Haïti / Double nationalité : Des preuves dites-vous ? En voilà!

Des preuves dites-vous ? En voilà!
Par Berthony Dupont
Il ne fait aucun doute maintenant, Joseph Michel Martelly
que les pays impérialistes ont catapulté à la Haute Magistrature
de la Nation Haïtienne pour continuer leur hégémonie
n’était pas éligible pour être président d’Haiti. A cet égard,
c’est parce que nos parlementaires ne veulent pas prendre leur
responsabilité devant l’histoire, attendant surtout des pots
de vin, qu’ils préfèrent tergiverser encore sur l’acte indigne
de Martelly, concocté à bon escient par Washington afin de
l’utiliser dans ses propres intérêts.
Il est donc clair que l’impérialisme américain par tous les
moyens cherche à sauvegarder son système de domination
complète en empêchant non seulement la contagion venue
d’idéaux progressistes, mais également l’accession du pays à
une indépendance véritable.
Ainsi, de combien de preuves en plus avons-nous besoin
pour finir par admettre que le président a fraudé en utilisant deux
noms Michel et Michael Martelly. Des preuves sont là pour étayer
la fraude (voir fac-similés de documents compromettants, p.4)
Nous avons trop d’indices pouvant nous permettre de clarifier
que les soupçons n’étaient pas insignifiants. Les dernières
révélations apportant des preuves palpables, viennent mettre à
nu les actions odieuses de Martelly. Il est grand temps de finir avec
cette affaire de passeports, afin qu’un tribunal soit monté pour
les fins nécessaires car nous ne pouvons pas laisser trop traîner
cette mésaventure, de sorte qu’elle ne finisse pas à l’avantage
des comploteurs. Personne ne peut ignorer l’apport positif d’un
tel jugement qui éclairerait certains aspects de la complicité et de
la responsabilité des Etats-Unis dans tout cela. Il est évident que
beaucoup plus aurait pu être fait dans cette direction, si seulement
nous étions décidés à éviter, que systématiquement, les
manipulateurs et mercenaires au Parlement ne s’arrangent pour
se laisser orienter vers un compromis dicté par des puissances
tutrices.
Il n’est pas possible que les Etats-Unis continuent à tout
manipuler dans le pays, d’autant qu’on les voit, sans gêne aucune,
se faufiler au Parlement, à la Primature, au Palais national
et dans toutes nos institutions. Ce sont eux qui nous ont mis
dans cette impasse et maintenant c’est encore eux-mêmes qui
manoeuvrent autour de cette affaire pour en créer la sortie. Ils
ont sous leur contrôle le parlement et l’exécutif. Quelle a été en
effet la raison pour laquelle Cherryl Mills, cheffe de cabinet de
la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a rencontré differents
parlementaires, en les exhortant à assumer le processus
démocratique. Quel processus démocratique, si ce n’est le renvoi
de Martelly pour déclarer les élections générales dans le pays.
Tout autre arrangement ne fera que planification pour maintenir
en place un régime corrompu et perpétuer la domination
étrangère capitaliste. Voilà pourquoi, Kenneth Merten pour sa
part souhaite la formation d'un gouvernement dans le meilleur
délai de facon à exorciser l’ambiance. Le président du Sénat Desras
Simon Dieuseul a montré clairement qu’il approuve la voie
impériale en exigeant la publication de l'amendement constitutionnel.
Amendement pour faire quoi ? Pour monter un Conseil
électoral permanent qui sera contrôlé par qui ? Par les mêmes
puissances étrangères et de plus pour empêcher de nouvelles
élections suite à l’affaire de nationalité étrangère, de fraude du
président Martelly.
Il faut que nous disions Non aux manoeuvres des Etats-
Unis et de leurs laquais locaux. Martelly n’est pas autorisé à
publier un quelconque amendement et de plus, il n’a ni la dignité
morale ni la légitimité constitutionnelle en tant que violateur
flagrant de cette Constitution pour le faire. On ne peut pas demander
à un président illégal d’engager le pays dans des actions
illégales. Il faut qu’il y ait un moyen pour freiner et les Etats-
Unis dans ce tour de passe-passe qu’ils sont en train de nous
tourner jusqu'à nous étourdir et ce pantin de président qui nous
déshonore. Martelly est sous investigation, il n’est pas habilité
à nommer un Premier ministre, en d’autres termes le régime du
14 mai 2011 est illégal, il n’y a pas lieu même au parlement de
parler de Premier ministre.
A ce stade, il nous faut mettre les États-Unis et leurs ténébreux
acolytes le dos au mur. Et seul le peuple haïtien a les
moyens et les capacités de contraindre l’impérialisme et de
lui faire abandonner notre territoire, ce qui est notre raison
d’être.
Il est impératif que les dirigeants populaires prennent leur
responsabilité historique. Les faits viennent de démontrer que
même quand vous faites silence pour vous faire oublier, ils
reviennent à la charge contre vous car l’ennemi ne pardonne
et n’oublie jamais, pourvue que ses intérêts soient menacés.
Mais comment peut-on faire silence quand on a des
ennemis et surtout des ennemis de la trempe de l’impérialisme.
Qui donc oserait demander à Castro ou à Chavez de faire silence,
de ne pas dénoncer quotidiennement et catégoriquement
les actes malsains et malhonnêtes de l’impérialisme
américain. Que le combattre constamment est une obligation !
Les événements qui se sont produits et qui ont entraîné
des remous dans la presse, nous démontrent encore une fois
à quel point l’impérialisme ne désarme pas et que le monde
qui l’entoure est impie. Pourquoi donc a-t-il choisi ce moment
précis pour attaquer Aristide ? Cette offensive entre justement
dans le cadre de lui créer bien des obstacles au cas où la crise
se dégénérerait et qu’on aurait à se diriger vers de nouvelles
élections présidentielles.
Elections OUI ! Amendement NON ! Elections OUI ! Occupations
NON ! De si beaux mots d’ordre pour les jours à
venir !

http://www.haiti-liberte.com/archives/volume5-34/Haiti_Liberte_Mar_7_2012_web.pdf

Mwen pa kont kondanatyon otè ya non kont imperyalism men nou genyen yon pwoverb ki di si pat genyen sitirez pa ta genyen volè.Wi se imperyalism ki soutni Mickey men Gaillot Dorsainvil ak tout manb CEP korompi yo ak Preval ak Bellerive pa meriken.Lè martelly te kanpe nan Carib center ak tout lot kandida epi Li te di ;Le premier tour des elections doit etre annulé,nous avons tous triché,pourquoi Myrlande Manigat avait-elle paticipé au second tour?pouki sa Preval te aksepte dikta Hillary clinton poul eliminen Jude celestin an favè Sweet mickey?Pou ki sa preval ak bellerive ak gaillot Dorianvil te fè konplo pou yo te eliminen lavalas nan elektyon an. eske genyen yon elektyon ki ka fet o Zeta Zuni san pati demokrat la pa ladann.Tout ayisyen te chita sou blok glass yo kite preval ak gaillot doraisnvil fè magouy pou mete Sweet Mickey o pouvwa jodya se nou tout ki wont.tankou pwoverb la di ya ;Un peuple a le gouvernement qu'il merite.

Jodia li lè li tan pou nou konpran n chak moun, chak peyi se enterè pa yo yap chache, yap defan n, ameriken yo di tan yo se lajan, yo pa vi n ran n nou sèvis se enterè peyi yo yap defan n an Ayiti, ki lè tout ayisyen ki aksepte l se ayisyen a deside defan n enterè Ayiti, ki lè nou ap met tèt nou ansan m pou nou monte yon konsèy siperyè kap genyen la dan n nèg ki konpetan ki se ayisyen san fòs kote, yon konsèy ki gen moun ladan l ki abandone pati politik li pou metel o sèvis peyi d ayiti san fòs kote, ki lè Aristid, Evens Paul, Preval, Gerard Gourgue e latriye, nèg ki soti nan lòt group politik ki gen tandans diferan a mete yo ansan m pou yo defan n peyi a anfas gran pisans yo kap piye Ayiti depi lontan, yo fè tankou yap ede men se pou yo kafè nou fè bagay ki pral tonbe nan enterè yo, ekzanp eleksyon sa a ak sweet miky, yo konen byen sa ta pral rive pou nou ka toujou genyen enstabilite pou yo ka toujou rete an ayiti pou defan n enterè yo. li lè?

Mwen ta renmen siyale pou tout Ayisyen ki gen bon konpreyansyon, blan yo pap fè nou kado yo vi n travay se yo ki pran plas gouvènman nou yo se pou sa aken n gouvènman ayisyen pap ka fè anyen pou peyi d Ayiti, fòk nou fè trè atansyon entènasyonal la nan konkirans ak gouvènman ayisyen yo, se trè enpòtan, se youn n nan gro andikap ke peyi d Ayiti ap sibi, si tout ayisyen pa chèche konpran sa nou poko ap konpran n politik peyi ya.