Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
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Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
Haïti: Par Pierre-Raymond DUMAS
Pour beaucoup de jeunes, c'est une notion étrange, qui ne se comprend qu'à la lumière d'une mémoire vigilante et qui, avant de désigner, comme maintenant, un idéal de grandeur et de justice, fut dans le passé un concept de combat. Un creuset de luttes, d'espoirs et d'expériences incompressibles.
On peut grosso modo caractériser son histoire en trois étapes évolutives distinctes :
- Il y a d'abord eu le poète et écrivain Jacques Roumain, avec son texte de référence "L'Analyse schématique 1932-1934", qui se battait au nom du Parti Communiste Haïtien, puis Etienne Charlier, Anthony Lespès, Christian Beaulieu, Max D. Sam, Pierre L. Hudicourt, Max Hudicourt (assassiné en 1947) du groupe La Réaction Démocratique et du fameux journal La Nation du Parti Socialiste Populaire (PSP) et le Parti Populaire de Libération Nationale (PPLN) d'obédience castriste créé en 1954 par d'anciens militants du PSP ci-devant Parti Unifié des Démocrates Haïtiens (1963).
- Ensuite vient l'épouvantable période macoute marquée par des luttes armées sanglantes, avec notamment le Parti d'Entente Populaire (PEP) d'orientation moscovite créé en 1959 par Jacques Stephen Alexis (assassiné en avril 1961 peu après son arrestation dans le Nord-Ouest), les Forces Armées Révolutionnaires Haïtiennes de Fred Baptiste, le groupe des Treize de Jeune Haïti en 1964, les événements du PPLN de 1965 à Pétionville, les sursauts en 1968 et 1969 du mouvement de guérilla urbaine.
- Enfin, il y a eu l'après-Duvalier, en 1986 avec le retour des exilés politiques, la création de partis de gauche avec Gérard Pierre-Charles (OPL), René Théodore (Parti Communiste Haïtien ci-devant MRN), Victor Benoit du KONAKOM et Serges Gilles du PANPRA qui se sont regroupés sous la bannière de la Fusion des Socio-démocrates.
Plongée dans un tumultueux parcours parsemé de cadavres, d'échecs à répétition, de déchirements intérieurs, de reniements spectaculaires et de métamorphoses monstrueuses, la gauche haïtienne n'a aujourd'hui aucune identité ni influence majeure. Le nier n'est qu'hypocrisie. Pétrie de bonnes intentions, elle est écartelée entre son passé douloureux (la lutte anti-duvaliériste) et son alliance contre-productive avec l'anarcho-populisme ou le populisme nihiliste.
La vanité désolante du débat politique sur la gauche à l'haïtienne est la conséquence de ce brouillage fracassant des repères et des alliances contre-nature. L'échafaudage des distinctions entre la droite et la gauche, entre le libéralisme et l'étatisme, entre le populisme et le réformisme s'en trouve chamboulé et ce qu'on pourrait appeler l'identification idéologique est comme effacé du paysage. Cet amalgame, à bien y réfléchir, n'est peut-être pas si surprenant...
Mais quelle que soit la nature du jugement final, l'ambition est toujours de se hisser au niveau d'un engagement citoyen où il n'est plus question de lutte armée, plutôt d'un combat démocratique et idéologique touchant le progrès collectif. A quoi donc la gauche peut-elle encore accrocher son identité comme moteur du changement social ? Il faut refuser aujourd'hui deux réductions inappropriées. Avec la première, on critique toute idéologie de gauche parce que, générationnellement, elle n'arrive pas à se renouveler. Au moyen de la seconde, on laisse la place libre à la droite affairiste et mafieuse qui est en train d'asphyxier notre pays.
Méfions-nous à cet égard de l'illusion rétrospective et penchons-nous sur ce prodigieux héritage théorique et patriotique. Dans le cadre d'une alternance politique fondée sur la suprématie des débats d'idées, les thèmes de société, propres à la gauche, devraient s'imposer avec force en Haïti où les inégalités et les archaïsmes sont intolérables.
Victimes expiatoires du macoutisme, pionniers, jeunes idéalistes, étudiants endoctrinés, les symboles de la gauche socialiste, libérale et communiste haïtienne en font foi. Exemple inoubliable, parmi tant d'autres, celui de Max Hudicourt, esprit intègre et valeureux, qui eut la vision des conditions politiques et morales à remplir par Haïti pour avoir la capacité de se régénérer. Peut-on refonder la gauche sur des bases nouvelles ?
Il est possible de fonder une alliance avec la grande masse des déshérités, les forces progressistes du secteur d'affaires et la classe moyenne sur la croyance au progrès à laquelle tous les hommes et femmes de gauche sont attachés. Comme le populisme, malheureusement, la social-démocratie - si elle est incarnée par des camarades et des idées en phase avec la réalité d'aujourd'hui - a beaucoup d'avenir en Haïti.
Prenant acte de la mondialisation et de ses excès en s'employant à restaurer une pratique militante fondée sur la realpolitik et la gestion pragmatique, elle est la seule à pouvoir nous guérir de ce « chancre », selon Jacques Julliard, qu'est le populisme (de droite ou de gauche).
Pierre-Raymond DUMAS
Haïti: Par Pierre-Raymond DUMAS
Pour beaucoup de jeunes, c'est une notion étrange, qui ne se comprend qu'à la lumière d'une mémoire vigilante et qui, avant de désigner, comme maintenant, un idéal de grandeur et de justice, fut dans le passé un concept de combat. Un creuset de luttes, d'espoirs et d'expériences incompressibles.
On peut grosso modo caractériser son histoire en trois étapes évolutives distinctes :
- Il y a d'abord eu le poète et écrivain Jacques Roumain, avec son texte de référence "L'Analyse schématique 1932-1934", qui se battait au nom du Parti Communiste Haïtien, puis Etienne Charlier, Anthony Lespès, Christian Beaulieu, Max D. Sam, Pierre L. Hudicourt, Max Hudicourt (assassiné en 1947) du groupe La Réaction Démocratique et du fameux journal La Nation du Parti Socialiste Populaire (PSP) et le Parti Populaire de Libération Nationale (PPLN) d'obédience castriste créé en 1954 par d'anciens militants du PSP ci-devant Parti Unifié des Démocrates Haïtiens (1963).
- Ensuite vient l'épouvantable période macoute marquée par des luttes armées sanglantes, avec notamment le Parti d'Entente Populaire (PEP) d'orientation moscovite créé en 1959 par Jacques Stephen Alexis (assassiné en avril 1961 peu après son arrestation dans le Nord-Ouest), les Forces Armées Révolutionnaires Haïtiennes de Fred Baptiste, le groupe des Treize de Jeune Haïti en 1964, les événements du PPLN de 1965 à Pétionville, les sursauts en 1968 et 1969 du mouvement de guérilla urbaine.
- Enfin, il y a eu l'après-Duvalier, en 1986 avec le retour des exilés politiques, la création de partis de gauche avec Gérard Pierre-Charles (OPL), René Théodore (Parti Communiste Haïtien ci-devant MRN), Victor Benoit du KONAKOM et Serges Gilles du PANPRA qui se sont regroupés sous la bannière de la Fusion des Socio-démocrates.
Plongée dans un tumultueux parcours parsemé de cadavres, d'échecs à répétition, de déchirements intérieurs, de reniements spectaculaires et de métamorphoses monstrueuses, la gauche haïtienne n'a aujourd'hui aucune identité ni influence majeure. Le nier n'est qu'hypocrisie. Pétrie de bonnes intentions, elle est écartelée entre son passé douloureux (la lutte anti-duvaliériste) et son alliance contre-productive avec l'anarcho-populisme ou le populisme nihiliste.
La vanité désolante du débat politique sur la gauche à l'haïtienne est la conséquence de ce brouillage fracassant des repères et des alliances contre-nature. L'échafaudage des distinctions entre la droite et la gauche, entre le libéralisme et l'étatisme, entre le populisme et le réformisme s'en trouve chamboulé et ce qu'on pourrait appeler l'identification idéologique est comme effacé du paysage. Cet amalgame, à bien y réfléchir, n'est peut-être pas si surprenant...
Mais quelle que soit la nature du jugement final, l'ambition est toujours de se hisser au niveau d'un engagement citoyen où il n'est plus question de lutte armée, plutôt d'un combat démocratique et idéologique touchant le progrès collectif. A quoi donc la gauche peut-elle encore accrocher son identité comme moteur du changement social ? Il faut refuser aujourd'hui deux réductions inappropriées. Avec la première, on critique toute idéologie de gauche parce que, générationnellement, elle n'arrive pas à se renouveler. Au moyen de la seconde, on laisse la place libre à la droite affairiste et mafieuse qui est en train d'asphyxier notre pays.
Méfions-nous à cet égard de l'illusion rétrospective et penchons-nous sur ce prodigieux héritage théorique et patriotique. Dans le cadre d'une alternance politique fondée sur la suprématie des débats d'idées, les thèmes de société, propres à la gauche, devraient s'imposer avec force en Haïti où les inégalités et les archaïsmes sont intolérables.
Victimes expiatoires du macoutisme, pionniers, jeunes idéalistes, étudiants endoctrinés, les symboles de la gauche socialiste, libérale et communiste haïtienne en font foi. Exemple inoubliable, parmi tant d'autres, celui de Max Hudicourt, esprit intègre et valeureux, qui eut la vision des conditions politiques et morales à remplir par Haïti pour avoir la capacité de se régénérer. Peut-on refonder la gauche sur des bases nouvelles ?
Il est possible de fonder une alliance avec la grande masse des déshérités, les forces progressistes du secteur d'affaires et la classe moyenne sur la croyance au progrès à laquelle tous les hommes et femmes de gauche sont attachés. Comme le populisme, malheureusement, la social-démocratie - si elle est incarnée par des camarades et des idées en phase avec la réalité d'aujourd'hui - a beaucoup d'avenir en Haïti.
Prenant acte de la mondialisation et de ses excès en s'employant à restaurer une pratique militante fondée sur la realpolitik et la gestion pragmatique, elle est la seule à pouvoir nous guérir de ce « chancre », selon Jacques Julliard, qu'est le populisme (de droite ou de gauche).
Pierre-Raymond DUMAS
Maximo- Super Star
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
Ayiti pa janm genyen vreman genyen okenn gran kouran ideolojik! Pa genyen ni dwat ni goch! Dwat ak goch se kopi konfom reyalite lot kote, se ranp[a entelektyel kap ekri, kap pale tyans ak rans. Ayiti se kote ki genyen youn ekip vole ak drivaye degize an politisyen kap goumen pou kenbe pouvwa a vi san fe anyen de valab e dirab! Se youn peyi inik " ce singulier petit pays-laboratoire de sous developpement" Se youn peyi dwat e goch....
dilibon- Super Star
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
Men poukisa se yon peyi dwat et goch jodya alkoske se yon peyi ki komanse ak yon ideyal ki telman noble et grand?Kouman peyi ki fè revolution pou aboli esklavaj an ayiti e ki ede lot peyi libere tet yo rive nan pwen saa?Eske se hing hang pou pouvwa san ke yo pa konn ki jan pou yo jerel se li ki mete nou sou deyè nou jodya o pwen ke menm yon bon Presidan nou pa ka eli.fos fè nwa retire tou sa ki te fè fyerte pou yon moun di w se ayisyen.Ki jan nou fè rive la?
Si nou pa genyen oken ideoloji ni bousol ankò e byen nou pap ka mache ver pogrè.Genyen yon bagay ke nou tout dwe rekonet ;wi se vre ayiti se yon peyi inik a koz de posityon goyografik li ,de moun ki te fome li ki toujou rete yon move ekzanp pou fos retrograd yo, e a koz de lang e kilti nou.Ki moyen nap fè pou nou retire 95% ayisyen anba grangou kloroks la ak kolera a ?ki jan nap fè pou nou ba pep la yon ale mye?Kestyon sa yo enpotan anpil pou tout ayisyen konsyan chita reflechi sou yo.Nou fè 2 syek ap goumen pou yon pouvwa politik ki pa itil nou anyen antre tan etranje ap rantre nan peyi epi se yo ki ap jwi tout richess peyi ya o pwen ke yo enpose volonte yo sou nou a koz de ekonomi peyi ya ke yo kopntwole .Mwen pa yon xenofob non men mwen rekonet tankou Gerard Latortue te di ya ke ayiti bezwen yon lot klass de komersan anteprenè.Genyen yon lot moun ki te di:l' elite haitienne n'est ni elitiste ni haitienne."Mwen dakò ak tou le 2 moun sayo.
pou mwen ayiti pa beswen adopte oken ideoloji ki pat ekri pou li e ki pa koresponn ak kilti e eta de devlopman li.Tankou mwen toujou di deja napren moun ki ka divise zero.Mwen kwè fok ou kreye richess la dabò anvan ke w ka reklame pou li separe ekitableman.Alò pou mwen premye pa ki pou fet se pou nou kreye richess la dabò.ki jan nou ka kreye richesse la.e byen deviz drapo a ban nou "corner stone "la .Wi se vre men anpil chaj pa lou.fok nou sispann kite politik divise nou.fok nou ba ayisyen edikatyon ,mwen pap pale de edikatyon pèpè saa ki eksiste an ayiti jodya ,map pale yon edikatyon ki kreye fesè pa bo palè selman.fok nou kreye strikti ki pou pemet nou kreye plis byen ak servis.Fok nou fè yon evalyatyon onet de sa nou genyen ke nou ka vann e ki jan nou pral fè pou nou eksplwate resous ke nou genyen yo.Mwen pap janm bliye sa dr lominy te ekri ya;ki jan fè nan yon peyi ki genyen tan de bagay ki pou fet genyen tout chomè sa yo?"An nou trouse manch chemiz nou pou nou mete travay nan peyi ya pou nou kreye richess.konsa tout moun a jwen moyen pou yo viv.yo pap di se nou ki pi pov ankò nan lamerik la ,yon Gwa yil mal tet pap ka vinn enpose nou yon rwa madigra ankò.
Si nou pa genyen oken ideoloji ni bousol ankò e byen nou pap ka mache ver pogrè.Genyen yon bagay ke nou tout dwe rekonet ;wi se vre ayiti se yon peyi inik a koz de posityon goyografik li ,de moun ki te fome li ki toujou rete yon move ekzanp pou fos retrograd yo, e a koz de lang e kilti nou.Ki moyen nap fè pou nou retire 95% ayisyen anba grangou kloroks la ak kolera a ?ki jan nap fè pou nou ba pep la yon ale mye?Kestyon sa yo enpotan anpil pou tout ayisyen konsyan chita reflechi sou yo.Nou fè 2 syek ap goumen pou yon pouvwa politik ki pa itil nou anyen antre tan etranje ap rantre nan peyi epi se yo ki ap jwi tout richess peyi ya o pwen ke yo enpose volonte yo sou nou a koz de ekonomi peyi ya ke yo kopntwole .Mwen pa yon xenofob non men mwen rekonet tankou Gerard Latortue te di ya ke ayiti bezwen yon lot klass de komersan anteprenè.Genyen yon lot moun ki te di:l' elite haitienne n'est ni elitiste ni haitienne."Mwen dakò ak tou le 2 moun sayo.
pou mwen ayiti pa beswen adopte oken ideoloji ki pat ekri pou li e ki pa koresponn ak kilti e eta de devlopman li.Tankou mwen toujou di deja napren moun ki ka divise zero.Mwen kwè fok ou kreye richess la dabò anvan ke w ka reklame pou li separe ekitableman.Alò pou mwen premye pa ki pou fet se pou nou kreye richess la dabò.ki jan nou ka kreye richesse la.e byen deviz drapo a ban nou "corner stone "la .Wi se vre men anpil chaj pa lou.fok nou sispann kite politik divise nou.fok nou ba ayisyen edikatyon ,mwen pap pale de edikatyon pèpè saa ki eksiste an ayiti jodya ,map pale yon edikatyon ki kreye fesè pa bo palè selman.fok nou kreye strikti ki pou pemet nou kreye plis byen ak servis.Fok nou fè yon evalyatyon onet de sa nou genyen ke nou ka vann e ki jan nou pral fè pou nou eksplwate resous ke nou genyen yo.Mwen pap janm bliye sa dr lominy te ekri ya;ki jan fè nan yon peyi ki genyen tan de bagay ki pou fet genyen tout chomè sa yo?"An nou trouse manch chemiz nou pou nou mete travay nan peyi ya pou nou kreye richess.konsa tout moun a jwen moyen pou yo viv.yo pap di se nou ki pi pov ankò nan lamerik la ,yon Gwa yil mal tet pap ka vinn enpose nou yon rwa madigra ankò.
Le gros roseau- Super Star
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
Je note que le peuple a voté la droite à la présidence et la gauche au parlement. Comment concilier ces deux idéologies politiques pour arriver aux résultats souhaités par la population haitienne? A suivre .
Marc H- Super Star
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Jeu de rôle: Le voyeur
Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
S’il est invisible pour ceux qui sont aveuglés par leurs préjugés de classe, le prolétariat est donc bien une classe sociale toujours plus indispensable au fonctionnement de la société, toujours plus nombreuse, toujours plus implantée à l’échelle mondiale. Mais qui, depuis bien des années, manque cruellement de partis politiques capables de l’unifier, de lui redonner une conscience, de mener à nouveau le travail élémentaire qu’ont mené les militants du 19e siècle.
Depuis Marx, les révolutionnaires savent que trois conditions sont nécessaires pour qu’une révolution puisse accoucher d’une société nouvelle : le développement des forces productives ; le poids du prolétariat dans la société ; et ce que Marx appelait « les conditions subjectives », c’est-à-dire l’état de conscience du prolétariat. Juste avant la Seconde Guerre mondiale, Trotsky écrivait déjà : « (Le prolétariat) doit comprendre la position qu’il occupe dans la société et posséder ses propres organisations visant le renversement de l’ordre capitaliste. C’est la condition qui manque actuellement du point de vue historique. » Cette remarque, déjà profondément juste en 1938, l’est encore plus aujourd’hui. Car si les forces productives ont continué de se développer, même poussivement, car si le poids du prolétariat n’a cessé d’augmenter dans la société capitaliste – parallèlement la conscience du prolétariat n’a pas avancé mais profondément reculé, pour toutes les raisons que nous avons expliquées. Et conséquemment à ce recul, ce sont les idées les plus réactionnaires, les pires préjugés, qui ont progressé dans la classe ouvrière – corporatisme, chauvinisme, ici racisme, ailleurs ethnisme ou intégrisme religieux.
Mais l’histoire de la classe ouvrière, de ses défaites et de ses victoires, nous a appris que les choses peuvent changer très vite. Elle nous a montré quels trésors de dévouement, d’imagination, de combativité et de solidarité peuvent apparaître dans la classe ouvrière lorsqu’elle renaît à la conscience. Les prolétaires russes d’avant 1917 étaient patriotes, souvent illettrés, fréquemment antisémites. Et cela ne les a pas empêchés de se transformer en quelques mois en la classe ouvrière la plus révolutionnaire du monde.
On ne peut que constater le recul de la conscience ouvrière. Face à cette situation, la pire des choses à faire, serait d’abandonner nos idées sous prétexte que les travailleurs ne les reprennent pas. Il faut affirmer que s’ils ne les reprennent pas, la faute en incombe en premier lieu aux générations d’intellectuels qui ont dévoyé les idées communistes et ont ainsi désarmé le prolétariat. Et les trahisons de ces intellectuels, ce sont les travailleurs qui les payent, par la perpétuation d’un système qui les opprime et les écrase ! Alors, c’est tout de même la moindre des choses que le petit courant que nous représentons tente de garder vivantes ces idées et d’essayer de les transmettre, intactes, à ceux qui seront prêts demain à reprendre le combat.
Ce qui peut transformer des milliards d’individus isolés en une classe sociale agissante, c’est la conscience. Et la conscience, cela passe à travers des partis. Aujourd’hui comme hier, c’est l’existence de partis révolutionnaires communistes qui cimentera le prolétariat et en fera une véritable classe sociale, ayant une compréhension commune des événements, une politique commune, des actions communes. Qui lui feront reprendre conscience qu’elle ne devra pas seulement lutter, mais bien renverser l’ordre existant et se constituer en classe dirigeante. Nous sommes toujours partisans de la dictature du prolétariat, et fièrement, parce que la dictature de trois milliards d’individus sera infiniment plus démocratique que la dictature actuelle d’une infime poignée d’actionnaires.
Voilà pourquoi il faut continuer de militer pour ces idées, continuer de tenter de les développer malgré les vents contraires et malgré le fait que les délais soient bien plus longs que ce que les fondateurs du communisme espéraient. Il faut continuer de gagner des travailleurs à la révolution, à la conscience communiste. Les travailleurs vivent aujourd’hui non seulement dans la crainte du chômage et de la pauvreté, mais doivent en plus subir la propagande à sens unique des porte-parole de la bourgeoisie, qui tentent chaque jour de les convaincre qu’ils ne sont rien, qu’ils ne servent à rien, qu’ils coûtent trop cher, qu’ils sont des poids morts ! Eh bien notre combat, c’est aussi de restaurer la fierté d’appartenir à la classe ouvrière : car oui, nous avons toutes les raisons d’être fiers d’appartenir – par origine sociale ou par adoption – à une classe qui n’exploite personne, qui fait tourner toute la société par son travail, qui a toujours lutté contre l’exploitation – qui est, en un mot, le moteur et l’avenir de l’humanité !
Alors oui, le monde a changé depuis Marx – et la classe ouvrière a changé. En mieux, par certains aspects : la classe ouvrière des pays riches est aujourd’hui bien plus cultivée, c’est-à-dire bien plus apte à acquérir des idées qu’elle l’était au 19e siècle. Et celle des pays pauvres, est plus nombreuse, plus concentrée, plus en contact avec le progrès technique, qu’elle l’a jamais été. Et ce qui n’a certainement pas changé, c’est que le prolétariat est plus que jamais au cœur de la production et de l’exploitation, et par là-même il reste la seule classe capable de changer le monde – et ça, tant que le capitalisme existera, cela ne disparaîtra jamais !
Oui, le monde bouge, des usines ferment ici et s’ouvrent ailleurs, certaines productions apparaissent et d’autres disparaissent, les centres de gravité de la production se déplacent. Et alors ? Lorsque la production des calèches a presque disparu pour faire place à celle des automobiles, les militants révolutionnaires n’ont pas pleurniché, mais sont allés s’implanter dans les usines d’automobiles !
Oui, enfin, la période que nous vivons, dans laquelle nous militons, est dure parce qu’elle est marquée par la démoralisation. Mais nous vivons dans un monde capitaliste, dominé économiquement, politiquement et intellectuellement par la bourgeoisie, alors il n’y a rien d’étonnant à ce que le chemin soit semé d’embûches. Jusqu’à la révolution, il en sera ainsi, et, comme le disait Engels, l’histoire du prolétariat se résumera à « une longue série de défaites, interrompue par quelques victoires isolées. » Cela ne change rien à la profonde validité de nos idées, et aux tâches qui sont celles des révolutionnaires.
Les sociologues et les journalistes peuvent bien enterrer le prolétariat tous les matins si ça les amuse – ou plutôt si ça les rassure, parce que c’est bien de cela qu’il s’agit. Nous, nous savons que c’est bien le prolétariat qui enterrera ce vieux monde. Nous faisons donc nôtre plus que jamais les dernières lignes du Manifeste communiste, sans en changer un mot : « Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l’ordre social passé. Que les classes dirigeantes tremblent à l’idée d’une révolution communiste ! Les prolétaires n’ont rien à y perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner. Prolétaires de tous les pays , unissez-vous ! »
Depuis Marx, les révolutionnaires savent que trois conditions sont nécessaires pour qu’une révolution puisse accoucher d’une société nouvelle : le développement des forces productives ; le poids du prolétariat dans la société ; et ce que Marx appelait « les conditions subjectives », c’est-à-dire l’état de conscience du prolétariat. Juste avant la Seconde Guerre mondiale, Trotsky écrivait déjà : « (Le prolétariat) doit comprendre la position qu’il occupe dans la société et posséder ses propres organisations visant le renversement de l’ordre capitaliste. C’est la condition qui manque actuellement du point de vue historique. » Cette remarque, déjà profondément juste en 1938, l’est encore plus aujourd’hui. Car si les forces productives ont continué de se développer, même poussivement, car si le poids du prolétariat n’a cessé d’augmenter dans la société capitaliste – parallèlement la conscience du prolétariat n’a pas avancé mais profondément reculé, pour toutes les raisons que nous avons expliquées. Et conséquemment à ce recul, ce sont les idées les plus réactionnaires, les pires préjugés, qui ont progressé dans la classe ouvrière – corporatisme, chauvinisme, ici racisme, ailleurs ethnisme ou intégrisme religieux.
Mais l’histoire de la classe ouvrière, de ses défaites et de ses victoires, nous a appris que les choses peuvent changer très vite. Elle nous a montré quels trésors de dévouement, d’imagination, de combativité et de solidarité peuvent apparaître dans la classe ouvrière lorsqu’elle renaît à la conscience. Les prolétaires russes d’avant 1917 étaient patriotes, souvent illettrés, fréquemment antisémites. Et cela ne les a pas empêchés de se transformer en quelques mois en la classe ouvrière la plus révolutionnaire du monde.
On ne peut que constater le recul de la conscience ouvrière. Face à cette situation, la pire des choses à faire, serait d’abandonner nos idées sous prétexte que les travailleurs ne les reprennent pas. Il faut affirmer que s’ils ne les reprennent pas, la faute en incombe en premier lieu aux générations d’intellectuels qui ont dévoyé les idées communistes et ont ainsi désarmé le prolétariat. Et les trahisons de ces intellectuels, ce sont les travailleurs qui les payent, par la perpétuation d’un système qui les opprime et les écrase ! Alors, c’est tout de même la moindre des choses que le petit courant que nous représentons tente de garder vivantes ces idées et d’essayer de les transmettre, intactes, à ceux qui seront prêts demain à reprendre le combat.
Ce qui peut transformer des milliards d’individus isolés en une classe sociale agissante, c’est la conscience. Et la conscience, cela passe à travers des partis. Aujourd’hui comme hier, c’est l’existence de partis révolutionnaires communistes qui cimentera le prolétariat et en fera une véritable classe sociale, ayant une compréhension commune des événements, une politique commune, des actions communes. Qui lui feront reprendre conscience qu’elle ne devra pas seulement lutter, mais bien renverser l’ordre existant et se constituer en classe dirigeante. Nous sommes toujours partisans de la dictature du prolétariat, et fièrement, parce que la dictature de trois milliards d’individus sera infiniment plus démocratique que la dictature actuelle d’une infime poignée d’actionnaires.
Voilà pourquoi il faut continuer de militer pour ces idées, continuer de tenter de les développer malgré les vents contraires et malgré le fait que les délais soient bien plus longs que ce que les fondateurs du communisme espéraient. Il faut continuer de gagner des travailleurs à la révolution, à la conscience communiste. Les travailleurs vivent aujourd’hui non seulement dans la crainte du chômage et de la pauvreté, mais doivent en plus subir la propagande à sens unique des porte-parole de la bourgeoisie, qui tentent chaque jour de les convaincre qu’ils ne sont rien, qu’ils ne servent à rien, qu’ils coûtent trop cher, qu’ils sont des poids morts ! Eh bien notre combat, c’est aussi de restaurer la fierté d’appartenir à la classe ouvrière : car oui, nous avons toutes les raisons d’être fiers d’appartenir – par origine sociale ou par adoption – à une classe qui n’exploite personne, qui fait tourner toute la société par son travail, qui a toujours lutté contre l’exploitation – qui est, en un mot, le moteur et l’avenir de l’humanité !
Alors oui, le monde a changé depuis Marx – et la classe ouvrière a changé. En mieux, par certains aspects : la classe ouvrière des pays riches est aujourd’hui bien plus cultivée, c’est-à-dire bien plus apte à acquérir des idées qu’elle l’était au 19e siècle. Et celle des pays pauvres, est plus nombreuse, plus concentrée, plus en contact avec le progrès technique, qu’elle l’a jamais été. Et ce qui n’a certainement pas changé, c’est que le prolétariat est plus que jamais au cœur de la production et de l’exploitation, et par là-même il reste la seule classe capable de changer le monde – et ça, tant que le capitalisme existera, cela ne disparaîtra jamais !
Oui, le monde bouge, des usines ferment ici et s’ouvrent ailleurs, certaines productions apparaissent et d’autres disparaissent, les centres de gravité de la production se déplacent. Et alors ? Lorsque la production des calèches a presque disparu pour faire place à celle des automobiles, les militants révolutionnaires n’ont pas pleurniché, mais sont allés s’implanter dans les usines d’automobiles !
Oui, enfin, la période que nous vivons, dans laquelle nous militons, est dure parce qu’elle est marquée par la démoralisation. Mais nous vivons dans un monde capitaliste, dominé économiquement, politiquement et intellectuellement par la bourgeoisie, alors il n’y a rien d’étonnant à ce que le chemin soit semé d’embûches. Jusqu’à la révolution, il en sera ainsi, et, comme le disait Engels, l’histoire du prolétariat se résumera à « une longue série de défaites, interrompue par quelques victoires isolées. » Cela ne change rien à la profonde validité de nos idées, et aux tâches qui sont celles des révolutionnaires.
Les sociologues et les journalistes peuvent bien enterrer le prolétariat tous les matins si ça les amuse – ou plutôt si ça les rassure, parce que c’est bien de cela qu’il s’agit. Nous, nous savons que c’est bien le prolétariat qui enterrera ce vieux monde. Nous faisons donc nôtre plus que jamais les dernières lignes du Manifeste communiste, sans en changer un mot : « Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l’ordre social passé. Que les classes dirigeantes tremblent à l’idée d’une révolution communiste ! Les prolétaires n’ont rien à y perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner. Prolétaires de tous les pays , unissez-vous ! »
Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
"Que les classes dirigeantes tremblent à l’idée d’une révolution communiste ! Les prolétaires n’ont rien à y perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner. Prolétaires de tous les pays , unissez-vous ! » "
j'enleverai seulement le mot communiste pour les proletaires haitiens en le remplacant par dessaliniennne.
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Le gros roseau- Super Star
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
KOMINIS KAP MINNIN LA BEL VI LAN PAYI KAPITALIS MWEN KONPWAN NOU.
OU PA DI OU POSEDE YUN DEMI MILYON VOYE FE MALERE AYISYEN KADO YO OU A MOURI POV .
AU MWIN OU REALIZE REV OU.
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Dernière édition par zouke le Ven 8 Avr 2011 - 19:52, édité 1 fois
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
Il n’existe pas de gauche haïtienne, il existe une classe d’affairistes qui se vendent au plus offrant, sans aucun sentiment d’appartenance oups ! Je me suis trompé, leur seul sentiment d’appartenance est l’argent. Nos législateurs font le trottoir comme les prostituées offrant leurs vertus à celui qui peut payer le plus.
Maximo- Super Star
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
C'est la raison pour laquelle on appelle la gauche haitienne la gauche caviar.Un ami m'apprit recemment pendant qu'on recherchait Rene Theodore en haiti pour l'incacerer il se cachait à l'ambassade americaine.
j'ai en maintes fois ecrit sur ce forum qu'on ne peut pas diviser zero et par la position geographique d'haiti et son histoire ce serait suicidaire d'adopter une ideologie qui ne ferait qu'aggraver la misere en haiti.Cette position je l'ai eue depuis les années 60.Cependant je nie pas qu'il faut une revolution culturelle en haiti qui ne doit pas etre necessairement communiste.La revolution francaise ne fut pas comuniste, la revolution qui nous libera de l'escalvage ne fut pas une revolution communiste.L'allemagne et la Russie du dix huitieme siecle ne furent pas des pays feodaux comme haiti
au 21e me siecle.Encore je le repète ce serait suicidaire d'adopter l'ideologie communiste en haiti au 21 eme siecle.
j'ai en maintes fois ecrit sur ce forum qu'on ne peut pas diviser zero et par la position geographique d'haiti et son histoire ce serait suicidaire d'adopter une ideologie qui ne ferait qu'aggraver la misere en haiti.Cette position je l'ai eue depuis les années 60.Cependant je nie pas qu'il faut une revolution culturelle en haiti qui ne doit pas etre necessairement communiste.La revolution francaise ne fut pas comuniste, la revolution qui nous libera de l'escalvage ne fut pas une revolution communiste.L'allemagne et la Russie du dix huitieme siecle ne furent pas des pays feodaux comme haiti
au 21e me siecle.Encore je le repète ce serait suicidaire d'adopter l'ideologie communiste en haiti au 21 eme siecle.
Le gros roseau- Super Star
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
Le gros roseau a écrit:C'est la raison pour laquelle on appelle la gauche haitienne la gauche caviar.Un ami m'apprit recemment pendant qu'on recherchait Rene Theodore en haiti pour l'incacerer il se cachait à l'ambassade americaine.
j'ai en maintes fois ecrit sur ce forum qu'on ne peut pas diviser zero et par la position geographique d'haiti et son histoire ce serait suicidaire d'adopter une ideologie qui ne ferait qu'aggraver la misere en haiti.Cette position je l'ai eue depuis les années 60.Cependant je nie pas qu'il faut une revolution culturelle en haiti qui ne doit pas etre necessairement communiste.La revolution francaise ne fut pas comuniste, la revolution qui nous libera de l'escalvage ne fut pas une revolution communiste.L'allemagne et la Russie du dix huitieme siecle ne furent pas des pays feodaux comme haiti
au 21e me siecle.Encore je le repète ce serait suicidaire d'adopter l'ideologie communiste en haiti au 21 eme siecle.
Roseau,
Il parait que vous n'avez rien compris, rien retenu de notre histoire.
Le premier gauche de l'histoire de toute l'Amérique est un haitien et son nom est Sylvain Salnave. Ce n'est pas sans raison qu'aidé de Cabral, la bourgeoisie haitienne l'avait assassiné.
Savez-vous quel crime il avait commis?
Il avait créé un magasin de l'Etat pour amortir les prix et aider la population pauvre.
Je suis un peu gené lorsque je réalise que je dois vous apprendre l'histoire de votre pays.
Dans les années 40, la classe moyenne avait pris le pouvoir avec Dumarsais Estimé. En 1990, la "masse" avait pris le controle avec le mouvement Lavalas. Aujourd'hui, avec Tèt Kale, la bourgeoisie a repris le controle.
L'histoire est un cycle, cher ami.
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
Maximo a écrit:Il n’existe pas de gauche haïtienne, il existe une classe d’affairistes qui se vendent au plus offrant, sans aucun sentiment d’appartenance oups ! Je me suis trompé, leur seul sentiment d’appartenance est l’argent. Nos législateurs font le trottoir comme les prostituées offrant leurs vertus à celui qui peut payer le plus.
Maximo il n'existe pas de gauche haïtienne autant la droite que semble croire les détracteurs de la première. POUTANT LA RÉVOLUTION HAITIENNE DE DESSALINES FUT UNE TENTATIVE D'INSTAURATION D'UN REGIME DE GAUCHE.
Ses ennemis sont encore ceux à l'instar de Pétion, de Boyer et autres qui perpétuent les vols, les gabegies, les violences pour se maintenir au pouvoir. On peut dire que le fascisme s'accommode bien des régimes qui se relaient depuis après la guerre d'indépendance.
Vous pouvez comprendre les subterfuges de certains qui se veulent de la gauche dans leurs pratiques du pouvoir qui n'ont rien avoir. Ils sont aussi des fascistes consommés comme ceux de la droite qui n’ont rien aussi avoir avec la droite classique.
On peut parler d'une expérimentation de la gauche par des secteurs comme les pères du Petit Séminaire, des intellectuels de gauche comme Jacques S. Alexis et Jacques Roumain dans notre histoire et notre littérature.
Dernière édition par Rico le Ven 8 Avr 2011 - 22:05, édité 2 fois
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
Mon dieu je parle de la revolution qui nous libera du joug de l'esclavage et vous me parlez de Sylvain Salnave.les communistes haitiens comme jacques Roumain et jacques stephen Alexis sont arrivés en haiti longtemps apres l'independance.je vous le repete je ne suis pas contre la revolution bolchevique en Russie;ni la revolution culturelle de mao en chine,mais dans l'etat de miserere nobis ou se trouvent les haitiens; il serait suicidaire d'adopter l'ideologie communiste en haiti en ce moment ou nos moyens de production sont inexistants.
il faut des capitaux pour creer des biens et des services avant de pouvoir les separer equitablement. c'est elementaire mon cher Watson.C'est ce qui explique l'abandon du communiste par les pays de l'est et l'implosion de l'Union sovietique.colo ,vous ne pouvez rien m'apprendre.pourquoi Gerald brisson a echoue dans sa tentaive de guerrilla urbaine a port-au-prince occasionant la mort de plusieurs centaines de jeunes militants haitiens parmi lesquels deux de mes amis d'enfance?
on ne peut pas transformer un peuple vodouisant analphabet en un peuple athé revolutionaire en un clin d'oeil;c'est utopique.
il faut des capitaux pour creer des biens et des services avant de pouvoir les separer equitablement. c'est elementaire mon cher Watson.C'est ce qui explique l'abandon du communiste par les pays de l'est et l'implosion de l'Union sovietique.colo ,vous ne pouvez rien m'apprendre.pourquoi Gerald brisson a echoue dans sa tentaive de guerrilla urbaine a port-au-prince occasionant la mort de plusieurs centaines de jeunes militants haitiens parmi lesquels deux de mes amis d'enfance?
on ne peut pas transformer un peuple vodouisant analphabet en un peuple athé revolutionaire en un clin d'oeil;c'est utopique.
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
La trahison de l’intelligentsia
Et comment aurait-il pu en être autrement ? Comment ces jeunes prolétaires qui s’éveillaient tout juste à la conscience auraient-ils pu deviner que ceux qui les dirigeaient n’étaient pas réellement des communistes ? Ah, peut-être qu’ils auraient pu bénéficier de l’aide de l’intelligentsia, d’intellectuels marxistes qui auraient pu mesurer et expliquer le fossé séparant le stalinisme, dans ses différentes variantes nationalistes, et le marxisme ? Mais non. Car à cette époque, l’écrasante majorité des intellectuels se sont ralliés à ces trahisons, et sont allés jusqu’à théoriser que les idées d’un Mao ou d’un Castro pouvaient avantageusement remplacer celles de Marx et de Lénine.
Et même s’il n’est guère réjouissant de le constater, bien des courants trotskystes, enthousiasmés par l’ampleur de ces révoltes du Tiers monde, mais incapables, par opportunisme, de se démarquer des organisations nationalistes, ont fini eux aussi par leur inventer des vertus bolcheviques, voire par s’y dissoudre.
Il est frappant de constater, après coup, à quel point l’intelligentsia s’est adaptée aux différentes phases que je viens de décrire : au 19e siècle, les intellectuels ont été portés par la vague ascendante du mouvement ouvrier, ce qui a donné, d’une part, des Marx, des Rosa Luxembourg, des Lénine et des Trotsky. Et ce qui a même permis d’attirer des intellectuels du monde artistique et littéraire, des Anatole France et des Gorki.
Et puis, plus tard, les intellectuels ont épousé sans broncher le recul du mouvement ouvrier. Jusqu’aux artistes, à l’image d’un Aragon, d’un Picasso ou d’un Éluard, auteur entre autres de ces impérissables vers, en 1950 : « Et Staline pour nous est présent pour demain, et Staline dissipe aujourd’hui le malheur, La confiance est le fruit de son cerveau d’amour. » Lorsque la confiance dans le cerveau d’amour de Staline s’est un peu émoussée, après 1956, les intellectuels se sont tournés vers Mao et Che Guevara, ont proclamé que ce recueil d’âneries qu’est Le petit livre rouge de Mao était le nouveau Manifeste communiste. Et l’on a vu, en France, un Serge July appeler depuis la place de la Sorbonne à construire des bases rouges de la guérilla paysanne… en Corrèze. Et un Jean-Paul Sartre, écrivant dans son journal, quelques années après les millions de morts de la « révolution culturelle » en Chine : « Mao, contrairement à Staline, n’a commis aucune faute. » Mentir aux travailleurs, c’est-à-dire les mépriser, voilà la seule chose dont a été capable la fine fleur des intellectuels de gauche des pays riches dans les décennies récentes.
C’est bien un véritable rouleau compresseur qui est passé sur la société pendant des dizaines d’années, pour écraser les luttes du prolétariat d’abord, pour les empêcher ensuite, pour asséner encore et toujours que le prolétariat n’avait plus aucun rôle politique à jouer. Ce rouleau compresseur a fini par atteindre son but – c’est-à-dire à ôter de l’esprit du prolétariat ce que le mouvement ouvrier des débuts y avait implanté : à la fin des années 1970, de nouveau, le prolétariat n’était plus en mesure de se considérer autrement que comme une force d’appoint aux luttes d’autres couches sociales. Paradoxalement, la remontée des luttes ouvrières des années 1980 a peut-être été le symptôme de ce recul de la conscience. Lorsqu’en 1980 en Pologne, par exemple, se sont exprimées des forces politiques hostiles à la mainmise de l’Union soviétique sur ce pays, elles n’ont pas eu peur de s’appuyer sur une puissante grève générale. Dépourvue de conscience de la nécessité de son indépendance politique, ne risquant plus de lutter pour son propre compte, la classe ouvrière polonaise a été un auxiliaire efficace pour le syndicat catholique et réactionnaire Solidarnosc.
Soixante ans de reculs et de trahisons du mouvement ouvrier avaient anéanti la conscience du prolétariat.
Et comment aurait-il pu en être autrement ? Comment ces jeunes prolétaires qui s’éveillaient tout juste à la conscience auraient-ils pu deviner que ceux qui les dirigeaient n’étaient pas réellement des communistes ? Ah, peut-être qu’ils auraient pu bénéficier de l’aide de l’intelligentsia, d’intellectuels marxistes qui auraient pu mesurer et expliquer le fossé séparant le stalinisme, dans ses différentes variantes nationalistes, et le marxisme ? Mais non. Car à cette époque, l’écrasante majorité des intellectuels se sont ralliés à ces trahisons, et sont allés jusqu’à théoriser que les idées d’un Mao ou d’un Castro pouvaient avantageusement remplacer celles de Marx et de Lénine.
Et même s’il n’est guère réjouissant de le constater, bien des courants trotskystes, enthousiasmés par l’ampleur de ces révoltes du Tiers monde, mais incapables, par opportunisme, de se démarquer des organisations nationalistes, ont fini eux aussi par leur inventer des vertus bolcheviques, voire par s’y dissoudre.
Il est frappant de constater, après coup, à quel point l’intelligentsia s’est adaptée aux différentes phases que je viens de décrire : au 19e siècle, les intellectuels ont été portés par la vague ascendante du mouvement ouvrier, ce qui a donné, d’une part, des Marx, des Rosa Luxembourg, des Lénine et des Trotsky. Et ce qui a même permis d’attirer des intellectuels du monde artistique et littéraire, des Anatole France et des Gorki.
Et puis, plus tard, les intellectuels ont épousé sans broncher le recul du mouvement ouvrier. Jusqu’aux artistes, à l’image d’un Aragon, d’un Picasso ou d’un Éluard, auteur entre autres de ces impérissables vers, en 1950 : « Et Staline pour nous est présent pour demain, et Staline dissipe aujourd’hui le malheur, La confiance est le fruit de son cerveau d’amour. » Lorsque la confiance dans le cerveau d’amour de Staline s’est un peu émoussée, après 1956, les intellectuels se sont tournés vers Mao et Che Guevara, ont proclamé que ce recueil d’âneries qu’est Le petit livre rouge de Mao était le nouveau Manifeste communiste. Et l’on a vu, en France, un Serge July appeler depuis la place de la Sorbonne à construire des bases rouges de la guérilla paysanne… en Corrèze. Et un Jean-Paul Sartre, écrivant dans son journal, quelques années après les millions de morts de la « révolution culturelle » en Chine : « Mao, contrairement à Staline, n’a commis aucune faute. » Mentir aux travailleurs, c’est-à-dire les mépriser, voilà la seule chose dont a été capable la fine fleur des intellectuels de gauche des pays riches dans les décennies récentes.
C’est bien un véritable rouleau compresseur qui est passé sur la société pendant des dizaines d’années, pour écraser les luttes du prolétariat d’abord, pour les empêcher ensuite, pour asséner encore et toujours que le prolétariat n’avait plus aucun rôle politique à jouer. Ce rouleau compresseur a fini par atteindre son but – c’est-à-dire à ôter de l’esprit du prolétariat ce que le mouvement ouvrier des débuts y avait implanté : à la fin des années 1970, de nouveau, le prolétariat n’était plus en mesure de se considérer autrement que comme une force d’appoint aux luttes d’autres couches sociales. Paradoxalement, la remontée des luttes ouvrières des années 1980 a peut-être été le symptôme de ce recul de la conscience. Lorsqu’en 1980 en Pologne, par exemple, se sont exprimées des forces politiques hostiles à la mainmise de l’Union soviétique sur ce pays, elles n’ont pas eu peur de s’appuyer sur une puissante grève générale. Dépourvue de conscience de la nécessité de son indépendance politique, ne risquant plus de lutter pour son propre compte, la classe ouvrière polonaise a été un auxiliaire efficace pour le syndicat catholique et réactionnaire Solidarnosc.
Soixante ans de reculs et de trahisons du mouvement ouvrier avaient anéanti la conscience du prolétariat.
Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
quel beau titre:"la trahison de l'intelligentsia."
Il sera très difficile pour cette "intelligentsia "de redorer son blason après l'implosion de l'Union Sovietique et le revirement des chinois.On n'a qu'a regarder les chinois pour voir qu'ils sont beaucoup plus heureux maintenant que sous la dictature du proletariat du parti communiste et a l'epoque de la revolution culturelle de mao.Encore une fois je dois le repeter: je ne suis pas contre la dictature du proletariat pour redresser les inegalites sociales dans certain pays ,mais la nature evolue , tout change on ne doit pas se figier dans une ideologie utopique tout le temps.Les freres Castro comprennent mainteant cette dynamique de l'histoire comme les Russes et les chinois.
Il sera très difficile pour cette "intelligentsia "de redorer son blason après l'implosion de l'Union Sovietique et le revirement des chinois.On n'a qu'a regarder les chinois pour voir qu'ils sont beaucoup plus heureux maintenant que sous la dictature du proletariat du parti communiste et a l'epoque de la revolution culturelle de mao.Encore une fois je dois le repeter: je ne suis pas contre la dictature du proletariat pour redresser les inegalites sociales dans certain pays ,mais la nature evolue , tout change on ne doit pas se figier dans une ideologie utopique tout le temps.Les freres Castro comprennent mainteant cette dynamique de l'histoire comme les Russes et les chinois.
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
Y-a-il-une gauche en Haiti?
Lors de la constituante française en 1789, les députés ont par affinités politiques décidé de siéger dans l'hémicycle à gauche ou à droite. Cette division géographique allait déboucher sur une distinction idéologique qui a traversé toutes les frontières… La gauche est donc une affaire de disposition spatiale.. En réalité, la gauche est une collision d'affinités politiques.
On comprend alors qu'il ne peut y avoir une gauche mais des gauches puisqu'il y a différentes sensibilités politiques (le socialisme, l'anarchisme, le communisme, le radicalisme.. ect)
Donc, à la question de savoir s'il y a une gauche en Haiti, je me demande si la vrai question n'est pas celle de savoir s'il y a une idéologie de gauche en Haiti ou du moins, s'il y a jamais eu en Haiti une idéologie de gauche?
Je suis obligé de répondre par la négative. Avec une nuance, certains auteurs comme Jacques Roumain militaient pour un idéal de justice. C'était une poignée d'intellectuels qui exigeaient l'amélioration des conditions de vie de la masse.
J'ai lu et relu avec attention le texte ci-dessus… Une chose m'est venue à l'esprit… Pourquoi l'auteur du texte pour résumer l'histoire de la gauche en Haiti a omis de parler de la révolution de 1946… une date importante qu'on ne peut oublier ou sous estimer…. Il a peut être raison..
L'auteur pour définir la gauche nous precise par cette phrase laconique ''Pour beaucoup de jeunes, c'est une notion étrange, qui ne se comprend qu'à la lumière d'une mémoire vigilante et qui, avant de désigner, comme maintenant, un idéal de grandeur et de justice, fut dans le passé un concept de combat. Un creuset de luttes, d'espoirs et d'expériences incompressibles''
Cette étrange définition montre que la conceptualisation des idéologies politiques en Haiti reste un exercice difficile.
La confusion de l'intelligentsia haïtienne en ce domaine vient de l'absence de rigueur intellectuelle à distinguer les grands mouvements politiques en Haiti.
Selon moi, ll y en a eu 4 dans l'Histoire d'Haiti : l'anti-esclavagisme, le nationalisme, le socialo-communisme et le noirisme…
La gauche en Haiti n'a été qu'un mirage socialo-communiste pour combattre l'alliance americano-syrienne qui a permis aux libanais de supplanter l'oligarchie mulâtre et des noiristes affairistes bombant le torse sous couvert d'un nationalisme dessalinien qui n'a été autre qu'un populisme destructeur.
Sur le fonds , je suis d'accord avec l'auteur du texte
Lors de la constituante française en 1789, les députés ont par affinités politiques décidé de siéger dans l'hémicycle à gauche ou à droite. Cette division géographique allait déboucher sur une distinction idéologique qui a traversé toutes les frontières… La gauche est donc une affaire de disposition spatiale.. En réalité, la gauche est une collision d'affinités politiques.
On comprend alors qu'il ne peut y avoir une gauche mais des gauches puisqu'il y a différentes sensibilités politiques (le socialisme, l'anarchisme, le communisme, le radicalisme.. ect)
Donc, à la question de savoir s'il y a une gauche en Haiti, je me demande si la vrai question n'est pas celle de savoir s'il y a une idéologie de gauche en Haiti ou du moins, s'il y a jamais eu en Haiti une idéologie de gauche?
Je suis obligé de répondre par la négative. Avec une nuance, certains auteurs comme Jacques Roumain militaient pour un idéal de justice. C'était une poignée d'intellectuels qui exigeaient l'amélioration des conditions de vie de la masse.
J'ai lu et relu avec attention le texte ci-dessus… Une chose m'est venue à l'esprit… Pourquoi l'auteur du texte pour résumer l'histoire de la gauche en Haiti a omis de parler de la révolution de 1946… une date importante qu'on ne peut oublier ou sous estimer…. Il a peut être raison..
L'auteur pour définir la gauche nous precise par cette phrase laconique ''Pour beaucoup de jeunes, c'est une notion étrange, qui ne se comprend qu'à la lumière d'une mémoire vigilante et qui, avant de désigner, comme maintenant, un idéal de grandeur et de justice, fut dans le passé un concept de combat. Un creuset de luttes, d'espoirs et d'expériences incompressibles''
Cette étrange définition montre que la conceptualisation des idéologies politiques en Haiti reste un exercice difficile.
La confusion de l'intelligentsia haïtienne en ce domaine vient de l'absence de rigueur intellectuelle à distinguer les grands mouvements politiques en Haiti.
Selon moi, ll y en a eu 4 dans l'Histoire d'Haiti : l'anti-esclavagisme, le nationalisme, le socialo-communisme et le noirisme…
La gauche en Haiti n'a été qu'un mirage socialo-communiste pour combattre l'alliance americano-syrienne qui a permis aux libanais de supplanter l'oligarchie mulâtre et des noiristes affairistes bombant le torse sous couvert d'un nationalisme dessalinien qui n'a été autre qu'un populisme destructeur.
Sur le fonds , je suis d'accord avec l'auteur du texte
grandzo di- Super Star
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
La confusion de l'intelligentsia haïtienne en ce domaine vient de l'absence de rigueur intellectuelle à distinguer les grands mouvements politiques en Haiti.
Selon moi, ll y en a eu 4 grandes idéologies politiques dans l'Histoire d'Haiti : l'anti-esclavagisme, le nationalisme, le socialo-communisme et le noirisme…
La gauche en Haiti n'a été qu'un mirage socialo-communiste pour combattre l'alliance americano-syrienne qui a permis aux libanais de supplanter l'oligarchie mulâtre et des noiristes affairistes bombant le torse sous couvert d'un nationalisme dessalinien qui n'était autre que le populisme destructeur des roi-nègres.
Selon moi, ll y en a eu 4 grandes idéologies politiques dans l'Histoire d'Haiti : l'anti-esclavagisme, le nationalisme, le socialo-communisme et le noirisme…
La gauche en Haiti n'a été qu'un mirage socialo-communiste pour combattre l'alliance americano-syrienne qui a permis aux libanais de supplanter l'oligarchie mulâtre et des noiristes affairistes bombant le torse sous couvert d'un nationalisme dessalinien qui n'était autre que le populisme destructeur des roi-nègres.
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
oui .. c'est possible.
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
K.H.L a écrit:La confusion de l'intelligentsia haïtienne en ce domaine vient de l'absence de rigueur intellectuelle à distinguer les grands mouvements politiques en Haiti.
Selon moi, ll y en a eu 4 grandes idéologies politiques dans l'Histoire d'Haiti : l'anti-esclavagisme, le nationalisme, le socialo-communisme et le noirisme…
La gauche en Haiti n'a été qu'un mirage socialo-communiste pour combattre l'alliance americano-syrienne qui a permis aux libanais de supplanter l'oligarchie mulâtre et des noiristes affairistes bombant le torse sous couvert d'un nationalisme dessalinien qui n'était autre que le populisme destructeur des roi-nègres.
Je crois sincèrement que la confusion qui règne à savoir: Existe t-il aujourd'hui une gauche haïtienne, reside dans la structure dysfonctionnelle de la deraison politique de l'État et par la pratique habituelle de l'organisation de la politique partisane de l'État haïtien quasi totalitaire .L'opposition politique officielle n'a jamais existée réellement en Haïti. Sauf , que lorsque l'opportunité politique d'un front commun avec la revendication ou la conteststion populaire du peuple favoriserait le renversement du regime au pouvoir.
Voilà donc pouquoi, une nouvelle structure de l'opposition officielle moderne a été conceptualisée dans le cadre des mesures correctives apportées dans notre recherche criminologique.
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
Wi Gauche Haitienne nan la e byen vivan!Haiti-Politique :: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
Nou se ansyen Hippies annee 70's 80's yo ki tap reve Castro ak Che Guevarra.
Gen neg se Chavez ak Lula ke yo remen.
Nou te passyonne de film kankou "Z" e "La Bataille d'Alger". Konnyen la se film WallStreet ak lajan ke nou renmen.
Konnyen la nou finn granmoun, nou se professe, avoka, enginyer, manager, dokte, infirmyer, forman, entreprener, philantropist.
Nap toujou sipote malere e klass defavorize yo.
Nou ekwi nan la press, voye email ale bay kongressman e lwamakers yo.
Nou bay 10% nan saler nou e fe zev de charite, nou fe fund raising e networking nou se move e cheke.
Nou pa politisyen, men anpil nan nou manipile eleksyon e jete gouvenman! Se vre Fok nou pa wont di sa.
Nou pa Bill Gates, Angela Jolie, Sean Penn, Wyclef, Martelly, Paul Farmers e tout lot etranje e Ayisyen kap sipote koz la.
Nou kap vizite tout zonn malere yo nan Cite Soleil. Men nou pap domi la!
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Re: Existe-t-il aujourd'hui une gauche haïtienne ?
mesi revelasyon..
mwen pa li tout tex la… le wmen li premie fraz la… mwen di, misie se yon cerazien
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