Arnel Belizaire pwovokatè kap mache ak zam fannfwa nan manifestasyon
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Arnel Belizaire pwovokatè kap mache ak zam fannfwa nan manifestasyon
L’opposition plus déterminée, la police montre ses muscles
11/06/2014 07:52:00
Manifestation du 10 Juin 2014 - Député Arnel Bélizaire
Plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de Port-au-Prince mardi pour demander le départ du régime en place et l’organisation d’élections crédibles. La manifestation convoquée par les organisations de l’opposition a été dispersée au niveau du Champ de Mars à coup de gaz lacrymogène et de rafales d’armes automatiques par des unités spécialisées de la police nationale.
L’opposition a peiné à rassembler ses troupes pour cette nouvelle manifestation. Après plusieurs heures d’attente, ils étaient seulement quelques dizaines de personnes au point de rencontre dans le quartier du Bel-Air, près de l’église Notre-Dame du perpétuel secours. Tout à coup, des coups de sifflet retentissent, les manifestants se rassemblent comme d’habitude autour d’une flamme pour chanter et pratiquer des rituels vaudous avant de gagner les rues. Midi 35, trois coups de feu partent au milieu des manifestants, le signal est donné. Le député Arnel Bélizaire, armé d’un fusil mitrailleur, au premier rang, guide plusieurs centaines de personnes dans plusieurs tours du quartier du Bel-air.
La foule n’a pas mis longtemps à grossir. En une trentaine de minutes, ils étaient déjà plusieurs milliers à exiger le départ du président de la République, Michel Martelly, et de l’équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Laurent S. Lamothe. « Non, nous ne participerons pas aux élections », chantent les milliers de manifestants. Pour participer aux élections, il faut que Martelly aille en prison ». Pancartes, branches d’arbre en main, les manifestants prennent la direction du centre-ville.
De la rue Monseigneur Guilloux, passant par la rue des Miracles, la manifestation lancée par plusieurs organisations de l’opposition dont le FOPARK et le MOPOD continue d’augmenter en nombre. Direction : le siège du Parlement. Arrivés là-bas, les protestataires ont lancé des propos hostiles au groupe des parlementaires pour la stabilité et le progrès (PSP). Ils en ont profité pour présenter leur soutien au groupe des six sénateurs de l’opposition. « Nous sommes ici pour exprimer tout notre soutien aux six sénateurs et à tous les parlementaires qui défendent les intérêts de la nation », a déclaré Byron Odigé du FOPARK. Le militant de l’opposition n’a pas caché son manque de confiance dans le processus électoral et appelle au départ du gouvernement pour organiser de meilleures élections.
Après le Parlement, la manifestation reprend la direction de la rue du Champ de Mars. Les protestataires parcourent les différentes zones concernées par le processus d’expropriation entamé au centre-ville. En se rendant là-bas, ils entendaient manifester leur solidarité aux personnes dont les maisons ont été démolies récemment. Les manifestants se sont pris aussi à certains diplomates accrédités en Haïti. Sandra Honoré, Patrick Nicoloso, persona non grata », pouvait-on lire sur des pancartes brandis par les manifestants dénonçant le support de certains diplomates étrangers à l'administration Martelly-Lamothe.
Comme toujours, la manifestation de l’opposition a pour destination finale le Champ de Mars, avec la volonté de se rendre devant les ruines du palais national. Une fois de plus, les protestataires se sont heurtés aux unités de la PNH qui ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la manifestation au niveau de la rue Saint-Honoré.
Déterminés à achever le parcours, les manifestants ont lancé des pierres en direction des blindés de la PNH. Ils ont tenté à plusieurs reprises de se regrouper à nouveau. Mais c’était sans succès. Des agents de la police maritime, de passage au Champ de Mars, ont lancé des rafales d’armes automatiques et fait monter encore plus la tension. La manifestation s’achève dans une atmosphère de tension dans l’aire du Champ de Mars bouclée par les unités spécialisées de la PNH.
Louis-Joseph Olivier Source: Le Nouvelliste
11/06/2014 07:52:00
Manifestation du 10 Juin 2014 - Député Arnel Bélizaire
Plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de Port-au-Prince mardi pour demander le départ du régime en place et l’organisation d’élections crédibles. La manifestation convoquée par les organisations de l’opposition a été dispersée au niveau du Champ de Mars à coup de gaz lacrymogène et de rafales d’armes automatiques par des unités spécialisées de la police nationale.
L’opposition a peiné à rassembler ses troupes pour cette nouvelle manifestation. Après plusieurs heures d’attente, ils étaient seulement quelques dizaines de personnes au point de rencontre dans le quartier du Bel-Air, près de l’église Notre-Dame du perpétuel secours. Tout à coup, des coups de sifflet retentissent, les manifestants se rassemblent comme d’habitude autour d’une flamme pour chanter et pratiquer des rituels vaudous avant de gagner les rues. Midi 35, trois coups de feu partent au milieu des manifestants, le signal est donné. Le député Arnel Bélizaire, armé d’un fusil mitrailleur, au premier rang, guide plusieurs centaines de personnes dans plusieurs tours du quartier du Bel-air.
La foule n’a pas mis longtemps à grossir. En une trentaine de minutes, ils étaient déjà plusieurs milliers à exiger le départ du président de la République, Michel Martelly, et de l’équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Laurent S. Lamothe. « Non, nous ne participerons pas aux élections », chantent les milliers de manifestants. Pour participer aux élections, il faut que Martelly aille en prison ». Pancartes, branches d’arbre en main, les manifestants prennent la direction du centre-ville.
De la rue Monseigneur Guilloux, passant par la rue des Miracles, la manifestation lancée par plusieurs organisations de l’opposition dont le FOPARK et le MOPOD continue d’augmenter en nombre. Direction : le siège du Parlement. Arrivés là-bas, les protestataires ont lancé des propos hostiles au groupe des parlementaires pour la stabilité et le progrès (PSP). Ils en ont profité pour présenter leur soutien au groupe des six sénateurs de l’opposition. « Nous sommes ici pour exprimer tout notre soutien aux six sénateurs et à tous les parlementaires qui défendent les intérêts de la nation », a déclaré Byron Odigé du FOPARK. Le militant de l’opposition n’a pas caché son manque de confiance dans le processus électoral et appelle au départ du gouvernement pour organiser de meilleures élections.
Après le Parlement, la manifestation reprend la direction de la rue du Champ de Mars. Les protestataires parcourent les différentes zones concernées par le processus d’expropriation entamé au centre-ville. En se rendant là-bas, ils entendaient manifester leur solidarité aux personnes dont les maisons ont été démolies récemment. Les manifestants se sont pris aussi à certains diplomates accrédités en Haïti. Sandra Honoré, Patrick Nicoloso, persona non grata », pouvait-on lire sur des pancartes brandis par les manifestants dénonçant le support de certains diplomates étrangers à l'administration Martelly-Lamothe.
Comme toujours, la manifestation de l’opposition a pour destination finale le Champ de Mars, avec la volonté de se rendre devant les ruines du palais national. Une fois de plus, les protestataires se sont heurtés aux unités de la PNH qui ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la manifestation au niveau de la rue Saint-Honoré.
Déterminés à achever le parcours, les manifestants ont lancé des pierres en direction des blindés de la PNH. Ils ont tenté à plusieurs reprises de se regrouper à nouveau. Mais c’était sans succès. Des agents de la police maritime, de passage au Champ de Mars, ont lancé des rafales d’armes automatiques et fait monter encore plus la tension. La manifestation s’achève dans une atmosphère de tension dans l’aire du Champ de Mars bouclée par les unités spécialisées de la PNH.
Louis-Joseph Olivier Source: Le Nouvelliste
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