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Message  piporiko Jeu 30 Juil 2009 - 11:00

acques,

[A
date depuis 1986, il n'y a eu aucun investissement substantiel de la
Diaspora per se. Ils s'introduisent, soit a travers des ONG finances
par l'International, soit encore par des firmes presque fictives pour
exploiter et s'enrichir, prêtés a filer et fuir au moindre problème,
laissant derrière eux toutes sortes de dettes. Voila jusqu'a date la
réalité.]
J. Mali, le 25 juillet 2009


Qui
peut mésestimer la Diaspora dans son ensemble? (Cf. textes de Dore
Guichard). Cette diaspora concentrée en Amérique du Nord pour la
plupart s’organise dans l’individualisme pas de manière collective.
D’ailleurs, c’est une mentalité, celle de « donneurs de leçons » mais
la réalité de « doers » est toute autre? Elle attend toujours qu’Haïti
revienne calme, kidnapping free, se laisse emballer dans la vaste
campagne négative de la presse étrangère qui réduit Haïti à Cité
Soleil, aux bidonvilles… sans voir l’autre face du miroir. Cette mentalité n’est pas du moins développementiste.



A
titre d’exemple, j’ai tenté d’aider une délégation afro-americaine pour
inscrire une ONG au Ministère du Plan et de la Coopération Externe
(MPCE). Selon le responsable au MPCE, il y a une carence
d’ONG « noire » parmi les 400,000. Elles sont dans la majorité des ONGs
« blanches » si ma mémoire est correcte. En d’autres termes, il n’y pas
une seule ONG issue de la diaspora haïtienne. Ca fait rigoler.
D’ailleurs, quel pays en plus qui est développé par le biais des ONGs ?
C’est un autre débat.



En
tant qu’homme d’affaires, fais tes enquêtes et tu verras que les
moindres firmes haitiano-diaspora quand elles viennent, ce n’est pas
pour contribuer au développement local, c’est pour extorquer, faire des
abus et prendre le prochain vol sur la Floride. Une firme, une fois, a
pris comme prétexte de ne pas faire un prêt de 20,000.00 USD pour
démarrer un projet dont le contrat était déjà signé. Elle a pu
manigancer pour gérer son projet de façon folklorique. Son cas « est
clinique et même pathologique » imbibé d’une mentalité
sous-developpementi ste exagérée. Cette même firme a choisi de bricoler
pour jusqu'à ce qu’elle n’ait jamais eu le temps et les moyens de
présenter les biens livrables qui lui ont été demandés.



Cette même diaspora qui prétend qu’elle a tout en mains : savoir, expérience, diplômes, etc. quel investissement sérieux à la Digicel qui a été fait en Haïti ? Ou
est passé la PromoBank/Promocapi tal sorti de la Diaspora? A chaque
fois, je passe à Pétion-Ville, l’adresse physique de ce symbole de la
diaspora appartient à la mémoire.



Amitiés,




JJ




Wesley,

[Les
ressortissants de ces villes dans la diaspora font des efforts pour
participer dans le developpement de ces villes, partout aux usa, canada
il y a des groupes qui s'organisent pour financer des projets dans leur
ville natale]
, Wesley le 29 juillet 2009


Tu
as parlé de visite des lieux. J’ai parcouru tout le pays dans le cadre
du « Programme de Déconcentration » lancé par le Gouvernement
Intérimaire de Juin 2005 à Juin 2006 en compagnie de l’ancien Premier
Ministre ainsi que l’ancien Ministre de l’Intérieur et
des Collectivités Territoriales, M. Paul Gustave Magloire. J’ai aussi
parcouru le sud avec la Ministre Marie Laurence Jocelyn Lassegue. Le
seul endroit que je n’ai pas pu visiter, c’est Jérémie. Malheureusement.



Ce
« Programme de Déconcentration » découpait les 10 départements
géographiques en trois axes avec la contribution d’une équipe d’experts
d’origine haïtienne issue de la diaspora financés par l’USAID et
l'OEA : Axe I : Le Grand Nord, Axe II : le Grand Centre ; Axe III : le
Grand Sud.



C'est la BID qui a financé ce projet à hauteur de 12 millions de dollars américains en vue d’ériger des Complexes Administratifs dans chaque chef-lieu ( 9) : Hinche,
Cap-Haitien, Cayes, Miragoane, Fort-liberté, Port-de-paix, Gonaïves,
etc., tout a été bloqué malheureusement. Maquettes, plans, lieux,
financements étaient prêts. Le gouvernement qui succéda à la Transition
a jugé bon de discontinuer ces Complexes. Question : pourquoi l’ancien
premier ministre Jacques-Edouard Alexis n’a-t-il pas assuré la
continuité de l’Etat ? A lui seul de répondre lors des prochaines
campagnes présidentielles.



Je connais l’intérieur en véhicule comme en hélico.


Pour
les associations régionales basées en diaspora, je les connais aussi
bien. Rappelle-toi, j’ai passé plusieurs années au micro d’une station
de radio à NY à présenter une émission Techno-Science avec la
contribution des associations d’ingénieurs ADIHA (NY), HAES (Floride),
AIHC (Canada). J’ai eu des contacts fréquents avec la Fédération des
Associations Régionales à NY et les environs. Quel est le problème ?
Ces associations ne font pas le développement durable. Elles font du
bricolage. Elles font du « rapiéçage » comme le fait presque toute la
Communauté Internationale en Haïti.



La solution : « Un plan Directeur de la Diaspora vers un Développement durable »


Ces
associations en collaboration avec l’Etat se mettent en place pour
construire un plan pour les microprojets réalistes tenant compte des
besoins de chaque zone (140 communes) sur le plan médical,
éducationnel, social, etc.



Le cas d’Haïti se résume dans cette phrase qu’aiment dire les Américains: « If you fail to plan, you plan to fail».


Le
Ministère des Haïtiens Vivant à l’Etranger (MHAVE) n’a jamais établi un
Plan Directeur Diaspora Haïti depuis son érection en 1994 lors du fameux retour à la « Bill Clinton ».



Amitiés,

JJ

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Message  Invité Ven 31 Juil 2009 - 7:56

La diaspora a ses defauts mais je me demande si c'eest elle qui doit payer maintenant les pots casses . La Diaspora doit-elle une dette financiere aux dirigeants politiques du pays ?La disapora est elle plus "citoyenne haitienne " que les gens qui vivent au pays ?L'etre social haitien est vraiment une etrange entite .Elle se plaint sans vergogne de n'avoir pas acces aux ressources et privleges qu'elle n'est pas prete a accorder aux autres meme au temps de l'abondance .

Etrange animal predateur a la mentalite de sangsue .Ils oublient toujours que le predateur triomphe dans l'action - le moteur de toute creation- pas dans la facon de ramper d'autres especes du monde animal .Je serais bien etonne que la diaspora nord-amercaine ne soit pas un reflet de chez nous avec des eclairs individuels de conscience collective .

La diaspora ne peut accepter le role peu enviable de "mamelle bef " eternelle des parasites de chez nous .Ceux qui s'illusionnent qu'il peuvent toujours nous garder otages de nos sentiments d'appartenance a nos familles et a la patrie sont en train de se reserver une belle surprise .Entretemps,il y aura toujours des voyous des deux cotes de la barriere .

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Message  piporiko Ven 31 Juil 2009 - 17:19

hère Pfa,

Merci d’avoir pris le temps de réagir. J’ai toujours lu tes interventions dans le passé. Thumbs up ! Bon bagay.


« JJ, tu accuses… », Pfa

Le
mot « accuser » serait trop fort. Je ne suis pas en train de faire le
procès de la Diaspora. Loin de là. D’ailleurs, si ce n’était la
diaspora que serait devenu le quotidien de l’haïtien forcé de rester
croupi dans le chômage, ravagé par la faim, victime d’un manque de
programme des besoins sociaux de base comme la bolsa familia de Brasil ? Son
plat chaud, la scolarité de ses enfants, sa visite chez le médecin, sa
prescription médicale, le petit commerce informel… tout cela est une
contribution non négligeable de la diaspora quand l’Etat est
extrêmement faible.



Quand
j’ai mentionné « Arrogance Diaspora », je suis plutôt en train de
provoquer un débat sur l’ensemble de ce groupe d’Haïtiens en terre
étrangère, notamment dans la Grande Amérique du nord. On dit que nous
sommes une Force, nous sommes ceci et nous sommes cela. Oui, c’est
bien et beau tout ca, mais quid de la réalité vue sur le plan d’une
« autocritique de la diaspora » par rapport à ses faiblesses. C’est
cette réalité-là qui m’intéresse quand le Ministère des Haïtiens Vivant
à l’Etranger n’a jamais su concevoir un Plan Directeur Haïti-Diaspora.
Ce groupe de « donneurs de leçons » m’interpelle et je
veux le questionner tout en étant un « diaspora » moi-même. Je dirais
plutôt « La face cachée de cette force. ». Le titre peut paraitre
provocateur mais l’attitude de « certains forumistes » (animateurs
éloquents des forums) est parfois irréaliste.



Chere Pfa,

Ton
approche sur l’évolution des générations d’origine haïtienne des années
1960 à aujourd’hui me fait rappeler le texte de Georges Anglade
« L’Espace d’une Génération ». Ce texte est un essai sur
les macropopulations. C’est un livre de référence pour ceux qui veulent
réfléchir sur la question Haïti-Diaspora… Nous sommes 4 millions !



Trêve
d’humour pour faire plaisir à mon ami, l’Ingénieur Ron Gibbs de
l’ADIHA. Parlons de la troisième génération. Pour avoir été MC dans
d’innombrables noces, il m’a fallu beaucoup d’exercice avant de prendre
le microphone dans la salle des invités afin de lire les noms de jeunes
haïtiens de cette troisième génération. Lisez bien ces noms :
« Bromsky », « Shumsbrown », « Usher », « Ashley », etc. Je ne me
rappelle plus la derrière fois que j’ai lu en tant que
MC dans les réceptions de mariage des Jean-Marc, Jean-Luc, Jean-Pierre,
Marie-Jeanne, Marie-Andrée… Je me rappelle une fois qu’une mère est
venue me dire que le nom de son fils se prononce « Bra-yann » au lieu
de « Bri-yan » alors que j’étais d’une audience haitianophone.
L’orthographe est Brian. Cette troisieme génération, métamorphosée dans
un melting pot par rapport au bouleversement des cultures Imagines que
ces « Ludenskichof » qui sont de mère haïtienne et d’un père
« Sullivan », l’haïtien qui dormira en lui se réveillera par un effet
miracle dont je ne peux prévoir.



Sur
la question du visa américain ? L’Amérique est le symbole de toutes les
opportunités. C’est le pays qui ne tolère pas les paresseux, les
illettrés, les oisifs, les mendiants, les médiocres, les abuseurs…
C’est le pays du droit. C’est le pays des universités à gogo quand
Haïti n’a même pas encore sur tout le territoire un programme de
« Doctorat ». Bref !



Diaspora et la Présidence. Lors des dernières élections de 2006, sur
65 partis politiques inscrits, on a eu plus de 55 candidats à la
présidence. L’on retient que plus de 5 candidats qui étaient empêchés
en vertu de l’article 15 de la constitution en vireur. Celui qui était
plus dangereux, c’était Simeus car l’on avait besoin d’un sang neuf.
Pour les élections de novembre 2010, suivre.



PromoCaptial ?
Je connais le projet dès son début. C’est pourquoi j’ai posé la
question : où est passé PromoCapital ? Tu as bien éclairé notre
lanterne. Merci.



DIGICEL...
est arrivée en Haïti quand le kidnapping était à la hausse, quand les
avions sur PauP étaient vides, quand on pensait que les opportunités
d’affaires étaient extrêmement difficiles, quand sur le site du State Department des E-U, Haïti était interdit aux citoyens américains. Mon
point de vue c’est la mentalité pessimiste ancrée au sein de cette
diaspora sur la base d’une campagne dénigrante d’une certaine presse
internationale qui veut diaboliser notre Haïti. Malheureusement la
diaspora s’est laissé prendre dans ce piège… Arrivé au boulot, certains
sont les premiers à faire d’Haïti Cite Soleil et les bidonvilles mais
non les charmes du Sud, les mornes du nord et les verdures du Centre…



Chère Pfa,

J’en
profite pour te jeter des bouquets de fleurs suite aux nombreuses
interventions que tu as faites sur le Créole. A ce moment là, il
m’était extrêmement difficile de réagir. Compliments !

Cordialement,
JJ


2009/7/31 pfa100 <fapy01@yahoo. com>
<blockquote style="border-left: 1px solid rgb(204, 204, 204);" class="gmail_quote">
JJ,

Tu accuses la diaspora de ne pas s’organiser de façon collective et
d’attendre que Haïti soit kidnapping free pour venir risquer sa peau
en Haïti. Tu l’accuses, en outre, de se laisser prendre dans la trame
des campagnes négatives de la presse étrangère sans voir l’autre face
du miroir.

Alors dis-moi ! Que ferais-tu si, pour sauver ta peau, tu étais obligé
de laisser ton pays, ta carrière, tes amis, tes petites habitudes et
que tu étais obligé de tout recommencer en Amérique du Nord, et
qu’après beaucoup de temps, de sacrifices et d’efforts, tu arrivais à
te reconstruire une carrière, un semblant de stabilité pour tes
enfants…risquerais- tu tous tes efforts pour aller redécouvrir Haïti à
la Christophe Colomb? Ne serais-tu pas un peu prudent ?

Une diaspora disparate

La diaspora est souvent perçue comme un groupe homogène, « donneur de
leçons », omniscient, et omnipotent…Pourtant, il n y a pas de groupe
plus disparate que la diaspora haïtienne. Prenons le cas des haïtiens
de l’Amérique du Nord. Un premier groupe d’intellectuels, pour fuir la
dictature de Duvalier, avait émigré aux Etats-Unis dans les années 60.
Ce groupe constitué en grande partie d’exilés a du rester en dehors
d’Haïti au moins jusqu’après la chute de Jean-Claude Duvalier.

Puis à partir de 1986, un autre groupe d’haïtiens, utilisant des
embarcations de fortune pour fuir des conditions de vie misérables,
ont quitté Haïti en masse en quête d’horizons plus cléments. Beaucoup
de ces haïtiens ne savent pas lire et écrire, mais arrivés en Amérique
du Nord, ils se débrouillent tant bien que mal. Leurs transferts
d’argent vers Haïti semblent être la meilleure chose qui soit arrivée
à Haïti depuis longtemps. Par leurs biais, enfants, neveux et nièces,
cousins et cousines obtiennent leur Green Card. Si cette première
génération d’immigrants se réclament d’Haïti, qu’ils ont quittée mais
qui ne leur a pas quitté, leurs enfants, la deuxième génération
d’immigrants, se fondent dans le melting pot qu’est les USA, et se
considèrent généralement afro-américains. Et les enfants qui naissent
de ces « afro-américains », la troisième génération, n’ont rien à voir
avec Haïti. Le plus souvent, ils ne parlent même pas Créole. Ces «
haïtiens » (2ème et 3ème génération) ne perdent pas leur temps dans
ces fora haïtiens.

Enfin, à partir de 2000, Haïti devient le lieu d’où il faut s’en aller
si on a encore des rêves tapis quelque part dans son cœur. Tout le
monde veut à tout prix « se jeter ». Je me rappelle en 2000, je
regardais le Konkou Chante Nwel de la Telemax, et un finaliste dont la
chanson intitulée « nou vle naje pou nou soti » demandait au Père
Noel un visa pour « se jeter » car disait-il « pote pou nou US dola,
ak viza pou n al USA, konsa na sispann wè fatra, menm si pwoblem ap
toujou la…nou vle naje pou nou soti o, papa Noel ban nou kouraj, rivaj
la lwen nou fatige o, tanpri souple mennen’n ale… »

Diaspora-inté rieur : jouer au chat et à la souris

Maintenant, revenons aux haïtiens (1ère génération) qui sont en
Amérique du Nord mais dont le cœur est en Haïti, qui ne font que
penser au jour ou ils retourneront au bercail pour être président,
ministres, cadres, entrepreneurs… .Certains affichent une sorte
d’arrogance vis-à-vis des haïtiens de l’intérieur. Certains semblent
prêts pour un partenariat équilibré et dynamique. Certains ne
s’intéressent qu’à la présidence. Certains regardant Haïti à travers
des loupes périmées de l’époque à laquelle ils ont quitté Haïti, et
semblent penser qu’un flux d’argent et d’expertise est ce qu’il nous
faut pour calquer Manhattan sur Port-au-Prince. Certains se disent : «
cette bourgeoisie charognard constitue un obstacle à notre
développement, elle n’a aucune responsabilité sociale et se contente
de s’enrichir sur le dos des serfs qu’ils exploitent … »

D’un autre coté les haïtiens de l’intérieur qui sont restés malgré
vents et marées, et dont les entreprises donnent le ton aux activités
économiques du Centre-Ville, et qui vont en Floride tous les weekends
pour « se rincer les yeux » regardent venir les haïtiens de la
diaspora et se disent « yo panse bagay fasil an Ayiti, pouki sa yo pa
vini vinn investi kob yo », « ils veulent avaler d’une bouchée le
maigre morceau de gâteau qui nous reste… »

La diaspora n’a pas complètement tort et l’intérieur n’a pas
complètement raison. Quoi faire ?

En 2003 un groupe d’hommes d’affaires haïtiens montèrent, avec le
concours de partenaires de la diaspora, la première banque
d’investissement haïtienne : PromoCapital. Tout prêtait à la
célébration. Siméus, Dr. Francois, Dr. Joe Baptiste… d’un coté ; Henri
R. Deschamps, les Accras, Fritz.…de l’autre coté ; sous la baguette
d’un chevronné investment banker (Harvard and Wharton, J.P. Morgan) et
d’un jeune fraichement sorti de Georgetown posèrent la première
pierre. L’euphorie sera vite supplantée par l’amour du pouvoir. Et les
présidentielles de 2005 donneraient le coup de grâce à ce projet
grandiose ! Promocapital a au moins eu le mérite d’avoir fait toutes
les études de marches, toutes les analyses de faisabilité et de
profitabilité pour DIGICEL.

La Presse négative, les ONGs, les Pasteurs mendiants, les transferts
de la Diaspora
(à suivre)

Pfa




</blockquote>

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Message  piporiko Ven 31 Juil 2009 - 17:21

Wesly,


Tu parles de l’Haïtien qui est un bon élément… Il faut changer « notre système »


De
quel système parles-tu? Savais-tu que certains laissent Haïti (pays
tiers-mondiste, mentalité quart-mondiste, etc.) et même après 30 ans en
diaspora, ils répètent les mêmes bêtises, reproduisent
les mêmes attitudes, exercent les mêmes coups bas contre leurs
compatriotes… Ce qui veut dire que Haiti-quart- mondiste
ne les a jamais laissés. Ceux-là pensent que la relation entre deux
Haïtiens doit être toujours une affaire de « Bouqui et Malice », « Jan
Sot, Jean Lespri », le symbolisme de l’intelligent et de l’imbécile…


Ils vivent en Diaspora
mais ca n’empêche pas qu’ils vont porter plainte contre leurs
compatriotes par devant l’immigration pour les faire expulser… (Un très
bon ami Haïtien qui a travaillé pour le Département de l’Immigration
–INS – aux Etats-Unis pendant des années savait chasser
des denonciateurs Haitiens de son bureau qui venaient pointer du doigt
leurs compatriotes)


Oui,
il réussit partout sur le plan individuel surtout en Amérique du Nord…
Qui dit le contraire ! Mais pointe-moi du doigt une structure solide,
organisée qui reflète la Diaspora dont on parle. Du point de vue
collectif, montre-moi une banque Haitiano-X, montre-moi un restaurant
international Haitiano-Y, montre-moi une école Haitiano-Z… Pourtant,
l’Amérique est le symbole de la grandeur, etc.
Tu
mentionnes ECHEC de LATORTUE… Le Gouvernement Intérimaire a laissé en
Juin 2006 après 27 mois. Nous avons laissé un bilan… Montre-moi le
bilan du Gouvernement qui a succédé ? Vas-y. Balon an lan pye’w.



Amitiés,
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