DOSYE CUBA ES LIBRE
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Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
Que va changer le rapprochement
entre les Etats-Unis et Cuba ?
A La Havane. | AP/Javier Galeano
– Les Etats-Unis vont rouvrir une ambassade à La Havane dans les mois à venir, et Cuba devrait faire de même à Washington.
– Des contacts sont prévus entre de hauts responsables états-uniens et cubains sur des dossiers tels que l'immigration, la lutte contre le trafic de drogue, la protection de l'environnement et le trafic d'êtres humains. Les frontières maritimes de Cuba et du Mexique dans le golfe du Mexique seront évoquées lors de ces discussions.
– Au cours des six prochains mois, John Kerry va reconsidérer la qualification de « soutien au terrorisme » de Cuba.
L'administration états-unienne va assouplir les conditions d'octroi des autorisations d'entrée à Cuba pour les ressortissants des Etats-Unis. Les voyages touristiques de ces derniers vers l'île resteront impossibles pour l'instant, la levée totale des restrictions aux voyages ne pouvant être décidée que par le Congrès.
Des autorisations de voyage seront toutefois plus facilement accordées pour les visites familiales, les journalistes, les scientifiques, les activités éducatives, les réunions professionnelles, les activités religieuses, les compétitions sportives, les projets humanitaires et certaines activités d'exportation.
Le commerce avec des entreprises privées cubaines sera autorisé dans le secteur des matériaux de construction destinés à la construction de logements, ainsi que dans ceux des équipements industriels et des équipements agricoles destinés aux petites exploitations. L'embargo général sur le commerce avec Cuba ne peut être levé que par le Congrès.
Lire le décryptage : Le plus ancien embargo vit-il ses dernières heures ?
– Les banques états-uniennes pourront désormais ouvrir des comptes de correspondant dans des banques cubaines pour faciliter les transactions commerciales autorisées et les transferts de fonds.
– Les ressortissants des Etats-Unis se rendant à Cuba pourront utiliser des cartes de paiement états-uniennes.
– Les sociétés à capitaux états-uniens sises dans d'autres pays seront autorisées à fournir des services à des ressortissants cubains hors de Cuba.
– Les comptes bancaires américains de ressortissants cubains ne vivant plus à Cuba seront débloqués.
– Les ressortissants états-uniens pourront envoyer jusqu'à 2 000 dollars (1 610 euros) par trimestre à des Cubains ou des organisations humanitaires sises à Cuba, contre 500 dollars aujourd'hui. Ces transferts ne seront plus soumis à autorisation préalable.
– Les exportations états-uniennes de matériel et de services de télécommunications seront autorisées. Les opérateurs de télécommunications pourront fournir des services commerciaux de téléphonie et d'accès Internet à Cuba.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/12/17/que-va-changer-le-rapprochement-entre-les-etats-unis-et-cuba_4542345_3222.html#c62lG8kaEE9TYCQV.99
entre les Etats-Unis et Cuba ?
A La Havane. | AP/Javier Galeano
Le président Barack Obama a annoncé, mercredi 17 décembre, avoir demandé au secrétaire d'Etat John Kerry d'engager des discussions avec Cuba sur une normalisation des relations diplomatiques, rompues depuis 1961. « Nous avons décidé de rétablir les relations avec les Etats-Unis », a dit presque au même moment le président cubain Raul Castro, tout en demandant que l'embargo en vigueur depuis 1962 soit levé. Seul le Congrès peut prendre cette décision. En attendant, ce rapprochement a plusieurs conséquences.
- Sur le plan diplomatique
– Les Etats-Unis vont rouvrir une ambassade à La Havane dans les mois à venir, et Cuba devrait faire de même à Washington.
– Des contacts sont prévus entre de hauts responsables états-uniens et cubains sur des dossiers tels que l'immigration, la lutte contre le trafic de drogue, la protection de l'environnement et le trafic d'êtres humains. Les frontières maritimes de Cuba et du Mexique dans le golfe du Mexique seront évoquées lors de ces discussions.
– Au cours des six prochains mois, John Kerry va reconsidérer la qualification de « soutien au terrorisme » de Cuba.
- Voyages
L'administration états-unienne va assouplir les conditions d'octroi des autorisations d'entrée à Cuba pour les ressortissants des Etats-Unis. Les voyages touristiques de ces derniers vers l'île resteront impossibles pour l'instant, la levée totale des restrictions aux voyages ne pouvant être décidée que par le Congrès.
Des autorisations de voyage seront toutefois plus facilement accordées pour les visites familiales, les journalistes, les scientifiques, les activités éducatives, les réunions professionnelles, les activités religieuses, les compétitions sportives, les projets humanitaires et certaines activités d'exportation.
- Commerce
Le commerce avec des entreprises privées cubaines sera autorisé dans le secteur des matériaux de construction destinés à la construction de logements, ainsi que dans ceux des équipements industriels et des équipements agricoles destinés aux petites exploitations. L'embargo général sur le commerce avec Cuba ne peut être levé que par le Congrès.
Lire le décryptage : Le plus ancien embargo vit-il ses dernières heures ?
- Banque
– Les banques états-uniennes pourront désormais ouvrir des comptes de correspondant dans des banques cubaines pour faciliter les transactions commerciales autorisées et les transferts de fonds.
– Les ressortissants des Etats-Unis se rendant à Cuba pourront utiliser des cartes de paiement états-uniennes.
– Les sociétés à capitaux états-uniens sises dans d'autres pays seront autorisées à fournir des services à des ressortissants cubains hors de Cuba.
– Les comptes bancaires américains de ressortissants cubains ne vivant plus à Cuba seront débloqués.
- Transferts de fonds
– Les ressortissants états-uniens pourront envoyer jusqu'à 2 000 dollars (1 610 euros) par trimestre à des Cubains ou des organisations humanitaires sises à Cuba, contre 500 dollars aujourd'hui. Ces transferts ne seront plus soumis à autorisation préalable.
- Télécommunications
– Les exportations états-uniennes de matériel et de services de télécommunications seront autorisées. Les opérateurs de télécommunications pourront fournir des services commerciaux de téléphonie et d'accès Internet à Cuba.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/12/17/que-va-changer-le-rapprochement-entre-les-etats-unis-et-cuba_4542345_3222.html#c62lG8kaEE9TYCQV.99
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Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
29 octobre 2013
AG/11445
L’Assemblée générale condamne pour la vingt-deuxième fois le blocus américain contre Cuba, décrété « à une époque où la majorité de la population actuelle n’était pas née »
Pour la vingt-deuxième année consécutive, l’Assemblée générale a adopté aujourd’hui une résolution* sur « la nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique », décrété après « un différend qui a vu le jour alors que la majorité de la population actuelle n’était même pas née », a dit le représentant de la Zambie. Le texte a été présenté par le Ministre cubain des affaires étrangères, M. Bruno Rodriguez Parilla, qui a affirmé que le blocus avait été encore renforcé sous la présidence de M. Barack Obama, « particulièrement dans le secteur financier ».
Adoptée par 188 voix pour, l’opposition des États-Unis et d’Israël et les abstentions des Palaos, des Îles Marshall et de la Micronésie, la résolution exprime la préoccupation de l’Assemblée générale face à l’adoption et à l’application de nouvelles mesures pour durcir et élargir le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba. Elle « exhorte de nouveau tous les États à s’abstenir d’adopter ou d’appliquer » de telles mesures et « demande de nouveau instamment » à tous les États de faire le nécessaire pour les abroger ou pour en annuler l’effet dès que possible.
Le Ministre cubain des affaires étrangères a confirmé que le blocus a été renforcé sous la présidence de M. Barack Obama, particulièrement dans le secteur financier. Les États-Unis, a-t-il expliqué, ont utilisé l’énorme capacité technologique de leur système d’espionnage massif, dénoncé récemment, pour persécuter et contrôler les transactions financières et les relations économiques de Cuba.
Entre janvier 2009 et septembre 2013, les amendes imposées à 30 entités américaines et étrangères pour leurs relations avec Cuba ont atteint 2,446 milliards de dollars, a affirmé M. Bruno Rodriguez Parilla. Le blocus économique s’est resserré et se ressent sur les conditions de vie des familles cubaines.
Le Ministre a affirmé que Cuba ne représente en aucun cas une menace à la sécurité de « la superpuissance américaine ». Il a rappelé que son pays était disposé à établir un dialogue sérieux et constructif dans le respect de la pleine indépendance de Cuba. La reprise récente de certaines discussions sur la migration, le rétablissement de services postaux directs ou les discussions sur la lutte contre la pollution maritime ou les recherches et secours en mer montrent que cela est possible.
Les États-Unis se sont, une nouvelle fois opposés à la résolution. Leur représentant a expliqué cette position par une volonté d’appuyer le désir de la population cubaine de déterminer son propre avenir. La politique de sanction est une « mesure d’encouragement » en faveur du respect des droits civils et humains. Le représentant a affirmé qu’en 2012, plus de 2 milliards de dollars ont transité vers Cuba et que les États-Unis sont le plus grand fournisseur de produits alimentaires et agricoles de l’île.
Selon les époques, a ironisé le représentant de l’Argentine, les Gouvernements américains ont mis en avant, devant l’opinion publique, une variété d’arguments pour justifier le blocus, mais les documents des différentes administrations montrent la raison réelle de ce blocus: augmenter le désarroi du peuple cubain et transformer son désespoir en opposition au Gouvernement. Le projet a échoué, a tranché le représentant.
Les autres intervenants ont tous condamné l’embargo comme contraire à la Charte et aux relations commerciales internationales et qui a eu pour effet de ralentir fortement le développement économique de Cuba. Selon les chiffres cités par Cuba dans le rapport du Secrétaire général et repris par certains intervenants, le blocus aurait coûté depuis son origine, en 1960, 1 126 milliards de dollars à Cuba.
Les délégations ont également dénoncé la portée extraterritoriale de la loi Helms-Burton qui oblige le Gouvernement américain à prendre des sanctions contre les entreprises et personnes qui font du commerce avec Cuba. Le représentant de l’Union européenne a ainsi rappelé que la politique commerciale des États-Unis à l’égard de Cuba était par essence une question bilatérale mais que les effets extraterritoriaux de la législation américaine sont « inacceptables ».
Le représentant de la Zambie a argué que l’embargo n’a pas sa place dans ce XXIe siècle, ni de rôle à jouer alors que la communauté internationale s’apprête à « préparer le terrain » du programme de développement pour l’après-2015. Le moment est venu pour Cuba et les États-Unis de « se libérer » d’un différend qui a vu le jour pendant une époque révolue où la majorité de leur population actuelle n’était même pas née.
Certains États ont voulu voir « une lumière au bout du tunnel » dans les relations entre les États-Unis et Cuba. Ont ainsi été cités les assouplissements récents des États-Unis sur les transferts de fonds et les visites familiales à Cuba.
La prochaine réunion plénière de l’Assemblée générale aura lieu demain, mercredi 30 octobre à partir de 10 heures. Elle sera consacrée à l’élection de membres du Conseil économique et social (ECOSOC) et du Comité du programme et de la coordination (CPC).
AG/11445
L’Assemblée générale condamne pour la vingt-deuxième fois le blocus américain contre Cuba, décrété « à une époque où la majorité de la population actuelle n’était pas née »
29/10/2013
Pour la vingt-deuxième année consécutive, l’Assemblée générale a adopté aujourd’hui une résolution* sur « la nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique », décrété après « un différend qui a vu le jour alors que la majorité de la population actuelle n’était même pas née », a dit le représentant de la Zambie. Le texte a été présenté par le Ministre cubain des affaires étrangères, M. Bruno Rodriguez Parilla, qui a affirmé que le blocus avait été encore renforcé sous la présidence de M. Barack Obama, « particulièrement dans le secteur financier ».
Adoptée par 188 voix pour, l’opposition des États-Unis et d’Israël et les abstentions des Palaos, des Îles Marshall et de la Micronésie, la résolution exprime la préoccupation de l’Assemblée générale face à l’adoption et à l’application de nouvelles mesures pour durcir et élargir le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba. Elle « exhorte de nouveau tous les États à s’abstenir d’adopter ou d’appliquer » de telles mesures et « demande de nouveau instamment » à tous les États de faire le nécessaire pour les abroger ou pour en annuler l’effet dès que possible.
Le Ministre cubain des affaires étrangères a confirmé que le blocus a été renforcé sous la présidence de M. Barack Obama, particulièrement dans le secteur financier. Les États-Unis, a-t-il expliqué, ont utilisé l’énorme capacité technologique de leur système d’espionnage massif, dénoncé récemment, pour persécuter et contrôler les transactions financières et les relations économiques de Cuba.
Entre janvier 2009 et septembre 2013, les amendes imposées à 30 entités américaines et étrangères pour leurs relations avec Cuba ont atteint 2,446 milliards de dollars, a affirmé M. Bruno Rodriguez Parilla. Le blocus économique s’est resserré et se ressent sur les conditions de vie des familles cubaines.
Le Ministre a affirmé que Cuba ne représente en aucun cas une menace à la sécurité de « la superpuissance américaine ». Il a rappelé que son pays était disposé à établir un dialogue sérieux et constructif dans le respect de la pleine indépendance de Cuba. La reprise récente de certaines discussions sur la migration, le rétablissement de services postaux directs ou les discussions sur la lutte contre la pollution maritime ou les recherches et secours en mer montrent que cela est possible.
Les États-Unis se sont, une nouvelle fois opposés à la résolution. Leur représentant a expliqué cette position par une volonté d’appuyer le désir de la population cubaine de déterminer son propre avenir. La politique de sanction est une « mesure d’encouragement » en faveur du respect des droits civils et humains. Le représentant a affirmé qu’en 2012, plus de 2 milliards de dollars ont transité vers Cuba et que les États-Unis sont le plus grand fournisseur de produits alimentaires et agricoles de l’île.
Selon les époques, a ironisé le représentant de l’Argentine, les Gouvernements américains ont mis en avant, devant l’opinion publique, une variété d’arguments pour justifier le blocus, mais les documents des différentes administrations montrent la raison réelle de ce blocus: augmenter le désarroi du peuple cubain et transformer son désespoir en opposition au Gouvernement. Le projet a échoué, a tranché le représentant.
Les autres intervenants ont tous condamné l’embargo comme contraire à la Charte et aux relations commerciales internationales et qui a eu pour effet de ralentir fortement le développement économique de Cuba. Selon les chiffres cités par Cuba dans le rapport du Secrétaire général et repris par certains intervenants, le blocus aurait coûté depuis son origine, en 1960, 1 126 milliards de dollars à Cuba.
Les délégations ont également dénoncé la portée extraterritoriale de la loi Helms-Burton qui oblige le Gouvernement américain à prendre des sanctions contre les entreprises et personnes qui font du commerce avec Cuba. Le représentant de l’Union européenne a ainsi rappelé que la politique commerciale des États-Unis à l’égard de Cuba était par essence une question bilatérale mais que les effets extraterritoriaux de la législation américaine sont « inacceptables ».
Le représentant de la Zambie a argué que l’embargo n’a pas sa place dans ce XXIe siècle, ni de rôle à jouer alors que la communauté internationale s’apprête à « préparer le terrain » du programme de développement pour l’après-2015. Le moment est venu pour Cuba et les États-Unis de « se libérer » d’un différend qui a vu le jour pendant une époque révolue où la majorité de leur population actuelle n’était même pas née.
Certains États ont voulu voir « une lumière au bout du tunnel » dans les relations entre les États-Unis et Cuba. Ont ainsi été cités les assouplissements récents des États-Unis sur les transferts de fonds et les visites familiales à Cuba.
La prochaine réunion plénière de l’Assemblée générale aura lieu demain, mercredi 30 octobre à partir de 10 heures. Elle sera consacrée à l’élection de membres du Conseil économique et social (ECOSOC) et du Comité du programme et de la coordination (CPC).
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Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
Cuba, si !
19/12/2014 06:22:00
Le president Obama et le president Castro
Un blocus implacable, destiné à étouffer le projet révolutionnaire cubain, a été mis en place.
Depuis, aucune résolution des Nations-Unies, aucune initiative internationale n’ont altéré le régime des sanctions qui, au contraire, a été renforcé avec la loi Helms Burton dans les années 1990.
La levée des sanctions, décidée par le président Barack Obama, est une victoire diplomatique pour Cuba.
La république socialiste, en dépit de quelques dérives, liées en partie à la guerre permanente de basse intensité menée par la Central intelligence agency (CIA), a, non seulement résisté à l’embargo, mais a fait montre d’un certain activisme sur le plan international.
Cuba a tenté d’écrire de nouveaux chapitres dans la grammaire des relations internationales, en appuyant les luttes pour la décolonisation en Afrique et en envoyant ses brigades de médecins combattre les pandémies majeures à travers le monde.
Si l’on peut reprocher au gouvernement cubain une certaine fossilisation, une restriction des libertés au nom de « l’idéal » socialiste, on ne peut, nullement, nier le caractère généreux et solidaire du système social, mis en place dans la grande république Caraïbe.
Et surtout, la présence cubaine se révèle salvatrice sur tous les théâtres d’opération dans le monde, frappés par une quelconque détresse humanitaire.
Il y a quelques jours, un des grands journaux de la côte Est des Etats-Unis d’Amérique rendait hommage au courage et à la solidarité des équipes cubaines, en première ligne contre le virus Ebola en Afrique.
Sans se faire d’illusions sur une levée immédiate des sanctions, les diplomates cubains accueillent, non sans ravissement, cette décision américaine, qui scelle une reconnaissance de leur régime et permettra, à l’économie cubaine, de se soulager de l’étreinte mortelle de l’embargo.
Si la décision américaine est une victoire diplomatique pour l’équipe dirigeante à la Havane, elle réconcilie le président Obama avec toute une frange de son électorat aux Etats-Unis et aussi, et surtout, ses millions de supporteurs à travers le monde !
Le président américain, qui a perdu la majorité au congrès des Etats-Unis d’Amérique, n’entend pas rester paralysé, le reste de son mandat.
Après avoir pris une mesure audacieuse en faveur des immigrés, le voilà s’activant pour fermer la base de Guantanamo, du moins le centre de détention, symbole d’une Amérique qui torture ses prisonniers de guerre.
Le président, qui s’est, peut-être, souvenu, ces derniers mois, de son prix Nobel de la paix, en 2009, a décidé, d’aller au charbon et de se battre, enfin, pour des valeurs universelles, qu’il a défendues lors de sa première campagne électorale.
Sa décision a fait trembler les voûtes du capitole et provoquer un tir groupé contre sa personne, de la part de quelques élus démocrates et républicains, nostalgiques de la croisade anti-castriste.
Les tenants de l’Amérique impériale et conservatrice ressentent, sous leurs pieds, les lignes de faille, qui menacent de faire s’écrouler le vieil édifice de la guerre froide dans la ‘’ Méditerranée américaine’’.
Et, incapables de concevoir le monde autrement, qu’au siècle dernier (XXe siècle), et de reconnaître l’échec d’une diplomatie de privations, ils n’ont pas dit leur mot, ni n’ont pas tiré leurs dernières cartouches.
Roody Edme - Éducateur, éditorialiste
19/12/2014 06:22:00
Le president Obama et le president Castro
Un blocus implacable, destiné à étouffer le projet révolutionnaire cubain, a été mis en place.
Depuis, aucune résolution des Nations-Unies, aucune initiative internationale n’ont altéré le régime des sanctions qui, au contraire, a été renforcé avec la loi Helms Burton dans les années 1990.
La levée des sanctions, décidée par le président Barack Obama, est une victoire diplomatique pour Cuba.
La république socialiste, en dépit de quelques dérives, liées en partie à la guerre permanente de basse intensité menée par la Central intelligence agency (CIA), a, non seulement résisté à l’embargo, mais a fait montre d’un certain activisme sur le plan international.
Cuba a tenté d’écrire de nouveaux chapitres dans la grammaire des relations internationales, en appuyant les luttes pour la décolonisation en Afrique et en envoyant ses brigades de médecins combattre les pandémies majeures à travers le monde.
Si l’on peut reprocher au gouvernement cubain une certaine fossilisation, une restriction des libertés au nom de « l’idéal » socialiste, on ne peut, nullement, nier le caractère généreux et solidaire du système social, mis en place dans la grande république Caraïbe.
Et surtout, la présence cubaine se révèle salvatrice sur tous les théâtres d’opération dans le monde, frappés par une quelconque détresse humanitaire.
Il y a quelques jours, un des grands journaux de la côte Est des Etats-Unis d’Amérique rendait hommage au courage et à la solidarité des équipes cubaines, en première ligne contre le virus Ebola en Afrique.
Sans se faire d’illusions sur une levée immédiate des sanctions, les diplomates cubains accueillent, non sans ravissement, cette décision américaine, qui scelle une reconnaissance de leur régime et permettra, à l’économie cubaine, de se soulager de l’étreinte mortelle de l’embargo.
Si la décision américaine est une victoire diplomatique pour l’équipe dirigeante à la Havane, elle réconcilie le président Obama avec toute une frange de son électorat aux Etats-Unis et aussi, et surtout, ses millions de supporteurs à travers le monde !
Le président américain, qui a perdu la majorité au congrès des Etats-Unis d’Amérique, n’entend pas rester paralysé, le reste de son mandat.
Après avoir pris une mesure audacieuse en faveur des immigrés, le voilà s’activant pour fermer la base de Guantanamo, du moins le centre de détention, symbole d’une Amérique qui torture ses prisonniers de guerre.
Le président, qui s’est, peut-être, souvenu, ces derniers mois, de son prix Nobel de la paix, en 2009, a décidé, d’aller au charbon et de se battre, enfin, pour des valeurs universelles, qu’il a défendues lors de sa première campagne électorale.
Sa décision a fait trembler les voûtes du capitole et provoquer un tir groupé contre sa personne, de la part de quelques élus démocrates et républicains, nostalgiques de la croisade anti-castriste.
Les tenants de l’Amérique impériale et conservatrice ressentent, sous leurs pieds, les lignes de faille, qui menacent de faire s’écrouler le vieil édifice de la guerre froide dans la ‘’ Méditerranée américaine’’.
Et, incapables de concevoir le monde autrement, qu’au siècle dernier (XXe siècle), et de reconnaître l’échec d’une diplomatie de privations, ils n’ont pas dit leur mot, ni n’ont pas tiré leurs dernières cartouches.
Roody Edme - Éducateur, éditorialiste
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Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
Maintenant que les américains seront sur place, la révolution ne sera plus ce qu'elle a toujours été. Je suis presque certain que la levée des sanctions va plutôt accélérer le processus de la libération de Cuba.. . A suivre.
Agence France-Presse
WASHINGTON
Le président des États-Unis Barack Obama a affirmé vendredi que Cuba, pays communiste avec lequel Washington a engagé un rapprochement historique, «va changer», mais «pas du jour au lendemain».
«Cuba va changer, c'est incontournable», mais «je ne prévois pas de changements du jour au lendemain», a déclaré M. Obama lors de sa traditionnelle conférence de presse de fin d'année à la Maison-Blanche.
Agence France-Presse
WASHINGTON
Le président des États-Unis Barack Obama a affirmé vendredi que Cuba, pays communiste avec lequel Washington a engagé un rapprochement historique, «va changer», mais «pas du jour au lendemain».
«Cuba va changer, c'est incontournable», mais «je ne prévois pas de changements du jour au lendemain», a déclaré M. Obama lors de sa traditionnelle conférence de presse de fin d'année à la Maison-Blanche.
Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
MARC;
Tout est relatif.J'aimerais que les ETATS UNIS liberent aussi HAITI.
La reaction de CUBA envers les ETATS UNIS n'avait pas pris place dans un vase clos.
Vous pouvez savoir que CUBA etait la derniere colonie espagnole a prendre son INDEPENDANCE de l'ESPAGNE dans les AMERIQUES.
Nous pourrions associer aussi PORTO RICO mais PORTO RICO etait passe de colonie espagnole a colonie americaine.
Dans les annees 1850s ,il y avait un movement independantiste a CUBA.
Les ETATS UNIS avaient fait savoir qu'ils n'accepteraient pas CUBA avec une large population noire a seulement 150 km des cotes americaines ,des ETATS UNIS don't l'esclavage sevissait encore dns un ETAT comme la FLORIDE.
En 1868 a CUBA ,il y avait un autre movement indepandiste.
C'est une guerre qui a dure 30 ANS "ON AND OFF"
La tres grande majorite des INDEPENDANTISTES etait NOIRE.
Ils etaient sur le point de gagner la GUERRE en 1898 quand les grands proprietaries TERRIENS de CUBA pris de panique ,avaient appele les ETATS UNIS et leur avait vole leur victoire.
Les ETATS UNIS avaient concede a CUBA son INDEPENDANCE ;mais ce n'etait que de nom ,jusqu'en 1959.
Ce n'est pas par hazard que l'appui pour CASTRO avait ete toujours plus solide parmi les NOIRS.
CUBA n'est pas encore un PARADIS RACIAL mais les NOIRS savaient ce qui existait avant 1959.
Avant 1959 il y avait un APARTHEID RACIAL a CUBA alimente par les fameux exiles cubains en FLORIDE,avant leur exil!
Tout est relatif.J'aimerais que les ETATS UNIS liberent aussi HAITI.
La reaction de CUBA envers les ETATS UNIS n'avait pas pris place dans un vase clos.
Vous pouvez savoir que CUBA etait la derniere colonie espagnole a prendre son INDEPENDANCE de l'ESPAGNE dans les AMERIQUES.
Nous pourrions associer aussi PORTO RICO mais PORTO RICO etait passe de colonie espagnole a colonie americaine.
Dans les annees 1850s ,il y avait un movement independantiste a CUBA.
Les ETATS UNIS avaient fait savoir qu'ils n'accepteraient pas CUBA avec une large population noire a seulement 150 km des cotes americaines ,des ETATS UNIS don't l'esclavage sevissait encore dns un ETAT comme la FLORIDE.
En 1868 a CUBA ,il y avait un autre movement indepandiste.
C'est une guerre qui a dure 30 ANS "ON AND OFF"
La tres grande majorite des INDEPENDANTISTES etait NOIRE.
Ils etaient sur le point de gagner la GUERRE en 1898 quand les grands proprietaries TERRIENS de CUBA pris de panique ,avaient appele les ETATS UNIS et leur avait vole leur victoire.
Les ETATS UNIS avaient concede a CUBA son INDEPENDANCE ;mais ce n'etait que de nom ,jusqu'en 1959.
Ce n'est pas par hazard que l'appui pour CASTRO avait ete toujours plus solide parmi les NOIRS.
CUBA n'est pas encore un PARADIS RACIAL mais les NOIRS savaient ce qui existait avant 1959.
Avant 1959 il y avait un APARTHEID RACIAL a CUBA alimente par les fameux exiles cubains en FLORIDE,avant leur exil!
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
Marc ki kote ameriken pral sou plas sa. Se pa Ayiti kote rejim lavalas tap mande meriken vinn ede li. Ou byen lonke kwi w yo pou mande. Pa voye monte sa w vle.
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Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
D'entrée de jeu , je m'adresse à Rico . Monsieur Rico, je commence à en avoir marre que vous parlez de Lavalas et d'Aristide dans les sujets qui n'ont aucun rapport avec la politique haitienne. Je n'ai plus de patience .
Merci de votre attention .
Joel
Je vais essayer d'être plus clair dans ma pensée. Lorsque je disais plus haut que la levée des sanctions va probablement accélérer le processus de libération de Cuba . Je parlais d'un point de vue systémique .Je m'explique . Il faut rappeler que l'objectif principal des usa en imposant cet embargo visait de faire plier le régime Castro d'une part et d,autre part, de soulever la population contre le régime . En revanche , pour contrer les objectifs des usa , le gouvernement castro a déployé des tactiques et des stratégies politiques et économique avec les ennemis des USA à l'époque pour assurer son indépendance politique . Ces stratégies du régime Socialiste des Castro ont bien fonctionné. De ce fait , Cuba a pu résister pendant 50 ans en comblant en développant des relations diplomatiques et commerciales avec d,autres pays . À cet égard , Cuba a réussi à mettre les USA à distance . Il était clair que l'influence américaine était quasi nulle au cours des 50 dernières années sur la population cubaine . Cette politique étasunienne n'a pas atteint son objectif . Heureusement , le président Obama a compris qu'il faut changer de stratégie si on veut aider la population cubaine à se libérer du régime communiste . Il va sans dire qu'avec le rétablissement des relations diplomatiques , politiques et économiques avec les USA , je crois que les USA seraient en mesure d'influencer directement et indirectement la population cubaine au niveau des informations , l'internet , les echanges , les voyages . Bref, cette ouverture aura des impacts certains sur la politique cubaine . Ce qui va permettre à la population active de Cuba de prendre son indépendance vis à vis du gouvernement communiste , à savoir avoir un salaire décent , trouver des emplois payants,etc.
Tout cela pour dire que le président Obama aide en quelque sorte le régime castro à faire la transition pacifique , une transition efficace vers la démocratisation de l’île .
Merci de votre attention .
Joel
Je vais essayer d'être plus clair dans ma pensée. Lorsque je disais plus haut que la levée des sanctions va probablement accélérer le processus de libération de Cuba . Je parlais d'un point de vue systémique .Je m'explique . Il faut rappeler que l'objectif principal des usa en imposant cet embargo visait de faire plier le régime Castro d'une part et d,autre part, de soulever la population contre le régime . En revanche , pour contrer les objectifs des usa , le gouvernement castro a déployé des tactiques et des stratégies politiques et économique avec les ennemis des USA à l'époque pour assurer son indépendance politique . Ces stratégies du régime Socialiste des Castro ont bien fonctionné. De ce fait , Cuba a pu résister pendant 50 ans en comblant en développant des relations diplomatiques et commerciales avec d,autres pays . À cet égard , Cuba a réussi à mettre les USA à distance . Il était clair que l'influence américaine était quasi nulle au cours des 50 dernières années sur la population cubaine . Cette politique étasunienne n'a pas atteint son objectif . Heureusement , le président Obama a compris qu'il faut changer de stratégie si on veut aider la population cubaine à se libérer du régime communiste . Il va sans dire qu'avec le rétablissement des relations diplomatiques , politiques et économiques avec les USA , je crois que les USA seraient en mesure d'influencer directement et indirectement la population cubaine au niveau des informations , l'internet , les echanges , les voyages . Bref, cette ouverture aura des impacts certains sur la politique cubaine . Ce qui va permettre à la population active de Cuba de prendre son indépendance vis à vis du gouvernement communiste , à savoir avoir un salaire décent , trouver des emplois payants,etc.
Tout cela pour dire que le président Obama aide en quelque sorte le régime castro à faire la transition pacifique , une transition efficace vers la démocratisation de l’île .
Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
MARC;
Je souhaite que c'est une transition controllee par les CUBAINS.
Une transition comme l'a fait LA CHINE et le VIETNAM ,pas comme l'ancienne UNION SOVIETIQUE.
L'economie CUBAINE est plus petite que celle de la REPUBLIQUE DOMINICAINE mais le GINI INDEX de CUBA est sur le meme plan que le CHILI et l'ARGENTINE devant celui du MEXIQUE.
Le GINI INDEX est l'estimation de comment vit la population:ESPERANCE DE VIE,NIVEAU D'EDUCATION,GENS QUI MANGENT A LEUR FAIM etc..
Est ce que avec une influence quelconque americaine ,le GINI INDEX CUBAIN ne va pas decliner?
C'est la grande question ;est ce que les INEGALITES ne vont pas exploser?
L'ideal serait que les CUBAINS fassent une transition a un systeme comparable a celui des SCANDINAVES ;oui avec le DROIT DE VOTER pour qui ils veulent.
Est ce que la DROITE AMERICAINE leur permettra de le faire?
L'avenir le dira!
Je souhaite que c'est une transition controllee par les CUBAINS.
Une transition comme l'a fait LA CHINE et le VIETNAM ,pas comme l'ancienne UNION SOVIETIQUE.
L'economie CUBAINE est plus petite que celle de la REPUBLIQUE DOMINICAINE mais le GINI INDEX de CUBA est sur le meme plan que le CHILI et l'ARGENTINE devant celui du MEXIQUE.
Le GINI INDEX est l'estimation de comment vit la population:ESPERANCE DE VIE,NIVEAU D'EDUCATION,GENS QUI MANGENT A LEUR FAIM etc..
Est ce que avec une influence quelconque americaine ,le GINI INDEX CUBAIN ne va pas decliner?
C'est la grande question ;est ce que les INEGALITES ne vont pas exploser?
L'ideal serait que les CUBAINS fassent une transition a un systeme comparable a celui des SCANDINAVES ;oui avec le DROIT DE VOTER pour qui ils veulent.
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Joel- Super Star
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Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
Joel
J'ai le même souhait que vous pour Cuba . Je veux que la minorité noire ou colorée soit protégée socialement des effets négatifs de ce nouvel ordre...
J'ai le même souhait que vous pour Cuba . Je veux que la minorité noire ou colorée soit protégée socialement des effets négatifs de ce nouvel ordre...
Marc H- Super Star
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Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
MARC;
C'est tres complique et le GENIE qu'est FIDEL CASTRO ne sera pas la pour presider a cette transition.
Les NOIRS et MULATRES sont 2/3 de la population cubaine.
La population dite blanche a des avantages procures par la colonisation et la structure coloniale.
C'est ca que CASTRO lui meme avait dit dans un discours prononce a la CATHEDRALE ST JOHN THE DIVINE a NEW YORK.
CASTRO dit qu'il reconnait son erreur en pensant que disant que tout le monde est EGAL et que tout le monde allait etre EGAL.
Il devait tenir compte de 400 ans d'HISTOIRE ;comme disait l'autre ,il y avait une COLONISATION MENTALE.
Quand les BARBUDOS etaient arrives dans la ville de SANTA CLARA en 1959 ;ils avaient ecrases des barrieres avec des MARQUES comme:
RESERVES AUX BLANCS;RESERVES AUX MULATRES;RESERVES AUX NOIRS.
Je suis sur que les GUSANOS de FLORIDE si on les laissait faire ;ils retourneront a des pratiques quasi-similaires.
Le probleme qu'ils rencontreront c'est qu'ils auront a faire face a une population NOIRE eduquee grace a la REVOLUTION.
C'est tres complique et le GENIE qu'est FIDEL CASTRO ne sera pas la pour presider a cette transition.
Les NOIRS et MULATRES sont 2/3 de la population cubaine.
La population dite blanche a des avantages procures par la colonisation et la structure coloniale.
C'est ca que CASTRO lui meme avait dit dans un discours prononce a la CATHEDRALE ST JOHN THE DIVINE a NEW YORK.
CASTRO dit qu'il reconnait son erreur en pensant que disant que tout le monde est EGAL et que tout le monde allait etre EGAL.
Il devait tenir compte de 400 ans d'HISTOIRE ;comme disait l'autre ,il y avait une COLONISATION MENTALE.
Quand les BARBUDOS etaient arrives dans la ville de SANTA CLARA en 1959 ;ils avaient ecrases des barrieres avec des MARQUES comme:
RESERVES AUX BLANCS;RESERVES AUX MULATRES;RESERVES AUX NOIRS.
Je suis sur que les GUSANOS de FLORIDE si on les laissait faire ;ils retourneront a des pratiques quasi-similaires.
Le probleme qu'ils rencontreront c'est qu'ils auront a faire face a une population NOIRE eduquee grace a la REVOLUTION.
Joel- Super Star
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Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
Sosyalism kiben se pi gwo garanti pou tout kiben.Ki zafè nouvèl od sa, se parol ti boujwa .
Pwoblèm kiben yo se yon anbago kap sabote sistèm ekonomik yo. Louvri yon mache bayo sa vle di yo pral pase devan anpil peyi nan Karayib la ak amerik latinn. Si yo genyen menm privilèj tankou Brezil ki pwofite an acha ou byen nan vant yon mache konpetitif tankou Etazini. Nou gen pou wè.
Pwoblèm kiben yo se yon anbago kap sabote sistèm ekonomik yo. Louvri yon mache bayo sa vle di yo pral pase devan anpil peyi nan Karayib la ak amerik latinn. Si yo genyen menm privilèj tankou Brezil ki pwofite an acha ou byen nan vant yon mache konpetitif tankou Etazini. Nou gen pou wè.
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Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
Une économie cubaine plus forte pourrait profiter au Canada, selon des experts
PC | Par Andy Blatchford, La Presse Canadienne
OTTAWA - Des experts croient qu'un raffermissement des liens entre les États-Unis et Cuba pourrait éventuellement faire des vagues chez les entreprises canadiennes, même s'il est difficile, pour l'instant, de dire qui pourrait en profiter — ou en souffrir.
Les mesures entreprises mercredi pour rebâtir les relations entre les États-Unis et Cuba devraient presque certainement déboucher sur une plus grande prospérité pour le pays caribéen, qui est aussi un important partenaire commercial du Canada, a indiqué le professeur de sciences économiques Arch Ritter, de l'Université Carleton.
Une hausse de la richesse de Cuba représentera, dans l'ensemble, un bénéfice net pour le Canada, a-t-il estimé.
«Je crois que cela va aider à promouvoir l'expansion économique et une meilleure prospérité à Cuba», a poursuivi M. Ritter, un expert sur l'économie cubaine.
«Lorsque cela va se produire, la taille du marché des exportations canadiennes va augmenter. Cela devrait aussi se produire pour les investissements — plus l'économie cubaine sera vigoureuse, plus le potentiel pour l'investissement canadien sera grand.»
Mais ces changements ne seraient pas bien accueillis par tout le monde.
M. Ritter s'attend à ce que certaines entreprises canadiennes souffrent d'une plus forte présence américaine à Cuba.
Un certain nombre d'exportateurs canadiens risquent de se voir «tassés» par l'arrivée de la concurrence américaine, particulièrement dans certains secteurs clés comme celui des produits et de l'équipement agricoles.
Les échanges commerciaux entre le Canada et Cuba ont totalisé près de 1 milliard $ l'an dernier, dont plus de 465 millions $ en exportations. Pour au moins les cinq dernières années, les produits les plus exportés vers Cuba ont été les machines et leurs pièces, suivies des céréales.
Le Canada a maintenu ses liens avec Cuba depuis que les États-Unis ont imposé un embargo au début des années 1960. Cette relation soutenue a permis aux Canadiens de tisser des liens d'affaires avec Cuba sans avoir à se soucier d'un grand nombre de rivaux, en particulier de ceux aux États-Unis.
L'éventuel réchauffement des relations entre Cube et des États-Unis a été évoqué dans un document du gouvernement fédéral en 2012, qui recommandait aux exportateurs de bâtir et de préserver de solides relations avec Cuba pour éviter de perdre des parts de marché si l'embargo américain en venait à être levé ou modifié.
«Il pourrait venir un temps où la clientèle établie avec un appui canadien à Cuba au cours des 50 dernières années sera rapidement remplacée par la concurrence de la part des producteurs américains», faisait valoir l'article, qui notait que Cuba était le 40e plus grand marché d'exportation pour le Canada en 2010.
«Par conséquent, le moment présent est des plus opportuns pour établir une présence sur le marché.»
Un autre expert sur les relations canado-cubaines s'attend aussi à voir surgir des difficultés.
«Cela va être plus compliqué — nous avions les coudées beaucoup plus franches pour nous déplacer à Cuba», a observé John Graham, un ex-diplomate canadien qui a été espion pour la Central Intelligence Agency (CIA) à Cuba dans les années 1960.
«Le Canada a une longueur d'avance, mais (...) ma parole, cela va galvaniser le climat d'investissement à Cuba. Cela va rendre Cuba bien plus attrayante pour l'investissement étranger.»
Sherritt International (TSX:S), qui exploite des activités minières de nickel et de cobalt à Cuba, est une des sociétés canadiennes avec de profondes racines dans le pays.
Son président et chef de la direction, David Pathe, a indiqué mercredi que Sherritt était le plus grand investisseur étranger à Cuba, où il se trouve depuis 20 ans. Sherritt y produit en outre 20 000 barils de pétrole par jour et joue un rôle dans la génération d'énergie, a-t-il ajouté.
«Nous avons exploité nos activités dans les limites de l'embargo américain pendant toute cette période et nous avons réussi à y connaître du succès, indépendamment de ces restrictions», a noté M. Pathe dans un entretien.
«Si les annonces (de mercredi) représentent un pas vers l'allégement de certaines de ces inquiétudes du point de vue du marché, alors que crois qu'il s'agit d'un développement positif pour Cuba, et par conséquent, d'un développement positif pour nous.»
M. Pathe est confiant de voir ce changement donner éventuellement à Sherritt un meilleur accès au marché américain pour ses produits et fournitures.
Mais M. Pathe et sa famille espèrent aussi que le réchauffement des liens entre les États-Unis et Cuba saura leur profiter au niveau personnel.
Depuis les années 1990, la loi américaine empêche les dirigeants d'entreprises étrangères qui font affaires à Cuba, ainsi que leur familles, ne peuvent pas voyager aux États-Unis.
M. Pathe, un citoyen canadien, est parmi ceux qui se sont vu interdire d'entrer aux États-Unis en vertu de la Loi Helms-Burton.
«C'est un phénomène étrange, a-t-il affirmé à propos de l'interdiction. Avec un peu de chance, (l'annonce de cette semaine) est un pas dans la bonne direction.»
PC | Par Andy Blatchford, La Presse Canadienne
OTTAWA - Des experts croient qu'un raffermissement des liens entre les États-Unis et Cuba pourrait éventuellement faire des vagues chez les entreprises canadiennes, même s'il est difficile, pour l'instant, de dire qui pourrait en profiter — ou en souffrir.
Les mesures entreprises mercredi pour rebâtir les relations entre les États-Unis et Cuba devraient presque certainement déboucher sur une plus grande prospérité pour le pays caribéen, qui est aussi un important partenaire commercial du Canada, a indiqué le professeur de sciences économiques Arch Ritter, de l'Université Carleton.
Une hausse de la richesse de Cuba représentera, dans l'ensemble, un bénéfice net pour le Canada, a-t-il estimé.
«Je crois que cela va aider à promouvoir l'expansion économique et une meilleure prospérité à Cuba», a poursuivi M. Ritter, un expert sur l'économie cubaine.
«Lorsque cela va se produire, la taille du marché des exportations canadiennes va augmenter. Cela devrait aussi se produire pour les investissements — plus l'économie cubaine sera vigoureuse, plus le potentiel pour l'investissement canadien sera grand.»
Mais ces changements ne seraient pas bien accueillis par tout le monde.
M. Ritter s'attend à ce que certaines entreprises canadiennes souffrent d'une plus forte présence américaine à Cuba.
Un certain nombre d'exportateurs canadiens risquent de se voir «tassés» par l'arrivée de la concurrence américaine, particulièrement dans certains secteurs clés comme celui des produits et de l'équipement agricoles.
Les échanges commerciaux entre le Canada et Cuba ont totalisé près de 1 milliard $ l'an dernier, dont plus de 465 millions $ en exportations. Pour au moins les cinq dernières années, les produits les plus exportés vers Cuba ont été les machines et leurs pièces, suivies des céréales.
Le Canada a maintenu ses liens avec Cuba depuis que les États-Unis ont imposé un embargo au début des années 1960. Cette relation soutenue a permis aux Canadiens de tisser des liens d'affaires avec Cuba sans avoir à se soucier d'un grand nombre de rivaux, en particulier de ceux aux États-Unis.
L'éventuel réchauffement des relations entre Cube et des États-Unis a été évoqué dans un document du gouvernement fédéral en 2012, qui recommandait aux exportateurs de bâtir et de préserver de solides relations avec Cuba pour éviter de perdre des parts de marché si l'embargo américain en venait à être levé ou modifié.
«Il pourrait venir un temps où la clientèle établie avec un appui canadien à Cuba au cours des 50 dernières années sera rapidement remplacée par la concurrence de la part des producteurs américains», faisait valoir l'article, qui notait que Cuba était le 40e plus grand marché d'exportation pour le Canada en 2010.
«Par conséquent, le moment présent est des plus opportuns pour établir une présence sur le marché.»
Un autre expert sur les relations canado-cubaines s'attend aussi à voir surgir des difficultés.
«Cela va être plus compliqué — nous avions les coudées beaucoup plus franches pour nous déplacer à Cuba», a observé John Graham, un ex-diplomate canadien qui a été espion pour la Central Intelligence Agency (CIA) à Cuba dans les années 1960.
«Le Canada a une longueur d'avance, mais (...) ma parole, cela va galvaniser le climat d'investissement à Cuba. Cela va rendre Cuba bien plus attrayante pour l'investissement étranger.»
Sherritt International (TSX:S), qui exploite des activités minières de nickel et de cobalt à Cuba, est une des sociétés canadiennes avec de profondes racines dans le pays.
Son président et chef de la direction, David Pathe, a indiqué mercredi que Sherritt était le plus grand investisseur étranger à Cuba, où il se trouve depuis 20 ans. Sherritt y produit en outre 20 000 barils de pétrole par jour et joue un rôle dans la génération d'énergie, a-t-il ajouté.
«Nous avons exploité nos activités dans les limites de l'embargo américain pendant toute cette période et nous avons réussi à y connaître du succès, indépendamment de ces restrictions», a noté M. Pathe dans un entretien.
«Si les annonces (de mercredi) représentent un pas vers l'allégement de certaines de ces inquiétudes du point de vue du marché, alors que crois qu'il s'agit d'un développement positif pour Cuba, et par conséquent, d'un développement positif pour nous.»
M. Pathe est confiant de voir ce changement donner éventuellement à Sherritt un meilleur accès au marché américain pour ses produits et fournitures.
Mais M. Pathe et sa famille espèrent aussi que le réchauffement des liens entre les États-Unis et Cuba saura leur profiter au niveau personnel.
Depuis les années 1990, la loi américaine empêche les dirigeants d'entreprises étrangères qui font affaires à Cuba, ainsi que leur familles, ne peuvent pas voyager aux États-Unis.
M. Pathe, un citoyen canadien, est parmi ceux qui se sont vu interdire d'entrer aux États-Unis en vertu de la Loi Helms-Burton.
«C'est un phénomène étrange, a-t-il affirmé à propos de l'interdiction. Avec un peu de chance, (l'annonce de cette semaine) est un pas dans la bonne direction.»
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Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
Rico
Eske wou ka bay plis detay leu wap intèvenu . Sispann di nenpot bagay . Exprimez-vous Ricooooooooooooooo ?
Eske wou ka bay plis detay leu wap intèvenu . Sispann di nenpot bagay . Exprimez-vous Ricooooooooooooooo ?
Re: DOSYE CUBA ES LIBRE
-------- a écrit:Rico
Eske wou ka bay plis detay leu wap intèvenu . Sispann di nenpot bagay . Exprimez-vous Ricooooooooooooooo ?
PRESIZE OLYE FÈ PLON GAYE
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