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Message  haitimere Mar 22 Mar 2011 - 20:58

BRAVO ... pour la performance de notre POLICE NATIONALE en complémentarité avec les FORCES PUBLIQUES de la MINUSTAH. Une mise en oeuvre stratégique rationnelle qui a su garantir l'éfficience de l'encadrement de sécurité des élections du 20 mars 2011.

Voilà donc pourquoi HAÏTI doit aller dans cette voie:

L’État démocratique a pour l’obligation primordiale la sauvegarde de la souveraineté de son pays, d’assurer la protection de son pays, de son peuple et de ses institutions fondamentales. Pour remplir ses obligations adéquatement, l’État privilégie la stratégie universelle essentielle en matière de protection pour un pays et pour son peuple : la structure des composantes minimales des trois institutions des forces publiques respectives qui se complètent l’une des autres; notamment la police de la sécurité publique, les forces armées et le service (secret) et/ou de (l’intelligence nationale) ou (renseignement).
Eu égard à cette règle stratégique universelle que tout État démocratique s’inspire pour se doter des moyens de défense et/ou de protection nécessaire leur permettant d’assurer leurs obligations envers leur pays. Et nous les Haïtiens, face à la déficience chronique de l’État d’Haïti à remplir ses obligations de protéger Haïti et le peuple haïtien, Haïti ne devrait-elle emboîtée le pas dans cette même voie d’inspiration?

Personnellement je crois que oui!
Haïti ! Participons-nous pleinement et de façon éclairée sur la question de la vraie protection que nous voulons pour notre pays et notre peuple aujourd’hui, pour nous empêcher de s’acheminer une fois de trop tête baissée dans une réforme déficiente de l’État d’Haïti par la déraison politique partisane et émotive.

Plus que jamais, cette incapacité déconcertante de l’État d’Haïti à pouvoir remplir ses obligations envers le pays et le peuple, nous dit combien que nous devons mieux rationnaliser les décisions acceptables qui échappent de notre liberté et de notre responsabilité envers ce pays. D’où, il est primordial d’appréhender et d’intégrer la spécificité respective de chacune de ces composantes de ces trois forces publiques, ainsi que leur relativité et leur complémentarité en termes de moyens et d’efficacité permettant à l’État de protéger adéquatement son pays et son peuple; dont la nomenclature de leurs principales fonctions spécifiques est la suivante :

a) Les principales fonctions de la Police de sécurité publique dans une société consistent à :
- Promouvoir activement la prévention du crime;
- Protéger la société et à faire échec à la réussite des conspirations criminelles;
- Permettre l’évolution de la société et de respecter la liberté humaine;
- Et à collaborer à la réintégration des délinquants dans la société.

b) Les principales fonctions d’une institution d’état spécialisée en sécurité de la défense nationale se résument :
- À protéger le pays contre les menaces venant de l’étranger;
- De défendre le pays en cas de guerre;
- D’assurer la surveillance des frontières terrestres, maritimes et aériennes;
- D’aider la nation en cas de désastres naturels;
- De participer activement à des fins de développement.

c) Les principales fonctions d’une institution spécialisée en la sécurité intérieure de l’État sont de contrôler les menaces telles que :
- Les activités tendant à favoriser l’espionnage et le sabotage;
- Les activités clandestines et trompeuses influencées par l’étranger à caractère préjudiciable pour un gouvernement et son pays, l’ingérence des pays étrangers.
- Les activités dans le but d’atteindre un objectif politique par la violence;
- Des actions cachées et illicites visant à saper ou renverser par la violence le régime d’un gouvernement constitutionnel et démocratique.
- De participer activement au développement scientifique, technologique, industriel et économique du pays.

La relativité et la complémentarité résultantes de ces fonctions de sécurité respectives constituent la stratégie (...) de la rationalité et de l’efficience (...) dans la mise en œuvre des mesures permettant de garantir la sécurité d’un pays et son peuple. (...)

Cependant, compte tenu que la réforme de la force publique de l’État d’Haïti des années 90 à ce jour n’a pas retenu cette règle de relativité et de complémentarité conformément aux termes de la structure organisationnelle de la stratégie universelle en matière de sécurité pour un pays et son peuple, il est extrêmement important à présent d’éviter une fois de plus d’exposer Haïti à une autre réforme émotive de la force publique. En occurrence, soyons pragmatiques et très lucides pour pouvoir en arriver à la prise de la bonne décision sans hésitation fautive. Haïti ! Que nous soyons d’accord ou non, comprenons bien que seule l’application de ces trois composantes des forces publiques de sécurité spécifique, dont leur fonctionnalité opérationnelle sera de mise d’une relativité et d’une complémentarité pouvant garantir l’efficience de l’État. Ainsi donc, cette mise en pratique serait en mesure de garantir la capacité de synthèse et d’efficacité supérieure des institutions du contrôle social de l’État, et permettre d’assurer adéquatement la sécurité du pays, la sécurité des institutions fondamentales et celle du peuple haïtien.

Toutefois, nous sommes conscients des incohérences néfastes du passé des forces publiques haïtiennes dans l’état de l’ordre du pays qu’imposaient des réformes dans les années 90. Cependant, cette réforme a été effectuée dans la déraison politique partisane émotive avec le Gouvernement lavalasse. Ce qui n’a pas permis à Haïti de participer pleinement et de façon éclairée à des discussions sur la sécurité du pays et les choix des forces publiques à faire pour assurer la sécurité publique, la sécurité de la défense nationale d’Haïti et la sécurité intérieure du pays. Cette erreur de lourdes conséquences fait que nous ne sommes pas en mesure aujourd’hui, de sauvegarder la souveraineté d’Haïti; de garantir la sécurité et l’intégrité de l’État d’Haïti et de ses institutions fondamentales contre la subversion, les ingérences et les efforts de ceux qui cherchent à bouleverser notre société en utilisant la force et la violence active. Et enfin d’assurer la protection des droits et libertés des citoyens haïtiens, pour que sous aucun prétexte, personne ne devrait être traité injustement.
Car, on s’acheminait tête baissée dans une réforme par la déraison politique émotive, voulant la création d’une seule force de police nationale de sécurité publique, subdivisée en sous section spécialisée, dotait des pouvoirs discrétionnaires d’exercer les fonctions de ces trois composantes des forces publiques de sécurité respective : la sécurité publique, la sécurité intérieure de l’État et la sécurité de la défense nationale du pays.

En conséquence, l’État d’Haïti s’est retrouvé dans cette honteuse et fâcheuse incapacité à remplir ses obligations de la protection de notre pays et notre peuple aujourd’hui. Alors, que c’était pour la première fois dans l’histoire de la lutte contre l’instabilité politique et de sécurité, ainsi que contre les menaces et les dangers qui menaçaient le pays, l’État d’Haïti, et ses institutions fondamentales, où les citoyens haïtiens étaient en droit d’espérer une réforme de l’État d’Haïti rationnelle et efficiente.

Voilà donc pourquoi cette fois-ci, non seulement que les Haïtiens doivent être en mesure de participer pleinement et de façon éclairée à des vraies discussions sur la question de la sécurité publique, de la sécurité intérieure de l’État et de la sécurité de la défense nationale d’Haïti; mais qu’il est primordiale que les Haïtiens soient également en mesure, de doter l’État d’Haïti des institutions de forces publiques démocratiques inhérentes à la réalité haïtienne d’aujourd’hui et de demain. Car, il est essentiel de bien comprendre qu’aucun État ne peut remplir adéquatement ses obligations de protéger son pays et son peuple, sans la garantie des composantes de ses forces publiques de la sécurité intérieure du pays, de la sécurité publique et de la sécurité de la défense nationale de son pays. En d’autres termes, la police nationale d’Haïti, le service de la sécurité intérieure d’Haïti et les forces armées d’Haïti, sont les composantes des forces publiques, essentielles et/ou primordiales pour que l’État d’Haïti puisse être en mesure d’assurer la protection d’Haïti et celle du peuple haïtien.

Néanmoins, il faut reconnaître que les forces armées d’Haïti étaient difficiles à maîtriser puisqu’elles ont été transformées, en poursuivant la même logique de la déraison institutionnelle et d’éthique professionnelle des forces armées de la plupart des pays de l’Amérique latine, qui ont souvent mené des guerres déloyales contre leur propre peuple. Toutefois, il est important de comprendre qu’à partir des années 80 et 90, à l’exception de la dictature de Somoza au Nicaragua, dans la plupart des pays les militaires ont négocié fort aisément l’abandon du pouvoir exécutif et politique de l’État de leur pays. Dès 1985, la plupart des forces armées de l’Amérique latine avaient officiellement quitté le pouvoir exécutif et politique de l’État, et cessé leur rôle actif qu’elles jouaient au sein du gouvernement de leur pays. Cette situation a favorisé la démocratisation de l’autorité de la loi, les droits de la personne, les élections multipartites; entraînant une transparence démocratique et des changements réels dans ces pays de l’Amérique latine tels que : en Argentine, au Venezuela, en République Dominicaine et au Panama. De même, Fidèle Castro prenait bien soin d’insister que son gouvernement vise une forme différente, où l’économie a une priorité politique, mais il est néanmoins un gouvernement démocratique.

Ce que nous voulons faire comprendre ici, c’est qu’en Haïti depuis le renversement du régime militaire du General Cedras, les questions des forces armées d’Haïti ne se sont toujours pas complètement tranchées à savoir : comment effectuer l’abandon des militaires du pouvoir exécutif et politique au sein de l’État d’Haïti. C'est à dire, de réfléchir véritablement sur les questions suivantes que nous devons nous poser : Quelle institution de contrôle faudrait-il pour en arriver à contrôler adéquatement les forces armées d’Haïti? Et Comment dépolitiser les forces armées d’Haïti pour les éloigner du pouvoir exécutif de l’État et mettre fin aux rôles politiques actifs qu’elles jouaient au sien du Gouvernement d’Haïti et de l’État exécutif d’Haïti? Évidemment en vue de nous permettre d’y arriver à la création d’une nouvelle force armée d’Haïti mieux structurée et contrôlée, qui favoriserait et entraînerait autant de transparence démocratique et de changements réels pour Haïti tout comme les forces armées de l’Amérique latine.

En guise de conclusion, nous voudrions amener en ajout pour agrémenter notre réflexion ensemble, entre nous nous les Haïtiens, ces principes fondamentaux démocratiques des relations réciproques entre l’État et les citoyens selon lesquels : L’État a pour obligation de protéger ses citoyens et ses droits. Si l’État manque de façon grave à son obligation de la protection de ses citoyens et de ses droits, les citoyens ne peuvent plus être tenus à son obligation réciproque d’aider et de soutenir l’État. Mais au préalable, il faut que les citoyens participent activement au processus de la mise en œuvre des mesures et des moyens que l’État a droit pour l’accomplissement de son obligation. En d’autres termes, il est impératif que les Haïtiens participent pleinement et de façon éclairée à des discussions sur le choix des composantes des institutions des forces publiques à faire, comme mesures et moyens nécessaires que l’État d’Haïti doit avoir, face à l’accomplissement de son obligation de protéger Haïti et le peuple haïtien.


Jean-Ulrick Pavilus, criminologue-analyste
jpavilus@hotmail.com
Repentigny, le 27 février 2011

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Message  grandzo di Mar 22 Mar 2011 - 21:33

je suis d'accord

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Message  grandzo di Mar 22 Mar 2011 - 21:38

Je souhaite une force armée ..plus de.chimères et zinglindous...

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