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Message  Edpoete Jeu 5 Juil 2012 - 16:18

Il y a cent ans, naissait le journal Le Devoir
Par Jean-Luc Autret 2 Commentaires
Catégories: Montréal et Société
Tags: Bernard Descoteaux, Claude Ryan, Gérard Filion, Georges Pelletier, Henri Bourassa, Jean-Pierre Charbonneau, Le Devoir, Lise Bissonnette, médias, Michel Roy, Montréal, Pax Plante, Pierre Péladeau

L’excellente émission Tout le monde en parlait nous a offert, vendredi, une heure complète pour mieux connaître ce journal qui est au cœur du quotidien des lecteurs de journaux montréalais.

Pour ma part, je visite de façon régulière le site du journal depuis plusieurs années et comme tant d’autres j’apprécie leurs visions différentes. Je crois que c’est dans la pluralité des idées que l’on se forge notre propre opinion.

J’ai beaucoup appris sur ce journal grâce à l’émission de Radio-Canada. Plusieurs choses m’ont frappé. Voici un petit retour sur son histoire plus ou moins connu :

À la fondation du journal Le Devoir, maintenant le seul quotidien indépendant de la province, Henri Bourassa prônait l’indépendance du Canada face à l’Angleterre et non celle du Québec au sein du Canada.

Dès le départ, il est financé par des nationalistes francophones et, tout au long de son histoire, il vivra de nombreuses difficultés financières.

Rapidement, le journal entrera en guerre avec les anglophones. Par contre, en 1928, lorsque le pape défendra les évêques irlandais qui font un mauvais parti des Franco-américains, Henri Bourassa pliera l’échine et demandera aux francophones de se soumettre à l’église.

En 1932, un nouveau directeur entre en poste, Georges Pelletier surprendra aussi en appuyant Maurice Duplessis lors de l’élection 1936. Il sera aussi contre la conscription lors de la 2e guerre mondiale.

Lui succèdera Gérard Filion en 1947. Un profond changement de philosophie sera mis en place.

D’un journal conservateur et capitalisme, il choisira le camp des syndicats. Puis, la couverture, un peu accidentelle, de la grève de l’amiante marquera le journal et tout le Québec.

En 1949, Pax Plante devient journaliste pour Le Devoir, il publie une soixantaine d’articles intitulés Montréal, ville ouverte. Il y dénonce le crime organisé et les liens avec les autorités policières.

En 1958, c’est Le Devoir qui met à jour le scandale du gaz naturel. Plusieurs ministres de Duplessis sont actionnaires de la corporation de Québec que le gouvernement à lui-même mit en vente.

À la même année, le journal publie le premier texte du Frère Untel, un personnage qui en aura influencé plusieurs durant la révolution tranquille.

En 1964, c’est Claude Ryan qui devient le quatrième directeur du journal.

Il fera aussi plusieurs changements. C’est lui notamment qui décidera de confier au Journal de Montréal l’impression du Devoir. Encore aujourd’hui, ce partenariat est en fonction.

En 1973, dans la salle de presse, Jean-Pierre Charbonneau, alors journaliste pour le quotidien, est victime d’une tentative de meurtre commandée par le clan Cotroni.

Suite au départ de Ryan, pour la chefferie du PLQ, le CA refuse de faire pleinement confiance à son rédacteur en chef Michel Roy et il s’en suit plusieurs années difficiles.

Pierre Péladeau soutiendra financièrement le journal indépendant. Il y injectera jusqu’à deux millions de dollars. Comme quoi le capitalisme peut parfois aider.

En 1990, Lise Bissonnette devient la première directrice du journal. Elle le réalignera clairement comme un journal partisan de la souveraineté.

En 1993, Bissonnette donne son édifice à Quebecor pour se libérer de sa dette. Il se réinstalle sur la rue Bleury et pour s’installer convenablement elle doit se faire financer 300 000 $ par son nouveau locateur.

Depuis 1999, c’est Bernard Descoteaux qui prend la direction du journal. Il prend la courageuse décision de rendre une partie de son site web payant en 2001. Aujourd’hui, le site est rentable.

L’émission Tout le monde en parlait semble faire un très bon bilan de l’histoire du journal maintenant centenaire. Il revient aussi sur des moments beaucoup moins glorieux du journal comme lorsqu’il était contre le vote des femmes et contre l’établissement du ministère de l’Éducation.

Pire, le journal a été de son temps dans les années 30 en étant antisémite, le malaise de Lise Bissonnette est évident lorsque l’animateur aborde ce sujet.

Par contre, contrairement à ce que nous dit l’émission de Radio-Canada. En 1970 lors de la crise d’octobre, Claude Ryan, le directeur du Devoir de l’époque, faisait bel et bien parti du groupe des seize personnalités qui a projeté de mettre en place un gouvernement provisoire à la place de celui démocratiquement élu de Robert Bourassa.

Il est bon de rappeler que parmi ces seize, on comptait aussi sur la présence de René Lévesque et de Jacques Parizeau. Ce groupe a tenu une conférence de presse le 14 octobre au Holiday Inn de la rue Sherbrooke et proposait d’échanger 23 felquistes emprisonnés pour vols à main armée, meurtres et pose de bombes contre messieurs Cross et Laporte.

En conclusion, le journal Le Devoir, est un survivant et je lui souhaite de vivre encore bien longtemps.

Pour ce centenaire, Le Devoir a une programme particulière qui s’étendra tout au long de l’année et il a accueilli aujourd’hui un millier de ses fidèles au Marché Bonsecours.

Ce qui m’a surpris le plus dans l’histoire du journal, c’est le fait qu’il est passé proche aussi souvent de fermer ses portes.

Soutenu financièrement par ses lecteurs, surtout des nationalistes, on peut se demander si leur générosité est à la hauteur de l’amour qu’ils portent pour ce journal.

Peut-être que comme le dit un proverbe allemand, la vertu ne s’apprend pas plus que le génie.

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2 Réponses vers “Il y a cent ans, naissait le journal Le Devoir”
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1 Isabelle Robillard
12 janvier 2010 à 9 h 09 mi
Très intéressant votre billet! Je n’ai pas écouté l’émission de Radio-Canada alors je me fie à votre résumé!

Le Devoir est un très beau journal, graphiquement parlant (sur papier et sur le WEB). En plus, les journalistes ont une très belle écriture et il en découle un style très littéraire. Finalement, contrairement au Journal de Montréal et à la Presse, il n’est pas rempli de publicité, à peine si on y retrouve quelques annonces classées.

Alors, alors… en ces temps difficile où les journaux, loin d’être rentables, sont un véritable boulet aux conglomérats qui les supportent, voulez-vous bien me dire par quel miracle le Devoir réussit à se tirer d’affaire?

Personnellement, la thèse qui veut que ce journal soit financé pas ses lecteurs me laisse on ne peut plus sceptique. Les abonnements seuls ne peuvent, à mon avis, suffire à maintenir ce journal en vie. Disons que parmis les “lecteurs”, il doit y en avoir qui ont les poches plus profondes que les autres…Du genre, membres éminents de certains partis politiques, hommes d’affaires souverainistes, chefs de centrales syndicales, non?

D’après moi, ce n’est pas tant l’amour envers ce journal qui le font vivre mais plutôt des intérêts qu’on a à défendre et qui se monnayent…

Mais bon, ce n’est qu’une impression personnelle, remarquez. Juste une impression personnelle d’une simple blogueuse (donc, si je me fie aux commentaires de Marc Laurendeau sur le Devoir versus la blogosphère à l’émission de Christiane Charette, mon opinion ne vaut pas chère la tonne à comparer aux journalistes plein de rigueur exemplaire qui ont l’honneur d’écrire dans cet illustre journal).

i
Analyse-moi ça

2 EDNER SAINT-AMOUR
10 avril 2010 à 15 h 56 mi
LE DROIT NATUREL A LA RESISTANCE
Excuse pour les accents car je travaille sur un clavier francais
Selon Lise Payette dans le Devoir du vendredi 9 avril 2010, le Bas Canada et le Haut Canada seraient deux peuples fondateurs de la federation canadienne. Mais dans l’optique d’un Lord Durham, envoye special de Londres charge de pacifier le pays apres la revolte de 1837, avait dans son celebre rapport annonce les moyens evidents de luisianiser le Bas Canada en obligeant ses citoyens a se mettre a la langue anglaise jusqu’a faire disparaitre la langue francaise et arriver a une assimilation totale, garantie absolue de soumission et de la tranquilite sur le plan des revendications. L’idee de l’union serait venue de Lord Durham.

Selon Lord:
1)les anglais sont superieurs aux francais, non seulement par argent mais aussi par l’intelligence. Donc ils doivent toujours dominer le pays
2) La langue, les lois et le caractere du continent Nord americain sont anglais et toute autre race que la race anglaise apparait dans un etat d’inferiorite. C’est pour les tirer de cette inferiorite, je desire donner aux canadiens(francais) notre caractere.

Selon Lise Payette, le peuple du Bas canada, est eduque dans la religion catholique qui enseigne de tendre la joue droite quand on vous frappe a la joue gauche, ce qui fait des Quebecois un peuple qui subit au lieu d’un peuple qui choisit, un peuple qui se resigne a se considerer comme une minorite en tant que province au sein du Canada au lieu de considerer le Canada et le Haut Canada comme deux peuples fondateurs.

A mon sens nul ne peut tuer la verite qui resiste tout au temps, au contraire c’est le mensonge qui meurt toujours. Je suis ne dans une famille chretienne qui m’apprenait a obeir, a pardonner, a tendre ma joue droite quand on m’applique une gifle a la joue gauche. Arrive a l’age adulte je finis par realiser que ce n’est pas si simple, non seulement individuellement mais dans le cas d’un groupe social victime d’une agression etrangere. A dire vrai je cultive un profond gout pour la morale chretienne en termes de pardon et de reconciliatio ajoute a l’ahimsa de l’Hindouisme, celui du non desir de nuire que pratiquait Gandhi travers son principe de non-violence. Mais faut-il negliger tout droit a la defense de soi meme en cas d’une offense. Apres des annees d’interrogation sur cette question, la reponse me survient a la tete comme un coup d’eclair. Je ne finis par equilibrer les choses, en refusant les dogmes absolus, pour tenir tenir de la realite naturelle voulue par Dieu. J’ai tranche la question non dans l’optique de la volonte fantastique de l’homme, mais dans l’optique de la nature conforme au dessein divin. Ce que je redige a travers un peome que je veux partager avec vous en particulier. Alors Lise je vous souhaite une bonne lecture

QUE SUIS-JE
Je suis la rotation onctueuse et ondulante de la lune
Qui serpente en permanence dans l’orbite de la terre
Dans le mouvement prévisible de sa position et de sa direction
Sans cesse rechargée par l’énergie et la splendeur du soleil

Je suis l’agitation tapageuse, tumultueuse de l’Hypérion
Qui tremble orageusement dans l’orbite de Saturne aux deux pôles
Dans le mouvement éternellement imprévisible de sa direction
Mais sans cesse rechargée par l’énergie et la splendeur du soleil

Je suis les eaux stagnantes, dormantes de la rivière, du lac, de l’étang
Je suis la vague ondulante de la mer tranquille, de l’océan pacifique
Je suis l’ondulation des vagues onctueuses qui serpentent
Je suis l’onde harmonieuse de la rivière, du lac, de la mer

Je suis la vague importunée des flots tapageurs de l’océan, de la mer
À l’occasion sous le vent, la tempête, l’ouragan, le clapotis
Je suis la furie orageuse des flots de la mer, de l’océan qui s’agite
L’onde tapageuse, l’avalanche tumultueuse de la rivière en crue

En effet, je suis tiré du monde de la fluidité émotionnelle
Du monde pacifique de l’amour, de l’affectivité, de la fraternité
Et du monde de la défense des émotions négatives au droit à la résistance
Je suis tiré du monde fluide à double visage de la paix et de la violence

Paix en permanence qui assure la pérennité de l’espèce humaine, de l’humanité
Violence à l’occasion qui assure la défense de l’être en cas de danger d’agression
La paix de la cellule avec les vitamines pour la conservation de la vie
La guerre de l’armée des globules blancs avec les toxines et les microbes

La paix avec le voisin qui nous inspire l’amitié grâce à son affectivité
La guerre de légitime de défense avec l’agresseur mettant notre vie en danger
La guerre de légitime défense avec le coupable qui nous menace de ses agressions
Où le devoir à l’affectivité et le droit à la résistance constituent une loi sacrée

Je suis l’armée qui assure la défense, la protection, la sécurité de la nation
Je suis l’armée qui violente son ennemi en cas de guerre à l’occasion
Je suis à la fois la paix et la guerre, l’ordre et le chaos, l’harmonie et le trouble
Je suis à la fois les émotions positives et négatives, la solidarité et la défense

Je ne suis pas l’agresseur, offenseur, coupable de provocation
Je suis le défenseur, protecteur au droit naturel à la résistance
Le droit à la résistance défensive octroyé par la nature et le divin
Le malheur est de n’avoir pas su reconnaître que ce sont des venins

Le danger est d’être un bonasse, un zombie qui n’a pas su
Reconnaître ces poisons, ces venins qui nous habitent
Dont le rôle est d’assurer notre défense selon le droit à la résistance
Une arme à être utilisée à l’occasion de danger et non en permanence

Puisque c’est l’amour, l’amitié qu’on doit vivre en permanence
Ce monde fluide de l’affectivité, de la grégarité, de la fraternité
Ce qui constitue le fondement de la construction de la société
Ce monde tranquille promettant de nous conduire au bonheur

À regret d’avancer que nous incarnons à la fois
Et la paix et la guerre, et la solidarité et la résistance
On a beau vouloir se positionner à un monde univoque
Mais la réalité nous rappelle que la paix et la guerre coexistent

Je suis le fruit de la fluidité des émotions négatives et positives
De la paix et de la guerre, respectivement en permanence et à l’occasion
Je suis tiré du monde du droit à la survie, du monde de l’existence
De l’Avoir, de la subsistance, de la matière, où l’existence est support à l’essence

Enfin je suis l’atome, la cellule, la matière, le sol, la terre
Je suis ce monde physique charnel, tangible, solide
Je suis le monde de la fluidité de l’émotion et de la solidité de la matière
Je suis ce double monde, je suis formé de l’essence et de l’existence

Je suis le monde fluide de l’essence, de l’être tiré de l’amour
L’être que Dieu anime de son souffle de vie et de sa lumière
La lumière de l’esprit divin absolu dont nous sommes l’image
Ce Dieu ordonne de se défendre pour conserver sa création

Je suis le monde de l’existence, de la subsistance, de l’Avoir
Je suis ce monde de consommation, de la lutte pour la survie
Ce monde de destruction de la matière, de la plante et de l’animal
Ce monde pluriel non universel à la fois destructeur et constructeur

Hélas! Je suis à la fois en permanence et à l’occasion
L’ordre harmonieux et le chaos tapageur du cosmos
Je suis l’Amour, l’affectivité, la sociabilité, la fraternité
Je suis la guerre, le droit à la défense en cas de danger

Rien qui est humain n’est m’est étranger ni étrange
Passant de l’ordre au chaos, de l’amour à la guerre
De mon droit à la vie à mon droit à la résistance
Je suis l’ordre et le chaos animé de la conscience de l’esprit

Je suis la mort qui arrive un seul jour et pour toujours
Je suis la vie dont le cycle ne dure qu’environ un siècle
Je suis l’amour, la pérennité et la conservation de l’humanité
Je suis la mort de CHACUN pour sauver la vie de TOUS

Je suis la réponse de la question que suis-je
L’éternelle interrogation sur l’origine de la vie, de l’homme
À savoir d’où nous venons, où nous sommes, vers où nous allons
La réponse à la question éternelle du devenir ou de la destinée humaine

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