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Kèksyon pou Lavalas, Mopod tout latriye opozisyon eske Matelli ap toujou mennen

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Kèksyon pou Lavalas, Mopod tout latriye opozisyon eske Matelli ap toujou mennen Empty Kèksyon pou Lavalas, Mopod tout latriye opozisyon eske Matelli ap toujou mennen

Message  Rico Jeu 15 Mai 2014 - 15:00

Kèksyon pou Lavalas, Mopod tout latriye opozisyon eske Matelli ap toujou mennen Cleardotsakap
Kèksyon pou Lavalas, Mopod tout latriye opozisyon eske Matelli ap toujou mennen Martelly_14_mai_2014_376193964
Entre satisfecit pour ses réalisations au cours de ses trois ans à la magistrature suprême de l’Etat et sa « volonté manifeste » d’aller tout droit vers les élections avant la fin de l’année, le président de la République haïtienne, Michel Martelly, a festoyé avec des dizaines de milliers de sympathisants au Champ de Mars en présence notamment du Premier ministre, d’importantes têtes du cabinet ministériel, des conseillers spéciaux et des amis de la présidence.
Toute l’artillerie nécessaire est mobilisée pour la célébration de ses trois ans à la tête du pays. 11 heures 39, toutes les intersections débouchant sur le palais national sont déjà obstruées. Des agents de l’USGPN y sont aux aguets. De géants haut-parleurs vomissent des chansons rappelant les beaux jours de « Sweet Micky » à l’avenue de la République, à deux pas de la Tour 2004, où est planté le décor. Banderoles, t-shirts, parasols et stand, tous frappés à l’effigie du PHTK. Tout y est dans un contexte où la question d’élections est sur toutes les lèvres..

Les gens, peu nombreux au début, se rassemblent peu à peu. Ecoliers, petits commerçants, bandes à pied… s’entremêlent dans un véritable tohu-bohu. Rien de nouveau dans un Port-au-Prince habitué à la promiscuité ! Entre-temps, les minutes s’égrènent, sans qu’on s’en rende compte. Les officiels déboulent, de temps à autre. Parlementaires, ministres, directeurs généraux… sont là. Et, en bloc, sur un stand fourmillant de monde, ils descendent dans l’arène. « Qui a fait mieux que cette équipe durant ces dernières années ? », s’interroge Joseph Lambert, l’un des conseillers spéciaux du chef de l’Etat, pointant du doigt tous les édifices publics qui sont en construction dans l'aire du Champ de Mars.

 « Ici, abritaient il y a trois ans des sinistrés du séisme dévastateur de janvier 2010, et c’est grâce aux efforts du pouvoir en place qu’ils ont été relogés », soutient l’ex-coordonnateur de la plateforme « Inité ». C’est la preuve que cette équipe a de grandes visions et est déterminée à mettre Haïti sur les rails du développement, poursuit-il, devant des milliers de gens qui restent jusque-là de marbre. Vieux champion de la politique, Joseph Lambert a fait savoir que « Ti Mari pap monte, li pap desann », comme une réponse à l’opposition qui ne jure que par le départ de Martelly du pouvoir.

Plusieurs ministers ont parlé d'une seule voix pour défendre le bilan de l’administration Martelly/Lamothe au cours de cet événement « réalisé sous le leadership de la Base Michel Joseph Martlly (BMJM) ». Ils ont surtout misé sur les 300 restaurants communautaires, les 122 000 petits marchands qui ont déjà franchi l’escalier de l’indigence, 31 000 étudiants touchés par le programme « Kore etidyan » et 1,4 million d’enfants scolarisés grâce au PSUGO. Lequel programme poursuit son petit bonhomme de chemin grâce au Fonds national d’éducation (FNE), selon eux.

Les élections, une alternative ?

Chemise rose, jeans bleu délavé, Michel Martelly a d’abord indiqué pour sa part que c’est uniquement par l’éducation gratuite pour tous que le pays peut aller de l’avant. « Je souhaite voir un pays où tous ses filles et fils peuvent aller à l’école, apprendre un métier. C’est la seule façon qu’on pourrait parvenir à avoir des citoyens autonomes capables d’affronter la vie d’autant que celle-ci n’est pas facile, même aux Etats-Unis », a-t-il déclaré. Depuis trois ans, le pays fait de grands progrès dans bien des domaines, a-t-il défendu, citant la 47e place (tout de suite après les USA) occupée par Haïti dans le dernier classement mondial sur la liberté de la presse.

Michel Martelly mise fort sur la tenue des élections cette année – lui qui avait accusé, il a environ un mois, des « sénateurs de traîner les pieds et de vouloir coûte que coûte bloquer le processus électoral ». « Il faut qu’il y ait des élections pour renouveler le personnel politique. C’est la voie à emprunter si l’on veut un aller-mieux pour le peuple », a-t-il plaidé, ferme, devant une foule de gens. Selon lui, ceux qui ne veulent pas aller aux élections et qui bloquent le processus sont contre le développement du pays.

Fidèle à lui-même, l’ancien chanteur s’en est pris à l’opposition. « Ceux qui cherchent à vous manipuler n’ont rien à offrir que la casse de pare-brise des voitures, la violence… Rien d’autre », a déclaré le président, avant d’ajouter qu’il n’a « rien à perdre avec l’instabilité et c’est le peuple qui en pâtira ». Invitant l’opposition à aller aux élections afin de le défier, Michel Martelly a fait remarquer qu’il a hâte que son mandat arrive à terme. Afin, a-t-il dit, de « répondre à ceux qui l’insultent, lui et sa famille, inlassablement dans les médias ».

Rudy Hériveaux, ministre de la Communication, s’est, sur la question des élections, aligné sur la position du chef de l’Etat. « Nous sommes pour les élections, non pour l’instabilité », a-t-il dit, vantant le président comme « un homme sérieux et courageux qui ne rechigne jamais à travailler pour le bien de la nation ». Rappelant qu’il est de souche lavalasienne, l’ex-parlementaire a révélé l’une des raisons qui l'ont poussé à retourner sa veste. « C’est parce que j’ai vu en Martelly un grand bosseur, et j’avais décidé de le rejoindre », argue-t-il, soulignant que depuis trois ans des routes, hôpitaux, écoles… se construisent partout dans le pays.

Par ailleurs, plusieurs groupes musicaux ont performé au cours de l’événement. Ce qui a permis au chef de l’Etat de démontrer que son talent ne s'est pas évaporé. Il a interprété plusieurs tubes à succès de son répertoire pour le plaisir de la foule.

Alors que le pouvoir festoie et fait l’éloge de son bilan après trois ans de règne, plusieurs fractions de l’opposition n’ont pas chômé. Ils étaient en fait des milliers à avoir foulé le macadam pour exiger une fois de plus le départ du chef de l’Etat et la tenue d'élections anticipées dans une Haïti réputée instable et mauvaise élève qui n’apprend généralement rien de son passé.
Juno Jean Baptiste - Source: Le Nouvelliste
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