Alliance, ouverture, promesses, Martelly ratisse large
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Haïti: Michel Martelly a annoncé mercredi avoir conclu des alliances avec six des anciens candidats à la présidence ayant participé au premier tour des présidentielles, selon une dépêche de l'agence en ligne HPN.
Michel Martelly s'est toutefois gardé de révéler les noms de ces candidats. Il a indiqué à HPN être en pourparlers avec d'autres candidats qui devraient le rejoindre.
« Je crois que c'est indispensable parce que nous voulons travailler avec tout le monde », a déclaré l'ex-chanteur qui indique avoir eu des rencontres avec d'autres groupes de la société comme des protestants.
« Nous avons déjà conclu des alliances et d'autres pourparlers sont en cours. Certaines alliances sont connues d'autres non, car notre objectif n'est pas d'impressionner mais de se mettre ensemble pour proposer des programmes », a soutenu Martelly.
« Le 20 mars sera le premier jour du changement, et je vous promets que vous verrez la différence », a avancé Michel Martelly qui par ailleurs dément avoir eu une rencontre avec René Préval comme le font croire certaines rumeurs.
D'autre part, Michel Martelly a déclaré toujours ce mercredi qu'il était "prêt" à travailler avec quelqu'un ayant servi la dictature des Duvalier, affirmant ne pas être un "président idéologique", dans un entretien accordé à l'AFP.
"Je refuse d'identifier les gens à partir de leur idéologie ou de leur appartenance, mais sur la base de leur compétence. Même si quelqu'un avait servi le régime des Duvalier je suis prêt à travailler avec lui", a déclaré l'ancien chanteur populaire, qui affrontera le 20 mars l'ex-Première dame Mirlande Manigat au second tour de la présidentielle.
M. Martelly a refusé de se prononcer sur une éventuelle condamnation de l'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier, estimant que la question relevait d'"une décision de justice basée sur ce qu'il a fait ou n'a pas fait". Rentré en Haïti le 16 janvier après 25 ans d'exil en France, Jean-Claude Duvalier est poursuivi pour corruption et pour crimes contre l'humanité.
"Je suis prêt à travailler avec tous les pays et à maintenir les accords de coopération que le gouvernement sortant a signés, si ces accords sont à l'avantage d'Haïti", a par ailleurs déclaré M. Martelly, qui a été reçu mardi par le président dominicain, Leonel Fernandez, une semaine après Mme Manigat.
Il a dit vouloir oeuvrer, une fois parvenu au pouvoir, à améliorer les relations avec le pays voisin et changer Haïti en impulsant un nouveau dynamisme à l'Etat qui, selon lui, doit cesser d'être au service d'un petit groupe avide de s'enrichir.
"Avec moi, l'Etat doit être au service du plus grand nombre. Son rôle principal sera de veiller à ce que les intérêts de la population ne soient pas lésés. Ce sera un changement radical", a soutenu M. Martelly, 50 ans.
Il a cependant assuré qu'il ne ferait pas de chasse aux sorcières et a offert aux fonctionnaires intègres de faire partie de son équipe.
"L'essentiel pour nous c'est de rassembler le plus de personnes. Tous ceux qui seront identifiés comme des fonctionnaires honnêtes, valables et qui ont été bloqués par le système ou par le manque de leadership, seront maintenus et auront la possibilité de participer à la nouvelle équipe", a assuré le candidat.
Critiqué pour avoir durant la campagne fustigé ceux qui ont amassé des diplômes sans pouvoir résoudre les problèmes du pays, M. Martelly a mis en avant son enthousiasme et son désir de changer son pays.
"J'accorde la priorité à l'éducation pour tous dans mon programme, on ne peut pas dire que je sois contre les intellectuels et les diplômés. Bien sûr on doit rechercher des diplômes, mais pour diriger il faut également une connaissance du terrain, un savoir-faire et surtout de la volonté", a-t-il renchéri.
M. Martelly a fait de très brèves études en construction et en communication aux Etats-Unis. Son adversaire Mirlande Manigat, 70 ans, enseignante de carrière, est diplômée de la Sorbonne et de Sciences-Po à Paris.
"Aucun homme ou aucune femme ne pourra seul refaire ce pays dans l'état où il est aujourd'hui, il faut plus qu'une équipe, il faut inclure toute la population", a indiqué M. Martelly qui, comme son adversaire, ne s'oppose pas au retour de l'ancien président Jean Bertrand Aristide ou à la présence de Jean-Claude Duvalier dans le pays.
D'un autre côté, Michel Martelly ne veut qu'aucune des ses initiatives échappe à la presse, à ce moment crucial de la campagne électorale qui bat son plein. Au cours d'une conférence de presse ce mercredi à l'hôtel Oloffson, le candidat à la présidence a parlé de sa rencontre lundi dernier avec le président dominicain Leonel Fernández.
Selon le leader de « Repons Peyizan », au cours de cette rencontre, ils (Martelly et Fernández) ont discuté, entre autres, des relations bilatérales entre les deux pays, des questions migratoires, de crises alimentaires ainsi que de trafic d'enfants haïtiens en République Dominicaine. « Nous étions très bien reçus par le président Fernández », s'est réjoui Michel Martelly, qui dit être très satisfait de sa campagne électorale jusqu'à présent. Il estime toutefois que la période officielle de la campagne électorale est trop courte pour pouvoir visiter toutes les régions du pays.
Les appels robots vont continuer
En dépit de tout les remous provoqués aux Etats-Unis par les appels robots en faveur du candidat Martelly, le leader de Repons Peyizan ne compte pas lâcher prise. Il a laissé entendre que ses appels-robots vont continuer. « C'est une technique légale. Nous allons continuer avec ces appels automatiques, cela ne va affecter en rien ma campagne », a déclaré le chanteur, soulignant que la FCC ne l'a pas contacté, et si la commission doit entreprendre une action, dit-il, ce sera avec la compagnie qu'il a engagé et qui effectue les appels.
Par ailleurs, après cette conférence de presse, au cours de laquelle Michel Martelly a profité pour dénoncer une « campagne de dénigrement » contre sa personne, il a pris l'avion pour la Floride où il aura à rencontrer des secteurs de la diaspora avant de revenir en Haïti demain jeudi où il est attendu à Leogâne.
Valéry Daudier
Avec AFP et HPN
Haïti: Michel Martelly a annoncé mercredi avoir conclu des alliances avec six des anciens candidats à la présidence ayant participé au premier tour des présidentielles, selon une dépêche de l'agence en ligne HPN.
Michel Martelly s'est toutefois gardé de révéler les noms de ces candidats. Il a indiqué à HPN être en pourparlers avec d'autres candidats qui devraient le rejoindre.
« Je crois que c'est indispensable parce que nous voulons travailler avec tout le monde », a déclaré l'ex-chanteur qui indique avoir eu des rencontres avec d'autres groupes de la société comme des protestants.
« Nous avons déjà conclu des alliances et d'autres pourparlers sont en cours. Certaines alliances sont connues d'autres non, car notre objectif n'est pas d'impressionner mais de se mettre ensemble pour proposer des programmes », a soutenu Martelly.
« Le 20 mars sera le premier jour du changement, et je vous promets que vous verrez la différence », a avancé Michel Martelly qui par ailleurs dément avoir eu une rencontre avec René Préval comme le font croire certaines rumeurs.
D'autre part, Michel Martelly a déclaré toujours ce mercredi qu'il était "prêt" à travailler avec quelqu'un ayant servi la dictature des Duvalier, affirmant ne pas être un "président idéologique", dans un entretien accordé à l'AFP.
"Je refuse d'identifier les gens à partir de leur idéologie ou de leur appartenance, mais sur la base de leur compétence. Même si quelqu'un avait servi le régime des Duvalier je suis prêt à travailler avec lui", a déclaré l'ancien chanteur populaire, qui affrontera le 20 mars l'ex-Première dame Mirlande Manigat au second tour de la présidentielle.
M. Martelly a refusé de se prononcer sur une éventuelle condamnation de l'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier, estimant que la question relevait d'"une décision de justice basée sur ce qu'il a fait ou n'a pas fait". Rentré en Haïti le 16 janvier après 25 ans d'exil en France, Jean-Claude Duvalier est poursuivi pour corruption et pour crimes contre l'humanité.
"Je suis prêt à travailler avec tous les pays et à maintenir les accords de coopération que le gouvernement sortant a signés, si ces accords sont à l'avantage d'Haïti", a par ailleurs déclaré M. Martelly, qui a été reçu mardi par le président dominicain, Leonel Fernandez, une semaine après Mme Manigat.
Il a dit vouloir oeuvrer, une fois parvenu au pouvoir, à améliorer les relations avec le pays voisin et changer Haïti en impulsant un nouveau dynamisme à l'Etat qui, selon lui, doit cesser d'être au service d'un petit groupe avide de s'enrichir.
"Avec moi, l'Etat doit être au service du plus grand nombre. Son rôle principal sera de veiller à ce que les intérêts de la population ne soient pas lésés. Ce sera un changement radical", a soutenu M. Martelly, 50 ans.
Il a cependant assuré qu'il ne ferait pas de chasse aux sorcières et a offert aux fonctionnaires intègres de faire partie de son équipe.
"L'essentiel pour nous c'est de rassembler le plus de personnes. Tous ceux qui seront identifiés comme des fonctionnaires honnêtes, valables et qui ont été bloqués par le système ou par le manque de leadership, seront maintenus et auront la possibilité de participer à la nouvelle équipe", a assuré le candidat.
Critiqué pour avoir durant la campagne fustigé ceux qui ont amassé des diplômes sans pouvoir résoudre les problèmes du pays, M. Martelly a mis en avant son enthousiasme et son désir de changer son pays.
"J'accorde la priorité à l'éducation pour tous dans mon programme, on ne peut pas dire que je sois contre les intellectuels et les diplômés. Bien sûr on doit rechercher des diplômes, mais pour diriger il faut également une connaissance du terrain, un savoir-faire et surtout de la volonté", a-t-il renchéri.
M. Martelly a fait de très brèves études en construction et en communication aux Etats-Unis. Son adversaire Mirlande Manigat, 70 ans, enseignante de carrière, est diplômée de la Sorbonne et de Sciences-Po à Paris.
"Aucun homme ou aucune femme ne pourra seul refaire ce pays dans l'état où il est aujourd'hui, il faut plus qu'une équipe, il faut inclure toute la population", a indiqué M. Martelly qui, comme son adversaire, ne s'oppose pas au retour de l'ancien président Jean Bertrand Aristide ou à la présence de Jean-Claude Duvalier dans le pays.
D'un autre côté, Michel Martelly ne veut qu'aucune des ses initiatives échappe à la presse, à ce moment crucial de la campagne électorale qui bat son plein. Au cours d'une conférence de presse ce mercredi à l'hôtel Oloffson, le candidat à la présidence a parlé de sa rencontre lundi dernier avec le président dominicain Leonel Fernández.
Selon le leader de « Repons Peyizan », au cours de cette rencontre, ils (Martelly et Fernández) ont discuté, entre autres, des relations bilatérales entre les deux pays, des questions migratoires, de crises alimentaires ainsi que de trafic d'enfants haïtiens en République Dominicaine. « Nous étions très bien reçus par le président Fernández », s'est réjoui Michel Martelly, qui dit être très satisfait de sa campagne électorale jusqu'à présent. Il estime toutefois que la période officielle de la campagne électorale est trop courte pour pouvoir visiter toutes les régions du pays.
Les appels robots vont continuer
En dépit de tout les remous provoqués aux Etats-Unis par les appels robots en faveur du candidat Martelly, le leader de Repons Peyizan ne compte pas lâcher prise. Il a laissé entendre que ses appels-robots vont continuer. « C'est une technique légale. Nous allons continuer avec ces appels automatiques, cela ne va affecter en rien ma campagne », a déclaré le chanteur, soulignant que la FCC ne l'a pas contacté, et si la commission doit entreprendre une action, dit-il, ce sera avec la compagnie qu'il a engagé et qui effectue les appels.
Par ailleurs, après cette conférence de presse, au cours de laquelle Michel Martelly a profité pour dénoncer une « campagne de dénigrement » contre sa personne, il a pris l'avion pour la Floride où il aura à rencontrer des secteurs de la diaspora avant de revenir en Haïti demain jeudi où il est attendu à Leogâne.
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Re: Alliance, ouverture, promesses, Martelly ratisse large
Le sel de la campagne
Haïti: Les jours avancent. Le 20 mars est réservé pour les élections. Tout le monde fait comme si tout va bien se dérouler. La communauté internationale est calme, observe et débourse. Le gouvernement est calme, débourse et observe. Le CEP se prépare sans précipitation. Il ne laisse rien transparaître de ses lacunes ou de ses forces. Les candidats font campagne dans un zigzag parfait sans suivre un itinéraire compréhensible. Un jour en province, un jour à l'étranger. Un jour à Port-au-Prince, suivi d'un jour sans activité connue. Les électeurs s'enflamment lentement pour Manman ou Tèt Kale, Zo Grann ou Zo Blòd, les diplômes ou l'improvisation, le passé ou le changement.
Haïti présente en ce début du mois de mars le portrait de famille parfait d'un pays en campagne électorale. Oubliées les tensions du 28 novembre, du 7 décembre ou du 3 février. Tout le monde est absout de leur péchés sans avoir fait pénitence ni acte de contrition.
Sauf, il y a toujours un sauf, qu'on n'entend plus parler des législatives. Exit les candidats au sénat et à la Chambre des députés. Tout le monde les a oubliés. Ils se font oublier. Se laissent oublier.
Le Forum du secteur privé a fini par annoncer, par la voix de son coordonnateur, que l'appui financier annoncé pour les candidats à la présidence va s'étendre aux plateformes qui ont le plus de potentiels élus au parlement. C'est une très bonne nouvelle.
En dépit de ce coup de main, on n'entend pas assez les chefs de partis prendre clairement position dans la conjoncture. Ici ou là, au gré des défections, et des ralliements, des alliances se confirment dans une relative clandestinité. Les deux candidats à la présidence qui n'ont pas vraiment d'élus en course ont presque honte de débaucher ceux des autres partis.
Cela augure une législature turbulente ou achetable. Car pour gouverner, le parlement est incontournable. Sauf si en modifiant bientôt la Constitution de 1987, comme Edmond Mulet le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies l'a laissé entendre, on en profite pour faire un sort aux élus en même temps qu'aux articles de la loi mère promis à la poubelle.
Cette année 2011 sera peut-être une cuvée de grands changements. Rideau pour la présidence Préval, le régime Lavalas-Lespwa-Inite, changement du personnel politique au plus haut niveau et toilettage de la Constitution. Tout un programme sur fond de reconstruction incertaine.
Le sel de la campagne sera l'inévitable affrontement sur les slogans et les propositions. Cela se précise de plus en plus. Aujourd'hui, Michel Martelly en conférence de presse et Mirlande Manigat devant ses partisans à Carrefour ont laissé entrevoir que la partie gentille de lutte s'achève.
On va passer aux choses sérieuses et les jeux sont ouverts tant il est clair qu'aucun des deux candidats, ce 3 mars, ne s'impose comme le vainqueur prévisible des joutes du 20 mars.
Frantz Duval
duvalf@hotmail.com
Haïti: Les jours avancent. Le 20 mars est réservé pour les élections. Tout le monde fait comme si tout va bien se dérouler. La communauté internationale est calme, observe et débourse. Le gouvernement est calme, débourse et observe. Le CEP se prépare sans précipitation. Il ne laisse rien transparaître de ses lacunes ou de ses forces. Les candidats font campagne dans un zigzag parfait sans suivre un itinéraire compréhensible. Un jour en province, un jour à l'étranger. Un jour à Port-au-Prince, suivi d'un jour sans activité connue. Les électeurs s'enflamment lentement pour Manman ou Tèt Kale, Zo Grann ou Zo Blòd, les diplômes ou l'improvisation, le passé ou le changement.
Haïti présente en ce début du mois de mars le portrait de famille parfait d'un pays en campagne électorale. Oubliées les tensions du 28 novembre, du 7 décembre ou du 3 février. Tout le monde est absout de leur péchés sans avoir fait pénitence ni acte de contrition.
Sauf, il y a toujours un sauf, qu'on n'entend plus parler des législatives. Exit les candidats au sénat et à la Chambre des députés. Tout le monde les a oubliés. Ils se font oublier. Se laissent oublier.
Le Forum du secteur privé a fini par annoncer, par la voix de son coordonnateur, que l'appui financier annoncé pour les candidats à la présidence va s'étendre aux plateformes qui ont le plus de potentiels élus au parlement. C'est une très bonne nouvelle.
En dépit de ce coup de main, on n'entend pas assez les chefs de partis prendre clairement position dans la conjoncture. Ici ou là, au gré des défections, et des ralliements, des alliances se confirment dans une relative clandestinité. Les deux candidats à la présidence qui n'ont pas vraiment d'élus en course ont presque honte de débaucher ceux des autres partis.
Cela augure une législature turbulente ou achetable. Car pour gouverner, le parlement est incontournable. Sauf si en modifiant bientôt la Constitution de 1987, comme Edmond Mulet le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies l'a laissé entendre, on en profite pour faire un sort aux élus en même temps qu'aux articles de la loi mère promis à la poubelle.
Cette année 2011 sera peut-être une cuvée de grands changements. Rideau pour la présidence Préval, le régime Lavalas-Lespwa-Inite, changement du personnel politique au plus haut niveau et toilettage de la Constitution. Tout un programme sur fond de reconstruction incertaine.
Le sel de la campagne sera l'inévitable affrontement sur les slogans et les propositions. Cela se précise de plus en plus. Aujourd'hui, Michel Martelly en conférence de presse et Mirlande Manigat devant ses partisans à Carrefour ont laissé entrevoir que la partie gentille de lutte s'achève.
On va passer aux choses sérieuses et les jeux sont ouverts tant il est clair qu'aucun des deux candidats, ce 3 mars, ne s'impose comme le vainqueur prévisible des joutes du 20 mars.
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Re: Alliance, ouverture, promesses, Martelly ratisse large
Michel Martelly dénonce un acharnement de ses détracteurs
Le candidat à la présidence de Repons Peyizan, Michel Martelly, se réjouit du bon déroulement de sa campagne électorale. Le chanteur populaire qui s'est entretenu mardi avec le chef de l'Etat dominicain Leonel Fernandez, affirme qu'il s'est engagé à œuvrer en vue du renforcement des relations entre les deux pays. Plusieurs thèmes importants dont les problèmes frontaliers, la migration et la crise économique ont été abordés lors de cette rencontre.
Dans le même temps, M. Martelly annonce qu'il a conclu des alliances avec 6 candidats à la présidence. Cependant il n'a pas voulu préciser les noms de ces personnalités arguant que sa démarche ne vise pas à impressionner.
Au cours d'une conférence de presse, M. Martelly a nié avoir eu un quelconque entretien avec le chef de l'Etat, René Préval. Dénonçant ces rumeurs le chanteur populaire assure qu'elles auront l'effet contraire que ceux prévus par ses détracteurs.
Interrogé sur les enquêtes d'un organisme américain sur les robots call réalisés depuis quelques semaines pour sa campagne, M. Martelly a assuré que cette technique n'est pas illégale. Il annonce donc la poursuite de ces appels à l'endroit des électeurs potentiels ou des parents des haïtiens. Il estime que la FCC ne peut l'interroger parce qu'il a engagé une compagnie pour réaliser les appels.
M. Martelly dénonce les multiples attaques et les rumeurs qui selon lui visent à semer le doute au sein de son équipe.
LLM / radio Métropole Haïti
Le candidat à la présidence de Repons Peyizan, Michel Martelly, se réjouit du bon déroulement de sa campagne électorale. Le chanteur populaire qui s'est entretenu mardi avec le chef de l'Etat dominicain Leonel Fernandez, affirme qu'il s'est engagé à œuvrer en vue du renforcement des relations entre les deux pays. Plusieurs thèmes importants dont les problèmes frontaliers, la migration et la crise économique ont été abordés lors de cette rencontre.
Dans le même temps, M. Martelly annonce qu'il a conclu des alliances avec 6 candidats à la présidence. Cependant il n'a pas voulu préciser les noms de ces personnalités arguant que sa démarche ne vise pas à impressionner.
Au cours d'une conférence de presse, M. Martelly a nié avoir eu un quelconque entretien avec le chef de l'Etat, René Préval. Dénonçant ces rumeurs le chanteur populaire assure qu'elles auront l'effet contraire que ceux prévus par ses détracteurs.
Interrogé sur les enquêtes d'un organisme américain sur les robots call réalisés depuis quelques semaines pour sa campagne, M. Martelly a assuré que cette technique n'est pas illégale. Il annonce donc la poursuite de ces appels à l'endroit des électeurs potentiels ou des parents des haïtiens. Il estime que la FCC ne peut l'interroger parce qu'il a engagé une compagnie pour réaliser les appels.
M. Martelly dénonce les multiples attaques et les rumeurs qui selon lui visent à semer le doute au sein de son équipe.
LLM / radio Métropole Haïti
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Re: Alliance, ouverture, promesses, Martelly ratisse large
Après le Sud, Martelly poursuit ses tournées
Après des rassemblements publics tenus le week-end écoulé dans les départements du Sud, de la Grand'Anse où Michel Martelly a été accueilli par plusieurs milliers de partisans, le candidat était, les jeudi 10 et vendredi 11 mars, dans le département du Centre et comptait boucler sa tournée dans l'Artibonite. Tandis que sa rivale, Mirlande Manigat, était dans le Nord où elle a aussi réuni plusieurs milliers de personnes même si quelques provocateurs ont voulu l'intimider en s'attaquant à son cortège.
Haïti: La caravane de Michel Martelly était, le dimanche 6 mars dernier dans le Sud, le département où le candidat à la présidence est le plus populaire. Le candidat aux milles promesses a, selon des médias, réuni plusieurs milliers de sympathisants. Comme il le dit partout pendant sa campagne électorale, le leader de « Repons peyizan » a promis l'école gratuite - sans dire clairement par quel moyens - pendant son mandat de cinq ans au cas où il remporte la présidentielle, il mettra cette promesse en oeuvre.
« La création d'écoles professionnelles ; la création de logements sociaux ; la décentralisation ; la relance de la production agricole avec la création de centres d'achat publics des produits agricoles et d'une banque de crédit agricole ; l'assurance médicale pour tous ; la création d'emplois ; le rétablissement de l'ordre et de l'autorité de l'Etat », sont, entre autres, le lot de promesses du chanteur de « Sweet Micky » qui vise la magistrature suprême de l'Etat.
A ce tableau de priorités, rapporte radio Kiskeya sur son site internet, le candidat a ajouté l'électrification, l'eau potable, l'Internet, la construction de ports et d'aéroports dans le Sud sur la base de contrats de concession à conclure avec des firmes internationales spécialisées.
Pour concrétiser tous ces rêves, le candidat a invité ses partisans à se rendre aux urnes le 20 mars prochain. « Vote ! Veye ! », a lancé le candidat au pseudonyme « Tèt kale » à ses supporteurs pour que ces derniers restent dans les rues après avoir voté.
Face aux actes de violences et de pillage enregistrés dans la ville des Cayes après la publication des résultats préliminaires du premier tour le 7 décembre dernier, Michel Martelly a, selon radio Kiskeya, salué la mémoire de ceux qui ont été tués et de toutes les victimes de ces manifestations violentes qui ont été déclenchées en sa faveur après son éviction de la course présidentielle. Des bâtiments publics, le local d'au moins une station de radio et des maisons de commerce appartenant à des partisans réels ou supposés du parti de la plateforme présidentielle INITE avaient été saccagés, pillés et/ou incendiés.
Après le Sud, le leader de Sweet Micky a courtisé les potentiels électeurs de Lascahobas, dans le Bas Plateau central où il a été aussi acclamé par des milliers de supporteurs. Après avoir visité Lascahobas, Mirebalais, Michel Martelly était à La Chapelle, puis à Marchand Dessalines (Artibonite) et comptait boucler sa tournée aux Gonaïves vendredi.
Par ailleurs, la rivale de Michel Martelly, Mirlande Hyppolite Manigat, après des tournées triomphales dans des quartiers populaires de Port-au-Prince et dans des régions de province, notamment dans le Nord-est, avait entrepris une tournée électorale dans la diaspora haïtienne à Montréal (Canada) et à Miami (Etats-Unis). Rentré lundi à Port-au-Prince, l'ex-Première dame, après un débat ce mercredi avec son rival, s'est envolée pour le Nord dans le cadre de sa campagne électorale. Même si son cortège a été attaqué par des jets de pierres et de bouteilles par des gens qui brandissaient des photos de Michel Martelly, la candidate qui était accompgnéee des rappeurs de Barikad Crew et des anciens joueurs de la sélection nationale de football a quand même rassemblé plusieurs milliers de supporteurs sur la place Notre-Dame du Cap-Haïtien après avoir parcouru des kilomètres à pied avec une foule en liesse.
Valéry Daudier
Après des rassemblements publics tenus le week-end écoulé dans les départements du Sud, de la Grand'Anse où Michel Martelly a été accueilli par plusieurs milliers de partisans, le candidat était, les jeudi 10 et vendredi 11 mars, dans le département du Centre et comptait boucler sa tournée dans l'Artibonite. Tandis que sa rivale, Mirlande Manigat, était dans le Nord où elle a aussi réuni plusieurs milliers de personnes même si quelques provocateurs ont voulu l'intimider en s'attaquant à son cortège.
Haïti: La caravane de Michel Martelly était, le dimanche 6 mars dernier dans le Sud, le département où le candidat à la présidence est le plus populaire. Le candidat aux milles promesses a, selon des médias, réuni plusieurs milliers de sympathisants. Comme il le dit partout pendant sa campagne électorale, le leader de « Repons peyizan » a promis l'école gratuite - sans dire clairement par quel moyens - pendant son mandat de cinq ans au cas où il remporte la présidentielle, il mettra cette promesse en oeuvre.
« La création d'écoles professionnelles ; la création de logements sociaux ; la décentralisation ; la relance de la production agricole avec la création de centres d'achat publics des produits agricoles et d'une banque de crédit agricole ; l'assurance médicale pour tous ; la création d'emplois ; le rétablissement de l'ordre et de l'autorité de l'Etat », sont, entre autres, le lot de promesses du chanteur de « Sweet Micky » qui vise la magistrature suprême de l'Etat.
A ce tableau de priorités, rapporte radio Kiskeya sur son site internet, le candidat a ajouté l'électrification, l'eau potable, l'Internet, la construction de ports et d'aéroports dans le Sud sur la base de contrats de concession à conclure avec des firmes internationales spécialisées.
Pour concrétiser tous ces rêves, le candidat a invité ses partisans à se rendre aux urnes le 20 mars prochain. « Vote ! Veye ! », a lancé le candidat au pseudonyme « Tèt kale » à ses supporteurs pour que ces derniers restent dans les rues après avoir voté.
Face aux actes de violences et de pillage enregistrés dans la ville des Cayes après la publication des résultats préliminaires du premier tour le 7 décembre dernier, Michel Martelly a, selon radio Kiskeya, salué la mémoire de ceux qui ont été tués et de toutes les victimes de ces manifestations violentes qui ont été déclenchées en sa faveur après son éviction de la course présidentielle. Des bâtiments publics, le local d'au moins une station de radio et des maisons de commerce appartenant à des partisans réels ou supposés du parti de la plateforme présidentielle INITE avaient été saccagés, pillés et/ou incendiés.
Après le Sud, le leader de Sweet Micky a courtisé les potentiels électeurs de Lascahobas, dans le Bas Plateau central où il a été aussi acclamé par des milliers de supporteurs. Après avoir visité Lascahobas, Mirebalais, Michel Martelly était à La Chapelle, puis à Marchand Dessalines (Artibonite) et comptait boucler sa tournée aux Gonaïves vendredi.
Par ailleurs, la rivale de Michel Martelly, Mirlande Hyppolite Manigat, après des tournées triomphales dans des quartiers populaires de Port-au-Prince et dans des régions de province, notamment dans le Nord-est, avait entrepris une tournée électorale dans la diaspora haïtienne à Montréal (Canada) et à Miami (Etats-Unis). Rentré lundi à Port-au-Prince, l'ex-Première dame, après un débat ce mercredi avec son rival, s'est envolée pour le Nord dans le cadre de sa campagne électorale. Même si son cortège a été attaqué par des jets de pierres et de bouteilles par des gens qui brandissaient des photos de Michel Martelly, la candidate qui était accompgnéee des rappeurs de Barikad Crew et des anciens joueurs de la sélection nationale de football a quand même rassemblé plusieurs milliers de supporteurs sur la place Notre-Dame du Cap-Haïtien après avoir parcouru des kilomètres à pied avec une foule en liesse.
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Re: Alliance, ouverture, promesses, Martelly ratisse large
Haïti-Elections
Cinq anciens candidats à la présidence, membres du Groupe des 12 candidats qui avaient sollicité l’annulation des élections du 28 novembre 2010, endossent la candidature à la présidence de Michel Joseph Martelly
Au nombre de ces ex-candidats figure le pasteur Chavannes Jeune qui briguait la présidence sous la bannière de ACCRAH
samedi 12 mars 2011,
Les anciens candidats à la présidence Josette Bijou (indépendante), Eric Smarcki Charles (PENH), Jean Chavannes Jeune (ACCRAH), Wilson Jeudy (Forces 2010), Génard Joseph (Solidarité) ont annoncé samedi dans un communiqué leur décision d’apporter leur soutien au candidat à la présidence de la plateforme « Repons Peyizan », Michel Joseph Martelly.
« Face au complot du 28 novembre dernier, nous continuons de croire que la meilleure solution pour la démocratie dans le pays aurait été d’annuler la mascarade qui a eu lieu ce jour là », déclarent les signataires du communiqué.
Ils disent avoir toutefois constaté que le peuple haïtien a accepté d’aller aux élections parce qu’on lui a fait comprendre que c’est la seule condition pour qu’il puisse sortir de la misère et de dessous les tentes où il se trouve depuis le 12 janvier 2010.
« Considérant l’esprit d’ouverture que le candidat Michel Joseph Martelly a manifesté et son programme, il nous parait plus apte à établir, avec lui et à ses côtés la démocratie , une des conditions du développement durable du pays et ceci sans démagogie », lit-on dans le communiqué.
Les 5 ex-candidats déclarent n’avoir pour seule ambition que le changement des conditions de vie de la population. Ils estiment de ce fait avoir la responsabilité d’orienter le peuple.
En conséquence, ils décident d’appuyer la candidature de Michel Joseph Martelly pour les prochaines élections qui se tiendront le dimanche 20 mars 2011
En conclusion de leur communiqué, les 5 ex-candidats appellent leurs partisans et sympathisants à sortir et à voter en masse "pour que Michel Joseph Martelly devienne le cinquante sixième président de la République dès la première heure le dimanche 20 mars prochain". [jmd/Radio Kiskeya]
Cinq anciens candidats à la présidence, membres du Groupe des 12 candidats qui avaient sollicité l’annulation des élections du 28 novembre 2010, endossent la candidature à la présidence de Michel Joseph Martelly
Au nombre de ces ex-candidats figure le pasteur Chavannes Jeune qui briguait la présidence sous la bannière de ACCRAH
samedi 12 mars 2011,
Les anciens candidats à la présidence Josette Bijou (indépendante), Eric Smarcki Charles (PENH), Jean Chavannes Jeune (ACCRAH), Wilson Jeudy (Forces 2010), Génard Joseph (Solidarité) ont annoncé samedi dans un communiqué leur décision d’apporter leur soutien au candidat à la présidence de la plateforme « Repons Peyizan », Michel Joseph Martelly.
« Face au complot du 28 novembre dernier, nous continuons de croire que la meilleure solution pour la démocratie dans le pays aurait été d’annuler la mascarade qui a eu lieu ce jour là », déclarent les signataires du communiqué.
Ils disent avoir toutefois constaté que le peuple haïtien a accepté d’aller aux élections parce qu’on lui a fait comprendre que c’est la seule condition pour qu’il puisse sortir de la misère et de dessous les tentes où il se trouve depuis le 12 janvier 2010.
« Considérant l’esprit d’ouverture que le candidat Michel Joseph Martelly a manifesté et son programme, il nous parait plus apte à établir, avec lui et à ses côtés la démocratie , une des conditions du développement durable du pays et ceci sans démagogie », lit-on dans le communiqué.
Les 5 ex-candidats déclarent n’avoir pour seule ambition que le changement des conditions de vie de la population. Ils estiment de ce fait avoir la responsabilité d’orienter le peuple.
En conséquence, ils décident d’appuyer la candidature de Michel Joseph Martelly pour les prochaines élections qui se tiendront le dimanche 20 mars 2011
En conclusion de leur communiqué, les 5 ex-candidats appellent leurs partisans et sympathisants à sortir et à voter en masse "pour que Michel Joseph Martelly devienne le cinquante sixième président de la République dès la première heure le dimanche 20 mars prochain". [jmd/Radio Kiskeya]
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Re: Alliance, ouverture, promesses, Martelly ratisse large
Haïti-Elections
Michel Joseph Martelly reçoit l’appui d’un groupe de pasteurs locaux et de la diaspora
Le candidat se réjouit que certains reconnaissent des qualités au personnage « Sweet Micky » et ne s’attardent pas à ses travers
jeudi 10 mars 2011,
Un groupe de pasteurs évangéliques de la diaspora haïtienne aux Etats-Unis et des pasteurs locaux, ont officiellement apporté jeudi leur appui à Michel Joseph Martelly-Sweet Micky, candidat à la présidence de la plateforme « Repons Peyizan ».
Le pasteur Jean Claude Pierre en provenance de Fort Lauderdale (Floride) a énuméré les facteurs ayant motivé son choix, dont « le souci manifesté par l’intéressé pour l’éducation de ses enfants, son sens de la solidarité envers les nécessiteux, son intelligence et sa capacité à apporter une réponse aux problèmes du pays ».
Le pasteur Pierre affirme avoir toujours privilégié le bon côté des choses et des gens et prôné la réconciliation nationale et l’élimination du clivage riches-pauvres dans la société.
Réagissant à cet appui, Martelly s’est réjoui du fait que des gens ne s’attardent pas uniquement aux aspects négatifs de sa personnalité et s’intéressent plutôt aux qualités du personnage Sweet Micky. Il ajoute qu’il n’aurait pas dû se lancer dans la politique au regard de la façon dont on la pratique en Haïti, mais, qu’il s’y est tout de même impliqué en vue d’être plus utile au pays sur le plan social.
Sur un autre plan, le candidat a exprimé sa satisfaction de la façon dont il a défendu ses points de vue dans le débat qui l’a opposé mercredi à sa rivale Mirlande Manigat. « Le temps n’est plus aux beaux discours, mais à l’action en vue de sortir la population de la misère par la création d’emplois, l’accès à l’éducation et l’élimination de la faim », a-t-il déclaré.
Il en a profité aussi pour dénoncer une nouvelle fois le gaspillage des ressources publiques par le gouvernement et la disparition en ce sens de 200 millions de dollars dans des projets fictifs. Il fait état d’un cas suspect de kidnapping récent d’un employé de l’Etat dont il n’a pas révélé l’identité et qui aurait été libéré suite au versement de 100 mille dollars tirés du Trésor public.
La star du hip-hop Wyclef Jean, présent à la conférence de presse des pasteurs pro-Martelly, a mis l’accent sur l’émergence de la jeunesse dans le monde et justifié en ce sens son choix du candidat de « Repons Peyizan ». Il a par ailleurs déclaré ne voir aucun inconvénient dans le fait que le groupe Rap très populaire « Barikad Crew » (qui l’avait soutenu lors de sa candidature ratée à la présidence) ait apporté son appui à Mme Mirlande Manigat.
Michel Martelly-Sweet Micky est fortement décrié pour sa propension à lancer à tout bout de champ des propos obscènes et à afficher des comportements indécents. De tels travers, admis publiquement par l’intéressé, ont constitué la toile de fond de la campagne des partisans de Mirlande Manigat contre lui. Au nom de la moralité et de l’intégrité, cette dernière a reçu l’appui de 700 pasteurs évangéliques. [jmd/Radio Kiskeya]
Michel Joseph Martelly reçoit l’appui d’un groupe de pasteurs locaux et de la diaspora
Le candidat se réjouit que certains reconnaissent des qualités au personnage « Sweet Micky » et ne s’attardent pas à ses travers
jeudi 10 mars 2011,
Un groupe de pasteurs évangéliques de la diaspora haïtienne aux Etats-Unis et des pasteurs locaux, ont officiellement apporté jeudi leur appui à Michel Joseph Martelly-Sweet Micky, candidat à la présidence de la plateforme « Repons Peyizan ».
Le pasteur Jean Claude Pierre en provenance de Fort Lauderdale (Floride) a énuméré les facteurs ayant motivé son choix, dont « le souci manifesté par l’intéressé pour l’éducation de ses enfants, son sens de la solidarité envers les nécessiteux, son intelligence et sa capacité à apporter une réponse aux problèmes du pays ».
Le pasteur Pierre affirme avoir toujours privilégié le bon côté des choses et des gens et prôné la réconciliation nationale et l’élimination du clivage riches-pauvres dans la société.
Réagissant à cet appui, Martelly s’est réjoui du fait que des gens ne s’attardent pas uniquement aux aspects négatifs de sa personnalité et s’intéressent plutôt aux qualités du personnage Sweet Micky. Il ajoute qu’il n’aurait pas dû se lancer dans la politique au regard de la façon dont on la pratique en Haïti, mais, qu’il s’y est tout de même impliqué en vue d’être plus utile au pays sur le plan social.
Sur un autre plan, le candidat a exprimé sa satisfaction de la façon dont il a défendu ses points de vue dans le débat qui l’a opposé mercredi à sa rivale Mirlande Manigat. « Le temps n’est plus aux beaux discours, mais à l’action en vue de sortir la population de la misère par la création d’emplois, l’accès à l’éducation et l’élimination de la faim », a-t-il déclaré.
Il en a profité aussi pour dénoncer une nouvelle fois le gaspillage des ressources publiques par le gouvernement et la disparition en ce sens de 200 millions de dollars dans des projets fictifs. Il fait état d’un cas suspect de kidnapping récent d’un employé de l’Etat dont il n’a pas révélé l’identité et qui aurait été libéré suite au versement de 100 mille dollars tirés du Trésor public.
La star du hip-hop Wyclef Jean, présent à la conférence de presse des pasteurs pro-Martelly, a mis l’accent sur l’émergence de la jeunesse dans le monde et justifié en ce sens son choix du candidat de « Repons Peyizan ». Il a par ailleurs déclaré ne voir aucun inconvénient dans le fait que le groupe Rap très populaire « Barikad Crew » (qui l’avait soutenu lors de sa candidature ratée à la présidence) ait apporté son appui à Mme Mirlande Manigat.
Michel Martelly-Sweet Micky est fortement décrié pour sa propension à lancer à tout bout de champ des propos obscènes et à afficher des comportements indécents. De tels travers, admis publiquement par l’intéressé, ont constitué la toile de fond de la campagne des partisans de Mirlande Manigat contre lui. Au nom de la moralité et de l’intégrité, cette dernière a reçu l’appui de 700 pasteurs évangéliques. [jmd/Radio Kiskeya]
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Re: Alliance, ouverture, promesses, Martelly ratisse large
Se klè ke Micky ak mare e jije Titid...
Li ta nan enterè Calibus ke li rete an Afrik....
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Réaction Twitter sur le retour de Aristide
Twitter est devenu une source quasi constante d'information.. voyons quelques réactions sur le vif!
prasmichel
Word on the grounds in Haiti is Aristide is coming as early as tonight........ We may have another mideast revolt down here.
Kounye se ki jou #Aristide ap vini se pa eske li ka vini anko, #anmwey #AAvoye
So I guess the US will let #Aristide enter #Haiti after the botched elections. I wonder how well that will go... Well done Dr. Evil ! O_0
Does anyone know why some Haitians are excited about Aristide's return to Haiti?
If #Aristide does come tonight, I prey riots don't happen #haiti
RT @stopwarca Aristide returning to Haiti next week. Will Canadian govt officials who helped overthrow him be held accountable?
Mme. Manigat could win next March 20th #Haiti elections if ex-pres. Aristide supports
Li ka vin nan peyi a. C yon sitwayen ayisyen kom Ti josef. Men, an pè. Piga lavalas panse ke gen dezod ki posib. Epi P-O-Z-E
prasmichel
Word on the grounds in Haiti is Aristide is coming as early as tonight........ We may have another mideast revolt down here.
Kounye se ki jou #Aristide ap vini se pa eske li ka vini anko, #anmwey #AAvoye
So I guess the US will let #Aristide enter #Haiti after the botched elections. I wonder how well that will go... Well done Dr. Evil ! O_0
Does anyone know why some Haitians are excited about Aristide's return to Haiti?
If #Aristide does come tonight, I prey riots don't happen #haiti
RT @stopwarca Aristide returning to Haiti next week. Will Canadian govt officials who helped overthrow him be held accountable?
Mme. Manigat could win next March 20th #Haiti elections if ex-pres. Aristide supports
Li ka vin nan peyi a. C yon sitwayen ayisyen kom Ti josef. Men, an pè. Piga lavalas panse ke gen dezod ki posib. Epi P-O-Z-E
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Re: Alliance, ouverture, promesses, Martelly ratisse large
T-NEG a écrit:Twitter est devenu une source quasi constante d'information.. voyons quelques réactions sur le vif!
prasmichel
Word on the grounds in Haiti is Aristide is coming as early as tonight........ We may have another mideast revolt down here.
Il n'y a pas de doute que la capacité de nuisance de Calibus est toujours terrible....
Sa fè wont ke lè nou wè pou foli pouvwa fè Myrlande ap liche bouda mouche....
Sak tap janm panse e di sa ta rive yon jou....
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Re: Alliance, ouverture, promesses, Martelly ratisse large
colocolo a écrit:T-NEG a écrit:Twitter est devenu une source quasi constante d'information.. voyons quelques réactions sur le vif!
prasmichel
Word on the grounds in Haiti is Aristide is coming as early as tonight........ We may have another mideast revolt down here.
Il n'y a pas de doute que la capacité de nuisance de Calibus est toujours terrible....
Sa fè wont ke lè nou wè pou foli pouvwa fè Myrlande ap liche bouda mouche....
Sak tap janm panse e di sa ta rive yon jou....
Afrik Di Sid pa gen kontra ak USA pou remèt yo kriminèl pou yo jije.
Ayiti gen kontra ak USA pou remèt yo tout kalite kriminèl ke yo vle jije, Drug dealer, kidnapè ect....Se Aristide menm ki te siyen kontra sa.
Si Aristide byen nan tèt li, li ta rete tou dousman an ADS kote pèsòn pa ka vini cheche'l.
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