La candidature de Michel Martelly, une supercherie.

Yo tout konsidere ayiti tankou Ti Sina depi kofrefò yo vid se lè sa yo beswen fè pou pep.ou pa tande menm pitit tig la di se ede li vinn ede.

Se pandan koudeta 1991 MIKI te fè milyonven.Gen nèg ki ap vin di w ke se lan mizik misye fè lajan l.
ADYE!
Pandan peryòd koudeta a ;misye se te ATOUFÈ ,pou tokay li SWIT MIKI FRANSWA;
MIKI FRANSWA te mete misye an chaj ;tout zafè ""kès nwa"" sitou komès poud blanch lan.
Lajan ki t ap achte gwo kay milyon dola yo ;se la yo sòti

San ke mwen p ap defann Martelly. Men wou menm, antan ke nèg ki toujou bezwen prèv anpwent dijital ak ADN pou yon seri de lòt moun ki poko jije nonplis pou zafè dwòg, wou ta mande prèv tou. Mwen pa t ko ka kwè ke se wou ki ekri saa la. Men, apre yon dezyèm panse, mwen vini kwè, paske mwen vinn sonje ke Martelly pa fè pati de moun ke w pa vle denonse yo.

Sur la Candidature de Martelly

Ça y est. Nous y voilà. Nous sommes en plein là-dedans. Ou presque. Ce n’est plus qu’une question de semaines. A la lumière de maints constats, les uns aussi inquiétants que les autres, il est fort probable que ce soit Michel Joseph Martelly qui, attifé de l’écharpe présidentielle, prête serment le 14 mai prochain comme président de la République.

Pourquoi Martelly? L’International serait-il en panne de valets-intellectuels-technocrates? Washington et ses alliés auraient pu, comme en 2004, tirer de leur manche quelque autre Latortue. Ce ne sont pas les Conzé-intellectuels-technocrates qui font défaut et qui seraient ravis de jouer le rôle rêvé de nègre de service. Or, on ne se rend pas toujours à l’idée que les décideurs aient jeté leur dévolu sur un type de rien, nul à tous les égards, en la personne de Michel Joseph Martelly. Est-ce dans le dessein arrêté de nous faire vider la coupe de l’humiliation jusqu'à la lie?

Martelly président!... Dans certains secteurs, on en parle avec indignation. Cela se comprend. En désespoir de cause, on arrive même à souhaiter que le phénomène Martelly ne soit qu’un conte de fées, une plaisanterie de mauvais goȗt ou un mauvais rêve, rien qu’un mauvais rêve. Pourtant la toute réalité est que la candidature de monsieur Martelly a galvanisé les grandes foules des carrefours déterminants de l’Histoire. Davantage, l’admission de l’auto-proclamé « président du Compas » au second tour semble automatiquement conférer un semblant de légitimité à des élections auparavant décriées, dénoncées comme étant une mascarade organisée par un CEP honni. En fait, le CEP le plus conspué depuis 1987. C’est à se demander, en passant, si les honorables membres de ce CEP ne sont pas des mollusques sans colonne vertébrale, à force d’être de tristes vertébrés sans honneur et sans fierté. Ou plutôt, d’une fierté à la Ginette Chérubin.

En tout cas, ce qu’on est en train d’observer n’est pas un film de fiction, mais bien la marche inexorable d’un politicien subit vers la présidence, fort de l’appui inconditionnel de la majorité et apparemment insensible aux cris d’alarme des autres les impuissants. Certains Ponce Pilate, quant à eux, ne trouvent rien de mieux à dire que s’il advient qu’un dévoyé se hisse à la première magistrature de l’Etat, c’est que nous l’avons bien cherché, que nous le méritons bien, et qu’il faut que nous nous y fassions. Une telle logique citoyenne est, en vérité, on ne peut plus belle. Autant crier avec la populace : Vive Martelly!... Pardon : vive Sweet Micky!... Au mieux, autant s’égosiller, à en révolter les oreilles de l’Histoire : Sweet Micky, peyi a se pou, kale bouda w jan w vle.
Et quel Sweet Micky, mes aïeux!

En tout état de cause, il serait tout à fait injuste de mettre à l’index la jeunesse qui constitue le bastion électoral de Martelly et qui soutient le candidat avec une ferveur qui étonne les observateurs. Il faut bien se rappeler que c’est une jeunesse naufragée, une jeunesse qui se noie et qui, en toute logique, s’accroche au discours électoral populiste de Martelly comme à une bouée de sauvetage. Jeunesse depuis trop longtemps livrée à elle-même, trompée, trahie, désespérée, déboussolée, sans horizon et sans avenir. Sans choix. D’ailleurs, une alternative viable lui a-t-elle jamais été offerte? En tout cas, l’alternative n’est pas le RDNP qui a jadis eu maints atouts en mains pour se paver honorablement une voie vers la présidence, mais qui n’a jamais réussi à se faire accepter par le peuple des démunis. Et puis, le peuple des démunis, -autant qu’on s’en souvienne-, ce sont des chiens qui, selon le mot de l’éminent professeur Lesly Manigat, ont l’habitude de retourner à leur vomi.

Michel Martelly vient de déclarer dans le Nord que Madame Manigat ne s’est jamais montrée à la hauteur de sa renommée d’intellectuelle. Et, pour une fois, Sweet Micky a peut-être raison. Nous nous permettons tout simplement d’ajouter que les Manigat (mari et femme) ont toujours été des intellos aveuglés par leurs préjugés de classe.

Aujourd’hui, la classe intellectuelle crie au scandale face à la percée fulgurante de Michel Martelly sur la scène politique. La «classe», surclassée par les déclassés, se débat comme un diable dans un bénitier pour tenter de faire obstacle au rescapé du premier tour. Mais a-t-elle seulement, cette classe intellectuelle, les moyens de sa politique? Elle a gâché son temps à politicailler et, à présent, la voici qui s’engage dans une véritable course contre la montre. Kabrit fin pase, se lè sa yap rele fèmen baryè. La situation est un peu comique. Mais le rire se figerait devant le constat de l’échec cuisant de certains politiciens de carrière, universitaires de surcroit, tels une Myrlande Manigat et un Jacques Edouard Alexis, inaptes ou maladroits, incapables de se rallier un électorat adéquat, au point que l’électorat est quasi-unanimement acquis à la cause d’un « bandit légal », un ancien escadron de la mort, une vile personnalité, un médiocre musicien, un médiocre tout court, un vaurien, un dépravé dont tout le talent consiste à débiter ses délires scatologiques, à vomir des obscénités à tout propos, à exhiber ses fesses et ses testicules en public, tout cela sans même qu’il croie porter atteinte à la décence et à la pudeur.

Au bout du compte, celui que nous risquons d’appeler très bientôt, avec tout le respect dȗ à son rang, «Son Excellence monsieur le Président», est un citoyen dénaturé qui dénigrait publiquement son pays, qui a flanqué son drapeau à la poubelle en se déclarant citoyen italien, un citoyen haïtien qui avouait à la presse que les problèmes d’Haïti ne le concernaient pas et qu’il s’en foutait pas mal…

Plus d’un sont impatients, et le cas en vaut la peine, de voir quelle sorte de président aurions-nous en la personne du citoyen-candidat Michel Joseph Martelly.

Yolette Dubuisson
--- En date de : Dim 27.2.11,

Disons merci à Rene Preval,le traitre et aux Manigat qui ont soutenu cette mascarade.se yo ki te bal jaret yo pa ka rele sil fout yo yon so kabrit .Cette selection ne devrait pas nous etonner.Quand on demanda à ce CEP inepte et lache de repecher Martelly apres les resultats du premier tour les observateurs perspicaces savaient deja les carotes etaient deja cuites il ne s'agissait plus que de les servir à cette population aux abois qui se noie.pourquoi madame Mnaigat a-t-elle trahi les autres candidats qui demandaient l'annulation pure et simple des elections quand le proconsul Mulet lui disait qu'elle etait en tete ?Elle a été manipulée par Mulet et l'international parce qu'elle pensait pouvoir gagner ,alors elle ne peut pas dire au peuple qu'il retourne a ses vomissures ,car Martelly est de sa classe.se menm ti lolit yo ya degaje yo.

Se yon zafè blanchiman lajan ki te a la mod kelk' jou. Lan avidite nèg al envesti lan chato. E you tou pèdi.

Mwen sot li atikl Yolette Dubusson a ki te parèt le 27 février 2011. Donk dènye nouvèl sou Martelly a pantko soti. De tout fason m'tande Madanm la lan radyo bor isit ak prop bouch li ki di: ''Je serai présidente.''