Preval craint l'éclatement de la plateforme l'Inité selon Jean Hector Anacacis

Haïti-Elections
La plateforme INITE n’a pas encore choisi de candidat à la présidence à moins de 15 jours de l’ouverture de la période de dépôt des candidatures



Le sénateur Jean Hector Anacacis qui l’affirme évoque des craintes du chef de l’Etat que la plateforme n’éclate



mercredi 21 juillet 2010,

Radio Kiskeya

La plateforme présidentielle « INITE » (Unité) n’a pas encore fait choix d’un candidat à la présidence moins de 15 jours avant l’ouverture de la période de dépôt des candidatures le 1er août prochain, selon le calendrier publié par le Conseil Electoral Provisoire (CEP).


Le sénateur de l’Ouest Jean Hector Anacacis qui a communiqué cette information mardi dans une interview accordée à Radio Kiskeya, dément ainsi que l’ancien premier ministre Jacques Edouard Alexis qu’on disait être le « candidat naturel » de INITE le soit déjà. « Le chef de l’Etat appréhende que la plateforme n’éclate à l’occasion de la désignation du candidat à la présidence », a ajouté le parlementaire qui, généralement, est perçu comme le porte-parole officieux du président René Préval.

Anacacis n’a pas voulu révéler les noms de prétendus candidats à la présidence au sein de INITE se contentant d’indiquer que la plateforme en compte certainement plusieurs. « Celui d’entre eux qui sera désigné devra répondre à trois exigences majeures, à savoir disposer de liens solides avec la communauté internationale, être proche du secteur privé des affaires et être supporté par le « secteur » populaire », a conclu le parlementaire.

La Coalition nationale du centre démocratique (CONACED) dirigée par Me Osner Févry, n’a pas encore désigné son candidat à la présidence. Mais, elle s’apprête à le faire, a déclaré mardi Me Févry à Radio Kiskeya. L’un des critères majeurs devant présider à ce choix est l’engagement du candidat à faire partir les troupes étrangères présentes actuellement sur le territoire national, a fait savoir l’avocat.

Alors que le CEP continue d’exécuter « son » calendrier électoral, les protestations continuent dans la classe politique concernant la légitimité de l’organisme électoral, le caractère unilatéral de ses décisions et son manque d’autonomie par rapport à l’Exécutif et à la communauté internationale. [jmd/Radio Kiskeya]