Le compte a rebours a commencé pour Preval
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Thunder
Le gros roseau
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Le compte a rebours a commencé pour Preval
Un article très interressant de Leslie Pean publié sur le site moun.com.Bonne lecture.Deza ,Thunder , Zouke et autres prenez bonne note.Seule la verite vous affranchira de votre servitude.
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Haiti : Le compte à rebours a commencé pour Préval
mardi 1er février 2011
Débat
Par Leslie Péan
Soumis à AlterPresse le 31 janvier 2011
Le mouvement démocratique s’achemine-t-il vers un dékabès qui peut lui permettre de mettre sous les verrous deux des coquins qui ont fait des torts irréparables à Haïti ? Le retour de Jean-Claude Duvalier le 16 janvier 2011 constitue la cristallisation de la récupération de l’aile criminelle de Fanmi Lavasse et l’adoption de la version françoisiste du duvaliérisme par le président Préval. C’est cette symbiose qui a porté le politologue Sauveur Pierre Etienne a créé le néologisme de Duvalasse.
Un méga-procès contre Jean-Claude Duvalier et René Préval, aiderait à mettre les pendules à l’heure une fois pour toutes. Ce serait l’occasion de dévoiler les complicités nationales et internationales dont ces chefs d’État ont bénéficié pour maintenir le peuple haïtien dans la soumission. Outre qu’il aiderait à mettre fin aux pratiques de corruption et d’abus de pouvoir qui ont marqué nos deux siècles d’histoire, ce méga-procès serait une thérapie pour toutes les victimes de ces régimes et servirait à mettre un baume sur leur malheur et celui de leur famille. Il serait un élément salvateur pour la santé mentale des nouvelles et futures générations qui ne savent comment gérer l’absence de culpabilité de leurs ainés. En effet, les duvaliéristes n’ont pas mauvaise conscience pour leurs crimes. Au lieu de se cacher, ils parlent à haute voix, renforçant ainsi les souffrances et la douleur d’une population traumatisée sans en être consciente.
En plongeant Haïti dans la barbarie, les Duvalier ont curieusement entretenu de graves illusions sur leurs gouvernements pendant plusieurs générations. Contrairement aux Allemands qui ont fait la lumière sur les causes de la catastrophe hitlérienne, les Haïtiens ont fait l’impasse sur le passé duvaliérien en manifestant un refus d’éclairer les nouvelles générations sur ce qui s’est passé de 1957 à 1986. D’où le manque de repères et de valeurs éthiques et l’attrait du duvaliérisme pour des jeunes journalistes qui saluent avec révérence les assassins d’hier. Avec le recul, il est permis de penser aujourd’hui que le maintien de certains duvaliéristes à des postes clés de la diplomatie haïtienne ainsi que le retour de Jean-Robert Estimé dans l’entourage de Préval constituaient des bancs d’essai pour le retour de Jean-Claude Duvalier. Ayant sondé l’atmosphère générale et mesuré les frontières du faisable, Préval réalise ou utilise (ce qui revient au même) le retour de Jean-Claude Duvalier pour tenter de faire diversion afin de réaliser son fantasme de se perpétuer au pouvoir.
Duvalier remplace les pratiques de l’occupation américaine par la pagaille
C’était sans compter avec les protestations populaires, car la musique de la continuité duvaliériste prévalienne ne plaît pas aux oreilles du peuple haïtien. Le rêve prévalien se meurt, entraînant avec lui la prescription évoquée pour protéger Jean-Claude Duvalier. Cette mesure scélérate est un rideau de fumée. La loi n’est pas la justice, surtout quand elle est promulguée par des bandits soucieux de se donner l’impunité. Si ces fourbes persistent dans leur entêtement, il ne restera que le recours à la force pour faire triompher la justice.
Pour faire abolir le décret criminel du 18 juin 1986 protégeant les détenteurs du pouvoir politique qui ont commis des crimes et délits entre le 22 septembre 1957 et le 7 février 1986. En évoquant ce décret dans la conjoncture actuelle pour absoudre Jean-Claude Duvalier et ses acolytes, les manœuvriers qui ont fait leurs classes dans le fascisme duvaliérien ne font pas que protéger leurs complices. Ils continuent de refuser de rendre des comptes à la jeunesse qui dès lors non seulement grandit dans le mensonge et l’injustice mais surtout n’arrive pas à maitriser son rapport aux générations antérieures, à son passé et à la nation.
C’est un fait que certains se trompent de bonne foi et par ignorance. Il faut alors apprendre, car, comme le disait Albert Einstein, « Nous sommes tous très ignorants, mais nous n’ignorons pas tous les mêmes choses. » Dans notre pays où règne une ignorance cultivée, caractérisée par le voyé monté, les études et le savoir sont systématiquement combattus et remplacés par le tout voum se do. Trente ans d’hégémonie tonton macoute ont marqué le déclin de l’instruction et la possibilité de décrocher n’importe quel diplôme pourvu qu’on soit « chef » ou « fils de chef ». Nombre de cancres sont ainsi devenus médecins, ingénieurs, agronomes et avocats. C’est ainsi que Astrel Benjamin, analphabète à peine fonctionnel, tristement célèbre juriste des Cayes, diplômé de l’école de droit de Jérémie, a pu être proclamé lauréat de sa promotion.
La bêtise a atteint une telle proportion que même Papa Doc s’est trouvé embarrassé par les résultats de son œuvre macabre. Dans ce dernier domaine, celui de la règle de droit, les dégâts sont particulièrement élevés. François Duvalier est intervenu personnellement à plusieurs reprises auprès de directeurs qui venaient de sanctionner l’indiscipline de subalternes en appliquant les règlements administratifs. Il leur disait de sursoir sur le retrait d’un trentième du salaire de ces employés coupables car ils étaient des tontons macoutes qui avaient délaissé leurs postes. À son avis, une telle sanction rappelait trop l’occupation américaine sous laquelle il avait lui-même fait ses classes. Ce faisant, il inaugurait la pagaille qui allait s’installer dans la fonction publique à partir de son administration. Exit les feuilles de présence, les retards injustifiés et l’absentéisme dans la fonction publique.
Démanteler l’appareil judiciaire duvaliériste
En fait François Duvalier a fait subir au droit haïtien le sort que les vainqueurs appliquent aux vaincus. Tout en utilisant tout ce que lui convenait dans l’appareil judiciaire, François Duvalier a changé les principaux codes (Code du travail, Code rural, etc.) afin de les adapter à sa volonté de domination et d’assujettissement du peuple haïtien. En déclarant la guerre à la société haïtienne, François Duvalier a utilisé la férocité des tontons macoutes pour semer la peur et faire accepter pour le droit ce qui n’était en fait que la défense de ses propres intérêts et de ceux de son gouvernement. Entre autres, il fera amender la Constitution pour abaisser l’âge de la présidence et introniser son fils de 19 ans comme président à vie. Les théories juridiques dont nous héritons aujourd’hui sont celles du pouvoir duvaliériste. On ne saurait nier la tentative de refonte de l’appareil judiciaire initiée dans la Constitution de 1987 (que René Préval considère d’ailleurs comme un obstacle) mais il convient de remarquer que les actes, lois et procédures d’application n’ont pas suivi, ce qui était nécessaire pour démanteler le duvaliérisme dans l’appareil juridique. Aujourd’hui, les successeurs de Duvalier continuent la guerre contre le peuple haïtien pour le forcer à accepter sa propre subjugation. Les discussions actuelles sur le droit, les lois, les prescriptions, l’État de droit, la justice, etc. reflètent et traduisent cette réalité contradictoire. « Les lois, comme nous l’apprend Michel Foucault sont des pièges. Ce ne sont pas du tout des limites de pouvoir, mais ce sont des instruments de pouvoir ; non pas des moyens de faire régner la justice, mais des moyens de faire servir les intérêts [1]. » Les lois sont les sanctions des vainqueurs sur les vaincus. L’État de droit qui sort du Moyen-Age résulte de la conquête normande de Guillaume le Conquérant en l’an 1066 qui impose ce qu’il a conquis par le fer et le feu sous le masque du droit. L’édifice juridique sert d’instrument de justification aux pratiques des détenteurs du pouvoir et quand ils perdent le pouvoir, cet édifice sert d’instrument de limitation de leur pouvoir.
On ne saurait considérer comme un acte de justice le décret du 18 juin 1986, du gouvernement d’Henri Namphy, considérant comme prescrits les crimes et délits commis entre le 22 septembre 1957 et le 7 février 1986. Ce décret est en contradiction avec les besoins de justice du peuple haïtien qui a été torturé et massacré par les tontons macoutes de Jean-Claude Duvalier et de son père. Le Conseil National de Gouvernement (CNG), on le sait, s’était donné pour tâche d’endiguer les revendications de justice de la nation.
Contre le décret fasciste du 18 juin 1986
Déjà le 25 février 1986, le tortionnaire Luc Désyr avait failli prendre la fuite à l’aéroport avec la complicité de ses acolytes dans le gouvernement tandis que le colonel Albert Pierre (Ti Boulé), chef de la police politique, partait pour le Brésil dans un jet privé escorté par ses amis militaires du CNG [2]. Le 19 mars 1986, Diderot Sylvain, officier des Forces Armées d’Haïti, avait donné l’ordre à ses troupes à Martissant de tirer sur une foule protestant contre les mauvais traitements infligés à un chauffeur de camionnette innocent, assassinant Yvon Covin et quatre autres jeunes.
Un mois plus tard, le 26 avril 1986, le CNG démontrait sa volonté de perpétrer d’autres crimes en tuant huit personnes lors de la marche pacifique des démocrates organisée à la mémoire des victimes de Fort Dimanche. Qu’on se rappelle les jeunes Fred Coriolan, Wilson Auguste, Yves Erié, etc. qui tombèrent alors sous les balles assassines. N’était-ce l’intervention de l’ex-officier François Benoît, debout, affrontant les balles pour donner aux manifestants des consignes de protection, le carnage aurait été plus grand. Les photos des soldats tirant sur une foule désarmée indiquent comment la violence est l’apanage des forces réactionnaires. C’est sur cette route de malheurs que le CNG d’Henri Namphy édicte le décret fasciste du 18 juin 1986 pour absoudre les criminels de tous les méfaits commis entre 1957 et 1986. Après un séjour en Haïti, dans le dernier éditorial qu’il fit à la radio à Montréal le 16 mars 1986, deux jours avant sa mort, le prêtre et philosophe Karl Lévêque devait ainsi résumer le duvaliérisme sans Duvalier qui se développait dans la transition : « Puisque le CNG refuse de nettoyer l’appareil gouvernemental des éléments macoutes, puisqu’il refuse de mettre sous les verrous ceux-là que tout le monde considère comme des assassins et des voleurs, le peuple continue à exercer la justice. Il s’agit bien entendu d’une justice symbolique, puisqu’il choisit de s’en prendre uniquement aux personnages les plus connus pour leur férocité à réprimer leur voracité à piller les biens publics [3]. » L’appareil gouvernemental a instrumentalisé la corruption et organisé de multiples agencements pour rendre acceptable l’impunité et en faire la règle du jeu collectif.
Mettre fin à la certitude d’impunité
L’appareil judiciaire est gangrené jusqu’à la moelle. Qu’on se rappelle l’incapacité de Joseph Maxi, militant comme pas un, alors ministre de l’Intérieur, de procéder à l’arrestation de Roger Lafontant et de Williams Régala revenu en Haïti le 7 juillet 1990. Les plaintes déposées par le militant Sylvio Claude contre Roger Lafontant l’accusant de tortures sur sa personne en 1983 ont été ignorés. C’est aussi le cas pour les mandats d’amener délivrés les 7 et 9 juillet 1990 contre Roger Lafontant et Serge Conille. Il ne faut pas oublier qu’en Haïti les coquins ont plus d’audace que les honnêtes gens. Aussi, à la demande des avocats de Roger Lafontant, dont Emmanuel Clersaint, Osner Févry et Lhérisson Alézi, le mandat d’amener a été annulé par le juge Luc Fougère, la veille du jour où l’affaire Lafontant devait être entendue par Arnold Charles, doyen du tribunal civil. La police et la justice se sont donné la main pour ne pas arrêter Roger Lafontant. Lhérisson Alézi dira alors à qui veut l’entendre : « Il n’y aura pas de Nuremberg en Haïti [4] ». L’infrastructure mafieuse au ministère de l’Intérieur a eu raison du ministre Joseph Maxi. Le candidat Marc L. Bazin devait protester contre cet état de fait en déclarant : « Il faut que les ministres qui se disent démocrates démissionnent. » L’histoire aurait pris un autre tour si Roger Lafontant avait été traduit en justice. Tout comme en 1987, si les militaires n’avaient pas réalisé le bain de sang de la ruelle Vaillant du 29 novembre pour empêcher l’accession du professeur Gourgue à la présidence, le pays n’aurait pas connu tous ses errements qui ont conduit à la dissolution de l’armée d’Haïti et au double effondrement de l’État haïtien, respectivement en 1994 et en 2004.
Les forces de répression duvaliériste concentrées dans l’armée continueront avec une politique de cruauté pour assurer la certitude d’impunité. Aucun des gouvernements de la période de transition 1986-1990 n’a échappé à la pieuvre duvaliériste jusqu’à ce que Jean-Bertrand Aristide arrive au pouvoir et installe l’ancien tonton-macoute Bayard Vincent, ministre de la Justice. On connaît le reste, y compris l’éviction de Monique Brisson qui voulait nettoyer les écuries d’Augias, son arrestation et son emprisonnement au Pénitencier National par l’adjudant Yves Perrin des Forces Armées d’Haïti (FAD’H) le 7 mai 1991. Ce tristement célèbre adjudant avait tout bonnement refusé d’exécuter l’ordre du tribunal présenté par l’avocate Monique Brisson demandant la libération de cinq paysans de Cazale qu’elle défendait. L’engagement de Monique Brisson lui vaudra alors la prison. La démacoutisation n’a pas eu lieu comme la dénazification s’est faite en Allemagne après 1945.
Les failles dans le raisonnement
La leçon est amère pour les démocrates naïfs qui croyaient refaire l’unité du peuple haïtien sans la justice. Plus préoccupés par la prise du pouvoir, ils ont oublié l’essentiel. La génération post-1986 n’est pas spontanée. Après trois décennies, les valeurs duvaliéristes s’étaient infiltrées dans tous les interstices de la société. L’esprit de cette génération n’était pas une feuille blanche. L’imaginaire et le symbole du « chef » avaient été intériorisés. Les graines de la destruction duvaliériste ont germé puisque nous avons refusé de les extirper de notre sol mental. Le procès du duvaliérisme n’a jamais été fait. Ce n’est pas seulement de la naïveté, mais c’est aussi de la tromperie que de vouloir pardonner à Jean-Claude Duvalier et René Préval pour les crimes qu’ils ont commis. Il convient de souligner les failles de ce raisonnement à l’envers. En indiquant la continuité du système politique qui tire Haïti en arrière depuis deux siècles. En rappelant que le système de droit n’est jamais neutre. En appelant à un minimum éthique pour la vie en société. L’exemple sud-africain évoqué pour appeler à la réconciliation nationale ne sied pas à la conjoncture haïtienne. Un an avant la libération de Nelson Mandela le 11 février 1990, tous les mouvements politiques interdits ont été légalisés et les prisonniers politiques libérés par le gouvernement de Frédéric de Klerk. La défaite de l’armée sud-africaine lors de la bataille de Cuito Canavale en Angola en 1988 a sonné le glas de l’option militaire pour éliminer les bases arrières de la résistance armée sud-africaine. Il ne restait au pouvoir de Prétoria que la négociation. Ce que l’ANC a accepté en exigeant surtout un changement des représentations racistes dans la société sud-africaine. Le discours de l’ordre raciste a été éliminé. La conflagration a été évitée grâce aux changements opérés dans les conditions objectives et subjectives dans lesquelles vivent les dominants et les dominés. En Haïti, une telle nouvelle lecture de la société est encore introuvable. Les forces du statu quo haïtien qui ont bénéficié de la dictature duvaliériste ont préféré encourager l’anarcho-populisme pour préparer leur retour sous prétexte de stabilité. Haïti est prise dans le mouvement de balancier entre la dictature et l’anarchie depuis son indépendance en 1804.
L’assassinat de Marcello et la cupidité du duo Célestin-Préval
Il est non seulement possible mais impératif d’organiser un procès retentissant contre les criminels qui ont tué, entre autres, Ezéchiel Abellard en 1975, Gasner Raymond en 1976 sous le gouvernement de Jean-Claude Duvalier ainsi que contre ceux qui ont tué, entre autres, François Latour en 2007, Robert Marcello en 2009 sous le gouvernement de René Préval. Au sujet du kidnapping et de l’assassinat de Robert Marcello, il y a lieu de rappeler qu’en sa qualité de responsable de l’intégrité du mode de passation des marchés publics, il était un instrument privilégié de la lutte contre la corruption. Son refus de cautionner, la veille de sa disparition, un contrat de près de cent millions de dollars, préjudiciable aux intérêts de la nation que lui soumettait Jude Célestin, directeur du CNE, sous la recommandation expresse du président Préval, n’était pas un cas pendable. Sa rectitude ne nuisait en rien à la stabilité du régime Préval.
Un décret peut être abrogé par un autre décret. On l’a vu en Argentine en 2003 quand le gouvernement de Nestor Kirchner a abrogé les décrets d’amnistie contre les militaires. Cette décision a été entérinée par la Cour constitutionnelle en 2005, annulant ainsi les décrets d’amnistie pris par le gouvernement de Carlos Menem de 1986 à 1990 pour les crimes commis sous la dictature militaire entre 1976 et 1983. Le président Kirchner a eu à demander pardon au peuple argentin en 2004 pour les crimes commis par la dictature militaire, mais aussi « pour la honte d’avoir tu pendant vingt ans autant d’atrocités ». [5]
Nous sommes au jour J moins huit
On ne saurait défendre non plus les bourreaux, subalternes et hommes de main qu’on a maintenant tendance à considérer comme de simples exécutants. Ils font partie intégrante de l’appareil de répression et de corruption et ils doivent être, eux aussi, tenus responsables de leurs actes. Laissons à leur conscience kolboso et élastique ceux qui veulent jouer aux avocats du diable, refusent de lever le petit doigt contre les malfaiteurs professionnels et contrôlent le pouvoir en Haïti depuis 1804. La meilleure façon d’aider le pays à assainir les mœurs politiques et à se préparer un avenir à la hauteur de son glorieux passé est de poursuivre le combat contre la résignation et le retour à la sauvagerie duvaliérienne.
La comédie est jouée. Le compte à rebours a commencé. Nous sommes au jour J moins huit
mardi 1er février 2011
Débat
Par Leslie Péan
Soumis à AlterPresse le 31 janvier 2011
Le mouvement démocratique s’achemine-t-il vers un dékabès qui peut lui permettre de mettre sous les verrous deux des coquins qui ont fait des torts irréparables à Haïti ? Le retour de Jean-Claude Duvalier le 16 janvier 2011 constitue la cristallisation de la récupération de l’aile criminelle de Fanmi Lavasse et l’adoption de la version françoisiste du duvaliérisme par le président Préval. C’est cette symbiose qui a porté le politologue Sauveur Pierre Etienne a créé le néologisme de Duvalasse.
Un méga-procès contre Jean-Claude Duvalier et René Préval, aiderait à mettre les pendules à l’heure une fois pour toutes. Ce serait l’occasion de dévoiler les complicités nationales et internationales dont ces chefs d’État ont bénéficié pour maintenir le peuple haïtien dans la soumission. Outre qu’il aiderait à mettre fin aux pratiques de corruption et d’abus de pouvoir qui ont marqué nos deux siècles d’histoire, ce méga-procès serait une thérapie pour toutes les victimes de ces régimes et servirait à mettre un baume sur leur malheur et celui de leur famille. Il serait un élément salvateur pour la santé mentale des nouvelles et futures générations qui ne savent comment gérer l’absence de culpabilité de leurs ainés. En effet, les duvaliéristes n’ont pas mauvaise conscience pour leurs crimes. Au lieu de se cacher, ils parlent à haute voix, renforçant ainsi les souffrances et la douleur d’une population traumatisée sans en être consciente.
En plongeant Haïti dans la barbarie, les Duvalier ont curieusement entretenu de graves illusions sur leurs gouvernements pendant plusieurs générations. Contrairement aux Allemands qui ont fait la lumière sur les causes de la catastrophe hitlérienne, les Haïtiens ont fait l’impasse sur le passé duvaliérien en manifestant un refus d’éclairer les nouvelles générations sur ce qui s’est passé de 1957 à 1986. D’où le manque de repères et de valeurs éthiques et l’attrait du duvaliérisme pour des jeunes journalistes qui saluent avec révérence les assassins d’hier. Avec le recul, il est permis de penser aujourd’hui que le maintien de certains duvaliéristes à des postes clés de la diplomatie haïtienne ainsi que le retour de Jean-Robert Estimé dans l’entourage de Préval constituaient des bancs d’essai pour le retour de Jean-Claude Duvalier. Ayant sondé l’atmosphère générale et mesuré les frontières du faisable, Préval réalise ou utilise (ce qui revient au même) le retour de Jean-Claude Duvalier pour tenter de faire diversion afin de réaliser son fantasme de se perpétuer au pouvoir.
Duvalier remplace les pratiques de l’occupation américaine par la pagaille
C’était sans compter avec les protestations populaires, car la musique de la continuité duvaliériste prévalienne ne plaît pas aux oreilles du peuple haïtien. Le rêve prévalien se meurt, entraînant avec lui la prescription évoquée pour protéger Jean-Claude Duvalier. Cette mesure scélérate est un rideau de fumée. La loi n’est pas la justice, surtout quand elle est promulguée par des bandits soucieux de se donner l’impunité. Si ces fourbes persistent dans leur entêtement, il ne restera que le recours à la force pour faire triompher la justice.
Pour faire abolir le décret criminel du 18 juin 1986 protégeant les détenteurs du pouvoir politique qui ont commis des crimes et délits entre le 22 septembre 1957 et le 7 février 1986. En évoquant ce décret dans la conjoncture actuelle pour absoudre Jean-Claude Duvalier et ses acolytes, les manœuvriers qui ont fait leurs classes dans le fascisme duvaliérien ne font pas que protéger leurs complices. Ils continuent de refuser de rendre des comptes à la jeunesse qui dès lors non seulement grandit dans le mensonge et l’injustice mais surtout n’arrive pas à maitriser son rapport aux générations antérieures, à son passé et à la nation.
C’est un fait que certains se trompent de bonne foi et par ignorance. Il faut alors apprendre, car, comme le disait Albert Einstein, « Nous sommes tous très ignorants, mais nous n’ignorons pas tous les mêmes choses. » Dans notre pays où règne une ignorance cultivée, caractérisée par le voyé monté, les études et le savoir sont systématiquement combattus et remplacés par le tout voum se do. Trente ans d’hégémonie tonton macoute ont marqué le déclin de l’instruction et la possibilité de décrocher n’importe quel diplôme pourvu qu’on soit « chef » ou « fils de chef ». Nombre de cancres sont ainsi devenus médecins, ingénieurs, agronomes et avocats. C’est ainsi que Astrel Benjamin, analphabète à peine fonctionnel, tristement célèbre juriste des Cayes, diplômé de l’école de droit de Jérémie, a pu être proclamé lauréat de sa promotion.
La bêtise a atteint une telle proportion que même Papa Doc s’est trouvé embarrassé par les résultats de son œuvre macabre. Dans ce dernier domaine, celui de la règle de droit, les dégâts sont particulièrement élevés. François Duvalier est intervenu personnellement à plusieurs reprises auprès de directeurs qui venaient de sanctionner l’indiscipline de subalternes en appliquant les règlements administratifs. Il leur disait de sursoir sur le retrait d’un trentième du salaire de ces employés coupables car ils étaient des tontons macoutes qui avaient délaissé leurs postes. À son avis, une telle sanction rappelait trop l’occupation américaine sous laquelle il avait lui-même fait ses classes. Ce faisant, il inaugurait la pagaille qui allait s’installer dans la fonction publique à partir de son administration. Exit les feuilles de présence, les retards injustifiés et l’absentéisme dans la fonction publique.
Démanteler l’appareil judiciaire duvaliériste
En fait François Duvalier a fait subir au droit haïtien le sort que les vainqueurs appliquent aux vaincus. Tout en utilisant tout ce que lui convenait dans l’appareil judiciaire, François Duvalier a changé les principaux codes (Code du travail, Code rural, etc.) afin de les adapter à sa volonté de domination et d’assujettissement du peuple haïtien. En déclarant la guerre à la société haïtienne, François Duvalier a utilisé la férocité des tontons macoutes pour semer la peur et faire accepter pour le droit ce qui n’était en fait que la défense de ses propres intérêts et de ceux de son gouvernement. Entre autres, il fera amender la Constitution pour abaisser l’âge de la présidence et introniser son fils de 19 ans comme président à vie. Les théories juridiques dont nous héritons aujourd’hui sont celles du pouvoir duvaliériste. On ne saurait nier la tentative de refonte de l’appareil judiciaire initiée dans la Constitution de 1987 (que René Préval considère d’ailleurs comme un obstacle) mais il convient de remarquer que les actes, lois et procédures d’application n’ont pas suivi, ce qui était nécessaire pour démanteler le duvaliérisme dans l’appareil juridique. Aujourd’hui, les successeurs de Duvalier continuent la guerre contre le peuple haïtien pour le forcer à accepter sa propre subjugation. Les discussions actuelles sur le droit, les lois, les prescriptions, l’État de droit, la justice, etc. reflètent et traduisent cette réalité contradictoire. « Les lois, comme nous l’apprend Michel Foucault sont des pièges. Ce ne sont pas du tout des limites de pouvoir, mais ce sont des instruments de pouvoir ; non pas des moyens de faire régner la justice, mais des moyens de faire servir les intérêts [1]. » Les lois sont les sanctions des vainqueurs sur les vaincus. L’État de droit qui sort du Moyen-Age résulte de la conquête normande de Guillaume le Conquérant en l’an 1066 qui impose ce qu’il a conquis par le fer et le feu sous le masque du droit. L’édifice juridique sert d’instrument de justification aux pratiques des détenteurs du pouvoir et quand ils perdent le pouvoir, cet édifice sert d’instrument de limitation de leur pouvoir.
On ne saurait considérer comme un acte de justice le décret du 18 juin 1986, du gouvernement d’Henri Namphy, considérant comme prescrits les crimes et délits commis entre le 22 septembre 1957 et le 7 février 1986. Ce décret est en contradiction avec les besoins de justice du peuple haïtien qui a été torturé et massacré par les tontons macoutes de Jean-Claude Duvalier et de son père. Le Conseil National de Gouvernement (CNG), on le sait, s’était donné pour tâche d’endiguer les revendications de justice de la nation.
Contre le décret fasciste du 18 juin 1986
Déjà le 25 février 1986, le tortionnaire Luc Désyr avait failli prendre la fuite à l’aéroport avec la complicité de ses acolytes dans le gouvernement tandis que le colonel Albert Pierre (Ti Boulé), chef de la police politique, partait pour le Brésil dans un jet privé escorté par ses amis militaires du CNG [2]. Le 19 mars 1986, Diderot Sylvain, officier des Forces Armées d’Haïti, avait donné l’ordre à ses troupes à Martissant de tirer sur une foule protestant contre les mauvais traitements infligés à un chauffeur de camionnette innocent, assassinant Yvon Covin et quatre autres jeunes.
Un mois plus tard, le 26 avril 1986, le CNG démontrait sa volonté de perpétrer d’autres crimes en tuant huit personnes lors de la marche pacifique des démocrates organisée à la mémoire des victimes de Fort Dimanche. Qu’on se rappelle les jeunes Fred Coriolan, Wilson Auguste, Yves Erié, etc. qui tombèrent alors sous les balles assassines. N’était-ce l’intervention de l’ex-officier François Benoît, debout, affrontant les balles pour donner aux manifestants des consignes de protection, le carnage aurait été plus grand. Les photos des soldats tirant sur une foule désarmée indiquent comment la violence est l’apanage des forces réactionnaires. C’est sur cette route de malheurs que le CNG d’Henri Namphy édicte le décret fasciste du 18 juin 1986 pour absoudre les criminels de tous les méfaits commis entre 1957 et 1986. Après un séjour en Haïti, dans le dernier éditorial qu’il fit à la radio à Montréal le 16 mars 1986, deux jours avant sa mort, le prêtre et philosophe Karl Lévêque devait ainsi résumer le duvaliérisme sans Duvalier qui se développait dans la transition : « Puisque le CNG refuse de nettoyer l’appareil gouvernemental des éléments macoutes, puisqu’il refuse de mettre sous les verrous ceux-là que tout le monde considère comme des assassins et des voleurs, le peuple continue à exercer la justice. Il s’agit bien entendu d’une justice symbolique, puisqu’il choisit de s’en prendre uniquement aux personnages les plus connus pour leur férocité à réprimer leur voracité à piller les biens publics [3]. » L’appareil gouvernemental a instrumentalisé la corruption et organisé de multiples agencements pour rendre acceptable l’impunité et en faire la règle du jeu collectif.
Mettre fin à la certitude d’impunité
L’appareil judiciaire est gangrené jusqu’à la moelle. Qu’on se rappelle l’incapacité de Joseph Maxi, militant comme pas un, alors ministre de l’Intérieur, de procéder à l’arrestation de Roger Lafontant et de Williams Régala revenu en Haïti le 7 juillet 1990. Les plaintes déposées par le militant Sylvio Claude contre Roger Lafontant l’accusant de tortures sur sa personne en 1983 ont été ignorés. C’est aussi le cas pour les mandats d’amener délivrés les 7 et 9 juillet 1990 contre Roger Lafontant et Serge Conille. Il ne faut pas oublier qu’en Haïti les coquins ont plus d’audace que les honnêtes gens. Aussi, à la demande des avocats de Roger Lafontant, dont Emmanuel Clersaint, Osner Févry et Lhérisson Alézi, le mandat d’amener a été annulé par le juge Luc Fougère, la veille du jour où l’affaire Lafontant devait être entendue par Arnold Charles, doyen du tribunal civil. La police et la justice se sont donné la main pour ne pas arrêter Roger Lafontant. Lhérisson Alézi dira alors à qui veut l’entendre : « Il n’y aura pas de Nuremberg en Haïti [4] ». L’infrastructure mafieuse au ministère de l’Intérieur a eu raison du ministre Joseph Maxi. Le candidat Marc L. Bazin devait protester contre cet état de fait en déclarant : « Il faut que les ministres qui se disent démocrates démissionnent. » L’histoire aurait pris un autre tour si Roger Lafontant avait été traduit en justice. Tout comme en 1987, si les militaires n’avaient pas réalisé le bain de sang de la ruelle Vaillant du 29 novembre pour empêcher l’accession du professeur Gourgue à la présidence, le pays n’aurait pas connu tous ses errements qui ont conduit à la dissolution de l’armée d’Haïti et au double effondrement de l’État haïtien, respectivement en 1994 et en 2004.
Les forces de répression duvaliériste concentrées dans l’armée continueront avec une politique de cruauté pour assurer la certitude d’impunité. Aucun des gouvernements de la période de transition 1986-1990 n’a échappé à la pieuvre duvaliériste jusqu’à ce que Jean-Bertrand Aristide arrive au pouvoir et installe l’ancien tonton-macoute Bayard Vincent, ministre de la Justice. On connaît le reste, y compris l’éviction de Monique Brisson qui voulait nettoyer les écuries d’Augias, son arrestation et son emprisonnement au Pénitencier National par l’adjudant Yves Perrin des Forces Armées d’Haïti (FAD’H) le 7 mai 1991. Ce tristement célèbre adjudant avait tout bonnement refusé d’exécuter l’ordre du tribunal présenté par l’avocate Monique Brisson demandant la libération de cinq paysans de Cazale qu’elle défendait. L’engagement de Monique Brisson lui vaudra alors la prison. La démacoutisation n’a pas eu lieu comme la dénazification s’est faite en Allemagne après 1945.
Les failles dans le raisonnement
La leçon est amère pour les démocrates naïfs qui croyaient refaire l’unité du peuple haïtien sans la justice. Plus préoccupés par la prise du pouvoir, ils ont oublié l’essentiel. La génération post-1986 n’est pas spontanée. Après trois décennies, les valeurs duvaliéristes s’étaient infiltrées dans tous les interstices de la société. L’esprit de cette génération n’était pas une feuille blanche. L’imaginaire et le symbole du « chef » avaient été intériorisés. Les graines de la destruction duvaliériste ont germé puisque nous avons refusé de les extirper de notre sol mental. Le procès du duvaliérisme n’a jamais été fait. Ce n’est pas seulement de la naïveté, mais c’est aussi de la tromperie que de vouloir pardonner à Jean-Claude Duvalier et René Préval pour les crimes qu’ils ont commis. Il convient de souligner les failles de ce raisonnement à l’envers. En indiquant la continuité du système politique qui tire Haïti en arrière depuis deux siècles. En rappelant que le système de droit n’est jamais neutre. En appelant à un minimum éthique pour la vie en société. L’exemple sud-africain évoqué pour appeler à la réconciliation nationale ne sied pas à la conjoncture haïtienne. Un an avant la libération de Nelson Mandela le 11 février 1990, tous les mouvements politiques interdits ont été légalisés et les prisonniers politiques libérés par le gouvernement de Frédéric de Klerk. La défaite de l’armée sud-africaine lors de la bataille de Cuito Canavale en Angola en 1988 a sonné le glas de l’option militaire pour éliminer les bases arrières de la résistance armée sud-africaine. Il ne restait au pouvoir de Prétoria que la négociation. Ce que l’ANC a accepté en exigeant surtout un changement des représentations racistes dans la société sud-africaine. Le discours de l’ordre raciste a été éliminé. La conflagration a été évitée grâce aux changements opérés dans les conditions objectives et subjectives dans lesquelles vivent les dominants et les dominés. En Haïti, une telle nouvelle lecture de la société est encore introuvable. Les forces du statu quo haïtien qui ont bénéficié de la dictature duvaliériste ont préféré encourager l’anarcho-populisme pour préparer leur retour sous prétexte de stabilité. Haïti est prise dans le mouvement de balancier entre la dictature et l’anarchie depuis son indépendance en 1804.
L’assassinat de Marcello et la cupidité du duo Célestin-Préval
Il est non seulement possible mais impératif d’organiser un procès retentissant contre les criminels qui ont tué, entre autres, Ezéchiel Abellard en 1975, Gasner Raymond en 1976 sous le gouvernement de Jean-Claude Duvalier ainsi que contre ceux qui ont tué, entre autres, François Latour en 2007, Robert Marcello en 2009 sous le gouvernement de René Préval. Au sujet du kidnapping et de l’assassinat de Robert Marcello, il y a lieu de rappeler qu’en sa qualité de responsable de l’intégrité du mode de passation des marchés publics, il était un instrument privilégié de la lutte contre la corruption. Son refus de cautionner, la veille de sa disparition, un contrat de près de cent millions de dollars, préjudiciable aux intérêts de la nation que lui soumettait Jude Célestin, directeur du CNE, sous la recommandation expresse du président Préval, n’était pas un cas pendable. Sa rectitude ne nuisait en rien à la stabilité du régime Préval.
Un décret peut être abrogé par un autre décret. On l’a vu en Argentine en 2003 quand le gouvernement de Nestor Kirchner a abrogé les décrets d’amnistie contre les militaires. Cette décision a été entérinée par la Cour constitutionnelle en 2005, annulant ainsi les décrets d’amnistie pris par le gouvernement de Carlos Menem de 1986 à 1990 pour les crimes commis sous la dictature militaire entre 1976 et 1983. Le président Kirchner a eu à demander pardon au peuple argentin en 2004 pour les crimes commis par la dictature militaire, mais aussi « pour la honte d’avoir tu pendant vingt ans autant d’atrocités ». [5]
Nous sommes au jour J moins huit
On ne saurait défendre non plus les bourreaux, subalternes et hommes de main qu’on a maintenant tendance à considérer comme de simples exécutants. Ils font partie intégrante de l’appareil de répression et de corruption et ils doivent être, eux aussi, tenus responsables de leurs actes. Laissons à leur conscience kolboso et élastique ceux qui veulent jouer aux avocats du diable, refusent de lever le petit doigt contre les malfaiteurs professionnels et contrôlent le pouvoir en Haïti depuis 1804. La meilleure façon d’aider le pays à assainir les mœurs politiques et à se préparer un avenir à la hauteur de son glorieux passé est de poursuivre le combat contre la résignation et le retour à la sauvagerie duvaliérienne.
La comédie est jouée. Le compte à rebours a commencé. Nous sommes au jour J moins huit
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Il est non seulement possible mais impératif d’organiser un procès retentissant contre les criminels qui ont tué, entre autres, Ezéchiel Abellard en 1975, Gasner Raymond en 1976 sous le gouvernement de Jean-Claude Duvalier ainsi que contre ceux qui ont tué, entre autres, François Latour en 2007, Robert Marcello en 2009 sous le gouvernement de René Préval
Gade longè yon so ke nonm nan fè mesye, de 1976 pou rive 2007. Se kòmsi ke pat genyen moun ki yo te asasinen nan peyi an nan epòk sa a? Alò se Duvalier ak Preval ki merite pou peye sa yo fè?
Les plaintes déposées par le militant Sylvio Claude contre Roger Lafontant l’accusant de tortures sur sa personne en 1983 ont été ignorés. C’est aussi le cas pour les mandats d’amener délivrés les 7 et 9 juillet 1990 contre Roger Lafontant et Serge Conille. Il ne faut pas oublier qu’en Haïti les coquins ont plus d’audace que les honnêtes gens. Aussi, à la demande des avocats de Roger Lafontant, dont Emmanuel Clersaint, Osner Févry et Lhérisson Alézi, le mandat d’amener a été annulé par le juge Luc Fougère, la veille du jour où l’affaire Lafontant devait être entendue par Arnold Charles, doyen du tribunal civil. La police et la justice se sont donné la main pour ne pas arrêter Roger Lafontant. Lhérisson Alézi dira alors à qui veut l’entendre : « Il n’y aura pas de Nuremberg en Haïti [4] ». L’infrastructure mafieuse au ministère de l’Intérieur a eu raison du ministre Joseph Maxi. Le candidat Marc L. Bazin devait protester contre cet état de fait en déclarant : « Il faut que les ministres qui se disent démocrates démissionnent. » L’histoire aurait pris un autre tour si Roger Lafontant avait été traduit en justice
Alò se Lafontant ki pou peye, men lè yo mete men nan pat kazav lòt tòsyonè tankou Yvon Neptune, Sò Ann e latriye... tout tipepis mete etikèt prizonye politik sou yo?
Anplis, lè yo t ap dechimerize ògan leta yo, mwen raple m ke nou te konn rele sa abi. Alò n ap denonse kriminèl pandan ke kriminèl pa nou yo menm ap kouve anba vant nou?
Mwen, depi se atik k ap denonse yon pati, epi rete bèkèkè sou zak yon lòt pati pa merite oken apresyasyon bò kote oken moun ki lisid. Si se peyi ke nou renmen vre, kòmanse pa denonse tout moun ki fè l mal. Kit se sa ki an inifòm kaki oubyen ble, kit se sa ki an soutane ak an sivil. Lè sa a nou mèt pase pran m pou ka patisipe nan revolisyon an. Men, si se n ap denonse makout ak militè se jis pou nou te ka pran plas yo paske nou te jalou te pozisyon yo, revolisyon ke m ap patisipe ladnn nan, se kont nou menm ke l ap fèt.
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
nanpren moun ki neutre se devwa tout ayisyen pou denonse vol,krim, abi pouvwa koruptyon tout kote.se pa fasil pou ta jwen yon nazi ki ap denonse hitler men fok moun ki te la lè olokost ayisyen te pase pou yo di sa ki te pase pou jeness la konnen e pou sa pa rekomanse ankò.Leslie pean pa mande inpinite pou pèsonn non.kom mwen toujou di ke yo kite Aristide rantre nan peyi li epi jije li.nanpren ayisyen ki pou genyen dwa depi li chef deta poul touye nenpot moun li vle.Fok bagay saa fini pou ayisyen ka rete lakay yo.Yon peyi san jistis se yon jeng.E lwa dwe aplike kont tou moun ki vyole l.nanpren moun ki dwe pi wo pase lwa.e lwa pa dwe la pou proteje kriminel tankou leslie di ya.
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
MIN SA MAP DI A BAGAY YO SAMBLE PATI PWI PEANT FRAPE SOU DUVALIER LI PA JAM' MANSYONE ARISTIDE .
ALO MESIE DROG KI FE DEKLARASYON DEVAN JUJ MIAMI YO C BLAG.
PAUL DENIS MINIS LA JUSTICE KI FE YUN RAPO BIEN DETAYE MONTRE KOTE ARISTIDE DETOURNE 300 MILYON C BLAG.
FOK TOUT VOLE ASSASSIN PAYE DEPI C YUN SEL C AFE GROUP KAP REGLE MWEN PA LAN GROUP JUSTIS POU TOUT MOUN.
LE LA POLICE TAP TIRE SOU GNB KOTE PEANT TE YE SI C PAT CHALITO BAKER KI TE COUCHE SOU YO AMPIL ELEV TAP MOURI LE CHIME ENTRE LAN UNIVESITE BAT ELEVE KASE PIE REKTE KOTE PEANT TE YE LI GINLE WES LAN YUN GREN JE SELMAN JE POU JUJE DUIVALIER MASAK KAFOU ST MARC LEOGANE BRIGNOL LINDOR YO RACHE MISIE A MANCHET KOTE PEANT TE YE.
PEANT ALE LA VOOUM VINI A JUSTICE POU TOUT MOUN NA KOMPWAN OU NOU PA PWAN LAN PWOPAGAN LAVALAS ENKO.
MWEN TOUJOU DI FOK YO MARE TOUT MOUN E NON YUN SEL KLAN SA PAP[ REGLE PWOBLEM LA KAR LOT PATI A LAP WE SE C PATI PWI ,ET PWOBLEM AP FEK KOMANSE.
SI C POU ATIK NEG KA POSTE PLIZIES ATIK TOU KONT ARISTIDE C PEANT SELMAN KI K FE LI.
ALO MESIE DROG KI FE DEKLARASYON DEVAN JUJ MIAMI YO C BLAG.
PAUL DENIS MINIS LA JUSTICE KI FE YUN RAPO BIEN DETAYE MONTRE KOTE ARISTIDE DETOURNE 300 MILYON C BLAG.
FOK TOUT VOLE ASSASSIN PAYE DEPI C YUN SEL C AFE GROUP KAP REGLE MWEN PA LAN GROUP JUSTIS POU TOUT MOUN.
LE LA POLICE TAP TIRE SOU GNB KOTE PEANT TE YE SI C PAT CHALITO BAKER KI TE COUCHE SOU YO AMPIL ELEV TAP MOURI LE CHIME ENTRE LAN UNIVESITE BAT ELEVE KASE PIE REKTE KOTE PEANT TE YE LI GINLE WES LAN YUN GREN JE SELMAN JE POU JUJE DUIVALIER MASAK KAFOU ST MARC LEOGANE BRIGNOL LINDOR YO RACHE MISIE A MANCHET KOTE PEANT TE YE.
PEANT ALE LA VOOUM VINI A JUSTICE POU TOUT MOUN NA KOMPWAN OU NOU PA PWAN LAN PWOPAGAN LAVALAS ENKO.
MWEN TOUJOU DI FOK YO MARE TOUT MOUN E NON YUN SEL KLAN SA PAP[ REGLE PWOBLEM LA KAR LOT PATI A LAP WE SE C PATI PWI ,ET PWOBLEM AP FEK KOMANSE.
SI C POU ATIK NEG KA POSTE PLIZIES ATIK TOU KONT ARISTIDE C PEANT SELMAN KI K FE LI.
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Comment Jean-Bertrand Aristide présidait au trafic de drogue en Haïti
1er avril 2004
Jean-Michel Caroit
Condamné à Miami, le trafiquant Beaudoin "Jacques" Kétant accuse l’ex-chef de l’Etat d’avoir été le "parrain" de la cocaïne sud-américaine dans le pays. Les Etats-Unis utilisent le dossier des stupéfiants comme un moyen de pression. L’inculpation reste une menace pour l’ancien président.
"Il m’a trahi, comme Judas a trahi Jésus." C’était le 25 février, quatre jours avant la fuite du président haïtien Jean-Bertrand Aristide. Peu avant d’être condamné à 27 ans de prison et 30 millions de dollars d’amende par un tribunal fédéral à Miami, Beaudoin "Jacques" Kétant accusait M. Aristide d’être le "parrain" du trafic de drogue en Haïti.
Propriétaire d’une maison évaluée à 8 millions de dollars à Vivi Michel, sur les hauteurs surplombant Port-au-Prince, exhibant des toiles de Picasso et de Monet, M. Kétant a reconnu avoir distribué plus de 40 tonnes de cocaïne colombienne aux Etats-Unis depuis une douzaine d’années. "Le patron, c’était Aristide. Je l’ai payé durant des années. Il fallait le payer, sinon on mourait", a-t-il déclaré devant le tribunal. Partenaire des principaux cartels colombiens de Medellin, de Cali et du Norte del Valle, Beaudoin "Jacques" Kétant avait débuté dans le trafic avec le colonel Michel François, l’un des "cerveaux" du coup d’Etat qui avait renversé Jean-Bertrand Aristide en septembre 1991. Cet ancien chef de la police est réfugié au Honduras, un pays qui n’a pas de traité d’extradition avec les Etats-Unis.
M. Kétant avait noué d’étroites relations avec le président Aristide depuis leur rencontre, en 1998, par l’intermédiaire d’un autre trafiquant. Il le qualifiait de "compadre" (compère), une expression amicale commune en Amérique latine. Beaudoin Kétant affirme qu’il lui versait environ 500 000 dollars par mois pour l’usage exclusif de la Nationale 9, où la police interrompait le trafic pour permettre l’atterrissage des avionnettes chargées de cocaïne. M. Kétant cotisait aussi environ 500 000 dollars par an à la Famille Lavalas, le parti présidentiel, et envoyait régulièrement des sommes importantes à la Fondation Aristide pour la démocratie, selon son témoignage recueilli en prison par l’intermédiaire de son avocat, Ruben Oliva.
AUTORITÉS CORROMPUES
En février 2003, un jeune frère de Beaudoin Kétant, Hector, est tué à son domicile lors d’une descente de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI). "Aristide avait besoin d’argent pour financer le carnaval. D’habitude, il prenait 30 %, mais, cette fois, il voulait 80 % sur une grosse cargaison, plus de 700 kg. La négociation a mal tourné et Rudy Thérassan a tiré sur Hector et l’un de ses gardes du corps, Hermann Charles", selon un témoin. Aujourd’hui réfugié à Miami où il travaille pour la DEA (le service antidrogue américain), le chef de la BRI, Rudy Thérassan, était au cœur du dispositif mis en place pour "taxer" le trafic de drogue.
En mai, Beaudoin "Jacques" Kétant et ses gardes du corps provoquent un scandale à l’Union School, le très chic collège bilingue de Port-au-Prince, où l’un de ses fils côtoie les enfants des diplomates américains. Outrée, l’ambassade des Etats-Unis proteste directement auprès du président Aristide, qui s’efforce alors d’obtenir la reprise de l’aide internationale, gelée depuis la crise post-électorale de 2000. Le 17 juin, M. Kétant est convoqué au palais présidentiel où il est, selon ses termes, "kidnappé" et livré à cinq agents de la DEA, l’Agence américaine de lutte contre le trafic de drogue. Menotté, il tente de s’enfuir sur le tarmac de l’aéroport de Port-au-Prince avant d’être emmené à Miami. "Peu après avoir livré Kétant, Aristide a obtenu la reprise des financements de la Banque interaméricaine de développement", note un diplomate.
Depuis des années, les rapports officiels américains notent qu’Haïti "est une plateforme importante de transbordement de la cocaïne sud-américaine vers les Etats-Unis" et décrivent la corruption des autorités, qui permettent aux trafiquants d’opérer sans encombre. La presse américaine a publié de nombreux articles sur ce sujet. Il y a deux ans, le Wall Street Journal citait Mario Andrésol, ancien directeur de la police judiciaire haïtienne, qui s’était exilé : "Les trafiquants travaillent avec Aristide... Des personnes que j’ai arrêtées pour trafic de drogue ont été promues au sein de la polic."
"Il est difficile d’imaginer qu’Aristide ne participait pas à cette activité criminelle extrêmement lucrative", a déclaré récemment à une chaîne de télévision l’ancien général Barry McCaffrey, responsable de la lutte antidrogue du président Bill Clinton. Outre M. Kétant, une cinquantaine d’autres trafiquants haïtiens sont sous les verrous aux Etats-Unis. L’un d’eux, Eliobert Jasmé, surnommé "Ed1", du nom de son entreprise de construction, a jusqu’à présent refusé de parler et a choisi le même avocat que l’ancien président panaméen Manuel Noriega, Me Frank Rubino. Mais d’autres se sont mis à table. Carlos Ovalle, un trafiquant colombien qui a longtemps résidé en Haïti, a ainsi accepté de coopérer avec les autorités américaines.
RÉUNION D’URGENCE
La récente arrestation à Toronto d’Oriel Jean, ancien chef de la sécurité présidentielle, est encore plus menaçante pour M. Aristide. Envoyé aux Etats-Unis, Oriel Jean a été inculpé pour trafic de cocaïne par le tribunal fédéral de Miami. Selon un informateur de la DEA, un ancien trafiquant de drogue haïtien, Oriel Jean prélevait 50 000 dollars sur chaque cargaison de cocaïne qui arrivait par avion en Haïti.
"Les Américains savaient parfaitement ce qui se passait. Je leur ai personnellement transmis des informations qui n’ont pas eu de suite. Ils connaissaient l’importance du narcotrafic dans l’économie haïtienne. Mon impression est qu’ils préféraient fermer les yeux pour ne pas devoir prendre en charge Haïti", confie un général à la retraite de la République dominicaine voisine. Dès la fin des années 1990, plusieurs de ses informateurs dans la zone frontalière lui avaient indiqué que les trafiquants versaient un "péage" à la Fondation Aristide.
Pour Washington, la principale menace venant des grandes Antilles est l’immigration illégale. L’attaque de la base navale de Killick par un groupe de "chimères", les partisans armés de l’ancien président haïtien, a été l’un des éléments décisifs qui a poussé le gouvernement américain à demander, peu après la France, le départ de M. Aristide. Située à la sortie sud de Port-au-Prince, cette base des garde-côtes a pour mission principale de contrôler les boat people. L’attaque a provoqué une réunion interministérielle d’urgence à la Maison blanche, le 27 février, au cours de laquelle le plan de la Communauté des Caraïbes (Caricom), prévoyant le maintien du président Aristide au pouvoir jusqu’au terme de son mandat, en 2006, a été abandonné par Washington.
Pour les Américains, le dossier drogue arrive en deuxième position après le risque d’une arrivée massive de réfugiés, et il est souvent utilisé comme un moyen de pression, voire de chantage. Plusieurs membres de l’administration Bush sont partisans d’une inculpation rapide de Jean-Bertrand Aristide pour trafic de stupéfiants. La récente suspension de son visa américain pourrait être un premier pas. D’autres préfèrent conserver cette arme comme une épée de Damoclès. "Plus il ouvre la bouche, plus l’inculpation se rapproche", dit un fonctionnaire qui travaille sur le dossier.
1er avril 2004
Jean-Michel Caroit
BONNE LECTURE LE ROSEAU. prenez bonne note.Seule la verite vous affranchira de votre servitude.
1er avril 2004
Jean-Michel Caroit
Condamné à Miami, le trafiquant Beaudoin "Jacques" Kétant accuse l’ex-chef de l’Etat d’avoir été le "parrain" de la cocaïne sud-américaine dans le pays. Les Etats-Unis utilisent le dossier des stupéfiants comme un moyen de pression. L’inculpation reste une menace pour l’ancien président.
"Il m’a trahi, comme Judas a trahi Jésus." C’était le 25 février, quatre jours avant la fuite du président haïtien Jean-Bertrand Aristide. Peu avant d’être condamné à 27 ans de prison et 30 millions de dollars d’amende par un tribunal fédéral à Miami, Beaudoin "Jacques" Kétant accusait M. Aristide d’être le "parrain" du trafic de drogue en Haïti.
Propriétaire d’une maison évaluée à 8 millions de dollars à Vivi Michel, sur les hauteurs surplombant Port-au-Prince, exhibant des toiles de Picasso et de Monet, M. Kétant a reconnu avoir distribué plus de 40 tonnes de cocaïne colombienne aux Etats-Unis depuis une douzaine d’années. "Le patron, c’était Aristide. Je l’ai payé durant des années. Il fallait le payer, sinon on mourait", a-t-il déclaré devant le tribunal. Partenaire des principaux cartels colombiens de Medellin, de Cali et du Norte del Valle, Beaudoin "Jacques" Kétant avait débuté dans le trafic avec le colonel Michel François, l’un des "cerveaux" du coup d’Etat qui avait renversé Jean-Bertrand Aristide en septembre 1991. Cet ancien chef de la police est réfugié au Honduras, un pays qui n’a pas de traité d’extradition avec les Etats-Unis.
M. Kétant avait noué d’étroites relations avec le président Aristide depuis leur rencontre, en 1998, par l’intermédiaire d’un autre trafiquant. Il le qualifiait de "compadre" (compère), une expression amicale commune en Amérique latine. Beaudoin Kétant affirme qu’il lui versait environ 500 000 dollars par mois pour l’usage exclusif de la Nationale 9, où la police interrompait le trafic pour permettre l’atterrissage des avionnettes chargées de cocaïne. M. Kétant cotisait aussi environ 500 000 dollars par an à la Famille Lavalas, le parti présidentiel, et envoyait régulièrement des sommes importantes à la Fondation Aristide pour la démocratie, selon son témoignage recueilli en prison par l’intermédiaire de son avocat, Ruben Oliva.
AUTORITÉS CORROMPUES
En février 2003, un jeune frère de Beaudoin Kétant, Hector, est tué à son domicile lors d’une descente de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI). "Aristide avait besoin d’argent pour financer le carnaval. D’habitude, il prenait 30 %, mais, cette fois, il voulait 80 % sur une grosse cargaison, plus de 700 kg. La négociation a mal tourné et Rudy Thérassan a tiré sur Hector et l’un de ses gardes du corps, Hermann Charles", selon un témoin. Aujourd’hui réfugié à Miami où il travaille pour la DEA (le service antidrogue américain), le chef de la BRI, Rudy Thérassan, était au cœur du dispositif mis en place pour "taxer" le trafic de drogue.
En mai, Beaudoin "Jacques" Kétant et ses gardes du corps provoquent un scandale à l’Union School, le très chic collège bilingue de Port-au-Prince, où l’un de ses fils côtoie les enfants des diplomates américains. Outrée, l’ambassade des Etats-Unis proteste directement auprès du président Aristide, qui s’efforce alors d’obtenir la reprise de l’aide internationale, gelée depuis la crise post-électorale de 2000. Le 17 juin, M. Kétant est convoqué au palais présidentiel où il est, selon ses termes, "kidnappé" et livré à cinq agents de la DEA, l’Agence américaine de lutte contre le trafic de drogue. Menotté, il tente de s’enfuir sur le tarmac de l’aéroport de Port-au-Prince avant d’être emmené à Miami. "Peu après avoir livré Kétant, Aristide a obtenu la reprise des financements de la Banque interaméricaine de développement", note un diplomate.
Depuis des années, les rapports officiels américains notent qu’Haïti "est une plateforme importante de transbordement de la cocaïne sud-américaine vers les Etats-Unis" et décrivent la corruption des autorités, qui permettent aux trafiquants d’opérer sans encombre. La presse américaine a publié de nombreux articles sur ce sujet. Il y a deux ans, le Wall Street Journal citait Mario Andrésol, ancien directeur de la police judiciaire haïtienne, qui s’était exilé : "Les trafiquants travaillent avec Aristide... Des personnes que j’ai arrêtées pour trafic de drogue ont été promues au sein de la polic."
"Il est difficile d’imaginer qu’Aristide ne participait pas à cette activité criminelle extrêmement lucrative", a déclaré récemment à une chaîne de télévision l’ancien général Barry McCaffrey, responsable de la lutte antidrogue du président Bill Clinton. Outre M. Kétant, une cinquantaine d’autres trafiquants haïtiens sont sous les verrous aux Etats-Unis. L’un d’eux, Eliobert Jasmé, surnommé "Ed1", du nom de son entreprise de construction, a jusqu’à présent refusé de parler et a choisi le même avocat que l’ancien président panaméen Manuel Noriega, Me Frank Rubino. Mais d’autres se sont mis à table. Carlos Ovalle, un trafiquant colombien qui a longtemps résidé en Haïti, a ainsi accepté de coopérer avec les autorités américaines.
RÉUNION D’URGENCE
La récente arrestation à Toronto d’Oriel Jean, ancien chef de la sécurité présidentielle, est encore plus menaçante pour M. Aristide. Envoyé aux Etats-Unis, Oriel Jean a été inculpé pour trafic de cocaïne par le tribunal fédéral de Miami. Selon un informateur de la DEA, un ancien trafiquant de drogue haïtien, Oriel Jean prélevait 50 000 dollars sur chaque cargaison de cocaïne qui arrivait par avion en Haïti.
"Les Américains savaient parfaitement ce qui se passait. Je leur ai personnellement transmis des informations qui n’ont pas eu de suite. Ils connaissaient l’importance du narcotrafic dans l’économie haïtienne. Mon impression est qu’ils préféraient fermer les yeux pour ne pas devoir prendre en charge Haïti", confie un général à la retraite de la République dominicaine voisine. Dès la fin des années 1990, plusieurs de ses informateurs dans la zone frontalière lui avaient indiqué que les trafiquants versaient un "péage" à la Fondation Aristide.
Pour Washington, la principale menace venant des grandes Antilles est l’immigration illégale. L’attaque de la base navale de Killick par un groupe de "chimères", les partisans armés de l’ancien président haïtien, a été l’un des éléments décisifs qui a poussé le gouvernement américain à demander, peu après la France, le départ de M. Aristide. Située à la sortie sud de Port-au-Prince, cette base des garde-côtes a pour mission principale de contrôler les boat people. L’attaque a provoqué une réunion interministérielle d’urgence à la Maison blanche, le 27 février, au cours de laquelle le plan de la Communauté des Caraïbes (Caricom), prévoyant le maintien du président Aristide au pouvoir jusqu’au terme de son mandat, en 2006, a été abandonné par Washington.
Pour les Américains, le dossier drogue arrive en deuxième position après le risque d’une arrivée massive de réfugiés, et il est souvent utilisé comme un moyen de pression, voire de chantage. Plusieurs membres de l’administration Bush sont partisans d’une inculpation rapide de Jean-Bertrand Aristide pour trafic de stupéfiants. La récente suspension de son visa américain pourrait être un premier pas. D’autres préfèrent conserver cette arme comme une épée de Damoclès. "Plus il ouvre la bouche, plus l’inculpation se rapproche", dit un fonctionnaire qui travaille sur le dossier.
1er avril 2004
Jean-Michel Caroit
BONNE LECTURE LE ROSEAU. prenez bonne note.Seule la verite vous affranchira de votre servitude.
Invité- Invité
Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Genyen anpil moun ki ka byen genyen lespri pase mwen, mwen dako ak sa, men depi 1986 apre depa Jean Claude Duvalier anpil etidyan parey mwen alepok te kole epitet MAKOUT sou do mwen apske mwen te deklare ke youn jijman Jean Claude Duvalier ka fet, nap pedi anpil tan, nap tande anpil franse, gwo pledoye, rans, tyans, raot nan mashe Seradot men se va youn jijman difisil vwa menm enposib. Mwen te di sa paske istem jistis ayisen telman kowonpi ke li pap ka pote fado sa'a, majorite jij nan tout nivo genyen det anve les Duvaliers, viktim yo fristre, nou konprnan sa, yo chaje ak emosyon, yo anvi revanj e non sa yo te ka defini kom jistis.
Nou pa ka jije Jean Claude pou krim papa li te fe. Ni nou pa ka sezi lajan papa li te kite pou li ke li te envesti!
Jije vle di ke genyen tribinal ak jij ou jury ki ka jwenn moun nan koupab ou non koupab! Le aysiien di jije entel yo vle di kondane li, boule, li, touye li men jan Aristide te fose tribinal ak koutchouk bay Lafontant peine a vie pendan lalwa te mande 15 zan selman! Le sa'a ansyen tosyone St Jean Bosco a te deklare si pat genyen Pe Lebrun deyo a yo tap bali 15 zan wi men yo bali a vi. Kite youn vyolasoyn lalwa. Jodya msie ap fe je li te pwa te mayi kote lap di fredi ap finn dechire je vewon li'a. Enjistis kont menm kriminel se youn zak kriminel, ki pi kriminel ke premye zak moun yo kondane mal la.
Lynchaj pa lajistis!
Revaj pa lajistis!
Soubloukou pa lajistis!
Ou ka rayi youn moun, ou ka rayi youn zak youn moun ak patizan youn moun fe, men ou pa ka tounen kriminel pou w ka fe li menm peye zak kriminel li fe sou nom lajistis!
Se nan menm lanse ke mwen deklare ke youn jijman Aristide ak chime li yo; youn jisman Preval - Amaral ak tout avadra li yo preske enposib nan peyi Dayiti pou menm rezon ke mwen sot bay la pou Jean Claude Duvalier. Se pou tet sa mwen mande an nou efase tablo a, an nou fe viktim yo pale touman yo devan lakriye piblik, devan tosyone yo, epi an nou di tosyone mande padon devna piblik la epi pou yo travay ak sosyete a pou eskandal konsa pa janm fet anko nan peyi'a pou nou ka komanse travay pou byen komen, bay tout ayisien menm chans de reyisit, finalman pou rnatre nan konse des nations, komanse travay devlopman dirab ke nou tout ta renmen we a... Men map preshe nan deze'a san okenn espwa ke okenn moun rezonab ap ka tande!
Nou pa ka jije Jean Claude pou krim papa li te fe. Ni nou pa ka sezi lajan papa li te kite pou li ke li te envesti!
Jije vle di ke genyen tribinal ak jij ou jury ki ka jwenn moun nan koupab ou non koupab! Le aysiien di jije entel yo vle di kondane li, boule, li, touye li men jan Aristide te fose tribinal ak koutchouk bay Lafontant peine a vie pendan lalwa te mande 15 zan selman! Le sa'a ansyen tosyone St Jean Bosco a te deklare si pat genyen Pe Lebrun deyo a yo tap bali 15 zan wi men yo bali a vi. Kite youn vyolasoyn lalwa. Jodya msie ap fe je li te pwa te mayi kote lap di fredi ap finn dechire je vewon li'a. Enjistis kont menm kriminel se youn zak kriminel, ki pi kriminel ke premye zak moun yo kondane mal la.
Lynchaj pa lajistis!
Revaj pa lajistis!
Soubloukou pa lajistis!
Ou ka rayi youn moun, ou ka rayi youn zak youn moun ak patizan youn moun fe, men ou pa ka tounen kriminel pou w ka fe li menm peye zak kriminel li fe sou nom lajistis!
Se nan menm lanse ke mwen deklare ke youn jijman Aristide ak chime li yo; youn jisman Preval - Amaral ak tout avadra li yo preske enposib nan peyi Dayiti pou menm rezon ke mwen sot bay la pou Jean Claude Duvalier. Se pou tet sa mwen mande an nou efase tablo a, an nou fe viktim yo pale touman yo devan lakriye piblik, devan tosyone yo, epi an nou di tosyone mande padon devna piblik la epi pou yo travay ak sosyete a pou eskandal konsa pa janm fet anko nan peyi'a pou nou ka komanse travay pou byen komen, bay tout ayisien menm chans de reyisit, finalman pou rnatre nan konse des nations, komanse travay devlopman dirab ke nou tout ta renmen we a... Men map preshe nan deze'a san okenn espwa ke okenn moun rezonab ap ka tande!
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Men se sa Leslie Pean ap konbat la inpinite paske li di lè la jistis pa jije moun ki koupab e la li pa fè diferans non moun ki viktim de barbari yo blije ba tet yo jistis pafwa lè yo jwen okasyon.se pou sa mwen di yon peyi ki pa genyen jistis se yon jeng.e se moun ki genyen parenn nan gouvenman sa yo sel ki ap defann yo.
zafè drug saa se radot nan mache se radot.lotrejou map gade yon video kote yon ansyen ajan DEA di ke lè Bill Clinton te gouvenè Arkansas te genyen yon avyon ki te pote drug ba li sou preteks se organn pou transplant ki te nan bwat yo ,men li di anvan li te pote bwat yo nan Arkansas li te louvri yo e li te wè sa ki ladann.lotrejou map li ki jan bo pè FDR se te yon gwo dilè opium an chine.Ki donk zafè drug la sa depann de ki moun ki ap pwodwi li e distribiye li.mwen pap chache dedwane Aristide non paske li te dwe konnen poul te retire "delenkan" sa yo nan senl pou lougarou yo pa manje l.e mwen te avertil ke lougarou yo ka pran preteks zafè drug la pou yo kouri ak li.
Yon moun ki serye pa ka defann kriminel paske lot kriminel fè menm bagay yo tou.si nou vle pou krim, koruptyon fini nan peyi ya fok se tout kriminel ke a dwat ke a goch ke nou denonse e jije se konsa selman sa ki ap vinn apre yo a konnen ke se pa paske yo se presidan ki fè yon genyen dwa touye moun, foure dwet long yo nan kes leta pou yo volè lajan peyi ya.si chak gwoup ap defann kriminel pa yo e byen pap janm genyen jistis.mwen mwen di se mete menot nan ponyet yo tout kel se pitit tig se tig kel se ti pè kel se ti Rene ak tout Jude depi yon tribinal kondane yo mete yo bale la ri pou jis yo mouri.
zafè drug saa se radot nan mache se radot.lotrejou map gade yon video kote yon ansyen ajan DEA di ke lè Bill Clinton te gouvenè Arkansas te genyen yon avyon ki te pote drug ba li sou preteks se organn pou transplant ki te nan bwat yo ,men li di anvan li te pote bwat yo nan Arkansas li te louvri yo e li te wè sa ki ladann.lotrejou map li ki jan bo pè FDR se te yon gwo dilè opium an chine.Ki donk zafè drug la sa depann de ki moun ki ap pwodwi li e distribiye li.mwen pap chache dedwane Aristide non paske li te dwe konnen poul te retire "delenkan" sa yo nan senl pou lougarou yo pa manje l.e mwen te avertil ke lougarou yo ka pran preteks zafè drug la pou yo kouri ak li.
Yon moun ki serye pa ka defann kriminel paske lot kriminel fè menm bagay yo tou.si nou vle pou krim, koruptyon fini nan peyi ya fok se tout kriminel ke a dwat ke a goch ke nou denonse e jije se konsa selman sa ki ap vinn apre yo a konnen ke se pa paske yo se presidan ki fè yon genyen dwa touye moun, foure dwet long yo nan kes leta pou yo volè lajan peyi ya.si chak gwoup ap defann kriminel pa yo e byen pap janm genyen jistis.mwen mwen di se mete menot nan ponyet yo tout kel se pitit tig se tig kel se ti pè kel se ti Rene ak tout Jude depi yon tribinal kondane yo mete yo bale la ri pou jis yo mouri.
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Nou pa ka jije Jean Claude pou krim papa li te fe. dixit Dilibon
Dilibon mwen dako yo pa kap jije Jean Claude , pou krim papa li yo. Men se pa ditou sa reyalite yo. Sou rejim Jean-Claude aparey represif la te byen enstale nan Kazenn Ddessalin. Li te gen nan tèt li Claude Breton, Emmanuel Orcel, Ti Boule, sèvis ki te rele SD.
Sèvis recherch nan Kazenn Dessalinn kote mwen kap pale avè w l pouswiv mwen pandan 2 zan nan Potoprens.Mwen toujou di pou knian m yo te fouke depwi fen Papa Dok, yo disparèt apre règ koko makak nan Kazenn Desalinn.. Answit se yon ti minè fenk parey ti frè ki dwe kontinye ap peye pou yo. Mwen kap di genyen chans, wi gwo chans , yo pa janm rive mete la pat sou mwen.
Dilibon pou bawou yon ti apèsi, si w konnen moun Okap mande pou jenn kapwa tankou non mwen pral mete ki mouri tout sou Jean Claude Duvaler Fort-Dimance, apre arèstasyon ilegal, yo totire yo e pwi fiziye yo. Premye non Duchemein se yon zanmi danfans, pitit yon ansyen majo medikal FADH.
Duchemin, Ronald Exécuté, Fort Dimanche, le 25 mars 1976.
Annou pran answit 2 lot zanmi kapwa
Pérard, Ronald Exécuté à Fort Dimanche, 14 Août 1974.
Timoléon, Reynold Exécuté à Fort Dimanche, 14 août 1974
Pou bawou selman 3 mesye sayo, nan lis bann viktim Divalyeris ki pase a lenfinitif pandan tout 2 rejim papa ak pitit . [/size]
Sispann defann lendefandab, se yon koz pèdi
Pa fè sa mwen genyen pa moun kap swiv-ou sou forom yo kap mande eske se blofe wap blofe, ou byen sanble w pa vreman okouran. Rejim Janklod te pi kachotye ke papa akaoz ekip tankou SIPÈ MINIS yo kite nan chire pit ak moun tankou Avril, Lafontant, Luc Desir. Yo te vinn mete ak Michelle Bennet pou te gen plis chans pou yo pa gen pouswit kont yo..
Dilibon mwen dako yo pa kap jije Jean Claude , pou krim papa li yo. Men se pa ditou sa reyalite yo. Sou rejim Jean-Claude aparey represif la te byen enstale nan Kazenn Ddessalin. Li te gen nan tèt li Claude Breton, Emmanuel Orcel, Ti Boule, sèvis ki te rele SD.
Sèvis recherch nan Kazenn Dessalinn kote mwen kap pale avè w l pouswiv mwen pandan 2 zan nan Potoprens.Mwen toujou di pou knian m yo te fouke depwi fen Papa Dok, yo disparèt apre règ koko makak nan Kazenn Desalinn.. Answit se yon ti minè fenk parey ti frè ki dwe kontinye ap peye pou yo. Mwen kap di genyen chans, wi gwo chans , yo pa janm rive mete la pat sou mwen.
Dilibon pou bawou yon ti apèsi, si w konnen moun Okap mande pou jenn kapwa tankou non mwen pral mete ki mouri tout sou Jean Claude Duvaler Fort-Dimance, apre arèstasyon ilegal, yo totire yo e pwi fiziye yo. Premye non Duchemein se yon zanmi danfans, pitit yon ansyen majo medikal FADH.
Duchemin, Ronald Exécuté, Fort Dimanche, le 25 mars 1976.
Annou pran answit 2 lot zanmi kapwa
Pérard, Ronald Exécuté à Fort Dimanche, 14 Août 1974.
Timoléon, Reynold Exécuté à Fort Dimanche, 14 août 1974
Pou bawou selman 3 mesye sayo, nan lis bann viktim Divalyeris ki pase a lenfinitif pandan tout 2 rejim papa ak pitit . [/size]
Sispann defann lendefandab, se yon koz pèdi
Pa fè sa mwen genyen pa moun kap swiv-ou sou forom yo kap mande eske se blofe wap blofe, ou byen sanble w pa vreman okouran. Rejim Janklod te pi kachotye ke papa akaoz ekip tankou SIPÈ MINIS yo kite nan chire pit ak moun tankou Avril, Lafontant, Luc Desir. Yo te vinn mete ak Michelle Bennet pou te gen plis chans pou yo pa gen pouswit kont yo..
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Rico,
An nou di tout sa ou di yo ak sa ou pa di yo se verite ke yo ye! Mwen vle dako ak ou se verite, men eske sa vle di ke msie koupab depi opa? Eske se de jijman wap pale ou byen se emosyon w kap pale? Kounyea tout moun net pwal pwove nan oyun tribinal svp, ke Jean Claude te mete machinn represyon wap pale a, ke li te sipote e bay lod pou fe ekzaksyon. Si youn jij ou jury dako ak pwen ou yo yap deside... pa vre. Men sam vle diw pa panse paske li kle nan tet ou ke msie koupab sa vle di ke li koupab devan youn tribinal ki ap aplike lalwa!
Ou pa pense ke avoka ka prezante msie kom premye prezidan an ekzeis kite komanse pale de demokrasi. Msie te pibliye 5 let bay tout otorite nan peyi pou mande sispann arestasyon san manda, sispann arete moun apre 6 ze di swa, dwa pou moun pale etc... Nomalman ou pwal dim se bagay lite pou konsomasyon etranje, pou la galri ou byen pou jwenn ed etranje... Men lite pibliye let sa yo nan oyun moman kote lite pedi sipo anpil ansyen makout kite komanse voye pye! Tout moun dako ke represyon sou Fanswa te pi anraje ke sou Jean Claude Duvalier.
Kounyea mwen pwal mande w ki gouvenman ki pa genyen gwo fom de represyon pou kanpe swa gouvenman yo ou byen sa yo rele nan langaj ki politikman korek interet nasyonal yo! Se pa Jean Claude Duvalier kite kraze lame e mete menm 5 ti lame nan peyi'a, se pa Jean Claude Duvalier ki konn mare moun nenpot kote nan mond nan pou al sere nan prizon sekre kote fanmi ak zanmi pa konnen kote yo ye, se pa li kite enstitye chime chimerik kom fos de represyon. Nou ka di sa nou vle men zak gochis dwa e goch ak ti pantalet woz yo fe depi apre 1986 fe Jean Claude paret tankou youn ti anfann ke kap tann losti! Si wap mande pou jije Jean Claude ak fos konsa kan pinisyon msie t adwe mil fwa pi piti ke Aristide ak Preval sak pral pase ak ti mesye sa yo???
Ou genyen dwa pwan 50 tan kap vini la pou w fe jijman ou byen pou travya devlopman - Menm suicide se youn dwa lom genyen wi..
An nou di tout sa ou di yo ak sa ou pa di yo se verite ke yo ye! Mwen vle dako ak ou se verite, men eske sa vle di ke msie koupab depi opa? Eske se de jijman wap pale ou byen se emosyon w kap pale? Kounyea tout moun net pwal pwove nan oyun tribinal svp, ke Jean Claude te mete machinn represyon wap pale a, ke li te sipote e bay lod pou fe ekzaksyon. Si youn jij ou jury dako ak pwen ou yo yap deside... pa vre. Men sam vle diw pa panse paske li kle nan tet ou ke msie koupab sa vle di ke li koupab devan youn tribinal ki ap aplike lalwa!
Ou pa pense ke avoka ka prezante msie kom premye prezidan an ekzeis kite komanse pale de demokrasi. Msie te pibliye 5 let bay tout otorite nan peyi pou mande sispann arestasyon san manda, sispann arete moun apre 6 ze di swa, dwa pou moun pale etc... Nomalman ou pwal dim se bagay lite pou konsomasyon etranje, pou la galri ou byen pou jwenn ed etranje... Men lite pibliye let sa yo nan oyun moman kote lite pedi sipo anpil ansyen makout kite komanse voye pye! Tout moun dako ke represyon sou Fanswa te pi anraje ke sou Jean Claude Duvalier.
Kounyea mwen pwal mande w ki gouvenman ki pa genyen gwo fom de represyon pou kanpe swa gouvenman yo ou byen sa yo rele nan langaj ki politikman korek interet nasyonal yo! Se pa Jean Claude Duvalier kite kraze lame e mete menm 5 ti lame nan peyi'a, se pa Jean Claude Duvalier ki konn mare moun nenpot kote nan mond nan pou al sere nan prizon sekre kote fanmi ak zanmi pa konnen kote yo ye, se pa li kite enstitye chime chimerik kom fos de represyon. Nou ka di sa nou vle men zak gochis dwa e goch ak ti pantalet woz yo fe depi apre 1986 fe Jean Claude paret tankou youn ti anfann ke kap tann losti! Si wap mande pou jije Jean Claude ak fos konsa kan pinisyon msie t adwe mil fwa pi piti ke Aristide ak Preval sak pral pase ak ti mesye sa yo???
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
dilibon a écrit:Rico,
An nou di tout sa ou di yo ak sa ou pa di yo se verite ke yo ye! Mwen vle dako ak ou se verite, men eske sa vle di ke msie koupab depi opa? Eske se de jijman wap pale ou byen se emosyon w kap pale? Kounyea tout moun net pwal pwove nan oyun tribinal svp, ke Jean Claude te mete machinn represyon wap pale a, ke li te sipote e bay lod pou fe ekzaksyon. Si youn jij ou jury dako ak pwen ou yo yap deside... pa vre. Men sam vle diw pa panse paske li kle nan tet ou ke msie koupab sa vle di ke li koupab devan youn tribinal ki ap aplike lalwa!
Ou pa pense ke avoka ka prezante msie kom premye prezidan an ekzeis kite komanse pale de demokrasi. Msie te pibliye 5 let bay tout otorite nan peyi pou mande sispann arestasyon san manda, sispann arete moun apre 6 ze di swa, dwa pou moun pale etc... Nomalman ou pwal dim se bagay lite pou konsomasyon etranje, pou la galri ou byen pou jwenn ed etranje... Men lite pibliye let sa yo nan oyun moman kote lite pedi sipo anpil ansyen makout kite komanse voye pye! Tout moun dako ke represyon sou Fanswa te pi anraje ke sou Jean Claude Duvalier.
Kounyea mwen pwal mande w ki gouvenman ki pa genyen gwo fom de represyon pou kanpe swa gouvenman yo ou byen sa yo rele nan langaj ki politikman korek interet nasyonal yo! Se pa Jean Claude Duvalier kite kraze lame e mete menm 5 ti lame nan peyi'a, se pa Jean Claude Duvalier ki konn mare moun nenpot kote nan mond nan pou al sere nan prizon sekre kote fanmi ak zanmi pa konnen kote yo ye, se pa li kite enstitye chime chimerik kom fos de represyon. Nou ka di sa nou vle men zak gochis dwa e goch ak ti pantalet woz yo fe depi apre 1986 fe Jean Claude paret tankou youn ti anfann ke kap tann losti! Si wap mande pou jije Jean Claude ak fos konsa kan pinisyon msie t adwe mil fwa pi piti ke Aristide ak Preval sak pral pase ak ti mesye sa yo???
Ou genyen dwa pwan 50 tan kap vini la pou w fe jijman ou byen pou travya devlopman - Menm suicide se youn dwa lom genyen wi..
Tande Dilibon, mwen parye w poko janm konprann kisa kap tann Janklod Divalier. Mwen kap pale avè w mwen redi w anko mwen soti nan yon fanmy divize kote patènel ki genyan anpil Divalyeris. fANMY dIBVALYERIS SAYO DI MWEN TOUT VYE BRI SAYO SE BRI SAPAT JANKLOD VANN DEPWI 87 AK MINIS, BANKYE, DIREKTÈ KI TEMWAGNE KONT LI NAN YON RAPO MINIS ST FLEUR ANE 87.
Wi gwo Divalyeris kap di retou sa se yon operasyon swisid pou li genyen yon dosye epwi 87 minis St Fleur te monte sou li. Se saki ki pral vrè pwoblem li Dayè li fout nan pwoblem tankou Jean SAMBOUR, ANSYEN MADAM LI MICHELLE bENNET, LOT SÈ LI YO AK BANN RSTAVEK LI YO KI TE NAN RAPO LAJAN DETOUNEN REGI TABAK, BANK REPIBLIK DAYITI E LATRIYE.
Ebyen dosye pou gen lapererz se zafè lajan sayo, Janklod, ki pa vreman lajan. Se la yo pral anmèkde pou selman 120 milyon ki kapab flanke l nan prizon pou kelke zane pou malvèsasyon. Sispann wè selman zafè preskripsyon pou koz kriminèl touyado. Non se zafè DETOUNEN , VOLO, LI LESE TRAS YO BLAN YO MENM VLE FOUT LI PWOBLEM
.
YO SENPLEMAN VLE BAY YON LESON SELON SA MWEN OKOURAN ARISTIDE KAP PRAN NAN GONM. YO TOUT 2 DEJA GEN DOSYE KI BYEN FIDSLE KAP TANN YO. Mande bon divalyeris ki nan sekrè.
PITO JANKLOD AK DIVALYRIS LI YO KOMaNSE CHECHE APWI NAN OFISINN BLAN YO POU BAKOP LI. SAKAP PASE ISIT AN AYITI SE BOULSHIT.
HaïtiDuvalier a volé 120 millions à Haïti, selon un rapport
Mise à jour le mardi 1 février 2011 à 10 h 41
Radio-Canada a retrouvé un document rédigé un an après le départ d'Haïti de l'ex-dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier, en février 1986. Un rapport qui circule sur Internet, mais qui n'a jamais été officiellement rendu public.
L'enquête a été signée par l'ex-ministre haïtien de la Justice, François St-Fleur. Il est écrit, à la page 35 du rapport, que l'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier et sa femme Michelle Bennet ont volé au moins 120 millions de dollars à l'État haïtien.
La fraude des Duvalier est décrite dans ses moindres détails. L'ex-ministre St-Fleur écrit :
Notre enquête confirma que, sous le règne dictatorial, les Duvalier traitèrent Haïti comme s'il s'agissait de leur propriété privée. (page 2)
Les Duvalier forçaient les institutions génératrices de revenus à émettre des chèques à leur ordre ou à l'ordre d'entités fictives créées par eux. (page 9)
Ils maintenaient un carnet de chèques en blanc pour des virements de fonds. (pages 2 et 3)
Durant les dernières années de leur dictature, les Duvalier auraient volé plus de 47 millions de dollars à différents ministères et sociétés d'État. (page 18)
Frantz Voltaire, un ex-professeur de l'UQAM, avait déjà lu ce rapport. « On comprend très bien qu'aujourd'hui, on n'ait pas eu à mettre en place un système national de santé, un système national d'éducation puisque les ressources étaient détournées à des fins privés. Quelque part, ce système qui fonctionne à la corruption continue d'opérer. »
Ce système a pu, en partie, être démasqué grâce aux témoignages d'anciens ministres et fonctionnaires (pages 2 et 3 du rapport).
Le document nous apprend que Duvalier, sa femme et leurs complices ont créé des comptes extrabudgétaires ainsi que des oeuvres sociales fictives. (pages 10-11-12-14) Le rapport affirme : « Les fonds destinés à ces oeuvres étaient simplement détournés par les Duvalier ».
Par exemple, des chèques étaient tirés mensuellement à l'ordre de l'Hôpital du Bon Repos, un centre médical pour bébés et femmes enceintes, endossés par Michelle Bennet et déposés dans son compte personnel.
Selon Louise Otis, ex-juge à la Cour d'appel du Québec, ces révélations démontrent que les faits reprochés sont « pires que du crime économique ».
« Souvent, on s'arrête à la mention : "Ah! Ce sont des crimes économiques, ce ne sont pas des crimes de sang!" Ce sont des crimes économiques dans un pays où 80 % des gens n'ont pas d'eau potable. Ça veut dire qu'il y a certainement eu indirectement des gens qui sont morts. »
L'enquête nous apprend aussi que les Duvalier ont transféré aux États-Unis, en France et en Suisse, 86 millions de dollars au cours des trois dernières années de leur règne (page 40).
Le dictateur et ses complices se sont également offert des appartements de luxe à New York, Paris, ainsi qu'un yacht valant 3 millions de dollars.
http://www.scribd.com/doc/47415168/BRH-CORRUPTION-Dossiers-Jean-Claude-Duvalier-15-janvier-1987
[
Dernière édition par Rico le Mer 2 Fév 2011 - 16:06, édité 3 fois
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
JCD gen 3 preskripsyon ki pase sou li deja, plent pat janm depoze kont li, anyen pa ka rive'l anko, ninpot ti avoka rowot ka retire misye nan ka. Apre 10 an si pa gen anken plent ki pote kont Aristid lap tonbe nan preskripsyon tou, e nou met ponpe sote yo pap ka jije li tou, misye gen on lot 3 zan pou li tann avan ke li ka kouvri tet li e soti kote'l al pwan refij la.
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Maximo a écrit:JCD gen 3 preskripsyon ki pase sou li deja, plent pat janm depoze kont li, anyen pa ka rive'l anko, ninpot ti avoka rowot ka retire misye nan ka. Apre 10 an si pa gen anken plent ki pote kont Aristid lap tonbe nan preskripsyon tou, e nou met ponpe sote yo pap ka jije li tou, misye gen on lot 3 zan pou li tann avan ke li ka kouvri tet li e soti kote'l al pwan refij la.
Zafè detounman lajan, volo se yon lot bagay fè atansyon mwen pap pale krim de san.
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Rico a écrit:Maximo a écrit:JCD gen 3 preskripsyon ki pase sou li deja, plent pat janm depoze kont li, anyen pa ka rive'l anko, ninpot ti avoka rowot ka retire misye nan ka. Apre 10 an si pa gen anken plent ki pote kont Aristid lap tonbe nan preskripsyon tou, e nou met ponpe sote yo pap ka jije li tou, misye gen on lot 3 zan pou li tann avan ke li ka kouvri tet li e soti kote'l al pwan refij la.
Zafè detounman lajan, volo se yon lot bagay fè atansyon mwen pap pale krim de san.
Se menm bagay la Rico, cheke ak ninpot avoka zanmi'w la di'w sa.
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Francois St fleur se ansyen profesè mwen ka frè,se yon moun mwen konnen byen se pa restavek non e nan sonje se sou Gouvenman General namphy ya wi ke li te redije rapò saa.si yon moun tap gade inteview ke 60 minutes te voye Bradley fè an ayiti apre depa Jean Clown la se Joseph Namphy wi ki tap di ki jan Jean Clown ak Michele bennett te konn sifone lajan tresò piblik la ;Joseph Namphy pa yon lavalasyen.se moun kite nan le sekrè des dieu wi.Se Marc Bazin tou ki tap di ki jan jean Clown devalise peyi ya.Namphy ak Bazin pa ka tipepisme mezanmi.
se pa moun sot ki nan LONU ki di yap ede gouvenman ayisyen pouswiv jean Clown.genyen yon gwo avoka ki demantibile zafè preskriptyon an.
se pa moun sot ki nan LONU ki di yap ede gouvenman ayisyen pouswiv jean Clown.genyen yon gwo avoka ki demantibile zafè preskriptyon an.
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Nou pap pale de si JCD te konn vole ou pa, se sèten ke li te kon manyen kès leta, men se dwa e de jistis nap pale, preskripsyon kouvri misye lontan, lè pou nou te pote plent la nou pat fè'l, li two ta kounye ya, se lè chwal la fini pase ke nap rele kenbe'l. E pou Aristide se menm bagay la ki pwal pase si plent pa pote avan 10 zan ke zak yo repwoche'l te komèt.
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Tann mwen....
Rico an nou di yo ta akize e kondane Jean Claude Duvalier tapre ou menm genyen prizon an Ayiti ki ka kenbe Jean Claude nan peyi Dayiti? Ou genle bliye sak rele peyi Dayiti a. Menm lajan Laswis pwal voye tounen an bay gvt ayisien an yo ka remt li li le lajan an rive andedan peyi a! Ou genle bliye peyi Dayiti vre? Sa kap rete tann Jean Claude? Ti koukou ap pare pou ti Kana, ti Kana pi file pase ti Kookou? Dra yo sere pou vlope belme yo se manman yo li pwal kouvri! Alo nan gvt Jean Claude la se sel li ki pwal koupab kan tout akolit li yo rekipere andedan Lavalas, Espwa, Inite ak Mouvman Peyizan? Ant Makout ak chyen chimerik yo sak te pi mal? Jean Claude pa janm rale zam sou pesonn pesonelman aloske Aristide sou tape kote li bay lod touye moun an mass... Kisa wap fe la??? Le Preval vinn pale menm plenyado yo pwal youn ti jan wont vinn sou moun tande!
Rico an nou di yo ta akize e kondane Jean Claude Duvalier tapre ou menm genyen prizon an Ayiti ki ka kenbe Jean Claude nan peyi Dayiti? Ou genle bliye sak rele peyi Dayiti a. Menm lajan Laswis pwal voye tounen an bay gvt ayisien an yo ka remt li li le lajan an rive andedan peyi a! Ou genle bliye peyi Dayiti vre? Sa kap rete tann Jean Claude? Ti koukou ap pare pou ti Kana, ti Kana pi file pase ti Kookou? Dra yo sere pou vlope belme yo se manman yo li pwal kouvri! Alo nan gvt Jean Claude la se sel li ki pwal koupab kan tout akolit li yo rekipere andedan Lavalas, Espwa, Inite ak Mouvman Peyizan? Ant Makout ak chyen chimerik yo sak te pi mal? Jean Claude pa janm rale zam sou pesonn pesonelman aloske Aristide sou tape kote li bay lod touye moun an mass... Kisa wap fe la??? Le Preval vinn pale menm plenyado yo pwal youn ti jan wont vinn sou moun tande!
dilibon- Super Star
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Zafè pa genyen prison ki ka kenbe Jean Clown lan se radot nan mache se radot.se moun ki pa konn wè kote makout ak Leopa ap kouri selman ki ka di radot konsa ,nou bliye chante Mano Charlemagne lan. depi genyen nenpot ti bri latorti leopa pran kouri. dan pouri genyen fos sou bannann mi.genyen prison a ote sekirite dirje pa moun ki konpeten ki ka femen jean Clown pou leternite. e si genyen moun ki ta fè nenpot ti veleyite poul sove ki tap pase l a lenfinitif tankou yo te pase lafontant a lenfinitif.
Le gros roseau- Super Star
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
ROSEAU
OU DAKO C TOUT MOUN KI FE BAGAY SOU NON JEAN CLAUDE AVEK ARISTID KI POU PWAN PRIZON TOU!
OU DAKO C TOUT MOUN KI FE BAGAY SOU NON JEAN CLAUDE AVEK ARISTID KI POU PWAN PRIZON TOU!
Invité- Invité
Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
depi presidan jis rive sou pi piti anploye leta ki tap foure men yo na kes leta ou byen ki tap touye moun se pou yo tout jije san ekseptyon.fok se yon gouvenman fò ki pou trase yon ekzanp an ayiti pou bagay krim e koryptyon an fini nan peyi ya.
Le gros roseau- Super Star
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
YA MWEN DAKO AVEK OU. BEL REPONS.
OU TOUJOU DI C MILITE OU YE OU PA JAM' BY GRADE OU KI GRADE OU TE YE LAN LAME.
OU TOUJOU DI C MILITE OU YE OU PA JAM' BY GRADE OU KI GRADE OU TE YE LAN LAME.
Invité- Invité
Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
Le gros roseau a écrit:depi presidan jis rive sou pi piti anploye leta ki tap foure men yo na kes leta ou byen ki tap touye moun se pou yo tout jije san ekseptyon.fok se yon gouvenman fò ki pou trase yon ekzanp an ayiti pou bagay krim e koryptyon an fini nan peyi ya.
Sa mwen dako avè'l nèt, soldat ki te resevwa telegram Jeremie yan, kote Franswa te bay lod fè vèp Jeremie, e ki te pase telegram sa bay chef li e asiste masak sa ta dwe jije tou, men kom se mulat yo tap asasinen misye pat gen pwoblem a sa. Fok misye jije tou.
Maximo- Super Star
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
MWEN PA FINI KOMPWAN SA OU DI LA MAXIMO OU GINLE SUSPEK KI MOUN KI TE FE SA.BON NA WE SA PI DEVAN!
Invité- Invité
Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
AH monshe tout moun kennen zak ak ezaksyon Gwo Rozo sou gouvenman Divalye - tout moun konnen se nan kashe li ye nan Floride! Genyen moun nan peyi a ki ap tann isye 2 pye fem pou zak ak mank aksyon pou sove lavi moun. Pa pale, padi anyen le krim ap fet se krim kont limanite tou wi!
dilibon- Super Star
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Re: Le compte a rebours a commencé pour Preval
MWEN KWE SA TOU WI DILIBON YO RELE SA EN TEM JURIDK NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DANJE.
GINLE OU MINME AK MAXIMO C POU ROSEAU NAP PALE OU KWE!
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Invité- Invité
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