Haiti en Marche au Carnaval

Les Toutes Dernières: LUNDI 19 FEVRIER 2007

Le Carnaval Soley Leve 2007

Les deux premiers jours gras, le dimanche 18 et le lundi 19 Février se sont déroulés sans incidents majeurs, en présence d’un fort dispositif policier.

Ils étaient partout les policiers, fouillant les gens, si le besoin se faisait sentir.

Interdiction formelle aux vehicules privés d’approcher des rues réservées au défilé. Des cordons de sécurité avaient été installés partout pour bloquer l’accès du Champs de Mars aux voitures.

On a pu remarquer de longues files de voitures tout le long de l’Avenue Lamartinière au Bois Verna, de mème qu’à l’avenue Charles Summer ou bien à la rue Capois, bref les fêtards n’ont pas hésité à laisser leur voiture bien loin pour se rendre à pied au Champs de Mars.

La joie, l’excitation était à son paroxisme. Malheureusement, ce qui se produit chaque année s’est renouvelé encore une foi au Champs de Mars, la foule circulait allégrement dans la surface rérservée au défilé, coupant l’effet qu’aurait fait les défilés des « petits métiers » à qui ont avait accordé cette année une place spéciale. Et puis il y avait aussi toutes sortes de masques, en dehors des marchands de fresco, des indiens, des bœufs… Mais on ne pouvait les voir seulement à travers le petit espace laissé par les piétons qui allaient et venaient à leur gré dans les avenues du Champs de Mars.

Visiblement, le Ministère de la culture avait fait un grand effort pour changer le Carnaval de Port-au-Prince, mais cela n’a pas réussit, grâce donc à l’indiscipine des port-au-princiens.

Le carnaval de Port-au-Prince cependant aurait remporté le premier prix de gaité, si on en donnait un. La foule en délire, levant les bras en l’air, les balançant de droite à gauche ou exécutant toutes sortes de pas, comme le leur demandait le DJ juché sur le char chantait à tue-tête, reprenant les refrains connus des méringues carnavalesques et l’effet était vraiment saisissant.

Une première estimation de ces deux premiers jours gras, permet d’évaluer à plusieurs milliers de personnes ceux qui ont tenu à assister au carnaval de Port-au-Prince. On n’a pas été non plus sans remarquer l’alignement des stands, fraichement peints de part et d’autre du Champs de Mars.

Cependant, il faudrait vraiment trouver une solution pour ces marchands et marchandes tellement disgracieux qui faisant fî des interdictions du Comité Carnaval, avaient installé leur réchaud sur certains trottoirs du Champs de Mars, accompagné de leur régime de bananes pour faire leurs fritures. Et puis pire encore pour se protéger des rigueurs du soleil, ils avaient piqué des poteaux retenu par des blocs et tendus au dessus de leur tête une toile qui, si elle était propre au début avait vite fait de devenir crasseuse et dégoutante à souhait.

Il faudrait penser à une structure pour ces marchands et leur louer l’emplacement pour un prix modique et interdire formellement l’accès du Champs de Mars aux autres.

Notre capitale, vraiment mérite un meilleur traitement.

Notre compte rendu des deux premières journées du Carnaval 2007 serait incomplet si on n’attirait pas l’attention sur le Palais National, représentant un Soley et placé lui aussi sous le signe Soley Levé.

Des tentures avec un élcairage tamisé bleu et orange avaient été installées aux diverses fenêtrs du bâtiment et ailleurs on voyait se lever le soleil avec les rayons traversant l’édifie. De part et d’autre de la porte d’entrée du Palais avit été dressé deux immenses affiches représentant Ti Ga, Jean-Claude Garoute, le grand artiste récemment décédé, le père du Soley Levé à qui on a voulu cette année rendre un hommage spécial.

Enfin signalons aussi le travail monstre et régulier accompli chaque jour au petit matin par les camions de voierie, qui nettoyent le champs de mars et les principales artères de la ville pour en faire une ville propre. Mais cela, c’est une autre histoire. D’abord il n’y a pas assez de ces camions, parce que certains quartiers ne re¢oivent pas leur visite et même là où ils passent régulièrement, on a l’impression que les gens s’amusent à jeter leurs détritus dans les rues à peine le camion passé.

La ville propre ? Ce n’est pas encore pour aujourd’hui.

Il faut organiser des comites de quartier pour punir ceux qui salissent les rues. Il faut mettre a leur disposition de grosses boites pour deposer les fatras. ainsi donc ils n'auront plus besoin de les laisser sur la voie publique.Il faut eduquer ceux qui n'ont pas encore pris l'habitude de vivre en ville.Si des gens s'amusent a jeter des detritus il faut leur faire payer des amendes. et s'il ne peuvent pas le faire on doit les emprisonner meme pour un jour.

Si au lieu d'agrandir Port-au-prince jusqu'à la Crois des bouquets on l'avait agrandi de preference verticalement en batissant des immeubles de 6 etages peut-etre qu'aujourd'hui on aurait pas besoin de tant de camions pour ramasser les detritus dans l';aire metropolitaine.Plus on etend une ville horizontalement plus on a besoin de policiers, d'employes sanitaires pour maintenir l'ordre et la proprete.