Et si le séisme du 12 janvier signifiait la mort prononcée d’un Etat-zombi?
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Et si le séisme du 12 janvier signifiait la mort prononcée d’un Etat-zombi?
On se souviendra de la nuit du 12 janvier 2010 comme celle où le cri d’un peuple empêtré dans la douleur et le désespoir se fit entendre dans les quatre coins du monde. Une histoire singulière et horrifiante dans laquelle les murs blasés des taudis exsangues de Port-au-Prince ont saignés à blanc le peuple haïtien déjà connu pour sa misère et pour son désarroi. Cette soirée-là, la nuit a enveloppé Haïti comme une voile de deuil incapable de cacher le visage de la mort. Les cris faisaient place aux silences et les silences aux complaintes étouffées jusqu’à ce que le jour se réveillât pour dévoiler aux yeux fatigués l’ampleur de l’hécatombe.
Quelques secondes suffisaient pour faucher des centaines de milliers d’haïtiens et priver les survivants du confort gênant que la pauvreté leur offrait. S’il est certain qu’on ne pourrait jamais empêcher le séisme, force est de dire que l’ampleur de cette tragédie humaine aurait pu être évitée si nous avions connu pendant notre vie de peuple et particulièrement pendant ces 30 dernieres années l’existence d’un Etat haitien.
En effet l’Etat haitien n’existe pas. Ce que nous connaissons come Etat n’est qu’apparence, n’est qu’une fiction qui comforte la conspiration antihaitienne dont nous nous sommes tous faits coupables tant par nos agissements que par nos inactions. Le vrai Etat n’existe pas en apparence mais plutôt en essence.
L’Etat existe dans sa souveraineté. Au cours d’une génération Haïti a connu près de quatres occupations étrangères. Tel est le signe d’un pays sans Etat qui n’a pas la capacité de gérer ses problèmes internes sans qu’il n’y ait l’intervention d’un Etat-policier pour venir garantir l’ordre public.L’Etat par définition existe dans son autorité. L’autorité de l’Etat n’est qu’un terme creux en Haïti. Une bande de voyous peut facilement terroriser tout une population à quelques cinq cents mètres du palais national soi-disant centre névralgique de la présence etatique. L’Etat haitien est si inexistant que l’ombre de sa puissance publique ne peut garantir l’ordre public dans un rayon de cinq cent mètres de son point central.
L’Etat comme il s’excerce dans n’importe quel pay sérieux, existe dans la force de ces institutions. Les institutions haitiennes ne sont que l’ombre de leur ombre. Elles sont, comme l’organe au corps ; toutes aussi mortes qu l’Etat qu’elles se croient représenter.
Le vrai Etat existe dans sa capacité de protéger la vie de ces citoyens. Les constructions anarchiques sans aucunes normes d’urbanisation sont les premiers responsables de la mort de beaucoup de nos congénères dans ce drame sans précédent que venons de vivre. Un Etat vivant penserait à attaquer ce problème puisque pendant plus d’une année avant le séisme, les prévisions sismiques fusaient de toutes parts pour annoncer l’imminence d’une catastrophe sismique dans la region métropolitaine de Port-au-Prince. L’Etat conséquent aurait, même en l’absence d’une force armée ; pensé à la création d’une agence de défense civile pouvant mener des opérations de sauvetage pendant les vingt quatre heures qui suivirent le seisme en attendant l’arrivée des équipes internationales de secours.
Aucun Etat au monde n’existe uniquement dans l’essence de ses incapacités. Aussi peut que ce soit, il doit avoir la capacité minimale de répondre aux besoins de ses populations. Donc puisque l’Etat haïtien n’existe pas, on s’empresse à s’interroger sur cette imposture historique que des générations d’hommes vipérins s’entêtent à faire passer pour un Etat.
L’Etat haïtien tel que nous le connaissons depuis plus de trente ans est un Etat-zombi fondé sur le crime et sur un projet antinational. Jamais dans l’histoire des peuples avions nous vu un Etat aussi obstiné à assurer son existence que dans la constante négation de la nation. Bref, le phénomène de l’Etat haïtien peut se résumer par un dualisme éternel entre l’Etat et la nation.Depuis plus de trente ans cet Etat moribond est frappé de rigidité cadavérique. Pour le maintenir en vie, les héritiers et profiteurs du crime fondateur de la république que je considère pour ma part comme de véritables prêtres-sorciers professionnels de la culte des morts; ont usé de subterfuge pour forger au devant de nos regards émoussés une apparence vitale de l’appareil étatique en Haïti.
Mais en réalité, il n’en est rien. Ce zombi que nous appelons l’Etat haïtien n’existe même pas par moment, même pas par conjectures. Son spectre de la mort a forcé toute une société vers une léthargie profonde, un éternel coma dont nous ne sommes pas encore sûrs de pouvoir nous en sortir. Le mal de cet Etat fantôme a fini par empoisonner mêmes les couches réputées saines de la société. En fait, les symptômes sont là pour le prouver : déchéance sociétale, effritement des valeurs morales, fuite de cerveau, déclin citoyen, jeunesse désespérée, bref la mort dans l’âme d’une nation. Et come pour passer du mal au pis, cet Etat a fini par entrainer tout une population vers un génocide. En effet, si on ne veut pas se faire complice du silence, il faut, aussi paradoxal que cela pourrait paraitre ; avouer que l’Etat haïtien est un Etat génocidaire. Ne soyons pas naïfs, si le principe d’homicide par négligence est envisageable pour un individu dans le cadre d’une instruction criminelle, on peut certainement parler de génocide par négligence dans le cas de séisme du 12 janvier 2010. Les évidences pour corroborer une telle accusation sont patentes, l’Etat haïtien est génocidaire dans sa négligence, dans ses inconséquences, dans ses incapacités et dans ses manquements.
Alors au-delà de nos pleurs et de nos regrets de peuple, on se questionne su le sort de cet Etat moribond : a-t-il survécu ou est-il parmi les nombreux disparus du séisme du 12 janvier ? La réponse peut être complexe, le zombi a l’air amputé, atrophié, dénué de ses apparences ordinaires. Il est frappé de mort clinique mais sa disparition n’est pas encore annoncée. Beaucoup comparent Haïti comme un phénix qui tôt ou tard va renaitre de ses cendres mais ils oublient souvent de dire que pour que le phénix puisse renaitre de ses cendres, il faut qu’il soit préalablement et totalement consumé, or l’Etat haïtien constitue un goulot d’étranglement dans ce processus de transmutation. Alors pour que la nation puisse se refaire un dessein, cet Etat zombi doit cesser d’exister dans sa forme ainsi que dans son fond. L’allégorie chrétienne est peut-être une bonne évocation pour comprendre la portée philosophique d’une telle assertion. Parcequ’en réalité Haïti a besoin de naitre de nouveau.
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Quelques secondes suffisaient pour faucher des centaines de milliers d’haïtiens et priver les survivants du confort gênant que la pauvreté leur offrait. S’il est certain qu’on ne pourrait jamais empêcher le séisme, force est de dire que l’ampleur de cette tragédie humaine aurait pu être évitée si nous avions connu pendant notre vie de peuple et particulièrement pendant ces 30 dernieres années l’existence d’un Etat haitien.
En effet l’Etat haitien n’existe pas. Ce que nous connaissons come Etat n’est qu’apparence, n’est qu’une fiction qui comforte la conspiration antihaitienne dont nous nous sommes tous faits coupables tant par nos agissements que par nos inactions. Le vrai Etat n’existe pas en apparence mais plutôt en essence.
L’Etat existe dans sa souveraineté. Au cours d’une génération Haïti a connu près de quatres occupations étrangères. Tel est le signe d’un pays sans Etat qui n’a pas la capacité de gérer ses problèmes internes sans qu’il n’y ait l’intervention d’un Etat-policier pour venir garantir l’ordre public.L’Etat par définition existe dans son autorité. L’autorité de l’Etat n’est qu’un terme creux en Haïti. Une bande de voyous peut facilement terroriser tout une population à quelques cinq cents mètres du palais national soi-disant centre névralgique de la présence etatique. L’Etat haitien est si inexistant que l’ombre de sa puissance publique ne peut garantir l’ordre public dans un rayon de cinq cent mètres de son point central.
L’Etat comme il s’excerce dans n’importe quel pay sérieux, existe dans la force de ces institutions. Les institutions haitiennes ne sont que l’ombre de leur ombre. Elles sont, comme l’organe au corps ; toutes aussi mortes qu l’Etat qu’elles se croient représenter.
Le vrai Etat existe dans sa capacité de protéger la vie de ces citoyens. Les constructions anarchiques sans aucunes normes d’urbanisation sont les premiers responsables de la mort de beaucoup de nos congénères dans ce drame sans précédent que venons de vivre. Un Etat vivant penserait à attaquer ce problème puisque pendant plus d’une année avant le séisme, les prévisions sismiques fusaient de toutes parts pour annoncer l’imminence d’une catastrophe sismique dans la region métropolitaine de Port-au-Prince. L’Etat conséquent aurait, même en l’absence d’une force armée ; pensé à la création d’une agence de défense civile pouvant mener des opérations de sauvetage pendant les vingt quatre heures qui suivirent le seisme en attendant l’arrivée des équipes internationales de secours.
Aucun Etat au monde n’existe uniquement dans l’essence de ses incapacités. Aussi peut que ce soit, il doit avoir la capacité minimale de répondre aux besoins de ses populations. Donc puisque l’Etat haïtien n’existe pas, on s’empresse à s’interroger sur cette imposture historique que des générations d’hommes vipérins s’entêtent à faire passer pour un Etat.
L’Etat haïtien tel que nous le connaissons depuis plus de trente ans est un Etat-zombi fondé sur le crime et sur un projet antinational. Jamais dans l’histoire des peuples avions nous vu un Etat aussi obstiné à assurer son existence que dans la constante négation de la nation. Bref, le phénomène de l’Etat haïtien peut se résumer par un dualisme éternel entre l’Etat et la nation.Depuis plus de trente ans cet Etat moribond est frappé de rigidité cadavérique. Pour le maintenir en vie, les héritiers et profiteurs du crime fondateur de la république que je considère pour ma part comme de véritables prêtres-sorciers professionnels de la culte des morts; ont usé de subterfuge pour forger au devant de nos regards émoussés une apparence vitale de l’appareil étatique en Haïti.
Mais en réalité, il n’en est rien. Ce zombi que nous appelons l’Etat haïtien n’existe même pas par moment, même pas par conjectures. Son spectre de la mort a forcé toute une société vers une léthargie profonde, un éternel coma dont nous ne sommes pas encore sûrs de pouvoir nous en sortir. Le mal de cet Etat fantôme a fini par empoisonner mêmes les couches réputées saines de la société. En fait, les symptômes sont là pour le prouver : déchéance sociétale, effritement des valeurs morales, fuite de cerveau, déclin citoyen, jeunesse désespérée, bref la mort dans l’âme d’une nation. Et come pour passer du mal au pis, cet Etat a fini par entrainer tout une population vers un génocide. En effet, si on ne veut pas se faire complice du silence, il faut, aussi paradoxal que cela pourrait paraitre ; avouer que l’Etat haïtien est un Etat génocidaire. Ne soyons pas naïfs, si le principe d’homicide par négligence est envisageable pour un individu dans le cadre d’une instruction criminelle, on peut certainement parler de génocide par négligence dans le cas de séisme du 12 janvier 2010. Les évidences pour corroborer une telle accusation sont patentes, l’Etat haïtien est génocidaire dans sa négligence, dans ses inconséquences, dans ses incapacités et dans ses manquements.
Alors au-delà de nos pleurs et de nos regrets de peuple, on se questionne su le sort de cet Etat moribond : a-t-il survécu ou est-il parmi les nombreux disparus du séisme du 12 janvier ? La réponse peut être complexe, le zombi a l’air amputé, atrophié, dénué de ses apparences ordinaires. Il est frappé de mort clinique mais sa disparition n’est pas encore annoncée. Beaucoup comparent Haïti comme un phénix qui tôt ou tard va renaitre de ses cendres mais ils oublient souvent de dire que pour que le phénix puisse renaitre de ses cendres, il faut qu’il soit préalablement et totalement consumé, or l’Etat haïtien constitue un goulot d’étranglement dans ce processus de transmutation. Alors pour que la nation puisse se refaire un dessein, cet Etat zombi doit cesser d’exister dans sa forme ainsi que dans son fond. L’allégorie chrétienne est peut-être une bonne évocation pour comprendre la portée philosophique d’une telle assertion. Parcequ’en réalité Haïti a besoin de naitre de nouveau.
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makawon- Junior
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Loisirs : reading
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: Et si le séisme du 12 janvier signifiait la mort prononcée d’un Etat-zombi?
En effet l’Etat haitien n’existe pas. Ce que nous connaissons come Etat n’est qu’apparence, n’est qu’une fiction qui comforte la conspiration antihaitienne dont nous nous sommes tous faits coupables tant par nos agissements que par nos inactions. Le vrai Etat n’existe pas en apparence mais plutôt en essence.
C'est avec un grand soulagement et de plaisir que j'ai lu votre intervention Makawon et j'espère que nos nationalistes tiendront compte de ce non-état dans leurs prochaines analyses sur Haiti.
Mes cordiales salutations.
Marc H- Super Star
-
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Opinion politique : Démocrate
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Date d'inscription : 28/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le voyeur
SÉISME DU 12 JANVIER
SÉISME DU 12 JANVIER
Le cosmos, l’univers, la nature n’est pas seulement ordre, harmonie et paix
Dans lequel nous lisons la splendeur merveilleuse de l’être suprême Dieu
Mais à l’occasion surgit du sein de l’univers le trouble, le désordre, le chaos
Dont l’assaut de malheur aux humains fait douter de la bonté divine ou de Dieu
En 1779 alors que l’ancien président Alexandre Pétion encore bébé au berceau
Le chaos émerge, de la nature par un terrible séisme ou tremblement de terre
Qui ravagea la Ville de Port-au-Prince, capitale de la colonie Saint-Domingue
Le bébé Pétion fut sauvé grâce à la vigilance de la servante de sa mère
En 1842 à nouveau la nature se déchaine en agitant les flots de sa colère
Le chaos d’un séisme détruisit la ville du cap sous la présidence de Boyer
Où la dette nationale du pays envers la France et ce cataclysme naturel
Ont catapulté le pays au fond d’un immense abime économique ou financier
Encore en 2010 la nature déchaine sa colère en des vagues tapageuses
Le chaos, le désordre s’abattit sur la capitale de Port-au-Prince
Le tremblement de terre n’épargne même le palais national à moitié démoli
Le nombre de morts s’élève à plus de trois cent mille, sans les maisons détruites
Et la question se pose sur toutes les lèvres haïtiennes de toutes couches sociales
Est-ce une malédiction divine pour les péchés commis par les Haïtiens
Est-ce un châtiment divin, une punition divine qui consiste à châtier
Les dirigeants haïtiens corrompus et le peuple vaudouïsant livré au diable
Presque toute la majorité du peuple haïtien abonde dans ce sens
Le peuple haïtien paie de son sang, de sa vie pour les péchés commis
Le niveau du crime atteint un sommet beaucoup trop élevé dans la société
Pour rester impuni éternellement devant la vigilance divine ou de Dieu
Oui! Je comprends la version du châtiment, de la punition ou de la malédiction
Piquet, Cacos, Zinglin, Zenglendo, Kidnappeur, crimes ou abus d’autorité
Sont trop évidents pour passer sous le silence l’idée de la malédiction divine
Car l’impunité est contraire aux lois de la nature, aux lois de la création divine
Mais comment trancher la question de la punition, de la colère divine
Dans le contexte des victimes haïtiennes du séisme du 12 janvier
Regroupant les innocents et les coupables, les vertueux et les vicieux
Est-ce Dieu est aveugle au moment de sa colère n’épargnant même les bébés
Dans un contexte métaphysique rien nous dit qu’il s’agit d’une malédiction
Il se peut aussi que le séisme soit un acte de sauvetage divin de l’humanité
Il faut voir ce cataclysme naturel dans les deux côtés de la médaille
Malédiction divine ou sauvetage divin, l’un ou l’autre peut demeurer vrai
À mon sens, Dieu le créateur est un être d’amour et de compassion
N’aurait jamais décidé de la destruction de la vie contraire à l’acte de la création
Comme la mort de chacun existe pour le salut de tous dans de l’humanité
Il se peut bien que le séisme soit un moyen pour Dieu de sauver l’humanité
Une nation est envahie par l’armée d’une autre nation barbare et puissante
L’armée du pays envahi envoie ses soldats, ses militaires à la guerre
Juste pour exercer son droit naturel à la résistance, son droit de légitime défense
Comme les globules blancs qui se défendent contre l’intrusion des toxines et microbes
Mille soldats sont tombés victimes, morts sur le champ de bataille, de combat
Mais l’armée réussit par chasser les agresseurs barbares de l’armée étrangère
N’est-ce pas là un acte salvateur, de salut malgré les mille soldats morts
Mille soldats sont morts pour sauver la population de dix millions âmes
Le séisme est un moyen divin local efficace pour résoudre un problème global
Qui menace le destin de toute l’humanité sur l’ensemble du globe terrestre
Comme il faut une petite secousse pour résoudre un grand problème général
Haïti est frappée par le séisme entraînant centaines de milliers de victimes
Mais le séisme n’est pas une malédiction divine pour châtier des coupables
Mais un acte ou moyen de sauvetage efficace pour Dieu de protéger l’humanité
Le séisme n’est pas une malédiction mais la preuve de la compassion divine
Preuve que Dieu se charge du destin, de l’avenir, de la destinée de sa création
Certains accusent l’homme d’être à l’origine de la mort par son péché
D’autres reprochent à Dieu d’avoir créé la mort, en tant qu’être dit bon
Toutes les doléances remettent en question soit la bonté humaine ou divine
Où la confiance cède à la méfiance, où la sérénité cède à l’incertitude
Imaginez que les cellules de croissance qui se multiplient à travers notre corps
Grandissent et se reproduisent indéfiniment dans le temps et l’espace
L’homme ne serait-il pas devenu une masse géante difforme, un vrai monstre
Une terre finie disposerait-elle d’espace pour comprendre une population infinie
Si l’on comprend l’ampleur du problème de grandeur de la taille de l’homme
Si l’on comprend l’ampleur du problème de la multiplication de la population
Nul n’est besoin d’être un savant pour se réaliser et démontrer au monde
Que la mort reste un moyen salvateur efficace pour Dieu de gérer l’humanité
Alors Dieu se montre un génial et habile gestionnaire ou administrateur
En prenant la décision meilleure que chacun meurt pour le salut de tous
C’est par la mort de chacun que l’humanité réussit par conserver sa pérennité
L’option contraire de l’immortalité serait une absurdité sinon une aberration divine
D’ailleurs n’a-t-on pas le signe avant coureur que l’immortalité serait un désastre
Avec le cancer qui est une pathologie où se manifeste l’immortalité des cellules
Alors pourquoi l’immortalité des cellules engendre la mort de l’homme malade
Dieu a choisi la meilleure combinaison parfaite pour le devenir des êtes vivants
Si dans son égoïsme et son fantasme l’homme s’égare dans l’obsession existentielle
Jusqu’à voir dans la mort un malheur horrible à nul autre pareil pour lui-même
Dieu en tant qu’être altruiste, omniscient qui sait transcender dans la perfection
Décide que la mort de chacun assure le salut de l’ensemble de l’espèce vivante
Comme le grain de maïs, doit pourrir, mourir sous le sol
Pour germer, grandir, fleurir, se reproduire dans la nature
En produisant un épi d’une centaine de grains vivants
La mort est une opération de croissance et de multiplication de la vie
Comme la métaphysique est un lieu d’interprétation infiniment ouverte
Où nul ne sait qui a tort et qui a raison, qui dit vrai et qui dit faux
Il se peut bien que j’ai tort, que j’ai dit un mensonge, séisme n’est pas sauvetage
Mais nul ne peut disposer non plus de preuve ni du faux ni du vrai
12 avril 2010
Edpoete@yahoo.ca
Le cosmos, l’univers, la nature n’est pas seulement ordre, harmonie et paix
Dans lequel nous lisons la splendeur merveilleuse de l’être suprême Dieu
Mais à l’occasion surgit du sein de l’univers le trouble, le désordre, le chaos
Dont l’assaut de malheur aux humains fait douter de la bonté divine ou de Dieu
En 1779 alors que l’ancien président Alexandre Pétion encore bébé au berceau
Le chaos émerge, de la nature par un terrible séisme ou tremblement de terre
Qui ravagea la Ville de Port-au-Prince, capitale de la colonie Saint-Domingue
Le bébé Pétion fut sauvé grâce à la vigilance de la servante de sa mère
En 1842 à nouveau la nature se déchaine en agitant les flots de sa colère
Le chaos d’un séisme détruisit la ville du cap sous la présidence de Boyer
Où la dette nationale du pays envers la France et ce cataclysme naturel
Ont catapulté le pays au fond d’un immense abime économique ou financier
Encore en 2010 la nature déchaine sa colère en des vagues tapageuses
Le chaos, le désordre s’abattit sur la capitale de Port-au-Prince
Le tremblement de terre n’épargne même le palais national à moitié démoli
Le nombre de morts s’élève à plus de trois cent mille, sans les maisons détruites
Et la question se pose sur toutes les lèvres haïtiennes de toutes couches sociales
Est-ce une malédiction divine pour les péchés commis par les Haïtiens
Est-ce un châtiment divin, une punition divine qui consiste à châtier
Les dirigeants haïtiens corrompus et le peuple vaudouïsant livré au diable
Presque toute la majorité du peuple haïtien abonde dans ce sens
Le peuple haïtien paie de son sang, de sa vie pour les péchés commis
Le niveau du crime atteint un sommet beaucoup trop élevé dans la société
Pour rester impuni éternellement devant la vigilance divine ou de Dieu
Oui! Je comprends la version du châtiment, de la punition ou de la malédiction
Piquet, Cacos, Zinglin, Zenglendo, Kidnappeur, crimes ou abus d’autorité
Sont trop évidents pour passer sous le silence l’idée de la malédiction divine
Car l’impunité est contraire aux lois de la nature, aux lois de la création divine
Mais comment trancher la question de la punition, de la colère divine
Dans le contexte des victimes haïtiennes du séisme du 12 janvier
Regroupant les innocents et les coupables, les vertueux et les vicieux
Est-ce Dieu est aveugle au moment de sa colère n’épargnant même les bébés
Dans un contexte métaphysique rien nous dit qu’il s’agit d’une malédiction
Il se peut aussi que le séisme soit un acte de sauvetage divin de l’humanité
Il faut voir ce cataclysme naturel dans les deux côtés de la médaille
Malédiction divine ou sauvetage divin, l’un ou l’autre peut demeurer vrai
À mon sens, Dieu le créateur est un être d’amour et de compassion
N’aurait jamais décidé de la destruction de la vie contraire à l’acte de la création
Comme la mort de chacun existe pour le salut de tous dans de l’humanité
Il se peut bien que le séisme soit un moyen pour Dieu de sauver l’humanité
Une nation est envahie par l’armée d’une autre nation barbare et puissante
L’armée du pays envahi envoie ses soldats, ses militaires à la guerre
Juste pour exercer son droit naturel à la résistance, son droit de légitime défense
Comme les globules blancs qui se défendent contre l’intrusion des toxines et microbes
Mille soldats sont tombés victimes, morts sur le champ de bataille, de combat
Mais l’armée réussit par chasser les agresseurs barbares de l’armée étrangère
N’est-ce pas là un acte salvateur, de salut malgré les mille soldats morts
Mille soldats sont morts pour sauver la population de dix millions âmes
Le séisme est un moyen divin local efficace pour résoudre un problème global
Qui menace le destin de toute l’humanité sur l’ensemble du globe terrestre
Comme il faut une petite secousse pour résoudre un grand problème général
Haïti est frappée par le séisme entraînant centaines de milliers de victimes
Mais le séisme n’est pas une malédiction divine pour châtier des coupables
Mais un acte ou moyen de sauvetage efficace pour Dieu de protéger l’humanité
Le séisme n’est pas une malédiction mais la preuve de la compassion divine
Preuve que Dieu se charge du destin, de l’avenir, de la destinée de sa création
Certains accusent l’homme d’être à l’origine de la mort par son péché
D’autres reprochent à Dieu d’avoir créé la mort, en tant qu’être dit bon
Toutes les doléances remettent en question soit la bonté humaine ou divine
Où la confiance cède à la méfiance, où la sérénité cède à l’incertitude
Imaginez que les cellules de croissance qui se multiplient à travers notre corps
Grandissent et se reproduisent indéfiniment dans le temps et l’espace
L’homme ne serait-il pas devenu une masse géante difforme, un vrai monstre
Une terre finie disposerait-elle d’espace pour comprendre une population infinie
Si l’on comprend l’ampleur du problème de grandeur de la taille de l’homme
Si l’on comprend l’ampleur du problème de la multiplication de la population
Nul n’est besoin d’être un savant pour se réaliser et démontrer au monde
Que la mort reste un moyen salvateur efficace pour Dieu de gérer l’humanité
Alors Dieu se montre un génial et habile gestionnaire ou administrateur
En prenant la décision meilleure que chacun meurt pour le salut de tous
C’est par la mort de chacun que l’humanité réussit par conserver sa pérennité
L’option contraire de l’immortalité serait une absurdité sinon une aberration divine
D’ailleurs n’a-t-on pas le signe avant coureur que l’immortalité serait un désastre
Avec le cancer qui est une pathologie où se manifeste l’immortalité des cellules
Alors pourquoi l’immortalité des cellules engendre la mort de l’homme malade
Dieu a choisi la meilleure combinaison parfaite pour le devenir des êtes vivants
Si dans son égoïsme et son fantasme l’homme s’égare dans l’obsession existentielle
Jusqu’à voir dans la mort un malheur horrible à nul autre pareil pour lui-même
Dieu en tant qu’être altruiste, omniscient qui sait transcender dans la perfection
Décide que la mort de chacun assure le salut de l’ensemble de l’espèce vivante
Comme le grain de maïs, doit pourrir, mourir sous le sol
Pour germer, grandir, fleurir, se reproduire dans la nature
En produisant un épi d’une centaine de grains vivants
La mort est une opération de croissance et de multiplication de la vie
Comme la métaphysique est un lieu d’interprétation infiniment ouverte
Où nul ne sait qui a tort et qui a raison, qui dit vrai et qui dit faux
Il se peut bien que j’ai tort, que j’ai dit un mensonge, séisme n’est pas sauvetage
Mais nul ne peut disposer non plus de preuve ni du faux ni du vrai
12 avril 2010
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