Rôle de la presse dans la construction de leaders politiques
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Rôle de la presse dans la construction de leaders politiques
Rôle de la presse dans la construction de leaders politiques en Haïti
Par Guy Numa [1]
Alterpresse, 21 septembre 2006 - En mathématiques, on dit toujours que la ligne droite est le chemin le plus court. Mais, cette vérité des sciences mathématiques semble être démentie par la réalité politique haïtienne. Les courbes à 90 degrés, les mensonges, les bêtises répétées, sont assez souvent plus efficaces pour nos imposteurs qui s’imposent en laideurs, pardon, « leaders » sur la scène politique.
Qui pis est, nos « leaders » trouvent toujours un espace important, (les média) pour briller sur l’échiquier politique. Ce constat combien pertinent nous pousse à poser la question suivante : quel est le rôle de la presse dans la construction des leaders politique en Haïti ?
Depuis quelques années, les « leaders » politiques montent sur la scène à la file indienne de la même manière que des acteurs de théâtre le font sur une scène théâtrale. Ils sont assez souvent propriétaires patentés ou « leaders » historiques d’un certain parti politique. Et, à ce titre, ils ont droit à des financements internationaux, ils participent aux élections et peuvent aussi parfois se mêler à des activités louches. Dans ce cas, toute tentative de poursuite contre ces laideurs, peut être considérée comme des intimidations politiques. Certains d’entre eux ont fait visiblement leur preuve en matière de coup d’Etat, de massacres et de pratiques de corruption. Ils sont pour la plupart connus pour leur gestion peu catholique au niveau de l’appareil d’Etat, alors qu’ils sont présentés comme les principales vedettes de certaines émissions très écoutées de la capitale.
Donc, derrière les micros de certains journalistes, nos imposteurs politiques se révèlent les principaux « éducateurs du peuple ». Il suffit de calculer combien de fois ils interviennent dans les émissions d’éducation de certaines stations de radio ou de télévision pour vérifier cette réalité. Et, à chaque intervention, ce sont toujours les mêmes inepties qui reviennent.
Leurs discours changent parfois, pour donner raison à une ambassade d’une puissance étrangère. Ils évitent toujours, tout ce qui pourrait être contraire aux vœux des grandes puissances. De ce fait, ils passent toujours à côté des vrais problèmes confrontés par les masses populaires. C’est pourquoi ces leaders ou les partis qu’ils dirigent n’ont jamais pu acquérir la confiance des masses.
Les élections présidentielles et législatives du 7 février 2006, en constituent une preuve flagrante. Les masses populaires ont voté pour René Préval [2] au lieu de choisir l’un des leaders à vie des « boutiques politiques ». Certains leaders politiques, candidats à la présidence, ont obtenu moins de voix qu’un maire pourrait en recueillir dans une commune.
Mais en dépit de tout, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, ces faux leaders assurent encore leur rôle de vedette derrière les micros pour continuer leur travail d’éducation à l’envers. Comme le dit le vieil adage : « Il n’est jamais trop tard pour bien faire ». Il n’est pas encore trop tard pour nos journalistes de donner la parole à des gens honnêtes, sérieux et sensibles aux intérêts nationaux et à ceux des couches défavorisées. Alors messieurs et dames de la presse, tournez vos plumes et vos micros. Il est temps que ces imposteurs de la « classe politique » cessent de tromper.
[1] Militant
[2] Nous ne voulons pas qualifier de bon ou de mauvais le vote en faveur de René Préval. Mais il est clair que par ce choix bien que problématique, les masses ont giflé un camouflet à toute la classe politique.
Par Guy Numa [1]
Alterpresse, 21 septembre 2006 - En mathématiques, on dit toujours que la ligne droite est le chemin le plus court. Mais, cette vérité des sciences mathématiques semble être démentie par la réalité politique haïtienne. Les courbes à 90 degrés, les mensonges, les bêtises répétées, sont assez souvent plus efficaces pour nos imposteurs qui s’imposent en laideurs, pardon, « leaders » sur la scène politique.
Qui pis est, nos « leaders » trouvent toujours un espace important, (les média) pour briller sur l’échiquier politique. Ce constat combien pertinent nous pousse à poser la question suivante : quel est le rôle de la presse dans la construction des leaders politique en Haïti ?
Depuis quelques années, les « leaders » politiques montent sur la scène à la file indienne de la même manière que des acteurs de théâtre le font sur une scène théâtrale. Ils sont assez souvent propriétaires patentés ou « leaders » historiques d’un certain parti politique. Et, à ce titre, ils ont droit à des financements internationaux, ils participent aux élections et peuvent aussi parfois se mêler à des activités louches. Dans ce cas, toute tentative de poursuite contre ces laideurs, peut être considérée comme des intimidations politiques. Certains d’entre eux ont fait visiblement leur preuve en matière de coup d’Etat, de massacres et de pratiques de corruption. Ils sont pour la plupart connus pour leur gestion peu catholique au niveau de l’appareil d’Etat, alors qu’ils sont présentés comme les principales vedettes de certaines émissions très écoutées de la capitale.
Donc, derrière les micros de certains journalistes, nos imposteurs politiques se révèlent les principaux « éducateurs du peuple ». Il suffit de calculer combien de fois ils interviennent dans les émissions d’éducation de certaines stations de radio ou de télévision pour vérifier cette réalité. Et, à chaque intervention, ce sont toujours les mêmes inepties qui reviennent.
Leurs discours changent parfois, pour donner raison à une ambassade d’une puissance étrangère. Ils évitent toujours, tout ce qui pourrait être contraire aux vœux des grandes puissances. De ce fait, ils passent toujours à côté des vrais problèmes confrontés par les masses populaires. C’est pourquoi ces leaders ou les partis qu’ils dirigent n’ont jamais pu acquérir la confiance des masses.
Les élections présidentielles et législatives du 7 février 2006, en constituent une preuve flagrante. Les masses populaires ont voté pour René Préval [2] au lieu de choisir l’un des leaders à vie des « boutiques politiques ». Certains leaders politiques, candidats à la présidence, ont obtenu moins de voix qu’un maire pourrait en recueillir dans une commune.
Mais en dépit de tout, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, ces faux leaders assurent encore leur rôle de vedette derrière les micros pour continuer leur travail d’éducation à l’envers. Comme le dit le vieil adage : « Il n’est jamais trop tard pour bien faire ». Il n’est pas encore trop tard pour nos journalistes de donner la parole à des gens honnêtes, sérieux et sensibles aux intérêts nationaux et à ceux des couches défavorisées. Alors messieurs et dames de la presse, tournez vos plumes et vos micros. Il est temps que ces imposteurs de la « classe politique » cessent de tromper.
[1] Militant
[2] Nous ne voulons pas qualifier de bon ou de mauvais le vote en faveur de René Préval. Mais il est clair que par ce choix bien que problématique, les masses ont giflé un camouflet à toute la classe politique.
gwotoro- Super Star
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Nombre de messages : 3974
Localisation : Canada
Date d'inscription : 20/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: le balancier
Re: Rôle de la presse dans la construction de leaders politiques
Le role d'une presse responsable est de guider les citoyens dans le choix de leurs dirigeants ,mais en haiti il parait qu'il y a autant de boutiques politiques que de boutiques de la plume et du micro.Alors ils n'est pas etonnant que ceux qui se ressemblent s'assemblent.
Des laideurs qui sont melés dans toutes les malfaisances des 20 dernières années ne prendront jamais leur retraite aussi longtemps que des journalistes irresponsables leur accordent le droit de mystifier notre peuple.Il est temps de donner au peuple d'autres modèles pour que nous cessions de voir et d'entendre ces memes guignols.
Des laideurs qui sont melés dans toutes les malfaisances des 20 dernières années ne prendront jamais leur retraite aussi longtemps que des journalistes irresponsables leur accordent le droit de mystifier notre peuple.Il est temps de donner au peuple d'autres modèles pour que nous cessions de voir et d'entendre ces memes guignols.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Nombre de messages : 11114
Localisation : USA
Loisirs : Lecture et Internet
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Stock market
Re: Rôle de la presse dans la construction de leaders politiques
gadé yon bel ti fowom keu tout moun boudé. anyway, tout jounalis ayisyen yo pa gen yon sel ki objectif. Piporiko kite yon jounalis en ayiti lan anné 86-jiskan à sou Aristide 2,li pap jam objectif lan travail li yo. missyé toujou ap palé pou fanmi lavalas e en bien a part de sa. gen yen yon paket moun tankou li. jounalis en ayiti yo ou bien yo se gnbiste ou bien sé lavalas ou bien sé leu deu. pa gen personn ki objectif tout bon vré. Comme dirait quelqu'un , nous ne sommes pas neutres nous tenterons d'être objectifs....
Marc H- Super Star
-
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Localisation : Quebec
Opinion politique : Démocrate
Loisirs : soccer
Date d'inscription : 28/08/2006
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