25 ANS DE PRISON POUR JBA ! 30ANS POUR PREVAL ET ALEXIS !PENDAISON POU JCD !

Mak a écrit:Kkkok
change de disque...

Mak il y a aucun probleme pour changer le disque.....Mais attention dans quelques annees apres le mandat de Micky ne vient pas demander justice Ses amis pwal di w menm bagay la !


change de disque = vive l impunite ! Je crois pas se sa ou vle di Mark !

Joel a écrit:

Mak a écrit:Kkkok
change de disque...

MAK;

LI PA KAPAB.SI L TE KAPAB ,LI TA FÈ L DEJA.

LI TÈLMAN GEN DOUT LAN SA L AP DI YO ;KE L PAKA SISPANN.
Ou pa wè ,lè nou fè yon ti tan nou pa pale de ARISTIDE ,se pou misye vini ak yon PÒS pou l di ke ARISTIDE SE ASASEN,SE VÒLÒ elt..

Li pa p ka sispann ;se enposib pou li ;si l ta fè sa ,li pa t ap gen anyen pou l pale.E li renmen entèvni

Je me demande est ce que le gardien de la foi a pris le soin bien lire mes interventions ???? Ce gardien de la foi ne peut pas faire la difference entre moi , un autre et les autres........Est il vraiment plus lavalas que moi ??? Connait il mieux tititde que moi ????? Ou etait avant 1986 ??? Apres 1986 ??? Avant le 16 decembre ?????

Oh Gardien de la foi ! Fondamentaliste titidiste .....Nos enfants , les enfants de nos enfants voulaient et attendaient mieux de nous.... E nou pap ka ba yo mye se nap pedi tan nou defann yon nonm ! Si nou enkapab defann yon lide ak yon pwensip ! Joel pou fet ou anne sa map fe w kado yon miroir ...pou gade tet ou nan je ! SE pou wont touye w ! Se jis ki le wap genyen kouraj pou mande tout A SA SAINT nan peyi a 1 Tout innosang aux mains sales nan PWIZON ! ?????


Duvalier, Aristide et Préval dans le collimateur de Pierre Manigat JuniorLe Nouvelliste | Publié le : 2013-02-01 Propos recueillis par Lord Edwin Byron et Pierre-Raymond Dumas ebyronlord@gmail.com Twitter : @LordEdwinByron ?« Duvalier / Aristide / Préval - Le triangle de l'abîme » est le titre du livre de Pierre Manigat Junior publié en décembre 2012. Ex-rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, son encre ne tarit pas. Avec un autre chapeau, celui d'historien, il lui tient à coeur de faire jaillir la lumière sur des tranches d'histoire souvent incomprises des Haïtiens qui ont vécu des périodes de douleurs et d'incertitudes. Ronflant pour plus d'un et motivant pour d'autres, le titre prête le flanc au débat. Préval a-t-il sa place dans le triangle ? C'est la question que se posent bon nombre d'observateurs. L'auteur fait le point.Pierre Manigat JuniorTweetShare on facebook Partager Share on email Email Imprimer Le Nouvelliste (L.N.): Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre?

Pierre Manigat Junior (P.M.J.): N'étant plus un professionnel de la presse écrite, je n'ai pas cassé pour autant ma plume. La première expérience d'une publication collective à C3 Group, « 100% Préval », m'a conduit vers cet autre genre, vers cette autre aventure d'écriture, tout aussi enrichissante.

En fait, l'idée m'est venue, par ricochet, en faisant le bref portrait de René Préval, paru sous le titre : « Une bête politique à visage d'ange désintéressé ». A un moment de la rédaction du texte, j'étais porté à faire une simple comparaison entre ces trois présidents avant de parvenir à la conclusion selon laquelle: Duvalier, Aristide, Préval constituent les angles inégaux du triangle de l'abîme dans lequel est plongé le pays. Aussi m'étais-je donné pour défi d'entreprendre des recherches approfondies et de soutenir cette thèse, dans un cadre plus large. Idée très vite accueillie par mon éditeur, M. Fred Brutus qui, sans désemparer, m'a encouragé à remettre le texte dans le meilleur délai. Ce qui a été fait à la fin de novembre 2012.

C'est, peut-être, le début d'une autre carrière !

L.N: N'est-il pas ronflant le titre ?

P.M.J: Ronflant ! Ceux qui ont déjà lu ou qui vont lire le livre, ceux qui ne sont pas aveuglés par la passion ou qui n'ont pas abdiqué leur liberté de penser et de juger doivent, certainement, trouver le titre « motivant ou stimulant». Même quand ils pourraient contester (leur droit le plus entier et inaliénable) certains ou la majorité de mes arguments.

Je veux croire que très loin de vous une allusion à « grandiloquent et creux » quand vous parlez de titre « ronflant » ! Pour plusieurs raisons, plus émotionnelles qu'objectives, je dois admettre que le titre a produit l'effet d'une bombe, non recherché, et auquel je reste jusqu'ici étranger ou quelque peu indifférent.

En fait, dans mon champ lexical, le qualificatif exact ou approprié, à attribuer à pareil titre est : « incitatif », dans la mesure où il résume, en quelque sorte, la trame ou le fond de l'ouvrage, tout en constituant un véritable appât pour le lecteur potentiel ou éventuel.

L.N: François Duvalier est mort. René Préval a pris sa retraite. Jean-Bertrand Aristide est encore populaire. Pensez-vous que ce dernier n'ait aucun avenir politique ?

P.M.J.: François Duvalier est mort, soit; de son vivant, il appartenait déjà à l'histoire. Mort ! Faut-il pour autant enterrer son histoire ou l'enterrer avec son histoire alors qu'il est un produit de l'histoire et qu'il a produit l'histoire jusqu'à marquer toute une société, tout un peuple, tout un pays.

René Préval a pris sa retraite ! Mais, du fond de sa retraite, pour l'histoire, il aurait dû penser sérieusement à rendre, enfin, des comptes ; question de parler, en toute sincérité, en toute honnêteté, de son histoire, comme ancien président d'un pays qui tend à sonder le fond de l'abîme. De toute façon, le sort auquel ni lui ni les autres ne peuvent échapper, c'est le jugement de l'histoire. En fonction des responsabilités et des actions de chacun.

Quant à Jean-Bertrand Aristide, s'il est « encore populaire », comme vous le suggérez ou prétendez, il devient un objet d'étude fascinant pour l'histoire. Laquelle étude devra se charger, justement, de déterminer les réelles motivations et grandes aspirations de cette société. Il reste à une société, en définitive, de choisir « sa survie ou son effondrement ».

L.N: Ne peut-on pas dire que vous avez dressé un portrait hyper négatif de René Préval, un portrait plus noir que celui de Papa Doc et/ou de Titid ?

P.M.J - Hyper-négatif... Portrait plus noir que... N'ayant aucune motivation personnelle, je n'ai pas pris le temps de changer de caméra ou de palette, pour employer un terme plutôt utilisé dans les arts plastiques. Les négatifs de chacun des portraits ont été exposés à la même température, conservés dans les mêmes conditions et ont subi le même traitement. Chacun a eu un portrait conforme à ses actions, faits et gestes et en fonction des critères et paramètres à partir desquels j'ai échafaudé, en toute probité, en toute honnêteté intellectuelle, mon analyse comparée des régimes de cette trilogie de l'abîme: Duvalier, Aristide et Préval.

Toutefois, je reste convaincu que « ce n'est pas parce que tout le monde regarde la même chose que la même chose est vue par tout le monde ». J'ai balisé, en fait, le large champ de mes observations, établi le cadre théorique sur lequel repose mon argumentaire et ensuite, fait une analyse comparée, le plus possible, objective et dépassionnée. Le reste appartient, désormais, à la critique sans laquelle aucune oeuvre humaine ne peut prétendre, dans la société moderne, à la postérité.

A vous dire franchement, j'ai déjà essuyé l'apostrophe de duvaliéristes zélés qui - tout en étant conscients des justes reproches adressés au « révolutionnaire noiriste » pour les torts incommensurables faits au pays et, par voie de conséquence, à des générations d'Haïtiennes et d'Haïtiens - sont vraiment offusqués de voir que le nom de François, son histoire et son régime sont associés à ceux d'Aristide et de Préval. Je veux transcender ces élans du coeur, ces débordements de la passion, n'étant ni d'un camp ni de l'autre ou des autres.

L.N: A vous lire, on arrive à la conclusion pessimiste qu'Haïti est un pays foutu. Est-ce bien le cas d'après vous?

P.M.J: Un pays foutu ! Oui et non. Oui ! Si nous persistons, bêtement et béatement, à vouloir toucher le fond de l'abîme, à mettre en « déroute l'intelligence », à préférer Nord Alexis à Anténor Firmin, à vouloir faire de ce pays une « République héréditaire », à mener cette stupide « politique de couleur » et de petits copains coquins. Si nous persistons, manifestement, à refuser la modernité et la création de la meilleure société en continuant à choisir l'assistance ou la commisération internationale, à raviver les passions qui nous divisent au lieu de chercher à satisfaire les réels besoins qui nous unissent.

Non ! Si nous choisissons la survie à partir d'une institutionnalisation du pays ; si nous faisons de notre engagement citoyen un refus de la déchéance. Si nous taisons nos passions et nos intérêts mesquins pour dissocier ce qui appartient au collectif de ce qui relève de l'individuel. Si nous prenons le temps de choisir, lucidement, nos dirigeants au niveau de toutes les sphères des pouvoirs de l'Etat. Si les élites de ce pays, finalement, trouvent leur véritable vocation et décident de lutter, fermement, pour la moralisation de la vie publique et pour une forte et grande solidarité entre toutes les classes ou couches sociales.

L.N: N'y a-t-il pas moyen de sauver le pays ?

P.M.J: Il faut absolument encourager un débat libre, ouvert et honnête sur l'avenir de ce pays. Les idées sont déjà agitées quelque part par des compatriotes qui ont eu la malchance d'être superbement ignorés.

Il peut paraître présomptueux et prétentieux de le dire. Mais je vais quand même l'écrire : il faut absolument lire « Duvalier, Aristide, Préval, Le triangle de l'abîme » pour que, peut-être, enfin, l'on se dise : jamais plus, plus jamais !

Ceux qui déjà ont commencé, sans doute, à jeter des imprécations sur ma pauvre et humble personne, vont vite comprendre mon grand drame de n'avoir pas lu - avant d'écrire ce livre - « Une étape de l'évolution haïtienne » du Dr Jean Price Mars, ouvrage édité en 1929, en pleine occupation américaine de notre territoire et réédité, en 2012, par les Editions Fardin.

« Je ne sais pas vers l'an 2050 et les années suivantes ce que deviendra ce pays d'Haïti, - parce que les données confuses que je possède obscurcissent mes anticipations. J'y vois une élite avide d'âpres jouissances sans ressort, et sans foi d'aucune sorte et qui - chose plus grave, - a perdu le sens des solidarités sociales et ethniques. Car, voyez-vous, nulle injure n'est plus grave que de dire d'un homme de notre élite qu'il est nègre, - quelle que soit d'ailleurs la couleur de son épiderme, noire comme la nuit ou claire comme le jour... », (p. 151), avait-il prophétisé avec beaucoup d'humilité.

«... Je ne sais donc pas ce que deviendra ce pays dans un proche futur quand je regarde les masses populaires garrottées d'ignorance sur lesquelles glisse un catholicisme trop formel et l'élite qui camoufle son insuffisance dans une attitude d'élégant détachement.

Anarchie en bas, couardise et hypocrisie en haut. Je ne sais ce que deviendra ce pays, - peut-être une simple expression géographique dans la Méditerranée américaine habitée par des parias industriels... », (idem), avait prédit le Dr Mars.Propos recueillis par Lord Edwin Byron et Pierre-Raymond Dumas