Obama a le vent dans les voiles
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Obama a le vent dans les voiles
Le Dimanche 3 Février 2008
Obama en tête en Californie ?
Selon la maison Zogby, Barack Obama et Mitt Romney sont en tête en Californie, le plus important des États qui voteront mardi. Obama récolterait 45% des voix contre 41% à Hillary Clinton. Romney (34%) détiendrait pour sa part une avance de trois points sur John McCain. Voici d’autres sondages Zogby effectués auprès des démocrates :
Georgie: Obama 48%, Clinton 28%
Missouri: Clinton 44%, Obama 43%
New Jersey: Clinton 43%, Obama 42%
Sur le plan national, Clinton récolterait 47% des suffrages contre 43% pour Obama, selon un sondage Washington Post⁄ABC News. McCain (48%) devancerait pour sa part Romney par 24 points.
P. S. : La maison Mason-Dixon crédite Clinton d’une avance de neuf points en Californie et de sept points au New Jersey. À noter le nombre élevé d’indécis.
Richard Hétu , correspondant de la Presse à New York
Obama en tête en Californie ?
Selon la maison Zogby, Barack Obama et Mitt Romney sont en tête en Californie, le plus important des États qui voteront mardi. Obama récolterait 45% des voix contre 41% à Hillary Clinton. Romney (34%) détiendrait pour sa part une avance de trois points sur John McCain. Voici d’autres sondages Zogby effectués auprès des démocrates :
Georgie: Obama 48%, Clinton 28%
Missouri: Clinton 44%, Obama 43%
New Jersey: Clinton 43%, Obama 42%
Sur le plan national, Clinton récolterait 47% des suffrages contre 43% pour Obama, selon un sondage Washington Post⁄ABC News. McCain (48%) devancerait pour sa part Romney par 24 points.
P. S. : La maison Mason-Dixon crédite Clinton d’une avance de neuf points en Californie et de sept points au New Jersey. À noter le nombre élevé d’indécis.
Richard Hétu , correspondant de la Presse à New York
Re: Obama a le vent dans les voiles
La campagne d'Obama suscite un mouvement d'opinion favorable
LEMONDE.FR | 04.02.08 | 09h33 •
Washington, correspondante
Non sans stupéfaction, les Américains parlent de "vague"ou de "mouvement".
A la veille des primaires du mardi 5 février, Barack Obama, candidat à
l'investiture démocrate, semble bénéficier d'un mouvement d'enthousiasme collectif sans précédent récent. Les soutiens de personnalités tombent les uns après les autres. Dimanche, Maria Shriver, l'épouse du gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger, a participé à un rassemblement à Los Angeles, avec l'épouse du candidat Michelle Obama, la star de la télévision Oprah Winfrey, et Caroline Kennedy, la fille de l'ancien président.
Maria Shriver est elle-même la fille de Robert Kennedy et la nièce de John Kennedy. Son mari soutient le républicain John McCain. "Si Obama était un Etat, il serait la Californie, a-t-elle dit. Réfléchissez : multiple, ouvert, ntelligent, anticonformiste, indépendant, innovant, stimulant, rêveur, leader."
Même les activistes du site moveon.org, qui s'étaient rassemblés avec
un enthousiasme un peu similaire autour du candidat anti-guerre Howard
Dean, en 2003, et qui s'étaient gardés jusqu'à présent de prendre position, ont annoncé leur soutien à M. Obama. Parmi les figures démocrates, il ne manque qu'Al Gore. Certains analystes pensent qu'il se prononcera si les primaires n'arrivent pas à dénouer la rivalité entre M. Obama et Hillary Clinton. A deux jours du scrutin dans plus de vingt Etats, les sondages montrent encore une légère avance pour Mme Clinton. En Californie, l'écart s'est resserré, mais principalement du fait que les indépendants, qui peuvent participer à la primaire, préfèrent M. Obama (20 points d'écart). La sénatrice de New York conserve l'avantage parmi les membres du parti. Selon un sondage publié par le San Francisco Chronicle, la division est profonde à l'intérieur du parti même : "Riches contre pauvres, jeunes contre vieux, progressistes contre modérés, hommes contre femmes.
"AVANTAGE À L'EX-FIRST LADY
Au plan national, un sondage ABC News-Washington Post fait état d'un léger avantage pour Mme Clinton (47 % des intentions de vote contre 43 %). La sénatrice de New York est vue comme "plus forte" (48 % contre 34 %). Les sondés lui font davantage confiance pour prendre en main le système de santé (60 %), l'économie (52 %) et même la guerre en Irak (48 % contre 40 %). Mais M. Obama peut tirer avantage du fait qu'il est le mieux placé pour battre John McCain. Si celui-ci devait être le candidat républicain à la présidence, le sénateur de l'Illinois l'emporterait de 3 points (49 % contre 46 %), alors qu'un match Clinton-McCain donnerait le résultat inverse (46 % contre 49 %).Les gains étant attribués à la proportionnelle, M. Obama a choisi de finir sa campagne dans des Etats peu courtisés. Il a fait événement en se rendant à Boise, dans l'Idaho, dans le nord des Rocheuses, une terre de mission pour les démocrates, où 13 000 personnes sont venues l'écouter. Il a une nouvelle fois appelé au rassemblement au-delà des frontières partisanes. La presse a noté qu'il avait exprimé aussi une position plus modérée que par le passé sur le contrôle des armes à feu.Alors qu'un certain nombre de républicains manifestent, eux aussi, un
certain enthousiasme pour M. Obama, Peter Wehner, un ancien conseiller du président George Bush, s'interroge, dans le Washington Post, sur les raisons de cette popularité. Il l'attribue au charme personnel du sénateur, à son message trans-racial et à l'antipathie que suscite Mme Clinton. Mais il ne croit pas à l'émergence de "républicains pour Obama" : le démocrate reste trop marqué, selon lui, par des positions conformes à celles de la gauche du parti.
Corine Lesnes
LEMONDE.FR | 04.02.08 | 09h33 •
Washington, correspondante
Non sans stupéfaction, les Américains parlent de "vague"ou de "mouvement".
A la veille des primaires du mardi 5 février, Barack Obama, candidat à
l'investiture démocrate, semble bénéficier d'un mouvement d'enthousiasme collectif sans précédent récent. Les soutiens de personnalités tombent les uns après les autres. Dimanche, Maria Shriver, l'épouse du gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger, a participé à un rassemblement à Los Angeles, avec l'épouse du candidat Michelle Obama, la star de la télévision Oprah Winfrey, et Caroline Kennedy, la fille de l'ancien président.
Même les activistes du site moveon.org, qui s'étaient rassemblés avec
un enthousiasme un peu similaire autour du candidat anti-guerre Howard
Dean, en 2003, et qui s'étaient gardés jusqu'à présent de prendre position, ont annoncé leur soutien à M. Obama. Parmi les figures démocrates, il ne manque qu'Al Gore. Certains analystes pensent qu'il se prononcera si les primaires n'arrivent pas à dénouer la rivalité entre M. Obama et Hillary Clinton. A deux jours du scrutin dans plus de vingt Etats, les sondages montrent encore une légère avance pour Mme Clinton. En Californie, l'écart s'est resserré, mais principalement du fait que les indépendants, qui peuvent participer à la primaire, préfèrent M. Obama (20 points d'écart). La sénatrice de New York conserve l'avantage parmi les membres du parti. Selon un sondage publié par le San Francisco Chronicle, la division est profonde à l'intérieur du parti même : "Riches contre pauvres, jeunes contre vieux, progressistes contre modérés, hommes contre femmes.
"AVANTAGE À L'EX-FIRST LADY
Au plan national, un sondage ABC News-Washington Post fait état d'un léger avantage pour Mme Clinton (47 % des intentions de vote contre 43 %). La sénatrice de New York est vue comme "plus forte" (48 % contre 34 %). Les sondés lui font davantage confiance pour prendre en main le système de santé (60 %), l'économie (52 %) et même la guerre en Irak (48 % contre 40 %). Mais M. Obama peut tirer avantage du fait qu'il est le mieux placé pour battre John McCain. Si celui-ci devait être le candidat républicain à la présidence, le sénateur de l'Illinois l'emporterait de 3 points (49 % contre 46 %), alors qu'un match Clinton-McCain donnerait le résultat inverse (46 % contre 49 %).Les gains étant attribués à la proportionnelle, M. Obama a choisi de finir sa campagne dans des Etats peu courtisés. Il a fait événement en se rendant à Boise, dans l'Idaho, dans le nord des Rocheuses, une terre de mission pour les démocrates, où 13 000 personnes sont venues l'écouter. Il a une nouvelle fois appelé au rassemblement au-delà des frontières partisanes. La presse a noté qu'il avait exprimé aussi une position plus modérée que par le passé sur le contrôle des armes à feu.Alors qu'un certain nombre de républicains manifestent, eux aussi, un
certain enthousiasme pour M. Obama, Peter Wehner, un ancien conseiller du président George Bush, s'interroge, dans le Washington Post, sur les raisons de cette popularité. Il l'attribue au charme personnel du sénateur, à son message trans-racial et à l'antipathie que suscite Mme Clinton. Mais il ne croit pas à l'émergence de "républicains pour Obama" : le démocrate reste trop marqué, selon lui, par des positions conformes à celles de la gauche du parti.
Corine Lesnes
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