Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti
Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Haiti - Diplomatie; entre l'Independance et la dependance

+3
gwotoro
alex jacques
Marc H
7 participants

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Aller en bas

Haiti - Diplomatie;  entre  l'Independance et la dependance - Page 2 Empty Haiti - Diplomatie; entre l'Independance et la dependance

Message  Marc H Mer 13 Sep 2006 - 0:11

Rappel du premier message :

Quand le Chnacelier haitien marche sur des oeufs

Le chef de la diplomatie haïtienne, Jean Raynald Clérismé, affirme que Port-au-Prince ne peut pas faire semblant d’ignorer la force des Etats-Unis sur la scène politique internationale ni les conséquences éventuelles d’un vote problématique à l’ONU. Il rappelle que Washington est l’un des principaux bailleurs de fonds d’Haïti et le premier marché d’exportation de ses produits.

Quand les pays sous la domination de la reine d'Angleterre marchent plus vite que le premier pays nègre libre libre.

Même si le vote reste secret, en octobre, la plupart des quinze pays membres de la Communauté Caraïbe devraient accorder leurs suffrages au Vénézuéla pour deux raisons essentiellement. Signataires de Petrocaribe, ils reçoivent des livraisons quotidiennes de Caracas et doivent, par ailleurs, se montrer solidaires de l’un des membres du bloc sous-régional, le Bélize, confronté depuis plusieurs années à un différend frontalier avec le Guatémala.
Source Radio Kiskeya
Marc H
Marc H
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 10031
Localisation : Quebec
Opinion politique : Démocrate
Loisirs : soccer
Date d'inscription : 28/08/2006

Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le voyeur

Revenir en haut Aller en bas


Haiti - Diplomatie;  entre  l'Independance et la dependance - Page 2 Empty Re: Haiti - Diplomatie; entre l'Independance et la dependance

Message  Joel Mer 18 Oct 2006 - 18:35

et puis Marc Henri,

Vous avez dit comment et combien le premier Ministre de la Dominique est fluent en Créole;mon cher vous n'avez pas entendu le Premier Ministre de Sainte Lucie:
Ce type parle un créole sans faute,un créole très proche du Créole haitien.

Je continue de le dire ,ce sont les haitiens qui sont responsables du "retard" du Créole.

A quand un nouveau leadership ?

Joel
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006

Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote

Revenir en haut Aller en bas

Haiti - Diplomatie;  entre  l'Independance et la dependance - Page 2 Empty Re: Haiti - Diplomatie; entre l'Independance et la dependance

Message  Marc H Ven 20 Oct 2006 - 15:15

La langue commune de la caricom pourra être bien le créole si la tendance se maintient, bien sûr !
Marc H
Marc H
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 10031
Localisation : Quebec
Opinion politique : Démocrate
Loisirs : soccer
Date d'inscription : 28/08/2006

Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le voyeur

Revenir en haut Aller en bas

Haiti - Diplomatie;  entre  l'Independance et la dependance - Page 2 Empty Re: Haiti - Diplomatie; entre l'Independance et la dependance

Message  Joel Sam 21 Oct 2006 - 9:57

cyril know a écrit:La langue commune de la caricom pourra être
bien le créole si la tendance se maintient, bien sûr !

[b]Cyril,

Ne vous inquiétez pas!
Les haitiens qui pensent que la langue française est un privilège et que cette langue avance et préserve leurs intérèts de classe ,selon l'opinion du Dr Michel de Graff (MIT),s'y mettront en croix contre pareil développement (lol).

Il faut se souvenir que dans cestains petits pays de la Caraibe,le Créole avait précédé l'Anglais.
Avant l'arrivée des Anglais ,c'était la seule langue parlée dans ces colonies qui étaient françaises.
Je veux aprler de Saint Cristophe (St Kitts).Sainte Lucie,La Grenade,La Dominique,Trinidad.
Le créole a survécu,dans ces iles à proportions diverses.
Je suis sur que ces iles n'objectionneront pas à la présence du Créole,qui contribuerait à la protéger dans leurs différentes iles.
mais ou ça laisserait il ,les FRANCO-FOUS haitiens?
C'est la le problème!

Et puis à propos du Premier ministre de Sainte Lucie.
Je l'ai entendu sur Radio Kiskeya.
Son Créole est vraiment remarquable!

Joel
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006

Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote

Revenir en haut Aller en bas

Haiti - Diplomatie;  entre  l'Independance et la dependance - Page 2 Empty Re: Haiti - Diplomatie; entre l'Independance et la dependance

Message  gwotoro Dim 22 Oct 2006 - 11:37

Voici un texte d'opinion tres interessant sur le vote d'Haiti en faveur du Venezuela pour le siege au Conseil de Securite de l'ONU.

Vote d´Haiti en faveur du Venezuela : un point d´inflexion dans la diplomatie haïtienne

« La peur du risque atrophie les diplomaties et le goût des risques calculés les fait grandir… »

Débat

Par Gary Olius [1]

Soumis à AlterPresse le 21 octobre 2006

La délégation haïtienne à l´ONU vient de créer la surprise en choisissant de ne pas voter en faveur du Guatemala, aux cotés de son puissant voisin, les Etats Unis. Il s´agit d´un événement qui marque un point d´inflexion dans l´évolution de la diplomatie haïtienne. Au sens où l´entendent les mathématiciens, ce point est une étape où une courbe traverse délibérément sa tangente sans changer de signe ou son sens de variation. Dit dans un langage courant, c´est un refus systématique de la monotonie sans un abandon drastique de tendance. La décision des actuels dirigeants d´Haïti surprend parce qu´elle rompt d´emblée (1) avec le réflexe d´alignement sur la position des grands et (2) avec la logique du bol bleu [2] qui a caractérisé notre diplomatie au cours des 100 dernières années.

Bien évidemment, nous reconnaissons à l´instar de beaucoup de spécialistes haïtiens que cette décision comporte des risques majeurs, mais nous sommes enclins à penser que l´aversion pour le risque peut atrophier la diplomatie et la rendre léthargique. « Un pays où l´on est assuré pour tout est un pays éternellement condamné…il faut risquer dans l´existence » affirmait Louis Pergaud depuis le début du siècle passé. Tout ceci est pour dire qu´il entre dans l´ordre normal des choses que ceux qui sont aux commandes en Haïti doivent assumer des risques calculés si, réellement, ils souhaitent construire une diplomatie répondant aux exigences des intérêts supérieurs du pays, de ses idéaux d´Etat exportateur de liberté et viscéralement anti-colonisateur.

Cette dite diplomatie doit aussi se montrer solidaire de celle des autres nations qui ont accepté - malgré vents et marées – de faire front commun avec elle dans sa lutte de longue date contre toutes les formes de déséquilibre inacceptable entre les êtres humains et les peuples. C´est un acte d´un Etat qui se veut véritablement souverain et qui choisit de remettre ses pendules à l´heure ou même de régler son compte tant avec ses faux que ses vrais amis.

Au lieu d´y voir une action pro-Chavez ou anti-Bush, ne peut-on pas déceler - dans la décision de l´Etat haïtien de voter en faveur du Venezuela - une demande urgente de reformatage de la politique américaine à l´égard du pays ? Cette forme d´interrogation a l´avantage de créer des conditions favorables à l´éclosion d´un débat qui permettra, à terme, un renforcement effectif des relations haitiano-américaines.

Mais la choséité de la chose est que cette demande de réajustement risque de ne pas être perçue comme telle, faute par le gouvernement de ne pas effectuer - en toute cohérence - le suivi de son acte diplomatique et aussi à cause de l´irrépressible tendance de certains analystes haïtiens qui, dans leur conformisme exagéré, considèrent cette affaire uniquement sous l´angle réduit d´un rapport de forces qu´ils croient immuable ou éternellement intouchable.

Haïti est le seul pays de la région qui a sué du sang pour contribuer au bien-être de ses voisins et qui, en retour, n´a reçu que de l´humiliation. L´architecture de la MINUSTAH (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti) en est une preuve vivante et il n´y a nul besoin de disserter longuement là-dessus. Notre pays sait ce que veut dire être solidaire et il connaît aussi les affres de l´angoisse de l´ingratitude. Nos devoirs envers les autres, nous les connaissons et les respectons. Comme tel, nous ne devons éprouver aucun complexe en défendant nos droits.

Les Américains éprouvent de la fierté rien que par le fait qu´ils constituent la nation la plus riche et la plus puissante du monde. Toutefois, du balcon de leur surpuissante opulence ils ne ressentent jamais le besoin de cette solidarité qui leur interdirait de croire qu´il est normal de cohabiter sur le même continent avec des Nations considérées comme de grands foyers de pauvreté (Honduras, Salvador, Haïti etc.). Les faits tendent même à confirmer que cette cohabitation correspond à leur vision de l´équilibre de la région, laquelle consiste à perpétuer chez les autres toutes les formes de faiblesse qui garantissent leur docile alignement aux cotés de la plus grande force dans des conjonctures particulières.

On a beau dire que les USA représentent le premier bailleur de fonds d´Haïti, mais en allant au fond des choses on peut se rendre compte que cette affirmation n´est qu´une atroce ironie. Car s´il est vrai que l´enveloppe affectée annuellement « au pays » se chiffre en centaine de millions, on est forcé de reconnaître que plus de 70 % de cette manne va directement aux ONG et celles-ci les utilisent comme bon leur semble. Toute velléité de contrôle de ce secteur par l´Etat haïtien se solde toujours par une opposition caractérisée de l´Ambassade américaine.

On se rappelle la déclaration de James B. Foley qui qualifiait de harcèlement un dispositif que le Ministère du Plan a voulu mettre en place pour vérifier systématiquement les interventions de ces organisations. Alors que bon nombre d´observateurs estiment que si les milliards déboursés par les USA pouvaient se convertir en appui direct à la mise en place des infrastructures de développement économique et social, Haïti ne serait jamais comme elle est aujourd´hui : un pays exsangue à tous les points de vue. Si ce n´est pas délibérément voulu, le moment est opportun pour réclamer un changement à cet égard. Le vote d´Haïti à l´ONU traduit, peut-être, ce besoin.

Une des priorités déclarées du gouvernement actuel est le renforcement des institutions démocratiques existantes et la mise en place de celles qui sont prévues dans la constitution du pays. Dans ce domaine, les USA offrent aussi leur coopération. Mais comment ? Ils viennent par exemple d´octroyer 40,000 dollars comme appui direct au Parlement pour l´achat de certains matériels et des dizaines de millions à des ONG internationales dans le cadre d´un programme de « gouvernance » en faveur d´Haïti. Des financements de ce genre, on en a connu une kyrielle, mais une bonne partie de ces fonds finissent leur périple sur les comptes bancaires des experts internationaux et les impacts sur le pays restent toujours invisibles. Sous cet aspect précis, il serait souhaitable que quelque chose change. Rien ne dit que le vote en faveur du Venezuela n´est pas l´expression d´un malaise gouvernemental avec cette façon de faire.

Suite de l'article: http://www.alterpresse.org/spip.php?article5283

gwotoro
Super Star
Super Star

Masculin
Nombre de messages : 3974
Localisation : Canada
Date d'inscription : 20/08/2006

Feuille de personnage
Jeu de rôle: le balancier

Revenir en haut Aller en bas

Haiti - Diplomatie;  entre  l'Independance et la dependance - Page 2 Empty Re: Haiti - Diplomatie; entre l'Independance et la dependance

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum