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BOLSONARO mande ANRAJE NET

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Message  Joel Mar 30 Avr 2019 - 19:30

BOLSONARO ap imite JAPON ,menm si se pa pou menm REZON.

JAPON femen plis ke 30 FAKILTE "Sciences Humaines" LETA,lane pase.
JAPON di ke FAKILTE sa yo pa pwodiktif,yo pa prepare MOUN pou djob.

BOLSONARO limenm di ke BREZIL pa bezwen SOSYOLOG ak MOUN ki ap etidye FILOZOFI.BOLSONARO di LEKOL sa yo se "MARKSIS" Y AP PREPARE.
Li ap femen FAKILTE LETA sa yo,si yon MOUN vle aprann SOSYOLOJI ou byen FILOZOFI se lan FAKILTE PRIVE pou w ale:


Brésil : Bolsonaro va-t-il vraiment supprimer les facultés de sociologie et de philosophie ?

Par Fabien Leboucq   29 avril 2019 à 06:19  

Le président brésilien Jair Bolsonaro, le 10 décembre 2018 à Brasilia.


Le président brésilien Jair Bolsonaro, le 10 décembre 2018 à Brasilia. Photo Evaristo Sa. AFP

Le président brésilien n'a pas annoncé la suppression des cursus de sociologie et philosophe à proprement parler. Mais il étudie la possibilité d'allouer les fonds fédéraux qui leur sont destinés à d'autres filières.


Question posée par Marion le 27/04/2019

Bonjour,

Voici votre question, que nous avons raccourcie : «Bolsonaro a-t-il réellement décrété la fermeture de toutes les facs de sociologie et philosophie au Brésil pour "se concentrer sur des domaines aux débouchés immédiats : santé, médecine vétérinaire, sciences de l’ingénieur" ?» C’est effectivement ce qu’on a pu lire sur les réseaux sociaux.

Plus exactement, le président d’extrême droite étudie la possibilité de couper les vivres à ces filières. Dans un tweet de vendredi, Jair Bolsonaro écrit que «le ministre de l’Education étudie la décentralisation de l’investissement dans les facultés de philosophie et de sociologie. Les étudiants déjà inscrits ne seront pas affectés. L’objectif est de se concentrer dans les domaines qui génèrent une retombée immédiate pour le contribuable : vétérinaire, ingénierie, médecine».

Puis, dans un second message : «Le rôle du gouvernement est de respecter l’argent du contribuable, d’enseigner aux jeunes à lire, écrire, faire des comptes, puis un métier qui génère des revenus pour la personne, le bien-être de sa famille, et qui améliore la société qui les entoure.»

Ces messages reprennent les éléments de langage utilisés la veille par ministre de l’Education, Abraham Weintraub, lors d’une conférence de presse commune avec Jair Bolsonaro.

S’il promet que pour l’heure rien ne change pour les étudiants, le ministre de l’Education esquisse toutefois la réforme qu’il souhaite mettre en place avec cette question rhétorique : «Pouvez-vous étudier la philosophie ? Vous pouvez. Avec votre propre argent.»

Récemment arrivé en poste, Abraham Weintraub a critiqué dans une interview auprès d’O Globo le «marxisme culturel» qui a cours, selon lui, dans les universités brésiliennes. Il souhaite lui opposer une «logique gréco-romaine» et des «valeurs judéo-chrétiennes».

Moins de 1% des inscrits dans l’enseignement supérieur public

L’annonce par Weintraub et Bolsonaro de leur souhait de couper les financements fédéraux à destination de certaines filières des sciences humaines a été abondamment critiquée au Brésil. Un communiqué conjoint à plusieurs associations d’étudiants et de chercheurs déplore ainsi l'«obscurantisme» des deux hommes, et leur «méconnaissance des études dans ce domaine, de leur pertinence, de leurs coûts, de leur public, et de la nature de l’université».

Face à la fronde, le ministère de l’Education a précisé, selon le journal national de la chaîne G1, que «les ressources destinées à n’importe quel domaine de la connaissance seront étudiées afin de prioriser celles qui, pour l’heure, répondent le mieux aux besoins de la population. En ce sens, il n’est pas nécessaire de parler de pertes ou de gains, il s’agit simplement d’une adaptation à la réalité du pays».

Selon l’Institut national d’études et de recherches pédagogiques (Inep), sur les 296 établissements d’enseignement supérieur brésiliens, 58 proposaient des cours de sciences sociales et comportementales, 35 de philosophie et 15 de sociologie. Ils enregistraient respectivement, en 2017, un peu plus de 10 000, 4 000 et près de 3 000 inscrits. Soit moins de 1% de l’ensemble des inscrits auprès des établissements publics d’enseignement supérieur, où étudient plus de 2 millions de personnes.
Fabien Leboucq
   

Joel
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Message  Joel Mer 1 Mai 2019 - 8:01

LULA ,lan yon ENTEVYOU RESAN di ke BOLSONARO gen FOLI-FOU

http://france24.com/fr/20190427-bresil-lula-entretien-prison-bolsonaro-justice


Brésil : l’ex-président Lula autorisé à s’exprimer pour la première fois depuis son incarcération
 
Première publication : 27/04/2019 - 17:03

L'ex-président Lula lors de son interview avec El Pais et Folha de Sao Paulo au siège de la police fédérale de Curitiba.    

L'ex-président Lula lors de son interview avec El Pais et Folha de Sao Paulo au siège de la police fédérale de Curitiba. Isabella Lanave / El Pais /AFP

Texte par : Marc DAOU  Suivre  

Privé de parole publique depuis plusieurs mois, l'ancien président Lula, au pouvoir de 2003 à 2010, a été autorisé par la justice à donner un entretien depuis sa prison à deux quotidiens, Folha de S.Paulo et à El Pais, qui a été diffusé vendredi.

Il s’agit de sa première interview depuis son incarcération le 7 avril 2018. L’ancien président brésilien et icône de la gauche Luiz Inacio Lula da Silva s’est entretenu avec des journalistes de deux quotidiens, Folha de S.Paulo et El Pais, dans une salle du siège de la police fédérale de Curitiba (sud), où il est emprisonné pour corruption.

L’entrevue filmée, convenue depuis plus de 8 mois, n’a été rendue possible qu’à la suite d’une bataille judiciaire et une décision favorable de la Cour suprême fédérale (STF). Après plusieurs mois de silence imposé, notamment en raison de la campagne présidentielle qui était en cours et à laquelle l’ancien chef de l’État avait tenté de participer, elle lui a permis de clamer une nouvelle fois son innocence.

Pugnace et déterminé, Lula s’est exprimé pendant deux heures, dans un studio improvisé à l’intérieur de sa prison, séparé de quatre mètres des deux journalistes, à la demande de la police. Son dossier judiciaire posé sur le bureau devant lui, il est revenu sur les conditions de sa condamnation, son parcours, et sa vision du Brésil d’aujourd’hui. Cette tribune médiatique lui a également offert l’opportunité de tirer à boulets rouge contre le pouvoir brésilien et "la folie" du chef de l’État Jair Bolsonaro.

Condamné en première instance, en 2017, à 9 ans et six mois de réclusion pour avoir reçu un appartement en bord de mer en pot de vin en échange de son intercession dans l'attribution de marchés publics, l'ex-président a toujours affirmé qu'il avait été envoyé derrière les barreaux sans preuve.

Sa peine a été alourdie dans un premier temps en appel, avant qu’il ne bénéficie d’une réduction de peine à 8 ans et dix mois, le 23 avril par le Tribunal supérieur de justice. Ses avocats ont déjà annoncé leur intention de faire appel, réaffirmant mardi soir que "l'acquittement est la seule issue possible, car l'ex-président Lula n'a commis aucun crime".

Grâce à cet allègement de peine, il pourrait passer dès fin septembre ou début octobre au régime "semi-ouvert", qui autorise un condamné à sortir pendant la journée pour travailler, mais l'oblige à rentrer le soir dans sa cellule.

"Je n'échangerai pas ma dignité contre ma liberté"

Lors de l’entretien, Lula a concentré ses attaques contre l’ancien juge Sergio Moro, nommé ministre de la Justice par le nouveau président d’extrême-droite et le procureur Deltan Dallagnol, tous deux accusés d’avoir monté une machination contre lui. "Je sais quelle place l'histoire me réserve, je sais aussi qui va finir à la poubelle", a-t-il asséné, appuyé derrière sur son bureau, et vêtu d’une veste de costume gris et chemise mauve.

"Lorsque leur principal objectif était devenu clair, beaucoup de gens pensaient que j'aurais dû m'enfuir, quitter le Brésil ou me réfugier dans une ambassade. Moi j'ai décidé que ma maison est ici. J'ai une telle obsession de démasquer Moro, de démasquer Dallagnol et sa bande et ceux qui m'ont condamné, et je peux rester en prison cent ans, mais je n'échangerai pas ma dignité contre ma liberté. Je veux prouver qu’ils ont monté une farce, je veux prouver qu’elle a été montée ici et au département de la Justice des États-Unis avec les témoignages des procureurs […]. J'ai une obsession, vous savez que je n'ai aucune haine, que je ne garde pas rancune […]. Je veux vivre jusqu'à 120 ans, parce que je pense que je suis un être humain né pour vivre 120 ans, je vais travailler dur pour prouver mon innocence et la farce qui a été organisée, et c'est pourquoi je suis venu ici, en prison, très tranquillement".

Rejetant les accusations de corruption auxquelles il fait face, il a rappelé qu’il avait grandement participé lorsqu’il était au pouvoir à mettre en place tous les mécanismes actuels pour lutter contre la corruption. Il a également tenu à défendre son bilan et celui de son gouvernement. "S'ils lisaient quelque chose, ils sauraient que le citoyen ici présent devant vous, semi-analphabète (…), a fait rentrer 370 milliards de dollars de réserves dans les coffres du pays (…), sans causer le moindre préjudice à aucun Brésilien".

"Je veux sortir d'ici la tête haute, comme j'y suis entré : innocent"

Interrogé sur la probabilité qu’il reste emprisonné à vie, alors qu’il est mis en cause dans plusieurs autres affaires de corruption (la cour d’appel doit notamment se prononcer sur une autre condamnation, à 12 ans et 11 mois, contre Lula pour avoir fait financer illégalement des travaux dans une autre propriété), l’ancien président répond avoir la conscience tranquille.

"Pas de problème. Je suis sûr de dormir tous les jours avec ma conscience calme. Je suis sûr que Dallagnol ne dort pas et Moro ne dort pas (…). Celui qui a 73 ans, qui a construit la vie que j'ai construite dans ce pays, qui a établi les relations que j'ai établies, qui a gouverné comme je l'ai fait, qui a recouvré la fierté et l'estime de soi du peuple brésilien comme nous l’avons fait avec ce gouvernement, ne se livrera pas (…). Je dis toujours que quiconque est né dans le Pernambouco [État situé dans le nord-est du Brésil, NDLR] et qui ne meurt pas de faim avant l'âge de cinq ans ne recule devant rien (…). Mais je ne me pose pas de question, parce que je veux sortir d'ici la tête haute, comme j'y suis entré : innocent. Et je ne peux le faire que si j'ai le courage de me battre pour l'obtenir".

Et d’ajouter : "il y aura un jour où les personnes qui me jugeront se soucieront du dossier, des preuves contenues dans le procès et non des manchettes de journaux, des couvertures des magazines, ou des mensonges propagés par des infox (…), je ne demande pas de traitement de faveur, à personne, tout ce que je demande pour l’amour de Dieu c’est qu’ils jugent en se basant sur les preuves. Je suis ici, pour demander justice, pour prouver mon innocence, mais je suis beaucoup plus préoccupé par ce qui arrive au peuple brésilien. Parce que, moi, je peux me battre, mais les gens ne le peuvent pas toujours".

Le Brésil est gouverné "par une bande de fous"

Le Brésil "ne peut pas être gouverné par cette bande de fous", a-t-il également déclaré, arborant sa célèbre barbe toujours bien taillée. "Ce pays ne mérite pas ça et surtout le peuple ne mérite pas ça", a-t-il répété, en se disant inquiet par la situation au Brésil. "Vous n’imaginez pas les espoirs que j’ai eu après la découverte de réserves de pétrole de transformer le pays en géant ! Je suis très fier parce que j’ai été un président très respecté, ici en Amérique du Sud, où le Brésil était une référence, or tout cela s’effondre. Aujourd’hui, le maire de New York refuse de dîner avec le président brésilien. A quel point en est-on arrivé ? C’est un délire", a-t-il déploré en référence à la récente visite de Jair Bolsonaro aux États-Unis.

Concernant la victoire du nouveau chef de l’État, l'icône de la gauche brésilienne a qualifié la dernière élection présidentielle d’atypique. "Soyons francs, le rôle des infox dans la campagne, la quantité de mensonges, la robotisation de la campagne sur Internet étaient une chose folle", a-t-il jugé, non sans regretter la désunion des courants de la gauche. "Nous reconnaissons évidemment que nous avons perdu les élections. Maintenant, il est important de rappeler la force du parti des Travailleurs (…). Il n'a pas été détruit, il a perdu une élection".

Apparaissant tantôt ironique, et parfois souriant, l’ancien président n’aura baissé la garde qu’une seule fois tout au long de l’entretien, en versant quelques larmes après une question sur les moments douloureux, les décès de son frère et celle de son petit-fils, qu’il a récemment vécus alors qu’il était incarcéré. S’il avait été autorisé à assister aux funérailles de son petit-fils, en mars dernier, il avait demandé une autorisation pour assister aux obsèques de son frère, décédé d’un cancer en janvier. Mais celle-ci ne lui avait pas été accordée.


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Message  Marc H Jeu 2 Mai 2019 - 11:17

Il ne faut pas lâcher . Nous libérerons Haiti des fous PHTK.
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