Le défi de la Sécurité Publique
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Le défi de la Sécurité Publique
Nous l'avons vu. Les bandits sont nombreux. Ils kidnappent et tuent les paisibles citoyens haitiens.
Pourtant, plusieurs titulaires sont nommés recemment à la Sécurité publique. Secretaire d'état, directeur de la Police, Directeur de l'intérieur, sécretaire à la Justice, etc. Ces messieurs montreront-ils, à sortir Haiti de ces criminels ? On a plus le temps de jouer. Il faut passer à l'action. Car les kidnappeurs doivent être mis hors d'état de nuire au plus sacrant...
Pourtant, plusieurs titulaires sont nommés recemment à la Sécurité publique. Secretaire d'état, directeur de la Police, Directeur de l'intérieur, sécretaire à la Justice, etc. Ces messieurs montreront-ils, à sortir Haiti de ces criminels ? On a plus le temps de jouer. Il faut passer à l'action. Car les kidnappeurs doivent être mis hors d'état de nuire au plus sacrant...
Marc H- Super Star
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Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le voyeur
Reorganiser l'Armee d' Haiti tout de suite
La securite Publique commence avec la Justice dans tous les pays. La Plus Haute Cour de Justice en Haiti, La Cour de Cassation fonctionne inconstitutionellement depuis la mise a la retraite inconstitutionelle des 5 Juges apres avoir coupe leurs pensions depuis Decembre 2005. A Dieu ne plaise, si president Preval tombe mort aujourd'hui; La Cour de Cassation n'a pas de president pour remplacer le President de la Republque. Selon la Constitution de 1987: Les 2 protecteurs de la loi et du citoyen haitien sont Les Forces Armees d'Haiti et La Police Nationale Haitienne. Nous avions subi une force onusienne qui est incapable de resoudre le probleme de la securite en Haiti. L' Amerique aux americains. Haiti aux haitiens. Je ne suis qu'un simple haitien d'origine, n'ayant jamais ete ni militaire, ni police, ni politicien mais j'aime mon pays et j' ajoute mon suffrage au Senateur de l' Artibonite, Mr. Yourie Latortue pour demander au President Rene Preval de reinstaurer l' Armee d' Haiti, ce pour la paix et la securite publque. Personne n'a le droit d'abolir les Forces Armees de son pays. On pouvait reformer l' Armee, l' abolir c'est livrer le pays et ses citoyens sans defense. Ou simplement le placer a la merci des Zinglindos, chimeres, frap et ensuite sous tutelle de l'etranger: Minustah, UN, et autres. Je demande au president de la Republque d' Haiti, Son Excellence Rene G. Preval de considerer que la voix du peuple, c'est la voix de Dieu. Nous, le Peuple Haitien, pour la sauvegarde de notre patrie, pour le bien-etre de tous les citoyens haitiens, pour reconquerir notre SOUVERAINETE NATIONALE, pour la securite et la paix dans le Pays d'Haiti, reclamons dans le plus bref delai une reorganisation de l' ARMEE d' HAITI.
VIVE HAITI, VIVE RENE G. PREVAL, PRESIDENT D' HAITI POUR 5 ANS. VIVE TOUS LES HAITIENS,ES.
Haitiennement, Lionel Vernet
VIVE HAITI, VIVE RENE G. PREVAL, PRESIDENT D' HAITI POUR 5 ANS. VIVE TOUS LES HAITIENS,ES.
Haitiennement, Lionel Vernet
Lionel Vernet- Senior
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Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Le défi de la Sécurité Publique
Les gangs souhaitent désarmer dans le cadre d’un accord de paix avec les autorités haïtiennes, selon le chef de bande "Ti Blanc"
La principale tête de pont des gangs de Cité Militaire soutient des revendications politiques et sociales, réclame des garanties personnelles et semble convaincue que les jours des bandits sont comptés
Posté le samedi 9 septembre 2006
Par Radio Kiskeya
Les bandes armées qui contrôlent les bidonvilles de Port-au-Prince "sont prêtes à s’autodissoudre et à remettre leurs armes si le gouvernement leur propose un accord de paix", a affirmé samedi le principal leader des gangs de Cité Militaire (nord de la capitale), William Baptiste dit Ti Blanc, dans une interview à l’agence espagnole EFE.
"Nous voulons avancer par le dialogue et voulons avoir l’assurance qu’il n’y aura pas de répression. Nous voulons des garanties quant au respect de la vie des haïtiens des ghettos, de leur droit à travailler et à s’intégrer dans la société", a indiqué Ti Blanc qui, à 25 ans, est l’un des hommes les plus recherchés par la police haïtienne.
"Nous voulons vivre libres et sans peur comme des êtres humains et non comme des animaux enfermés dans des ghettos tels que Cité Soleil ou Cité Militaire", a-t-il poursuivi.
William Baptiste souligne que depuis un mois la situation est devenue beaucoup plus compliquée avec des affrontements quasi-quotidiens. "La MINUSTAH le sait et nous le savons aussi. C’est quelque chose qu’il faut arrêter et moi je donne la garantie que la situation changera. Il nous reste seulement à nous mettre d’accord sur certains points pour que la situation change du tout au tout", a insisté le chef de file des groupuscules opérant dans l’un des quartiers les plus violents de Port-au-Prince.
Réagissant aux dernières déclarations du chef civil de la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH), Edmond Mulet, relatives au lancement prochain d’une campagne de désarmement associée à un système de compensation, le chef de gang de Cité Militaire les estime positives, mais regrette qu’elles n’aient pas été faites avant.
Cependant, le diplomate guatémaltèque avait clairement souligné que les chefs de gangs ne seraient pas parmi les bénéficiaires de l’assistance économique et des filières de formation professionnelle prévues dans le cadre de ce programme.
"La situation ne devait pas conduire à ces affrontements extrêmes. Mais, avec de la bonne volonté, les armes se tairont. Nous attendons avec impatience d’emprunter la même voie que les autorités parce qu’il s’agit d’un gouvernement légitime et constitutionnel", a laissé entendre à EFE Ti Blanc rappelant sa volonté et celle de ses compagnons d’armes de réintégrer la vie civile et sociale moyennant des "conditions préalables".
D’autre part, le caïd qui, selon certaines informations serait un ancien policier, assure être en contact permanent avec les autres chefs de gangs, particulièrement Amaral Duclona et Evens, qui ont mis les quartiers de Cité Soleil (nord de Port-au-Prince) en coupe réglée. Accusés tous de crimes de sang et de kidnappings, ils auraient une opinion convergente sur l’issue de tout éventuel processus de négociation. "Nous ne sommes pas des délinquants ni des bandes armées. Nous sommes des combattants politiques et cette situation requiert des négociations politiques", a répété Ti Blanc.
Plus loin, il s’est dit prêt à accepter l’installation d’une base de la Mission onusienne à Cité Militaire "si cela va servir à garantir la sécurité des organisations sociales et si on commence à construire des écoles, des terrains de jeu pour les enfants et des infrastructures capables d’améliorer les conditions de vie de la population". Le chef de bande a, en quelque sorte, démenti les déclarations d’Edmond Mulet selon lesquelles Ti Blanc et ses troupes auraient été délogés de Cité Militaire et contraints d’abandonner en catastrophe leur base au profit des casques bleus.
"Si le gouvernement me donne des garanties, je m’engagerai à rétablir la sécurité à Cité Militaire. La seule chose que j’exige en ce moment, c’est la garantie que je ne serai pas poursuivi ni attaqué par les forces de la MINUSTAH lorsqu’elles devront mener des opérations", a ajouté William Baptiste avant de conclure sur une prédiction guère rassurante pour ses camarades récalcitrants. "Je suis d’accord et nous sommes tous du même avis, lorsque sera lancée la campagne de désarmement, ceux qui ne voudront pas désarmer mourront", a averti Ti Blanc.
Ce faisant, il se situe dans le sillage du discours officiel de René Préval sur le désarmement. Le 9 août, le Président de la république avait déclaré justement à Cité Militaire que "les bandits devaient désarmer ou mourir".
Le gouvernement a annoncé jeudi la création d’une nouvelle commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion de sept membres dont la présidence a été confiée à Alix Fils-Aimé, un ex-parlementaire très proche du chef de l’Etat.
Alors qu’elles se disaient le mois dernier sur le point de se démobiliser, les bandes armées ont repris ces derniers jours de la vigueur dans plusieurs secteurs de la capitale haïtienne. Dans le bidonville de Solino (nord-est), le retour fulgurant du tristement célèbre "général Bibi" a fait plusieurs victimes, à Grand Ravine (banlieue sud) les fusillades continuent de rythmer la vie de la population civile tandis que Cité Soleil reste fidèle à sa réputation de destination privilégiée des otages escortés par leurs ravisseurs.
Excédés, des résidents de Martissant (banlieue sud) ont manifesté jeudi à Port-au-Prince pour réclamer des autorités le rétablissement de l’ordre et de la sécurité dans leur quartier infesté de bandits armés. spp/RK
La principale tête de pont des gangs de Cité Militaire soutient des revendications politiques et sociales, réclame des garanties personnelles et semble convaincue que les jours des bandits sont comptés
Posté le samedi 9 septembre 2006
Par Radio Kiskeya
Les bandes armées qui contrôlent les bidonvilles de Port-au-Prince "sont prêtes à s’autodissoudre et à remettre leurs armes si le gouvernement leur propose un accord de paix", a affirmé samedi le principal leader des gangs de Cité Militaire (nord de la capitale), William Baptiste dit Ti Blanc, dans une interview à l’agence espagnole EFE.
"Nous voulons avancer par le dialogue et voulons avoir l’assurance qu’il n’y aura pas de répression. Nous voulons des garanties quant au respect de la vie des haïtiens des ghettos, de leur droit à travailler et à s’intégrer dans la société", a indiqué Ti Blanc qui, à 25 ans, est l’un des hommes les plus recherchés par la police haïtienne.
"Nous voulons vivre libres et sans peur comme des êtres humains et non comme des animaux enfermés dans des ghettos tels que Cité Soleil ou Cité Militaire", a-t-il poursuivi.
William Baptiste souligne que depuis un mois la situation est devenue beaucoup plus compliquée avec des affrontements quasi-quotidiens. "La MINUSTAH le sait et nous le savons aussi. C’est quelque chose qu’il faut arrêter et moi je donne la garantie que la situation changera. Il nous reste seulement à nous mettre d’accord sur certains points pour que la situation change du tout au tout", a insisté le chef de file des groupuscules opérant dans l’un des quartiers les plus violents de Port-au-Prince.
Réagissant aux dernières déclarations du chef civil de la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH), Edmond Mulet, relatives au lancement prochain d’une campagne de désarmement associée à un système de compensation, le chef de gang de Cité Militaire les estime positives, mais regrette qu’elles n’aient pas été faites avant.
Cependant, le diplomate guatémaltèque avait clairement souligné que les chefs de gangs ne seraient pas parmi les bénéficiaires de l’assistance économique et des filières de formation professionnelle prévues dans le cadre de ce programme.
"La situation ne devait pas conduire à ces affrontements extrêmes. Mais, avec de la bonne volonté, les armes se tairont. Nous attendons avec impatience d’emprunter la même voie que les autorités parce qu’il s’agit d’un gouvernement légitime et constitutionnel", a laissé entendre à EFE Ti Blanc rappelant sa volonté et celle de ses compagnons d’armes de réintégrer la vie civile et sociale moyennant des "conditions préalables".
D’autre part, le caïd qui, selon certaines informations serait un ancien policier, assure être en contact permanent avec les autres chefs de gangs, particulièrement Amaral Duclona et Evens, qui ont mis les quartiers de Cité Soleil (nord de Port-au-Prince) en coupe réglée. Accusés tous de crimes de sang et de kidnappings, ils auraient une opinion convergente sur l’issue de tout éventuel processus de négociation. "Nous ne sommes pas des délinquants ni des bandes armées. Nous sommes des combattants politiques et cette situation requiert des négociations politiques", a répété Ti Blanc.
Plus loin, il s’est dit prêt à accepter l’installation d’une base de la Mission onusienne à Cité Militaire "si cela va servir à garantir la sécurité des organisations sociales et si on commence à construire des écoles, des terrains de jeu pour les enfants et des infrastructures capables d’améliorer les conditions de vie de la population". Le chef de bande a, en quelque sorte, démenti les déclarations d’Edmond Mulet selon lesquelles Ti Blanc et ses troupes auraient été délogés de Cité Militaire et contraints d’abandonner en catastrophe leur base au profit des casques bleus.
"Si le gouvernement me donne des garanties, je m’engagerai à rétablir la sécurité à Cité Militaire. La seule chose que j’exige en ce moment, c’est la garantie que je ne serai pas poursuivi ni attaqué par les forces de la MINUSTAH lorsqu’elles devront mener des opérations", a ajouté William Baptiste avant de conclure sur une prédiction guère rassurante pour ses camarades récalcitrants. "Je suis d’accord et nous sommes tous du même avis, lorsque sera lancée la campagne de désarmement, ceux qui ne voudront pas désarmer mourront", a averti Ti Blanc.
Ce faisant, il se situe dans le sillage du discours officiel de René Préval sur le désarmement. Le 9 août, le Président de la république avait déclaré justement à Cité Militaire que "les bandits devaient désarmer ou mourir".
Le gouvernement a annoncé jeudi la création d’une nouvelle commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion de sept membres dont la présidence a été confiée à Alix Fils-Aimé, un ex-parlementaire très proche du chef de l’Etat.
Alors qu’elles se disaient le mois dernier sur le point de se démobiliser, les bandes armées ont repris ces derniers jours de la vigueur dans plusieurs secteurs de la capitale haïtienne. Dans le bidonville de Solino (nord-est), le retour fulgurant du tristement célèbre "général Bibi" a fait plusieurs victimes, à Grand Ravine (banlieue sud) les fusillades continuent de rythmer la vie de la population civile tandis que Cité Soleil reste fidèle à sa réputation de destination privilégiée des otages escortés par leurs ravisseurs.
Excédés, des résidents de Martissant (banlieue sud) ont manifesté jeudi à Port-au-Prince pour réclamer des autorités le rétablissement de l’ordre et de la sécurité dans leur quartier infesté de bandits armés. spp/RK
gwotoro- Super Star
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Feuille de personnage
Jeu de rôle: le balancier
Re: Le défi de la Sécurité Publique
Les animateurs de radio lavalas qui ne cessent de repeter qu'il n'y a d'armes dans les bidonvilles. Lisez ceci
Ti Blanc veut un accord de paix avec les autorités haitiennes
Si le gouvernement me donne des garanties, je m’engagerai à rétablir la sécurité à Cité Militaire. La seule chose que j’exige en ce moment, c’est la garantie que je ne serai pas poursuivi ni attaqué par les forces de la MINUSTAH lorsqu’elles devront mener des opérations", a ajouté William Baptiste avant de conclure sur une prédiction guère rassurante pour ses camarades récalcitrants. "Je suis d’accord et nous sommes tous du même avis, lorsque sera lancée la campagne de désarmement, ceux qui ne voudront pas désarmer mourront", a averti Ti Blanc. Radio kiskeya
William Baptiste souligne que depuis un mois la situation est devenue beaucoup plus compliquée avec des affrontements quasi-quotidiens. "La MINUSTAH le sait et nous le savons aussi. C’est quelque chose qu’il faut arrêter et moi je donne la garantie que la situation changera. Il nous reste seulement à nous mettre d’accord sur certains points pour que la situation change du tout au tout", a insisté le chef de file des groupuscules opérant dans l’un des quartiers les plus violents de Port-au-Prince. Radio Kiskeya
Ti Blanc affirme qu'ils ne sont pas des delinquants mais des combattants politiques. Apalipapa
D’autre part, le caïd qui, selon certaines informations serait un ancien policier, assure être en contact permanent avec les autres chefs de gangs, particulièrement Amaral Duclona et Evens, qui ont mis les quartiers de Cité Soleil (nord de Port-au-Prince) en coupe réglée. Ils auraient une opinion convergente sur l’issue de tout éventuel processus de négociation. "Nous ne sommes pas des délinquants ni des bandes armées. Nous sommes des combattants politiques et cette situation requiert des négociations politiques", a répété Ti Blanc. Radio kiskeya
Ils sont des combattants politiques. Combien sont-ils ? Pour qui travailent-ils ? Pour ti Blanc. Qui est ce ti Blanc. Il a 25 ans. Le plus grand chef dans les bidonvilles.
Ti Blanc veut un accord de paix avec les autorités haitiennes
Si le gouvernement me donne des garanties, je m’engagerai à rétablir la sécurité à Cité Militaire. La seule chose que j’exige en ce moment, c’est la garantie que je ne serai pas poursuivi ni attaqué par les forces de la MINUSTAH lorsqu’elles devront mener des opérations", a ajouté William Baptiste avant de conclure sur une prédiction guère rassurante pour ses camarades récalcitrants. "Je suis d’accord et nous sommes tous du même avis, lorsque sera lancée la campagne de désarmement, ceux qui ne voudront pas désarmer mourront", a averti Ti Blanc. Radio kiskeya
William Baptiste souligne que depuis un mois la situation est devenue beaucoup plus compliquée avec des affrontements quasi-quotidiens. "La MINUSTAH le sait et nous le savons aussi. C’est quelque chose qu’il faut arrêter et moi je donne la garantie que la situation changera. Il nous reste seulement à nous mettre d’accord sur certains points pour que la situation change du tout au tout", a insisté le chef de file des groupuscules opérant dans l’un des quartiers les plus violents de Port-au-Prince. Radio Kiskeya
Ti Blanc affirme qu'ils ne sont pas des delinquants mais des combattants politiques. Apalipapa
D’autre part, le caïd qui, selon certaines informations serait un ancien policier, assure être en contact permanent avec les autres chefs de gangs, particulièrement Amaral Duclona et Evens, qui ont mis les quartiers de Cité Soleil (nord de Port-au-Prince) en coupe réglée. Ils auraient une opinion convergente sur l’issue de tout éventuel processus de négociation. "Nous ne sommes pas des délinquants ni des bandes armées. Nous sommes des combattants politiques et cette situation requiert des négociations politiques", a répété Ti Blanc. Radio kiskeya
Ils sont des combattants politiques. Combien sont-ils ? Pour qui travailent-ils ? Pour ti Blanc. Qui est ce ti Blanc. Il a 25 ans. Le plus grand chef dans les bidonvilles.
Dernière édition par le Sam 9 Sep 2006 - 21:27, édité 1 fois
Mon Ayiti- Star
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Re: Le défi de la Sécurité Publique
Je ne crois pas que personne puisse dire qu'il n'y a pas d'armes a Cite-Soleil. Par contre, il n'y a pas qu'a Cite-Soleil qu'il y a des armes.
Quoi de nouveau! Des bandits qui essaient de recuperer leurs actions illegales pour essayer de les transformer en gains politiques potentiels.
On a deja eu cela avec Guy Philippe, Dany Toussaint, Jean Tatoune, Amyot Metayer...
D'autres ont ete surnommes combattants de la liberte et ont ete recompenses pour leurs actions illegales, alors ces messieurs essaient de faire de meme...
Ces gens sentent que leur fin est proche, parce que le gouvernement et les forces de l'ordre semblent afficher une volonte reelle d'en finir avec les bandits. Alors, ils essaient de pousser le gouvernement a la negociation pour essayer de tirer un avantage de la situation.
Le gouvernement devra mener sa politique comme il l'a etabli. Integration au programme DDR ou faire face aux forces de l'ordre. Les autres branches du gouvernment (pouvoir legislatif, pouvoir executif) peuvent et doivent faire leur part pour aider a un programme DDR qui soit un succes...
Quoi de nouveau! Des bandits qui essaient de recuperer leurs actions illegales pour essayer de les transformer en gains politiques potentiels.
On a deja eu cela avec Guy Philippe, Dany Toussaint, Jean Tatoune, Amyot Metayer...
D'autres ont ete surnommes combattants de la liberte et ont ete recompenses pour leurs actions illegales, alors ces messieurs essaient de faire de meme...
Ces gens sentent que leur fin est proche, parce que le gouvernement et les forces de l'ordre semblent afficher une volonte reelle d'en finir avec les bandits. Alors, ils essaient de pousser le gouvernement a la negociation pour essayer de tirer un avantage de la situation.
Le gouvernement devra mener sa politique comme il l'a etabli. Integration au programme DDR ou faire face aux forces de l'ordre. Les autres branches du gouvernment (pouvoir legislatif, pouvoir executif) peuvent et doivent faire leur part pour aider a un programme DDR qui soit un succes...
gwotoro- Super Star
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Jeu de rôle: le balancier
Re: Le défi de la Sécurité Publique
Yo tande genyen posibilite pou refomasyon lame-a, tèt ti nèg sho kou yon vè lamp, yo konnen ke piyay-lan genyen pou'l fini, ti nèg pa genyen kote pou yo mete dada yo (lol)
Thunder- Super Star
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Jeu de rôle: Le gardien
Re: Le défi de la Sécurité Publique
Je ne crois pas que ce soit la reformation de l'armee que ces gens craignent.
Comme le denomme Ti-Blanc l'a dit, les affrontements deviennent quasi-quotidiens avec les forces de l'ordre qui semblent decider effectivement a pacifier certaines zones. Donc le travail est deja commence et va bon train. La Minustah s'etablit de plus en plus dans des quartiers dits de non-droit. Un travail fait sans trop de publicite, mais qui lentement fait son bout de chemin.
De plus, la population appuie de moins en moins ces bandits, qu'ils se presentent sous l'epithete de combattants politiques ou autre... Il faudra maintenant qu'elle fasse plus confiance aux autorites et collaborent plus (par exemple, en signalant aux autorites et aussi a la compagnie de telephone toute perte de cellulaires) avec celles-ci pour permettre une lutte plus efficace au phenomene de l'insecurite...
Le programme de DDR va redemarrer incessamment. Les membres de groupes armes auront la possibilite de remettre leurs armes en echange de moyens permettant une reinsertion dans la societe...
L'etau se referme petit a petit autour des groupes armes.
Parallelement a l'action gouvernementale, il faudra que les autres pouvoirs fassent leur part pour aider a combattre les groupes armes.
Il faudra que le parlement vote des lois pour donner plus de moyens au gouvernement.
Il faudra que la justice rende des decisions justes dans des delais raisonnables. Fini le temps d'une justice deux poids, deux mesures...
Comme le denomme Ti-Blanc l'a dit, les affrontements deviennent quasi-quotidiens avec les forces de l'ordre qui semblent decider effectivement a pacifier certaines zones. Donc le travail est deja commence et va bon train. La Minustah s'etablit de plus en plus dans des quartiers dits de non-droit. Un travail fait sans trop de publicite, mais qui lentement fait son bout de chemin.
De plus, la population appuie de moins en moins ces bandits, qu'ils se presentent sous l'epithete de combattants politiques ou autre... Il faudra maintenant qu'elle fasse plus confiance aux autorites et collaborent plus (par exemple, en signalant aux autorites et aussi a la compagnie de telephone toute perte de cellulaires) avec celles-ci pour permettre une lutte plus efficace au phenomene de l'insecurite...
Le programme de DDR va redemarrer incessamment. Les membres de groupes armes auront la possibilite de remettre leurs armes en echange de moyens permettant une reinsertion dans la societe...
L'etau se referme petit a petit autour des groupes armes.
Parallelement a l'action gouvernementale, il faudra que les autres pouvoirs fassent leur part pour aider a combattre les groupes armes.
Il faudra que le parlement vote des lois pour donner plus de moyens au gouvernement.
Il faudra que la justice rende des decisions justes dans des delais raisonnables. Fini le temps d'une justice deux poids, deux mesures...
gwotoro- Super Star
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Feuille de personnage
Jeu de rôle: le balancier
Re: Le défi de la Sécurité Publique
Parlant confidentiellement, avec l' un de mes proches, habitant a Simon-Pele le mois dernier en Haiti. Ce monsieur m'a depeint la tragique situation dont lui, sa femme (une parente de ma femme ) ses enfants doivent endurer malgre eux dans cette zone ou Ti blanc principalement est le commandant. Ils ont du deloge un enfant, le plus age, parce qu'il ne pouvait aller et revenir de l'ecole secondaire sans provoquer ces bandits. Eux-memes vivent dans une peur atroce. Voici un peu de son recit : La Minustah, dit-il a la capacite et les moyens de maitriser toute la zone. Que font-ils, la Minustah ? Ils viennent avec leurs blindes, encerclent Simon-Pele et commencent a tirer sur tous les immeubles surtout les immeubles a etages, causant beaucoup de degats materiels aux proprietaires, ensuite ils font demi tour et laissent les lieux. Aussitot apres leur depart, les bandits reprennent la rue et meme pedanter sur la situation disant qu'ils sont les plus forts. Mon interlocuteur, un homme bien equillibre, un professionel ayant boucle ses etudes chez les Freres Salesiens, m'a fait comprendre que si la Minustah s'etait fait accompagne de la Police Nationale Haitienne dans ces raids. Ils auraient pu mettre la main au collet de ces malfaiteurs car dit-il, quand la Minustah a encercle la zone: il n'y avait personne dans la rue. C'etait le moment propice pour la Police Haitienne , familier avec la zone et le systeme, de signaler le repaire des bandits, de fouiller methodiquement, tactiquement toutes les maisons. Et de maitriser toute rebellion armee de ces hors-la-loi qui ne meritent vraiment aucune justice que la Loi du Talion. Qui frappe par l'epee perira par l'epee !
Lionel Vernet- Senior
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