Nancy Roc part en guerre contre le racisme au Québec.

Rappel du premier message :

Rien de sérieux. C'est juste qu'elle est réapparue brèvement à la radio de Radio Canada pour réagir à une Québécoise qui aurait écrit dans son livre des propos peu flatteurs à l'endroit des Haïtiens. La romancière a dit bien des choses déplaisantes mais personnelles. Comme si cela me dérange qu'une fille blanche, moche par-dessus le marché, n'est pas attirée par les Noirs. C'est à la fin que j'ai compris que Nancy Roc, perfide donc pas bête, se sentait visée parce qu'il y a un sens figuré à une observation de la Québécoise selon laquelle les Haïtiens se lavent deux fois par jour, se savonnent beaucoup, qu'ils ont beau se frotter mais qu'ils ne deviennent pas blancs. Que c'est marrant!

Permettez-moi. Comme vous le repétez depuis un bon moment, Lavalas pourrait devenir un parti irrésistible, invincible s'il s'organise sur le modèle de l'ANC. C'est sans doute ce qui avait alarmé Nancy Roc, le premier exemple de journalistes à potins, très malhonnêtes à mes yeux. En 2005, elle est arrivée essoufflée et chargée de ce que vous savez au Canada sous prétexte que le gouvernement de Préval voulait sa peau, que des tireurs d'élite sud-africains étaient présents en Haiti, que la communauté internationale avait le devoir d'aller opérer des frappes chirurgicales dans les quartiers populaires pour les débusquer, en un mot qu'Haïti brûlait, et que ses sponsors en Haiti n'avaient pas assez de moyens pour continuer à la soutenir, etc. Les gens de Radio Canada habituellement très informés de ce qui se passe chez nous avaient vite compris qu'elle n'était qu'une menteuse à tout faire en quête d'emploi car elle venait d'apprendre que Michaelle Jean était partie pour des plus hautes fonctions.

C'est pourquoi, avant de parler en bien de ces gens-là, il faut s'informer sur leurs actes, sur leurs allées et venues depuis 2004 et cesser de les aduler juste parce qu'ils ont un nom. Non satisfaite qu'Aristide était en exil, elle tirait à boulets rouges sur Préval qu'on appelait encore le jumeau de ce dernier. Elle était devenue indésirable pour son propre camp qui l'avait sans doute poussée et aidée à partir. Un petit chèque puis un prix de journalisme insignifiant pour services rendus. Aux dernières nouvelles, elle vit à Montréal sans homme et sans enfants...

Joel

Je parle de la jeunesse américaine et canadienne plus précisément ceux que je côtoie tous les jours ici au Quebec ne connaissent pas la grande histoire des blacks de la Perle des Antilles. Ils visionnent seulement les films américains sur les années de lutte de Martin Luter .

Alors, ils doivent savoir que l'esclavage n'existait pas dans les années 50-60.
La ségrégation et la discrimination, oui.

Sasaye a écrit:Alors, ils doivent savoir que l'esclavage n'existait pas dans les années 50-60.
La ségrégation et la discrimination, oui.

Oui Sasaye , je me suis mal exprimé. Cette fille m'avait dit que dans les années 50-60 qu'il n'y avait pas de noirs patrons qui dirigeaient des blancs dans ce genre d'entreprise.

Sasaye a écrit:
Moro,

Oumenm, mwen parye ou konnen lôt Eddy, jérémien an.
Men yon nèg de byen! Pitit doktè A.C. Fanmi ansyen mè, P.M.
Se te an oasan.

Sasaye,

Vous parlez de celui qui porte des lunettes et qui vit dans la capitale du Canada? Dans ce cas, je connais la famille. Je ne sais pas si j'étais né ou si j'étais un bambin quand A.C. est mort. Vous dites vrai, on ne peut que lui reconnaître cette qualité: Eddy est un gentilhomme.

Moro,
C'est bien lui. Mon ami de toujours. On se contacte encore, par occasions.
Alors, tu dois aussi connaitre Pierre!

Sasaye,

Je connais les parents d'Eddy en Haiti. On s'est croisés et salués quelques fois à Ottawa mais on n'est pas proches. J'ai parlé une fois au téléphone avec un de ses neveux venu le visiter à Ottawa. Eddy a quitté Haiti depuis longtemps. Je suis sûr que cela lui aurait plû de causer avec moi.  

Dans le temps, à Ottawa, à la fin des années 70, j'avais croisé un Haïtien, pas du tout costaud, de type ti jón grizon, très cool. Il est peut-être l'une des personnes les plus sympathiques que j'aie jamais croisées au Canada. Je me rappelle exactement l'endroit où il m'avait adressé la parole, j'étais très jeune. Il m'avait parlé des jeunes nanas canadiennes. Je pense qu'il ne détestait pas le rhum. Il s'appelait Pierre. Je ne connais pas d'autres Pierre qui pourrait correspondre à celui dont vous parlez s'il s'agit d'un ami d'Ottawa.

Je me rappelle aussi l'ambassadeur de l'époque, un certain Philippe Cantave. Un bon Haïtien maintenant décédé. Il y a eu à un moment donné une soirée officielle à Ottawa en son honneur parce qu'il était le doyen des diplomates.

Content que l'on ait des repaires. C'est bien Eddy. Mais le nommé Pierre dont j'ai fait mention est son cousin, probablement encore à Jérémie, s'il vit encore.
C'était lui, le maire. En fait son nom rappelle des pieds malodorants. Haha!

Je ne connais pas celui d'Ottawa. Par contre j'ai connu un autre Cantave à
Ottawa, engagé dans le même domaine qu'Eddy. Il était très cool.