Nancy Roc part en guerre contre le racisme au Québec.

Antitétanix Sam 21 Mar 2015 - 1:13

Rien de sérieux. C'est juste qu'elle est réapparue brèvement à la radio de Radio Canada pour réagir à une Québécoise qui aurait écrit dans son livre des propos peu flatteurs à l'endroit des Haïtiens. La romancière a dit bien des choses déplaisantes mais personnelles. Comme si cela me dérange qu'une fille blanche, moche par-dessus le marché, n'est pas attirée par les Noirs. C'est à la fin que j'ai compris que Nancy Roc, perfide donc pas bête, se sentait visée parce qu'il y a un sens figuré à une observation de la Québécoise selon laquelle les Haïtiens se lavent deux fois par jour, se savonnent beaucoup, qu'ils ont beau se frotter mais qu'ils ne deviennent pas blancs. Que c'est marrant!

Permettez-moi. Comme vous le repétez depuis un bon moment, Lavalas pourrait devenir un parti irrésistible, invincible s'il s'organise sur le modèle de l'ANC. C'est sans doute ce qui avait alarmé Nancy Roc, le premier exemple de journalistes à potins, très malhonnêtes à mes yeux. En 2005, elle est arrivée essoufflée et chargée de ce que vous savez au Canada sous prétexte que le gouvernement de Préval voulait sa peau, que des tireurs d'élite sud-africains étaient présents en Haiti, que la communauté internationale avait le devoir d'aller opérer des frappes chirurgicales dans les quartiers populaires pour les débusquer, en un mot qu'Haïti brûlait, et que ses sponsors en Haiti n'avaient pas assez de moyens pour continuer à la soutenir, etc. Les gens de Radio Canada habituellement très informés de ce qui se passe chez nous avaient vite compris qu'elle n'était qu'une menteuse à tout faire en quête d'emploi car elle venait d'apprendre que Michaelle Jean était partie pour des plus hautes fonctions.

C'est pourquoi, avant de parler en bien de ces gens-là, il faut s'informer sur leurs actes, sur leurs allées et venues depuis 2004 et cesser de les aduler juste parce qu'ils ont un nom. Non satisfaite qu'Aristide était en exil, elle tirait à boulets rouges sur Préval qu'on appelait encore le jumeau de ce dernier. Elle était devenue indésirable pour son propre camp qui l'avait sans doute poussée et aidée à partir. Un petit chèque puis un prix de journalisme insignifiant pour services rendus. Aux dernières nouvelles, elle vit à Montréal sans homme et sans enfants...

Joel Sam 21 Mar 2015 - 5:40

MOREAU;

Elle est la PROTOTYPE de la journaliste GNBis.Elle avait commence sous l'administration d'Aristide .

Elle est notoire.JEB SPRAGUE ecrit a propos d'elle.
Li te konn vini OZETAZINI ak LAJAN USAID pou l di jan ARISTIDE t ap pesekite PRES lan.
Li pa t janm sispann epi apre li te émigré lan MONREYAL ,li te gen yon EMISYON sou RADYO METROPOL depi MONREYAL ki te rele METROPOLIS.
Pa rapo ak LAVALAS ,li te yon RICO ak yon "audience beaucoup plus large"

Antitétanix Sam 21 Mar 2015 - 7:57

Comme je vous disais, elle avait été refoulée. La dernière fois que j'avais entendu cette femme, c'était en 2010 quand elle avait reçu Michel Martelly qui l'appelait "chérie". C'est à se demander pourquoi elle est restée à l'étranger.

Je sais qu'il y en a un qui se prend pour un journaliste dans le site et qui copie le style rébarbatif de Nancy Roc. J'ai cliqué sur un lien qui mène à son compte Tweeter. Beaucoup de gros plans. La vicieuse signale que le gouvernement du Québec avait dépensé 13.000 dollars pour le choix de Michaelle Jean comme Secrétaire de la Francophonie. Et qu'est-ce que Michaelle a à voir dans les frais de déplacement des représentants du Québec? Et même si c'était 130.000 dollars, en quoi cela regarde-t-il Nancy Roc? J'ai vite cliqué ailleurs. Je ne crois pas qu'elle dénonce les extravagances de son "mari" Sweet Micky.

Il n'est pas nécessaire d'être sympathique envers Michaelle pour comprendre que Nancy Roc la tuerait par jalousie. Elle a vite compris aussi qu'elle n'est pas de calibre et que les pigistes au Canada reçoivent leurs cachets dans une enveloppe blanche et non brune.

**Marc H** Sam 21 Mar 2015 - 11:17

Je n'ai pas lu le livre pour lequel Nancy s'est porté à la défense des Haïtiens mais j'ai eu un échange sur Facebook avec l'auteure du livre. Je ne dirais pas c'est du raciste . Je dirais qu'elle a décrit ce qu'elle a vu , ce qu'elle a senti sans aucun filtre . Il faut dire que cette femme a vécu 7 ans en Haiti avec ses enfants dans un quartier pauvre . Ses enfants allaient dans les mêmes écoles que les autres . Elle avait choisi ce quartier pauvre pour bien observer les haïtiens. Résultat , elle a écrit un livre qui choque mais qui relate certaines vérités.
Je vous laisse lire le preface du livre .

← Hey! Negro!Oups! → V’là le prologue!

Publié le 16 février 2015 par Marie Larocque

« Le camion de Victor ne veut pas démarrer et traîne dans la cour depuis des mois. Il est tout pourri, une partie du moteur pendouille par terre et la rouille tient lieu de carcasse. Quatre mécaniciens sont passés pour essayer de le réparer, mais rien à faire, le moteur ne ronronne pas. C’est à cause des esprits. Ce matin, Victor se lève avant l’aube. Il est prêt. Il a jeûné hier, son corps est propre, ses pensées sont claires. Silencieux et concentré, il se dirige vers le tas de tôle et se tient quelques minutes debout face au moteur. Puis, lentement, en récitant des incantations d’abord très bas puis un peu plus fort, Victor contourne la ferraille et la caresse avec des feuilles soigneusement triées. L’opération dure une vingtaine de minutes. Enfin, Victor sort une clé de sa poche. Il l’approche de ses lèvres comme s’il voulait l’embrasser, ferme les yeux et ânonne une dernière prière. Il ouvre ensuite la portière de l’habitacle, prend une grande inspiration, insère la clé et tourne. Il se produit alors un phénomène étrange. Le camion ne fonctionne toujours pas. Bienvenue en Haïti. »

Marie Larocque, Mémé attaque Haïti, VLB En librairie le 25 février! Couv corrigée - Copie a écrit:

Antitétanix Sam 21 Mar 2015 - 11:38

Tiens, tiens. Marc, vous avez aimé cet extrait aussi. Laughing

Oh que je suis content de votre intervention! Vive le Québec haïtien! (lol

Joel Sam 21 Mar 2015 - 11:52

N ap pale de liv sa a?

http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/02/23/meme-attaque-haiti-marie-larocque-entrevue_n_6739266.html

Mémé attaque Haïti» : Marie Larocque cogne et caresse la Perle des Antilles (ENTREVUE)

Le Huffington Post Québec | Par Samuel Larochelle

Publication: 23/02/2015 17:46 EST Mis à jour: 24/02/2015 13:50 EST

MARIE LAROCQUE

N’ayant rien perdu de la plume incisive, dénuée de censure et débordante d’humanité, qui a fait la marque de son premier roman, Jeanne chez les autres, Marie Larocque rapplique avec Mémé attaque Haïti, un récit d’observations, d’anecdotes et de coups de gueule accumulés durant les sept années passées en famille sur la Perle des Antilles.

L’écrivaine, traductrice, ex-enseignante et très jeune grand-mère s’insurge contre la religion ultra présente dans toutes les sphères de la vie haïtienne, explique pourquoi l’aide étrangère, incohérente et peu structurée, sert davantage l’image des 115 pays donateurs que le pays insulaire, et partage les raisons – olfactives – qui la tiennent à distance du lit des hommes noirs…

« J’aime la provocation, affirme Marie Larocque en entrevue. Ça force les gens à se positionner s’ils se sentent bousculés. Mais choquer pour choquer, ce n’est pas pour moi. Je trouve que la franchise ajoute du poids à mes paroles. Comme je suis brutalement honnête, les lecteurs peuvent croire les bouts d’histoire qui donnent l’impression d’avoir été inventés. »

Extrait à propos de Port-au-Prince : « C’est calme, mais c’est laid, c’est bruyant et ça sent le Christ qu’on aurait oublié sur sa croix, un mélange de charogne et de vidanges. La dignité collective semble avoir pris un sale coup, ça grouille de paumés, de perdus, d’abrutis ou d’ahuris. Dans un seul après-midi, on voit un gars se branler, deux chier et plusieurs se balader nus. En pleine rue. C’est nouveau. Et difficile. »

Au fil de ses aventures, elle prend aussi la peine de corriger l’image relayée par les médias qu’elle juge sensationnalistes. « Tout le monde dit que c’est un pays dangereux, mais pas du tout. Haïti a le plus bas taux de criminalité des Caraïbes. C’est 100 fois plus dangereux à Miami. Mais la désinformation nuit au pays.»

Triste ironie, sa fille Charlotte a failli laisser sa peau dans un accident de la route, alors qu’elle visitait sa mère et ses deux jeunes sœurs. « La route en Haïti est le seul danger concret, comme un peu partout en Amérique latine, concède Larocque. Pourtant, plusieurs étrangers ont peur de pogner le sida et le choléra ou de se faire braquer… Oui, il y a des vols et des meurtres, mais de façon hyper ciblée. »

« Quelqu’un comme moi, qui n’a rien de spectaculaire, ne court aucun danger. Je me sens plus en sécurité dans un pays comme Haïti, où je fais partie d’une communauté. Ma fille Emmanuelle faisait 15 minutes de tap-tap pour aller à l’école et s’il lui était arrivé quelque chose, je l’aurais su tout de suite, et quelqu’un se serait occupé d’elle. Je pense que c’est encore plus vrai, parce qu’on était les seules Blanches. »

Les trois filles Larocque ont goûté au meilleur et au pire de leur marginalité caucasienne. Comme en fait foi l’anecdote où l’ex-servante de la famille a demandé à l’auteure 4000 $ pour payer les funérailles de sa mère, comme si elle était un puits financier sans fonds.

Sans parler de l’attention constante que les locaux réservaient à leur blancheur. « Quand ma fille Emmanuelle, une blonde aux yeux bleus, se rendait à un endroit, une marée de gars l’entouraient immédiatement. Quand on marchait dans la rue, on se faisait accoster continuellement, ce qui devenait lassant. »

« Mais être Blanc demeure une chance là-bas. Tout le monde fait attention à toi. Quand je m’installais sur le toit des tap-tap, les gens trouvaient ça dangereux, mais ça ne les dérangeait pas si des Haïtiens faisaient pareil. Le fait que je maîtrise très bien le créole m’a aussi aidée à me faire respecter. »

Marie Larocque a eu besoin de six mois pour parler la langue. « C’est facile à apprendre, contrairement au français. On utilise des préfixes pour conjuguer les verbes au présent, au futur, au passé et au conditionnel. Il n’y a pas de féminin ni de pluriel. Il faut surtout développer son vocabulaire, si on veut se faire comprendre. Là-bas, tu ne peux pas t’en sortir sans créole. Les gens disent tous qu’ils parlent français, mais plusieurs récitent des phrases apprises par cœur, sans les comprendre. Ça donne des dialogues de sourds. »

Son livre est d’ailleurs rempli d’échanges en langue haïtienne. « Ça n’aurait pas eu de sens que les Haïtiens dans le livre s’expriment en français. En plus, le créole est une belle langue colorée, très propice aux insultes! Après mon premier séjour en Haïti, où mes enfants se parlaient en créole, ils ont repris le français à Montréal. Mais ils utilisaient le créole, dès qu’ils se chicanaient! »

Si les enfants Larocque ont conservé plusieurs notions langagières, ils ont également rapporté dans leurs bagages une conscience nuancée de la société, de la pauvreté et de la mort. « En Haïti, la mort semble presque banale. Les gens ont un côté très animal et sont peu éduqués. Un peu comme une chatte qui perd un bébé de sa portée, qui miaule deux jours et qui finit par oublier pour s’occuper des autres, pour éviter qu’ils dépérissent. »

À ce sujet, l’écrivaine souligne qu’elle n’a jamais vu autant de morts de sa vie (maladies, accidents, catastrophes naturelles) qu’en Haïti. « À force de voir les gens mourir, ils deviennent blindés. Ils se font une carapace, sinon ça les toucherait trop. Les Haïtiens sont résilients au bout! »

Mémé attaque Haïti sera en magasins le 25 février. Marie Larocque invite les lecteurs à son lancement, le 24 février, au Café Bobby McGee, dans Hochelaga-Maisonneuve, dès 18 h.

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Mwen renmen sa madanm lan di .Li di li pale KREYOL kou RAT ,li renmen pale KREYOL tou.
Li di TIMOUN li yo se preske KREYOL yo te pale ann AYITI ;yo reprann FRANSE le yo te tounen MONREYAL.
Sa madanm lan di tou se ke le TIMOUN li yo depi y ap goumen ,youn ap joure LOT se BWA
KREYOL yo ,yo pran (lol)

Antitétanix Sam 21 Mar 2015 - 12:06

Exactement, Joel. Rien ne sert de se choquer. Nous sommes trop intelligents pour oublier que, même quand une personne est déplaisante, ce n'est pas elle qui fait tourner la terre. Qui l'eût cru? Elle et vous n'êtes pas nécessairement en désaccord sur certains points, n'est-ce pas? (lol)

**Marc H** Sam 21 Mar 2015 - 13:06

Là-bas, tu ne peux pas t’en sortir sans créole. Les gens disent tous qu’ils parlent français, mais plusieurs récitent des phrases apprises par cœur, sans les comprendre. Ça donne des dialogues de sourds. » a écrit:

**Marc H** Sam 21 Mar 2015 - 13:07

C'est tellement vrai !

Antitétanix Sam 21 Mar 2015 - 14:01

Elle veut choquer avant tout. Dialogue de sourds est aussi une phrase toute prête. Elle raconte son expérience à son arrivée en Haïti. Les gens ne s'expriment pas en français mais je suis certain que dans le voisinage et partout où elle se trouve en Haïti, on peut trouver quelques personnes pour la comprendre. Elle s'est finalement adaptée quand elle a compris que les gens n'étaient pas aussi pressés qu'elle. Rien de moins.

J'ai fait des expériences avec des groupes de visiteurs québécois en Haïti.

**Marc H** Sam 21 Mar 2015 - 14:15

Moreau

Il y a un coté vrai dans ce qu'elle a écrit . En fait dans les stéréotypes il y a toujours une petite vérité , pas bonne à dire , bien sur .

Antitétanix Sam 21 Mar 2015 - 14:51

MARC,

Une Québécoise se fait draguer en Haïti. Elle refuse. Elle montre son alliance au compatriote tenace pour lui indiquer qu'elle est mariée. Il lui répond: ''Ceci n'empêche pas cela.'' Une phrase apprise par coeur. Vous êtes québécois, vous comprenez, c'est peut-être à ce dialogue de sourds qu'elle fait allusion. (lol)

Non, je blague bien sûr.

Bon. Allez écouter Marie Laroque. Et la grosse Nancy qui rit jaune

http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2013-2014/chronique.asp?idChronique=358185

Quelques réactions

Thélyson Orélien:

Voilà le l'exemple, d'une personne qui arrive chez toi, tu l’accueilles, elle te dit que tu lui apportes bien beaucoup plus. Et ensuite elle repart et rentre chez elle pour écrire ça... un livre de généralisation et bourré de clichés. Quel remerciement !

SHERLY AMBROISE:

Comment ça, "l'odeur des Haïtiens", j'aimerais bien comprendre ce qu'elle veut dire.

Victor Nazaire:

Je crois qu il faut voir qu elle a tout simplement ecrit un recit de ce qu elle a vecu et ressenti de ses sept annees de vie dans un quartier populaire de Jacmel. A recommander aux Quebecois qui veulent toucher la realite de la grande majorite des Haïtiens.

Serge Coté:

Bonjour, À propos du de la dame sur ses domestiques, normalement, si les domestiques étaient bien payé, le ''maitre'' n'aurait pas à payer les études des enfants, une maison etc...on est ici dans une logique de rapport maître/esclave !

Alain Gauthier:

@Serge Coté:

Voilà un commentaire que reflète une ignorance totale de la situation actuelle dans ce pays, et en particulier dans ses régions moins développées.

Christian Roy:

Quand Nancy Roc prévient qu'il ne faut pas généraliser, qu'il y a une différence entre les bourgeois et les nouveaux riches, est-ce qu'elle ne fait pas elle-même une généralisation concernant les nouveaux riches ?

**Marc H** Sam 21 Mar 2015 - 15:20

Moreau

Laisse moi te raconter une petite histoire sur le net . J'ai rencontré un jeune universitaire haïtien sur le net . Il me dit qu'il est journaliste . Je lui ai dit que je ne comprends pas pourquoi les jeunes haïtiens s’intéressent presque tous au métier du journalisme . Je poursuis en lui disant qu'il y a tellement d'autres professions qui pourraient aider au développement d'Haiti. Il est en Lettres . Il me dit qu'il a écrit un livre mais il n'a pas d,argent pour le faire publier . Il me fait lire quelques passages dans son manuscrit . Je peux te dire que j'ai relaté des phrases toutes faites puisées dans des livres dans son manuscrit . C'était presque du plagiat .

Autre chose , j'étais en train de chatter avec lui en privé sur l'actualité haïtienne . Comme par surprise , j'ai retrouvé le lendemain sur son mur (facebook ) tout ce que je lui ai dit en privé; paragraphe par paragraphe , mot par mot comme si c'était lui qui l'avait écrit .

Je lui ai dit ce qu'il a fait est du plagiat. Depuis il ne me parle plus .

Joel Sam 21 Mar 2015 - 16:13

Sou MOUN ki santi FO yo .
Le gen DLO ,AYISYEN renmen benyen;men mesye ,yo pa bezwen di nou ,pa gen DLO e SAVON koute CHE tou.
Gen NEG ki gen tan voye PYE tou le madanm lan di ke ou met tande ke yo di ke AYISYEN konn pale FRANSE an ;se pa vre.

Li bon ke se yon MOUN tankou l ki ap di l.
Mwen ka li e ekri yon ti BOUT PANYOL ;sa pa vle di ke mwen ka pale l.
Sitou sa k pi RED lan ;50% AYISYEN ANALFABET.

BAGAY FRANSE sa a ,ann AYITI mesyedam ...

ADYE!!!!!

Antitétanix Sam 21 Mar 2015 - 18:30

Marc H a écrit:Moreau

Laisse moi te raconter une petite histoire sur le net . J'ai rencontré un jeune universitaire haïtien sur le net . Il me dit qu'il est journaliste . Je lui ai dit que je ne comprends pas pourquoi les jeunes haïtiens s’intéressent presque tous au métier du journalisme . Je poursuis en lui disant qu'il y a tellement d'autres professions qui pourraient aider au développement d'Haiti. Il est en Lettres . Il me dit qu'il a écrit un livre mais il n'a pas d,argent pour le faire publier . Il me fait lire quelques passages dans son manuscrit . Je peux te dire que j'ai relaté des phrases toutes faites puisées dans des livres dans son manuscrit . C'était presque du plagiat .

Autre chose , j'étais en train de chatter avec lui en privé sur l'actualité haïtienne . Comme par surprise , j'ai retrouvé le lendemain sur son mur (facebook ) tout ce que je lui ai dit en privé; paragraphe par paragraphe , mot par mot comme si c'était lui qui l'avait écrit .

Je lui ai dit ce qu'il a fait est du plagiat. Depuis il ne me parle plus .

Je n'en doute pas. Je suis un Grand'Anselais. Jérémie est aussi connue comme la ville des poètes. Il se peut que ce compatriote viennne de cette région. J'en ai connu beaucoup qui sont comme cet internaute. J'en ai croisé un à Montréal qui avait écrit un livre. C'est un autre ami qui me l'avait montré. En vérité, j'étais vraiment vexé et j'ai dit à mon ami que notre concitoyen devait aller en prison non pas pour plagiat (ce qui était évident) mais pour offense aux lettres et massacre de l'écriture. Mon pauvre ami n'a pas trouvé ça drôle que je ne donnais pas de crédit à ce malade qui avait piqué dans un magazine le résumé de son histoire. Je n'ai pas insisté parce que certaines personnes pensent qu'il faut donner une chance à quelqu'un même si cela veut dire encourager la médiocrité.

La pire frustration qui puisse vous arriver c'est de vous faire voler votre idée par un autre. Vous connaissez la dure expérience de Claude Robinson.

Sasaye Sam 21 Mar 2015 - 22:15

Alors, de quel groupe Nancy Roc se réclame?
J'ai connu un certain Eddy qui ne faisait nullement partie de la bourgeoisie ayisyenne. Se croit-elle membre de la compagnie des nouveaux riches?
Arrivistes?

De toutes façons, elle utilise les clichés typiques des tenants de ces deux groupes qui se réfèrent à la majorité des ayisyens comme: moun sa yo!

Il est certainement bénéfique de savoir ce que les autres pensent de nous.

Je vous raconte une anecdote.
Fraîchement arrivé d'Ayiti, dans les années soixante, j'étais bourré d'espoirs et d'illusions. Pensant partir à la conquête du monde en poursuivant les points déjà marqués dans mon pays natal. J'acquiers une encyclopédie à New-York.
Collier, pour être sûr.
La première recherche qui m'est venue à l'idée était naturellement sur Haïti.
C'est avec surprise, consternation, frustration, degoût et révolte que j'ai lu
les descriptions et les déclarations fausses et racistes que contenait ce volume.
C'était la première fois que j'ai lu que les haïtiens étaient des paresseux et des faibles d'esprit.
C' est à partir de là que je me suis débarassé de ma naïveté, ma crédulité et cette propension à faire confiance au blanc souriant.

**Marc H** Sam 21 Mar 2015 - 22:44

C'est vrai Sasaye que le blanc cherche toujours des petites choses négatives à dire sur les noirs pour les rabaisser. Je me rappelle ce qu'un de mes employés m'avait dit un jour parce qu'il trouverait rien de personnellement négatif à dire de moi . C'était une fille . Elle a dit qu'il y a moins de 50 ans que les noirs étaient des esclaves et aujourd’hui,hui que je suis son boss(patron ). C'est vrai ce qu'elle a dit ; " la question est pourquoi elle a jugé bon de me le rappeler . Vous me suivez . Je l'avais répondu avec philosophie . Elle avait souri .

Pour revenir avec l'auteure du livre dont il est question dans ce débat ; Après l'émission à Radio Canada , je lui ai envoyé un email sur sa page facebook. Elle a reconnu qu'elle aurait du faire attention à certains mots . Que voulez-vous . Elle veut vendre son livre .

J'Imagine l'odeur de cette québécoise sous le soleil chaud de Jacmel . Elle aurait du écrire que ces pauvres haitiens n'ont pas les moyens de s'acheter des produits de beauté comme Antisudorifique .

Sasaye Dim 22 Mar 2015 - 5:37

Mak,
Se pou w te bay fanm nan yon kou istwa.
Ayiti aboli esklavaj e gen endepandans depi 1804.

50 an de sa se te an 1965.

Antitétanix Dim 22 Mar 2015 - 6:50

MARC,

Vous êtiez peut-être jeune. A votre place, je l'aurais immédiatement virée. Ou encore on l'envoie ailleurs ou bien moi je démissionne.

Nancy insiste sur ses origines de la vieille bourgeoisie de couleur. Vous pouvez sentir le malaise dans le studio. Cette femme moche qui n'a jamais trouvé preneur est bourrée de préjugés. Je me rappelle la journaliste Dominique Poirier qui était en communication directe avec Rotchild François en Haiti en présence de Nancy Roc. Comme Catherine Perrin, Dominique Poirier était intéressée par ce qui se passait sur place car Nancy Roc ne faisait que répéter des faussetés. Mais Rotchild était resté calme et ses explications allaient à l'opposé des mensonges de Nancy Roc. Nancy Roc était réduite au silence et finalement, l'envieuse a eu le culot de faire le commentaire d'une vraie putain: "il est élégant, n'est-ce pas?" C'était manquer de respect à celle qui vous fait vivre. Inutile de vous dire qu'on ne l'a pas revue.

Nancy est en train d'apprendre une belle leçon: les Canadiennes s'en foutent de ses petits bijoux. C'est surtout à Nancy Roc qu'on s'adresse pour lui dire qu'elle n'est qu'un immigrante comme tout le monde, qu'on n'en a cure de son boniment. Pauvre Nancy Roc qui a perdu la face. Rien ne vexe tant Nancy Roc que de se faire rappeler par les blancs qu'elle n'est pas moins une négresse.

En ce qui concerne, Marie Laroque, c'est le genre de petite femme dynamique qui n'est pas foncièrement méchante. A mon avis, elle est une fille comique, très intelligente et très talentueuse qui sait jouer sur les points sensibles des gens blancs comme des noirs. Ecoutez, elle n'hésite pas à écrire que ses enfants se lancent des gros mots créoles quand ells se chicanent. Mémé Larocque est moins constipée que cette truie fardée tèt mare, une espèce de parasite sans scrupule dont la communauté haïtienne de Montréal se serait passée.

Joel Dim 22 Mar 2015 - 9:07

Wi zafe ke "communaute blanche" lan KEBEK lan pa we lan li "autre qu'une negresse" lan gen lan yo ki toujou ap KARYE bagay AKAYIK "de couleur" sa a".

De NEG "KLE" tankou JACQUES ROUMAIN ak FELIX MORISSEAU LEROY te reyalize sa tre vit le PASAJ lan NOUYOK ak INIVESITE COLUMBIA e le ROUMAIN tounen ann AYITI pa te gen pi "NWARIS" pa se l ,byen ke li mouri JEN.

CASSAGNOL limenm ki te soti lan BOUJWAZI TRADISYONEL MILAT ;misye te BLON ,PO KLE ak zye BLE.
Le LESCOT te voye misye ANTRENE kom AVIYATE an 1942 OZETAZINI se lan TUSKEGEE AIRMEN SQUADRON lan yo te fe misye antrene.
Se te yon "all black squadron" ke misye te antrene ak yo e menm jan ak lot gen de OTEL li pa t ka frekante ,gen de kote li pa t ka al manje.

Kanta ORIJIN ,DE COULEUR ,NANCY ROC lan;kom mwen kite AYITI lontan NANCY ROC te ka TIMOUN.
Mwen te konnen yon FANMI ROC lan PETYONVIL ;bagay yo pa t pi bon ke sa non?

Antitétanix Dim 22 Mar 2015 - 10:09

En effet. Comme si seules les gens à la peu claire ont eu des domestiques en Haiti, comme si elle venait d'une famille riche elle-même. Je reconnais aussi des Roc. En général, ce ne sont pas toujours des gens fiables.

Ne vous inquiétez pas, je sais ce que les Québécois et les Québécoises pensent d'elle. Depuis tout le temps que les Haïtiens vivent au Québec ou au Canada, sont reconnus pour avoir beaucoup contribué à cette société, il ne manquait qu'un personne tarée comme Nancy Roc pour aller importuner les auditeurs avec ses préjugés.

Comment ose-t-elle parler ainsi? Les Canadiens, plus spécifiquement les Québécois, sont de braves gens qui ont bâtis ensemble leurs pays. Ils n'ont que faire de la mentalité arriérée, aloufa de Nancy Roc. Elle est trop bête pour comprendre combien ses propos sont indécents.

Je pense qu'elle est une folle prisonnière de ses complexes. Si cette merde de gnbiste refuse de comprendre qu'elle vit dans une société harmonieuse, un pays de droit, un pays égalitaire, où la solidarité est une question collective d'abord et non sectaire, elle ferait mieux de déguerpir avant de se retrouver clocharde (bag lady) à Montréal. Elle est une alcoolique.

D'ailleurs, on vient à peine de lui accorder ses papiers ou la citoyenneté canadienne et elle ose se mêler des affaires des gouvernements qui auraient dépensé des milliers de dollars pour aller appuyer l'une des leurs, Michaelle Jean.
Ça alors! cette femme est d'une telle mesquinerie. Elle a déjà oublié quand elle a affirmé que c'est des sponsors qui la soutenaient.

Sasaye Dim 22 Mar 2015 - 11:50

Jowèl,
Mwen ta pral mande w si w te konnen Eddy Roc. Se Petyonvil mwen te ramkontre l, ou pito misye tap reskiye gwoup mwen an. Se sa, se te yon reskiyè ki pat menm konnen kisa boujwazi ta ye.

Moro,

Oumenm, mwen parye ou konnen lôt Eddy, jérémien an.
Men yon nèg de byen! Pitit doktè A.C. Fanmi ansyen mè, P.M.
Se te an oasan.

Joel Dim 22 Mar 2015 - 12:51

Te gen YOUN ;mwen te ka FRE PETYONVIL yo ansanm ak li ;li te yon klas deye m si m sonje.
Si n ap pale de BOUJWAZI ;mwen pa p mete mesyedam sa yo ladan l.

**Marc H** Dim 22 Mar 2015 - 13:05

Moreau
Nous sommes en Amérique dans les années 50-60 dans le sud , on tuait les noirs . C'est la seule histoire connue par les jeunes en Amérique . Ils ne connaissent pas l'histoire d'Haiti.

Moreau et Sasaye

Rassurez-vous que j'avais donné une bonne réplique à cette jeune fille . Figurez-vous qu’après cette conversation , je l'avais choisie comme mon assistante . C'était une stratégie gagnante pour finalement la congédier un mois plus tard . Il faut dire que j'avais 50 employés à gérer tous des blancs .

Joel Dim 22 Mar 2015 - 13:32

Pas vrai MARC.

Les AMERICAINS "INSTRUITS" connaissaient parfaitement l'histoire d'HAITI.
Les NOIRS qui sont contre les COUPS D'ETAT et les PUTSCHISTES de tous les plumages suivent une tradition de longue date.

Au 19eme SIECLE ,HAITI etait pour les NOIRS comme ROME et la GRECE etaient pour les EUROPEENS ;un endroit ou tout etait possible ou les NOIRS d'AMERIQUE vivaient en LIBERTE.

Pas tres longtemps sur la TELEVISION PUBLIQUE PBS ,le grand HENRY LOUIS GATES disait qu'on ne pourrait pas comprendre l'histoire des NOIRS aux ETATS UNIS sans ne pas parler des HAITIENSet l'histoire d'HAITI!

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