Haiti en Marche: Les flous d'un mandat (Minustah)
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Haiti en Marche: Les flous d'un mandat (Minustah)
MINUSTAH: Les flous d'un mandat
ANALYSE
PORT-AU-PRINCE, 24 Février - Cette semaine tout le monde a raison de se féliciter.
Le public et le gouvernement du succès du carnaval 2007 de Port-au-Prince.
La mission internationale de maintien de la paix (Minustah) des avancées obtenues dans sa lutte contre les groupes armés de Cité Soleil.
Le carnaval s'est déroulé sans anicroche. Plus d'un million, de tous âges et de toutes les classes, sont descendus dans les rues durant les trois jours gras (18 au 21 février), et n'ont été quittes que pour la fatigue qui semble avoir marqué tout le reste de la semaine.
Le seul endroit resté affairé est le bidonville de Cité Soleil (300.000 habitants) où les casques bleus mènent des interventions sans désemparer à la poursuite des " bandits " qui y sont retranchés, continuant de défier l'ordre public depuis au moins février 2004 qui a vu le renversement du président Jean-Bertrand Aristide.
Au début, ces " hors la loi " se justifiaient en déclarant lutter pour le retour du président déchu. Ayant de plus à affronter les escadrons de la mort du régime anti-lavalas de transition.
Ils ont marqué une halte au moment des élections qui ont permis en février 2006 la victoire de René Préval pour un second mandat présidentiel.
Celui-ci lança un appel à déposer les armes en échange de la participation à des projets socio-économiques.
Mais trop peu pour les gangs qui étaient passés au stade de la pure criminalité. Assassinats et kidnappings à la chaîne.
Cité Soleil en permanence sous le feu...
Depuis novembre, la mission de maintien de la paix comprenant 9.000 militaires et policiers de plusieurs pays (Minustah) a le feu vert du président haïtien pour déloger les gangs des quartiers populaires de la capitale, principalement les bidonvilles de Cité Soleil et Martissant.
Après une trentaine d'arrestations, Martissant s'est calmé. Depuis deux semaines, les groupes dénommés Armée Ti-machettes et Base Grand'Ravine ne font plus l'actualité.
La Minustah peut donc mobiliser toutes ses forces dans le blocus de Cité Soleil où les opérations militaires n'ont pas cessé depuis un mois. Y compris à la Noël et pour le carnaval. Les habitants de Cité Soleil ont été quotidiennement - impitoyablement sous le feu.
Les responsables militaires refusent de le concéder, mais il y a eu probablement de nombreux dérapages. Comment peut-on lancer des blindés armés de mitrailleuses lourdes dans ce lacis de bicoques, au milieu d'un quartier surpeuplé, sans risquer ce qu'on appelle des dégâts collatéraux.
Tel le 22 décembre, où furent rapportés plus d'une vingtaine de morts. Pour la Minustah, tous des bandits. Mais on releva parmi eux des femmes, et des enfants en bas âge.
Les cris des victimes ne convaincront pas le président d'arrêter le déroulement des opérations. Cependant les responsables militaires prennent soin d'inviter tous ceux qui veulent déposer les armes, à s'adresser au gouvernement.
Avantage à la Minustah...
Après plus d'un mois de frappes, la situation semble tourner à l'avantage de la force internationale.
Il n'y a presque plus de morts et de moins en moins de blessés.
En même temps que les " bases " des chefs de bandes sont enlevées les unes après autres.
La semaine dernière sont tombés les quartiers généraux des deux plus influents d'entre eux : Evens ainsi connu et Amaral Duclonat.
Les deux hommes, qui faisaient hier, comme on dit, la pluie et le beau temps, ont disparu dans la nature.
Leurs chefs en fuite, les membres de gangs offrent de moins en moins de résistance. Et la Minustah peut annoncer qu'elle opère à présent sans tirer un coup de feu.
Mine de rien, c'est une page qui est tournée. En effet, toutes ces dernières années, on pouvait ignorer les noms des officiels gouvernementaux et autres. Mais pas ceux des jeunes caciques qui avaient découpé la capitale en de nombreux fiefs : Evens et Amaral à Cité Soleil, Ti Blanc (Nan Pélé), Dread Wilmer, Labannière, Kernizan (Armée Ti-machettes, Martissant) etc.
Certains ont prêté successivement leurs services au pouvoir Lavalas, puis aux anti-Lavalas pour renverser ce dernier.
Les gangs ont été à bonne école...
D'autant plus que les gangs en question ne datent pas d'aujourd'hui mais remontent aux tontons macoutes de la dynastie Duvalier, en passant par les paramilitaires du FRAPH, escadrons de la mort aux ordres du régime militaire qui a sévi après le coup d'état anti-Aristide de septembre 1991.
Ce qu'on dénomme aujourd'hui les " bandits " de Cité Soleil, ont été à bonne école.
De militants politiques, ils sont devenus des chefs de guerre. Puis, privés d'un leadership idéologique - c'est un processus presque fatal, ils se sont servis de leurs armes pour gagner leur vie. En mangeant, l'appétit vient. C'est le grand banditisme, le kidnapping.
Cela sur fond d'impunité générale (entendez dans tous les domaines et pas seulement celui du vol à main armée). Et surtout de trafic de drogue et d'armes à grande échelle. Entre la Colombie et la République dominicaine d'un côté, et avec la Jamaïque de l'autre.
Attention au périmètre Delmas-Route de Frères et Tabarre...
Aussi la question à l'heure actuelle dans le public : pourquoi aucun des chefs de bande n'a été arrêté ? Ils sont tous au large mais dans le pays. Le général commandant les troupes dominicaines à la frontière dit n'avoir procédé à aucune arrestation de gang.
N'est-il pas normal de penser qu'ils vont se reformer dans d'autres zones ?
En plein week-end du carnaval, on a rapporté plusieurs cas d'enlèvement survenus dans le périmètre Delmas-Route de Frères et Tabarre, c'est-à-dire à l'autre bout de la capitale.
L'une des personnes, qui a été relâchée en échange de 20.000 dollars américains, aurait été enfermée dans une citerne avec l'eau lui arrivant jusqu'à la poitrine.
Il aurait eu l'impression que des corps flottaient dans la citerne. Peut-être d'autres kidnappés que les agresseurs auraient laissé mourir pour n'avoir pas reçu la rançon exigée. Vrai cauchemar.
Dèyè mòn genyen mòn...
Autrement dit, les casques bleus sont en train de se rendre maîtres de Cité Soleil, mais les chefs de gang courent toujours. Aussi, what's next ?
Tout ne peut être fait en un jour, certes, mais nous sommes laissés dans un flou qui nous fait peur presque autant.
La Minustah a l'habitude de citer le Bel-air comme un exemple de normalisation. Le quartier historique du Bel-air, au centre de la capitale, s'était également enflammé au lendemain des événements de février 2004.
Mais depuis qu'il a été " stabilisé ", ce sont les mêmes militants du Bel-air qui font la sécurité de leur quartier contre les gangs engagés dans le trafic de drogue et le kidnapping.
Par contre, Cité Soleil ce n'est pas la même formation sociale et historique.
Cité Soleil est devenue depuis peu une commune, mais c'est une agglomération de formation très récente et connue pour être un point fort de la contrebande commerciale, du trafic de drogue et autres activités connexes...
En même temps qu'une réserve de troupes de choc (appelées encore rouleau compresseur) dans les cas de crise politique et de masse électorale de circonstance pour les politiciens de tous bords.
C'est donc une communauté où ne règne pas un seul maître, mais tous à la fois.
Comme dit le proverbe créole, dèyè mòn genyen mòn ...
What's next ?...
Aussi quand la Minustah aura " stabilisé " Cité Soleil, what's next ?
Les choses ne vont pas rester en l'état. Même au Bel-air que pas grand chose n'a été accompli après le retour à la normale. Ce dernier tient grâce à la bonne foi des jeunes militants qui ont choisi de retrouver le droit chemin.
Après la conquête de Cité Soleil, il faut la consolidation quand les armes se seront tues. Sinon c'est peine perdue.
On parle de 20 millions de dollars des Etats-Unis pour Cité Soleil. Cette dernière n'en demande pas tant pour nettoyer ses canaux nauséabonds, restaurer le réseau de distribution d'eau potable, la sanitation, les marchés publics, les écoles...
Tant que ces millions ne disparaissent pas plutôt dans la poche des inévitables consultants.
Ensuite rendre Cité Soleil aux industries qui y avaient établi domicile depuis des décennies.
Mais surtout garantir cette fois que les taxes de Cité Soleil y resteront pour le plus grand bien de ses habitants. Comme le stipule d'ailleurs la Constitution haïtienne au chapitre de la décentralisation et des administrations communales.
Dans le cas contraire, aussi bien la Minustah que le gouvernement se mettent le doigt dans l'oeil.
L'ONU risque, non sans les félicitations d'une certaine presse, d'être accusée de s'être mise au service de l'oligarchie haïtienne pour écraser le peuple. Comme les ex-forces armées d'Haïti.
Quant au gouvernement haïtien, il serait considéré comme directement responsable. Y compris en vertu de la dernière résolution du Conseil de sécurité qui lui donne la " responsabilité première. "
Les chefs de la Minustah ne manquent pas de rappeler dans toutes leurs opérations qu'ils ont le feu vert du chef de l'Etat.
Haïti en Marche, 24 Février 2007
ANALYSE
PORT-AU-PRINCE, 24 Février - Cette semaine tout le monde a raison de se féliciter.
Le public et le gouvernement du succès du carnaval 2007 de Port-au-Prince.
La mission internationale de maintien de la paix (Minustah) des avancées obtenues dans sa lutte contre les groupes armés de Cité Soleil.
Le carnaval s'est déroulé sans anicroche. Plus d'un million, de tous âges et de toutes les classes, sont descendus dans les rues durant les trois jours gras (18 au 21 février), et n'ont été quittes que pour la fatigue qui semble avoir marqué tout le reste de la semaine.
Le seul endroit resté affairé est le bidonville de Cité Soleil (300.000 habitants) où les casques bleus mènent des interventions sans désemparer à la poursuite des " bandits " qui y sont retranchés, continuant de défier l'ordre public depuis au moins février 2004 qui a vu le renversement du président Jean-Bertrand Aristide.
Au début, ces " hors la loi " se justifiaient en déclarant lutter pour le retour du président déchu. Ayant de plus à affronter les escadrons de la mort du régime anti-lavalas de transition.
Ils ont marqué une halte au moment des élections qui ont permis en février 2006 la victoire de René Préval pour un second mandat présidentiel.
Celui-ci lança un appel à déposer les armes en échange de la participation à des projets socio-économiques.
Mais trop peu pour les gangs qui étaient passés au stade de la pure criminalité. Assassinats et kidnappings à la chaîne.
Cité Soleil en permanence sous le feu...
Depuis novembre, la mission de maintien de la paix comprenant 9.000 militaires et policiers de plusieurs pays (Minustah) a le feu vert du président haïtien pour déloger les gangs des quartiers populaires de la capitale, principalement les bidonvilles de Cité Soleil et Martissant.
Après une trentaine d'arrestations, Martissant s'est calmé. Depuis deux semaines, les groupes dénommés Armée Ti-machettes et Base Grand'Ravine ne font plus l'actualité.
La Minustah peut donc mobiliser toutes ses forces dans le blocus de Cité Soleil où les opérations militaires n'ont pas cessé depuis un mois. Y compris à la Noël et pour le carnaval. Les habitants de Cité Soleil ont été quotidiennement - impitoyablement sous le feu.
Les responsables militaires refusent de le concéder, mais il y a eu probablement de nombreux dérapages. Comment peut-on lancer des blindés armés de mitrailleuses lourdes dans ce lacis de bicoques, au milieu d'un quartier surpeuplé, sans risquer ce qu'on appelle des dégâts collatéraux.
Tel le 22 décembre, où furent rapportés plus d'une vingtaine de morts. Pour la Minustah, tous des bandits. Mais on releva parmi eux des femmes, et des enfants en bas âge.
Les cris des victimes ne convaincront pas le président d'arrêter le déroulement des opérations. Cependant les responsables militaires prennent soin d'inviter tous ceux qui veulent déposer les armes, à s'adresser au gouvernement.
Avantage à la Minustah...
Après plus d'un mois de frappes, la situation semble tourner à l'avantage de la force internationale.
Il n'y a presque plus de morts et de moins en moins de blessés.
En même temps que les " bases " des chefs de bandes sont enlevées les unes après autres.
La semaine dernière sont tombés les quartiers généraux des deux plus influents d'entre eux : Evens ainsi connu et Amaral Duclonat.
Les deux hommes, qui faisaient hier, comme on dit, la pluie et le beau temps, ont disparu dans la nature.
Leurs chefs en fuite, les membres de gangs offrent de moins en moins de résistance. Et la Minustah peut annoncer qu'elle opère à présent sans tirer un coup de feu.
Mine de rien, c'est une page qui est tournée. En effet, toutes ces dernières années, on pouvait ignorer les noms des officiels gouvernementaux et autres. Mais pas ceux des jeunes caciques qui avaient découpé la capitale en de nombreux fiefs : Evens et Amaral à Cité Soleil, Ti Blanc (Nan Pélé), Dread Wilmer, Labannière, Kernizan (Armée Ti-machettes, Martissant) etc.
Certains ont prêté successivement leurs services au pouvoir Lavalas, puis aux anti-Lavalas pour renverser ce dernier.
Les gangs ont été à bonne école...
D'autant plus que les gangs en question ne datent pas d'aujourd'hui mais remontent aux tontons macoutes de la dynastie Duvalier, en passant par les paramilitaires du FRAPH, escadrons de la mort aux ordres du régime militaire qui a sévi après le coup d'état anti-Aristide de septembre 1991.
Ce qu'on dénomme aujourd'hui les " bandits " de Cité Soleil, ont été à bonne école.
De militants politiques, ils sont devenus des chefs de guerre. Puis, privés d'un leadership idéologique - c'est un processus presque fatal, ils se sont servis de leurs armes pour gagner leur vie. En mangeant, l'appétit vient. C'est le grand banditisme, le kidnapping.
Cela sur fond d'impunité générale (entendez dans tous les domaines et pas seulement celui du vol à main armée). Et surtout de trafic de drogue et d'armes à grande échelle. Entre la Colombie et la République dominicaine d'un côté, et avec la Jamaïque de l'autre.
Attention au périmètre Delmas-Route de Frères et Tabarre...
Aussi la question à l'heure actuelle dans le public : pourquoi aucun des chefs de bande n'a été arrêté ? Ils sont tous au large mais dans le pays. Le général commandant les troupes dominicaines à la frontière dit n'avoir procédé à aucune arrestation de gang.
N'est-il pas normal de penser qu'ils vont se reformer dans d'autres zones ?
En plein week-end du carnaval, on a rapporté plusieurs cas d'enlèvement survenus dans le périmètre Delmas-Route de Frères et Tabarre, c'est-à-dire à l'autre bout de la capitale.
L'une des personnes, qui a été relâchée en échange de 20.000 dollars américains, aurait été enfermée dans une citerne avec l'eau lui arrivant jusqu'à la poitrine.
Il aurait eu l'impression que des corps flottaient dans la citerne. Peut-être d'autres kidnappés que les agresseurs auraient laissé mourir pour n'avoir pas reçu la rançon exigée. Vrai cauchemar.
Dèyè mòn genyen mòn...
Autrement dit, les casques bleus sont en train de se rendre maîtres de Cité Soleil, mais les chefs de gang courent toujours. Aussi, what's next ?
Tout ne peut être fait en un jour, certes, mais nous sommes laissés dans un flou qui nous fait peur presque autant.
La Minustah a l'habitude de citer le Bel-air comme un exemple de normalisation. Le quartier historique du Bel-air, au centre de la capitale, s'était également enflammé au lendemain des événements de février 2004.
Mais depuis qu'il a été " stabilisé ", ce sont les mêmes militants du Bel-air qui font la sécurité de leur quartier contre les gangs engagés dans le trafic de drogue et le kidnapping.
Par contre, Cité Soleil ce n'est pas la même formation sociale et historique.
Cité Soleil est devenue depuis peu une commune, mais c'est une agglomération de formation très récente et connue pour être un point fort de la contrebande commerciale, du trafic de drogue et autres activités connexes...
En même temps qu'une réserve de troupes de choc (appelées encore rouleau compresseur) dans les cas de crise politique et de masse électorale de circonstance pour les politiciens de tous bords.
C'est donc une communauté où ne règne pas un seul maître, mais tous à la fois.
Comme dit le proverbe créole, dèyè mòn genyen mòn ...
What's next ?...
Aussi quand la Minustah aura " stabilisé " Cité Soleil, what's next ?
Les choses ne vont pas rester en l'état. Même au Bel-air que pas grand chose n'a été accompli après le retour à la normale. Ce dernier tient grâce à la bonne foi des jeunes militants qui ont choisi de retrouver le droit chemin.
Après la conquête de Cité Soleil, il faut la consolidation quand les armes se seront tues. Sinon c'est peine perdue.
On parle de 20 millions de dollars des Etats-Unis pour Cité Soleil. Cette dernière n'en demande pas tant pour nettoyer ses canaux nauséabonds, restaurer le réseau de distribution d'eau potable, la sanitation, les marchés publics, les écoles...
Tant que ces millions ne disparaissent pas plutôt dans la poche des inévitables consultants.
Ensuite rendre Cité Soleil aux industries qui y avaient établi domicile depuis des décennies.
Mais surtout garantir cette fois que les taxes de Cité Soleil y resteront pour le plus grand bien de ses habitants. Comme le stipule d'ailleurs la Constitution haïtienne au chapitre de la décentralisation et des administrations communales.
Dans le cas contraire, aussi bien la Minustah que le gouvernement se mettent le doigt dans l'oeil.
L'ONU risque, non sans les félicitations d'une certaine presse, d'être accusée de s'être mise au service de l'oligarchie haïtienne pour écraser le peuple. Comme les ex-forces armées d'Haïti.
Quant au gouvernement haïtien, il serait considéré comme directement responsable. Y compris en vertu de la dernière résolution du Conseil de sécurité qui lui donne la " responsabilité première. "
Les chefs de la Minustah ne manquent pas de rappeler dans toutes leurs opérations qu'ils ont le feu vert du chef de l'Etat.
Haïti en Marche, 24 Février 2007
gwotoro- Super Star
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Nombre de messages : 3974
Localisation : Canada
Date d'inscription : 20/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: le balancier
Re: Haiti en Marche: Les flous d'un mandat (Minustah)
Haiti en Marche a ecrit:
Le feu vert donne droit de passage a un véhicule, mais celui ci droit aussi respecter la limite de vitesse, « speed limit ».
Par exemple, l’utilisation des armes à gros calibre sont inacceptable dans les descentes des bidonvilles.
La Minustah très souvent utilise des tactiques militaires et d’excès de force dans des situations d’ordre purement urbain contre des citoyens innocents qui sont victimes d’être dans un milieu pauvre (being at the wrong place and at the wrong time).
Il est temps pour ce feu vert du chef de l’etat tourne rouge, pour pouvoir stopper ces messieurs.
Il ne faut pas qu’ils confondent, force de support et force d’occupation.
Le mandat de la Minustah ne droit a aucun cas être flou. Il droit être approprie, spécifique et clair.
Revelation
On droit rappeler les chefs de la Minustah que feu vert ne veut pas dire carte blanche.Les chefs de la Minustah ne manquent pas de rappeler dans toutes leurs opérations qu'ils ont le feu vert du chef de l'Etat.
Le feu vert donne droit de passage a un véhicule, mais celui ci droit aussi respecter la limite de vitesse, « speed limit ».
Par exemple, l’utilisation des armes à gros calibre sont inacceptable dans les descentes des bidonvilles.
La Minustah très souvent utilise des tactiques militaires et d’excès de force dans des situations d’ordre purement urbain contre des citoyens innocents qui sont victimes d’être dans un milieu pauvre (being at the wrong place and at the wrong time).
Il est temps pour ce feu vert du chef de l’etat tourne rouge, pour pouvoir stopper ces messieurs.
Il ne faut pas qu’ils confondent, force de support et force d’occupation.
Le mandat de la Minustah ne droit a aucun cas être flou. Il droit être approprie, spécifique et clair.
Revelation
revelation- Super Star
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Nombre de messages : 3086
Localisation : Washington, DC
Opinion politique : Senior Financial Analyst
Loisirs : walking, jogging, basket, tennis
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: L'analyste
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