, avait du mal à joindre les deux bouts.

Homme de loi, le juge Gassant a vite compris que cet interrogatoire en règle cachait d’autres en core plus accablantes et qu’il avait intérêt à donner le moins de fil à retordre possible pour se faire ménager. C’est pourquoi il décida de se mettre à table sans rechigner.En effet, l’homme de loi haïtien a révélé que, dans le cadre de son travail, au parquet de Port-au-Prince, il avait l’occasion de contrôler un réseau de trafiquants de drogue dont les activités s’étendent sur trois pays : Haïti, la République dominicaine et la Jamaïque. C’est, cela va de soi, ce qui rendait possibles ses multiples déplacements et lui permettait d’effectuerdes dépôts en banque qui faisaient grossir ses comptes de manière prodigieuse. Les autorités judiciaires américaines, qui suivaient de près les va et vient de Claudy Gassant, n’avaient aucun doute qu’il se livrait à de telles activités pour pouvoir accroître ses avoirs en banque au rythme constaté. On fait remarquer que l’interrogatoire de Claudy Gassant a duré environ deux heures au cours desquelles il a fourni une abondance d’informations qui ont permis de faire des recoupements sur des faits jusqu’alors mal compris, tout en permettant aussi d’identifier des personnes mises sur écoutes téléphonique régulièrement, mais sans que l’on ait réussi à connaître leurs noms.

Gassant mis sur écoute Selon des sources proches de la Brigade fédérale anti-drogue (Drug Enforcement Administration or DEA), une série d’incidents survenus à Port-au-Prince avaient mis la puce aux oreilles des agents de cette agence basée en Haïti. On avait décidé de mettre le commissaire du gouvernement Gassant sur écoute téléphonique. Pendant plus de huit mois, des infos ont été recueillies concernant ses activités interlopes. Mais ce sont surtout les informations obtenues en écoutant ses con versations téléphoniques qui ont été prisées le plus. Les agents de la DEA sur le terrain en Haïti ont établi un lien entre Gassant et au moins deux interlocuteurs « auprès de la présidence ». Bien que le plus grand secret soit maintenu sur l’identité de la personne (ou des personnes) qui travaille (nt) avec l’ancien commissaire du gouvernement, on laisse croireque « le calibre de ses partenaires rend le cas encore plus intéressant ».

Quelle coopération existe-t-il avec les dirigeants haïtiens ? Les milieux informés du dossier Gassant restent muets pour ce qui est d’une quelconque coopération offerte par les dirigeants haïtiens dans le dossier Gassant. Il paraît, toutefois, que les autorités fédérales aient préféré confronter l’intéressé en territoire américain parce qu’ elles ne savaient pas comment les dirigeants haïtiens auraient réagi envers une opération semblable à celle menée contre lui à l’aéroport de Fort Lauderdale, aux États-Unis. Les agents américains déployés en Haïti dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants
ont déclaré avoir toujours observé les agissements du commissaire du gouvernement Gassant et qu’il leur semblait participer à des entreprises louches. Ils ont offert en exemple l’incident survenu au parquet de Port-au-Prince alors que lejuge Gassant en avait la direction. Il s’agit, fait-on remarquer, de la disparition de corps dudélit qui y avait été déposé. Cela avait dégénéré en altercation entre la hiérarchie de la PNH et le chef du parquet, lequel refusait d’obtempérer à ladisposition lui demandant de s’éloigner de l’enceinte de cette institution pendant que le Police enquêta sur cette affaire.
Ces mêmes agents ont fait état aussi d’un autre incident impliquant encore le chef du parquet et un haut gradé de l’institution de police. Une patrouille policière avait intercepté un véhicule correspondant à la description d’un tout terrain dont les occupants venaient de participer à une tentative de kidnapping. Parmi les personnes qui se trouvaient à bord de ce véhicule, figurait un membre du personnel du Palais national proche du président. L’ancien commissaire du gouvernement s’était interposé entre les policiers accourus sur les lieux aux fins d’arrêter le fugitif et lui s’opposant à l’arrestation de Volcy et de son compagnon.

Dans son intervention on ne peut plus agressive, Claudy Gassant avait menacé de faire passer les menottes au commissaire de police et à ses adjoints s’il ne renonçait pas à son intention de mettre les occupants du tout terrain aux arrêts. Gassant relève directement de Préval Lorsque Claudy Gassant était commissaire du gouvernement, il n’avait de compte à rendre à personne sinon qu’à René Préval. Bien que hiérarchiquement il dépendait du ministère de la Justice, de fait il relevait directement du président de la République. Il était devenu l’homme lige du chef de l’État qui le lançait comme un chien de chasse après ses ennemis ou des citoyens qu’il percevait comme des ennemis et à qui M. Préval voulait régler leurs comptes.

Les trois cas les plus célèbres que Gassant ait gérés pour le compte du chef de l’Exécutif sont ceux des Brandt (père et fils) et celui de Frank Ciné. Bien qu’il existe plusieurs affaires de citoyens victimes d’abus d’autorité du chef de l’État agissant par le truchement du commissaire du gouvernement, ces trois cas cités sont de bon exemples de l’arbitraire. En ce qui concerne M.Ciné, le cas le plus patent, et dont les biens et les comptes en banque personnels de sa femme et de lui-même ainsi que ceux de leur entreprise ont été gelés, le commissaire du gouvernement a fait les sourdes oreilles concernant l’ordonnance de la Cour de cassation exigeant que les biens de Frank Ciné et de sa compagnie lui soient restitués. Quel rôle a joué Gassant dans le dossier Duclona ?

En dehors des activités menées par l’ancien commissaire du gouvernement dans le trafic de substances illicites, les Améri cains pensent qu’il a joué un rôle central dans le dossier Du clona. Les gens de la DEA, qui ont l’habitude d’espionner les conversations d’Amaral avec ses correspondants du Palais national, estiment que Gassan a utilisé sa haute fonction pour protéger Amaral Duclona, qui était activement recherché par la Police nationale et l’Interpol. C’est surtout pour cette raison surtout que les autorités françaises et américaines veulent un jour avoir l’occasion d’interroger M. Gassant sur le rôle qu’il a joué pour aider l’ancien chef de gang à se dérober aux poursuites de la Police. Nommé ambassadeur à Kingston. Selon des agents de la DEA qui souhaitent garder l’anonymat, bien que le président haïtien ne soit pas entièrement au courant des activités auxquelles se trouve mêlé Claudy Gassant, il connaît assez de choses sur lui pour le tenir à distance.

Mais il l’a nommé ambassadeur à Kingston, Gassant attend l’agrément du gouvernement jamaïcain avant de gagner son poste. D’aucuns prétendent que M. Préval n’a pas intérêt à s’aliéner Gassant qui est au courant de beaucoup de choses. En effet mis en disponibilité comme commissaire du gouvernement, il fut nommé comme consul à Santiago, un poste fictif, puisque, bien qu’une maison soit acquise à cette fin, le gouvernement dominicain n’a pas autorisé que Haïti ouvre un consulat dans cette ville. Tout laisse croire que Claudy Gassant peut ne pas avoir l’occasion de se caser à ce poste diplomatique à la Jamaïque. Car dans l’hypothèse qu’il obtienne l’agrément de ce pays dans un mois ou deux, il aura passé moins de six mois comme ambassadeur dans l’île voisine. Rien ne garantit que la prochaine administration acceptera de le garder à ce poste. Suite aux démêlés de Claudy Gassant avec la justice américaine, il a fourni aux autorités judiciaires des États-Unis une longue liste de personnes «d’intérêt» ou sur qui pèsent des soupsons graves.

Source: Haiti-Observateur

NOU FOUT MECHAN ,POU NOU AP POSTE BAGAY NOU PRAN SOU AYITI OBSÈVATÈ.
HO GEN PRESKE 40 AN DEPI L AP FÈ MECHANSTE SA YO.
LI SISPANN SÈLMAN SOU REJIM KOUDETAYIS YO.
SISPANN FÈ MECHANSTE.

http://www.alterpresse.org/spip.php?article154

Colocolo di: Men mwen te toujou kwè mouche gen tou nan manch.

Trou nan manch vle di nan jwet poker yon jwet kap trichè. Eske w gen prev pou backup deklarasyon saa??

Colocolo di: Kouman yon nèg ki kèk ane de sa te nan Food Stamps ak Welfare Ozetazini gentan chaje milion $$$$?

Yon moun ki nan Food Stamps ak wellfare se pa yon krim ni yon peche mon fre Colocolo!
Se pa yon zak volonter. Se move sikonstans ekonomik e sosyal ki le pli souvan fe sa.
Donk pa gen wont nan saa.

Fe attansyon mon fre!! Yon fwa anko se yon deklarasyon "difanatwa" ke w fe laa. Se posib ke sa w di la se la verite, men fok w vini ak prev ki montre ke jij la e tout fanmi li ap viv o ZetaZini sou kont Tonton Sam.

Joel a écrit:COLO,
Ki sa ki di li gen milyon an?
Ki prèv?
E kisa ki di sa HO ap di an se vre ;yon HO ki abitye bay manti?
Se pè ,ekstrèm dwat lan pè GASSANT;misye pre PREVAL e ekstrèm dwat lan vle sal repitasyon l.
Yo ka konnen yon bagay ki fè yo pè .Ki sa ki di ke ak repitasyon entegrite misye ke ""kominote entènasyonal"" lan pa fè PREVAL konnen se misye yo vle?
Alòs se natirèl ,pou ekstrèm dwat lan ta atake misye lan sa ki fè valè l;entegrite l.
Yo ka tande yon bagay ki ap pale.

Ala nèg pa genyen chans konpè se Gassant, pou ni anako-popilis kavya, ni ekstrèm dwat ap ranje konplo sou tèt li?

Anachis kavya yo fè plizyè atanta pou touye l deja, men kounyea se ladwat k ap sal repitasyon misye?

Joel! ...Sispann radote tonnas!