A tout les peres qui ont perdu leurs filles

Invité Mer 25 Mai 2011 - 12:01

Elle était seule dans la maison
C'était fin août, début juillet
Depuis mille huit cent quelque chose
Il n'avait pas fait aussi chaud
Le chien dormait vers la rivière
La porte n'était pas fermée
Elle était seule dans la maison
Il faisait lourd, il faisait chaud
Elle était seule dans la maison
Elle a ouvert, ils ont frappé
Elle n'avait, ce n'est pas un crime,
Qu'une robe entre eux et sa peau
Elle a crié, ils ont frappé
Elle a griffé, ils ont cogné
Elle était seule dans la maison
Elle avait peur, ils étaient laids
Ils m'ont donné la rage au coeur
Ces chiens de paille
Dans mes doigts ils ont mis la mort
Ces chiens de paille
Je les mettrai à feu à sang
Ces chiens de paille
Elle était seule dans la maison
D'une bouche, ils l'ont bâillonnée
Sa robe voulait résister
De mille mains ils l'ont déchirée
De tout son coeur elle a lutté
Mais son corps n'a pas résisté
Elle était seule dans la maison
Elle a dit non, elle a crié
Elle était seule dans la maison
C'était fin août, début juillet
Depuis mille huit cent quelque chose
Il n'avait pas fait aussi chaud
Moi je voguais sur mes rivières
Je n'aurais pas dû la laisser
Elle était seule dans la maison
Elle était seule, seule un peu trop.

A TOUT LES PERES QUI ONT ASSISTE CES VINGT DERNNIERE ANNEES A L'ASSASSINAT ,KIDNAPPING ET VIOLE DE LEURS FILLES,NE VOUS DECOURAGEZ PAS CAR LA JUSTICE EST PLUS PROCHE QUE VOUS NE LE PENSEZ ET VOUS AUREZ VOTRE SATISFACTION.
UN PERE INCONNU.

NOU WE LA VI SA GADE JAN VAGABON LAVALAS YO VOYE CHIME LI YO ALE METE DEY LAN KAY MOUN LAN KAY PAPA AK MANMAN MWEN PA TA SWETE SA POU PIR LENMI MWEN...
AMEN

Le gros roseau Mer 25 Mai 2011 - 12:10

Ou vle di depi 1957 ou bliye sa ke yo te deflore nan lans dazi anvan yo te fisiye yo ya.Ou bliye madan Renpel e fanm nou te koupe bwa li lotrejou la lè nou tap touye fanm ak ti moun nan plato santral e sa nou te fèmen nan kontenè epi nou lage yo nan lan mè an 2003 yo; fanm sa yo pa genyen papa yo menm?

Invité Mer 25 Mai 2011 - 12:17

WOZO C OU KI TE LA C EPOK PA WOU C WOU KI TAP BY ENFÒMASYON
C OU KI TE LAN SD AP DENONSE JENN MAPOU MILAT JEREMI PWAN KOB LAN MIN PAPA DOC C WOU KI POU RENSENYE MOUN .
METE SA OU KONNIN

Invité Mer 25 Mai 2011 - 12:59

Pour le devoir de memoire.

La bête rugit à ce rappel soudain de ses crimes et de ses forfaits.
Elle veut cacher la verite qu'elle pensait avoir enterre dans la mort.
Je le connais ce corps étendu, la fille que le crime vient de profaner
Parce qu’elle était de bonne famille, le cœur pur, racée et délicate.
Elle s’appelait Suzie .Je l’appelais mon tout quand ses yeux marrons
Se posaient sur mon visage, me transformaient en l’écho de son moi
Oui, elle était hier ma petite amie du printemps, le piment de ma vie.
J’ai vu son corps brisé, disloqué par l’entrée brutale des bêtes en rut
J’ai vu le sang couler partout de ce corps ravagé par la haine du beau.
Debout, je ne sens plus rien en moi sauf ce frisson du souffle de la mort
Qui surprend tous les humains, ballotent leur vie de son haleine puante.
Quand vous pensez au père et a la mère eplores songez frères et sœurs
Aux douleurs de celui qui dessinait en sa présence des rêves de jeunesse
Avec le meme pinceau sur le meme canevas de la vie qui faisait signe
Quand nous le trempions mille fois dans les couleurs de l’amour éternel
Et notre rire et le bruit de nos baisers et de nos sourires fusaient dans l’air.

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