La double nationalité peut être un atout majeur au décollage économique d’Haïti
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La double nationalité peut être un atout majeur au décollage économique d’Haïti
Dina Séide dont le sujet de recherche de fin d’études a été « La double nationalité dans la législation haïtienne », a défendu sa thèse en mettant en relief divers problèmes posés par le refus total de la Constitution haïtienne quant à la double nationalité. Alors que ce thème fait encore aujourd’hui la Une de l’actualité, l’étudiante a démontré que la loi mère haïtienne ignorait ce dossier jusqu’en 1932, et elle est allée encore plus loin pour prouver qu’un étranger n’a eu la possibilité d’adopter juridiquement la nationalité haïtienne qu’en 1875.
« Plusieurs individus, au cours du 20e et au début du 21e siècle, ont été écartés de leur poste à cause de cette affaire de double nationalité », a rappelé Dina Séide, prenant des exemples sur les gouvernements de Leslie F. Manigat en 1988, Henry Namphy et plus récemment celui de René G. Préval en 2006 où plusieurs hommes politiques dont Rudolph Boulos et Ultimo Compère ont été destitués. Selon Dina Séide, l’article XV de la Constitution de 1987 qui stipule que : « La double nationalité n’est admise en aucun cas » a tout un ensemble de conséquences néfastes telles qu’un recul d’Haïti vis-à-vis du village global actuel et le repli du pays sur lui-même.
En 1950, dit-elle, sous le gouvernement de Magloire en passant par les Duvalier et les crises d’après, pas mal d’Haïtiens se sont vu obliger de fuir la terre d’Haïti et d’adopter d’autres nationalités afin de pouvoir jouir de certains privilèges. En 2004, Leslie Voltaire, ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, avait plaidé en faveurs des haïtiens naturalisés étrangers pour qu’ils puissent eux aussi contribuer au développement d’Haïti, mais en vain.
Notons qu’Haïti, tout comme le Congo (Afrique), est l’un des rares pays à garder intactes ses préceptes sur la double nationalité. En effet, parmi les derniers comptent la Bolivie et la Belgique (Europe) qui ont modifié leur législature respectivement en 2002 et 2008.
« Haïti se retrouve à un carrefour où elle a besoin de tous ses fils et filles », a avancé l’étudiante, précisant que les Haïtiens de la diaspora sont plus de 2 millions et grossissent de plus d’un milliard de dollars américains l’économie haïtienne tous les ans.
Interrogée par le président du Jury, l’Ambassadeur Myrtho Bonhomme, sur le dossier de Rudolph Boulos le premier sénateur du Nord-est, appuyé par le tribunal de première instance de Fort-liberté, qui espère une annulation de la résolution du 18 mars 2008 du Sénat et reprendre son siège au Grand corps, Dina a répondu que « la position de M. Boulos peut être inconstitutionnelle, mais nous finissons par comprendre qu’il est temps pour Haïti d’aller plus loin que certains détails », et elle a aussi ajouté que la décision du Sénat demeure administrative, alors que celle de la Cour sera judiciaire.
http://www.haitipressnetwork.com/news.cfm?articleID=10240
« Plusieurs individus, au cours du 20e et au début du 21e siècle, ont été écartés de leur poste à cause de cette affaire de double nationalité », a rappelé Dina Séide, prenant des exemples sur les gouvernements de Leslie F. Manigat en 1988, Henry Namphy et plus récemment celui de René G. Préval en 2006 où plusieurs hommes politiques dont Rudolph Boulos et Ultimo Compère ont été destitués. Selon Dina Séide, l’article XV de la Constitution de 1987 qui stipule que : « La double nationalité n’est admise en aucun cas » a tout un ensemble de conséquences néfastes telles qu’un recul d’Haïti vis-à-vis du village global actuel et le repli du pays sur lui-même.
En 1950, dit-elle, sous le gouvernement de Magloire en passant par les Duvalier et les crises d’après, pas mal d’Haïtiens se sont vu obliger de fuir la terre d’Haïti et d’adopter d’autres nationalités afin de pouvoir jouir de certains privilèges. En 2004, Leslie Voltaire, ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, avait plaidé en faveurs des haïtiens naturalisés étrangers pour qu’ils puissent eux aussi contribuer au développement d’Haïti, mais en vain.
Notons qu’Haïti, tout comme le Congo (Afrique), est l’un des rares pays à garder intactes ses préceptes sur la double nationalité. En effet, parmi les derniers comptent la Bolivie et la Belgique (Europe) qui ont modifié leur législature respectivement en 2002 et 2008.
« Haïti se retrouve à un carrefour où elle a besoin de tous ses fils et filles », a avancé l’étudiante, précisant que les Haïtiens de la diaspora sont plus de 2 millions et grossissent de plus d’un milliard de dollars américains l’économie haïtienne tous les ans.
Interrogée par le président du Jury, l’Ambassadeur Myrtho Bonhomme, sur le dossier de Rudolph Boulos le premier sénateur du Nord-est, appuyé par le tribunal de première instance de Fort-liberté, qui espère une annulation de la résolution du 18 mars 2008 du Sénat et reprendre son siège au Grand corps, Dina a répondu que « la position de M. Boulos peut être inconstitutionnelle, mais nous finissons par comprendre qu’il est temps pour Haïti d’aller plus loin que certains détails », et elle a aussi ajouté que la décision du Sénat demeure administrative, alors que celle de la Cour sera judiciaire.
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