REJIM MAKOUT EGZEKITE RENE PEAN, PAPA YON KAMARAD DANFANS RICO TE TWOMATIZE

& Société

Il y a 50 ans : René Péan était fusillé

 Publié le mardi 17 février 2015


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René Péan: Stoïque, imperturbable, affichant son mépris à la face du peloton d’exécution ! Dédaigneux du commandant macoute Robert Cox
Au Champ de Mars du Cap-Haïtien
par Leslie Péan, 13 février 2015 ---  Je n’avais alors que 15 ans et j’ai d’abord cru à une plaisanterie de mauvais goût. Puis, au cours des heures qui ont suivi, j’ai compris qu’il venait de se passer quelque chose de très grave. Je ne reverrais plus mon oncle René. Cinquante ans ont passé, mais il ne s’écoule jamais un 16 février qui ne m’apporte une raison de penser à lui. Stoïque, imperturbable, affichant son mépris à la face du peloton d’exécution ! Dédaigneux du commandant macoute Robert Cox qui lui ficelait les bras au poteau. L’événement a jeté un voile de mutisme et une peur jamais dissipés dans la famille. Décision scandaleuse et expéditive, s’il en est. Accusation floue, fantaisiste et cynique : kamoken, loup-garou, auteur du meurtre d’un tonton-macoute. Allégations affirmées par le pouvoir, mais entachées de doutes dans l’opinion publique.
Sous l’empire des pressions et machinations politiques bien connues du régime Duvalier, l’oncle René n’a eu droit ni à la présomption d’innocence ni au jugement d’un tribunal. Dans la presse locale, seul Le Nouveau Monde, alors publié uniquement au Cap-Haitien, fit brièvement mention de cette exécution, de sorte qu’on n’en entendit pas parler dans les autres villes du pays. À l’étranger, seul le New York Times fit état, dans son édition du 11 mars 1965, de l’exécution de René Péan, entrepreneur de pompes funèbres accusé d’avoir tué un tonton-macoute.
Quand les images de l’exécution au Champ-de-Mars du Cap-Haïtien nous sont parvenues, la porte était ouverte à toutes les interprétations. Tous les silences, toutes les déductions possibles. René était là, avec le regard impassible de celui qui affronte son destin avec courage. René a occulté la mort avec la même sérénité affichée par Marcel Numa et Louis Drouin Jr, exécutés trois mois avant lui à l’entrée du cimetière de Port-au-PrinceDes tragédies dont aucune des trois familles ne s’est jamais relevée. Écartelées entre la soif brûlante de justice et le besoin cuisant de vengeance. Déchirées par l’échec collectif d’une société qui, faute de repères, en arrive à douter de tout, même des raisons d’exister. Face au sentiment d’impuissance d’une population broyée par la dictature, chacun se demande comment dégager de nouvelles perspectives. Comment construire du sens devant des actes d’une telle barbarie ? Quelles règles de vie inventer quand le nihilisme fait disparaître tous les réseaux de sens ?
La métropole du Nord se relevait à peine du traumatisme causé par la rafale de mitraillette d’Adherbal Lhérisson qui faucha l’ex-député Tony Piquion au beau milieu d’une soirée de l’orchestre Septentrional au club Rumba. L’exécution de René, une semaine plus tard, plongea de nouveau la population du Cap dans le désespoir. Les attitudes variaient devant ces successions de drames sanglants. Dans le cas de René, au désespoir et au courage des uns succèdaient les déclarations d’allégeance des autres au pouvoir en place. Des formes de servilité et d’obédience qui ne sauraient masquer le tremblé de la déraison des flous d’âme.
François Duvalier venait à peine d’inaugurer la farce de la présidence à vie. Ce régime mortifère considérait comme de graves délits l’indépendance d’esprit et la force de caractère du citoyen. Des traits prépondérants dans le comportement d’une personnalité de la trempe de René. Aucune démarche auprès des instances judiciaires n’a pu conjurer ce destin tragique. Des sbires du régime avaient décidé de la mort du citoyen René Péan, parce que sa droiture, son indépendance d’esprit et sa réussite en affaires étaient un affront à leur pouvoir soutenu par la terreur. Une mort qui illustrait la nécessité de se battre contre un système qui a mis en marche la machine de destruction des corps, mais surtout des esprits, qui allait durer encore plusieurs décennies.
Pour parer au risque que le fragile bouche-à-oreille ne fasse perdre la mémoire d’une des multiples tueries de ce régime sanguinaire, j’ai décidé de prendre le chemin du roman pour raconter, en cette année du 50^e anniversaire de l’exécution de René Péan, cette tragique histoire aux mille rebondissements.
Thérèse, l’épouse de René, est la narratrice de l’histoire qui raconte le complot pour tuer son mari et ses tiraillements dans toutes les directions pour tenter de le sauver. En faisant des démarches pour faire libérer René, on découvre avec Thérèse les manigances du régime. Elle est confrontée à une clique de brigands qui veut se débarrasser de René pour la faire tomber dans leurs filets. Le nœud de l’intrigue est dans la logique refusant d’impliquer directement François Duvalier dans le crime qu’il a pourtant ordonné. Et pour ne pas être harassés par la folie meurtrière qui se répand, les membres de la famille réagissent de diverses manières. Plongeon dans l’intérieur des êtres à la manière d’un magicien qui fait des tours avec un mouchoir. Certains choisissent de quitter l’enfer duvaliérien, d’autres optent pour le consentement. Les dédales obscurs du pèlin-tèt conduisent à la folie et on apprend à les contourner. Thérèse réalise que les commandants militaires, commissaires du gouvernement, députés, chefs macoute, etc. sont tous des serviteurs et hommes de main dont l’unique objectif est le maintien du duvaliérisme, à tout prix. La conscience des hommes devient une marchandise qui s’achète à un prix de plus en plus vil. De la recherche de la liberté et du sens dans le roman, on passe au récit de la solidarité entre les assassins.
L’objectif est de tirer René du silence et de l’oubli. Dans le décor des nuits noires du début de la présidence à vie, le roman retrace la vie amoureuse, familiale et professionnelle de René Péan, jusqu’au moment où les barons du duvaliérisme décident de sa mort. Question de réhabiliter un entrepreneur, un rude travailleur dont la réputation a été souillée par des saltimbanques au pouvoir. Question aussi de condamner des pratiques qui continuent dans notre quotidien.
Leslie Pean
Economiste - Historien

Je n avais que 6 ans a l epoque .....Et toute la ville en parle ......Desinformation du regine ou quoi ....Cette fusilladeetait populaire a l epoque ...On lui faisais passer pour un grand feticheur ....un zozolier hors paire et surtout un mengeur d enfant ...

50 ans apres c est pourla premiere fois de ma vie que j ai eu la chance de lire une autre facette de cette histoire .... Quelle tristesse......

se yon peyi dwol kote ansyen volè ap touye moun ki toujou ap travay pou yo viv. Mwen pat janm tande non Rene Pean nan lougawou.si Rene Pean te konn manje ti moun li ta manje m. Se bagay sa yo ki fè mwen pi pè ayiti ou te ka gen kont ak yon moun pou nenpot bagay jou l o pouvwa li ka fè mete w nan prison e menm touye w ak tout fanmi w. Ou ka vote pou yon kandida e se sa ki la koz ou mouri. Yon konkiran ka peye nenpot voryen pou fè manti sou wou.

Tiens, tiens, tiens. Cela saute aux yeux dès qu'on se présente dans ce site que cette habitude est enracinée dans les familles de certains individus. Je me demande parfois si Duvalier lui-même ne finissait pas par en avoir assez de ces rapporteurs jusqu'à les faire disparaître également par mépris.

Je connaissais une Sanète Balmir qui savait que mon père la méprisait mais elle n'avait jamais osé nous menacer.

La mort d'un honnête homme dans de telles circonstances ne laisse personne indifférent mais cela reste indécent d'en faire un gros plan d'autant plus que je n'ai jamais lu nulle part certains anti-lavalas s'en prendre à Duvalier qui a probablement décimé leur propre famille sans leur laisser une photo-souvenir.

Men yon lòt atwosite ke mwen pat janm okouran.

Se pou ayisyen fè yon travay de memwa konplè pou mete rejim Divalye lan plas li merite lan istwa dAyiti. Si sa pa fèt ap toujou gen nèg ki minimize krim ki fèt sou rejim toulede Divalye.
Si sa te fèt sistèm Divalye pa tap sèvi modèl pou gouvènman jodya.

Bagay konsa pa dwe lan "case fèy kouvri sa"

Ke nèg la te lougawou, manjè timoun, tou sa se fantas yon popilasyon primitif e sipèstisye. Lanpwen bagay konsa an reyalite.
Dayè Franswa Divalye te sèvi ak mit sayo poul magouye pèp iyoran.
Li te fè tèt li pase pou Bawon Samdi.
Lita mèt kouche ak fanm li vle.

Pa genyen okenn rezon pou fiziye yon konsitwayen.

Se pou fouye verite a e li pa twò ta pou akize responsab yo, menmsi yo mouri deja.

sa nou pa konpwann se yon ti moun 6 zan kap pale la ... mwen menm sonje yo te fe septen ou tropicana soti apre fiziyyad la ... yo te lekol yo menen ti moun al gade ...e yo te gwo bwi kouri ke peant te anfrajele yon ti fiyet de 12 ou 7 an...

Se pa zak sal a a ke divaliye yo te poze nan okap ..10 ze nan maten aote bank national la nan 13 A anba pyezamann ki la a ...devan legliz Anglican ki la te genyen yon ti gran tet cho yo te rele Clovis yo fiziye laselman paske li rele anmwen mwen grangou......

SA ki pi sall up anko se nou ki pa pwan okenn leson du passe ....Nou pa fe mye apre divalie yo.......LAVALAS ....TOUYE KANTITE MOUN..E SANBLEYO PANKO FINI TOUYE MOUN TJ ....

yon malere ki  te toujou devan bank lan kap mande, yo fiyize l anba pye zanmand lan nan ri 13. Sa se te osi yon lot lobey pou rico kite mam debi adolesams. Se te sa DIVALYERIS.

kk mwen pa rekonet-ou ditou mi mwen pa gen kom abitd  tankou lot moun kreye zamnitay. Mwen mwen santi yon sèten lye3 avè w.
Mwen kwè nou grandi nan menm epok nou konnen  menm istwa, Epok sayo mwen te nan 12 a 13 zan pi aje pase w.

Alos bann lavalasyen sou forom lan dwe konrpann kote zafè mache ak Aristide.  Se fout konsa Duvaler te abitye se te yon ti lidè manipilatè karismatik ki pa nan kilti nou. Se te mete politisyen ipokrit konsa an karantenn

Nou konnen koken yo. taktik yo, foubri yo

Kenbe la

Riko, Rikoko!

Ki pwoblèm ou, monkonpè?

Ou mete yon istwa pwayan kote rejim Divalye ta p fiziye (ansasinen) sitwayen pezib, lan patlen w Okap.
Tout moun senpatize e regrèt sak rive ni Peyan, ni Klovis.

Sak te pase a se te yon krim sanmanman pami tout lòt krim ki te komèt lan tout depatman peyi dAyiti. Teks lan men raple ke ekzekisyon ( asasina) saa te fèt kèk 3 mwa apre sasinaj Nima ak Drouen. Epi zak nèg Lerison an.

Kote m wè pwoblèm nan se reyaksyon w vizavi atwosite sayo. Ou sèlman di ou twomatize. Mwen pa wè w rele fout tonas kòm dabitid, pou kondane krim sayo.
Menmjan mwen pa janm wè w blame ni Janklod, ni papa l. Komsi se nòmal pou yo tap kraze pèp ayisyen ak tout peyi an.
Ou pito chanje pawòl pou w atake Lavalas ki pa gen anyen a revwa lan sityasyon saa. Ou gentan ap lonje dwèt sou swadizan lavalasyen sou sit lan ki lan zanmitay.
Riko,
Se pou w di avèk kimoun wa p pale, kimoun ki lan zanmitay ak kilès.

Rico a écrit:yon malere ki  te toujou devan bank lan kap mande, yo fiyize l anba pye zanmand lan nan ri 13. Sa se te osi yon lot lobey pou rico kite mam debi adolesams. Se te sa DIVALYERIS.

kk mwen pa rekonet-ou ditou mi mwen pa gen kom abitd  tankou lot moun kreye zamnitay. Mwen mwen santi yon sèten lye3 avè w.
Mwen kwè nou grandi nan menm epok nou konnen  menm istwa, Epok sayo mwen te nan 12 a 13 zan pi aje pase w.

Alos bann lavalasyen sou forom lan dwe konrpann kote zafè mache ak Aristide.  Se fout konsa Duvaler te abitye se te yon ti lidè manipilatè karismatik ki pa nan kilti nou. Se te mete politisyen ipokrit konsa an karantenn

Nou konnen koken yo. taktik yo, foubri yo

Kenbe la

CLOVIS  SE TE YON TIMALERMWEN KONNEN PESONELMAN  ....KI PATVLE WE DIVALIYE ... MEN KI PATE JANM REPREZANTE OKENN DANJE .. LI TE KONN VIV NAN REPAREANSYEN MACHINN A KOUD YO ,,,,,S TE YON MALERE  MIZE TE PWESKE FINI  MANJE KOLET LI ,,,,,


SE BYEN POSIB RICO LO ZAFE PEANTMWEN TE YON GOSS DE 6 ZAN ...NEG TE KAP FRERE NAN MEN TI FILO ,, OU MWEN NEG TE KAP MET eMILE TJ ,,,,,,,,,,zAFE CLOVIS LA NEG TE KA NAN 12 13 ZAN M PA FINN SONJE ...

SANBLE NOU KA GENYEN YON PA KOU KWAZE nEG ANTRE KAY FRERE YO AN 65 66 NOU SOTIAN 72 73 NAN MENM MET MAGLOIRE MICHEL

Rico

Pour mes amis haïtiens du monde, parfois fais un effort de dire ta pensée en anglais, espagnol, chinois c'est difficile.. mais au moins en français..ou en thai.

K H L a écrit:Rico

Pour mes amis haïtiens du monde, parfois fais un effort de dire ta pensée en anglais, espagnol, chinois c'est difficile.. mais au moins en français..ou en thai.

KHL eseye konprann  lang kreyol Okap kinanm lan, mwen pa konn pale franswa ak lot lang yo.

Alos degaje w kom mèt Janjak pou konprann kreyol nodis

 ake, ja yo nan ja w, nèg Potoprens ap gade bounda fanma w

Okap se toujou Ayiti cherurrrrrr se pa selman rès peyi ak dyaspora

Sasaye si mwen releye pos Lesly Pean sou mon onk li  Rene Pean paske mwen konsènen tou  Sasaye Rene Pean se te yon antreprenè tankou papa m. Se te yon DEJWAYIS tankou papa m. Se te yon bèt politik kite kwè endistiyèl Dejwa pral devlope Ayiti.Rene Pean te yon kat make tankou Rene Deetjtenn foto, Dufresne yon komèsan
 

Sasaye pa vinn  mande rico pou kondanen Divalye ak Janklod . Tout  kanpay  sou wèb la kont lè Duvalier toujou la. Sasaye pa gen pi gwo kritik ,  pigwo  konbatan kont lè Divalier ke rico. Sasaye rico pa bezwen fe redondans ale sou pos sayo:

http://www.forumhaiti.com/t15110-tonas-j-c-duvalier-kisa-w-te-fe-ak-ducheminthimoleon-perard-jenn-apenn-nan-20?highlight=Duvalier

http://www.forumhaiti.com/t10601-janklod-duvalier-se-regre-w-non-senpleman-tristes-viktim-yo-vle-tande?highlight=duvalier

Si mwen mete atik sa se anko pou raple vagabondaj rejim sa. 

Si mwen fokis sou lavalas se mouvman pou konbat li , se yo ki vle retounen sou moun pou fè eskonbrit Se yo ki  vle retounen pou manipile jenn katye bidonvil yo pou fè eskonbrit..

Riko,
Mèsi pou eksplikasyon w yo.
A lavni, se pou w klè tankou dlo kokoye lan opinyon politik wou.
Kounyea ou bay enpresyon ou se yon obsede ak Lavalas e sitou Aristid, kòmsi se yon batay pèsonèl wa p mennen.

Li sanble ke ou pa monte sou echafo w kont bout di dwat yo ke ou fèl kont Lavalas. Kòm ou di, apretou nap eseye enstore Demokrasi ann Ayiti.
Kidonk si moun gen lòt opinyon ke oumenm, se dwa yo e ou pakapab ap joure yo pou sa

Kounyea, ou montre klèman wa p sipòte rejim tèt kale an. Se dwa w tou e lanpwen moun ki ni blame w, ni joure w.

Tout pati politik gen dwa fè pwomosyon ideyoloji yo e yo gen dwa brige pouvwa lan peyi an. Lavalas oubyen RNDP oubyen OPL kòm pati anrejistre gen obligaayon pou yo prezante pwogram ki pou reponn sa pèp lan mande yo.

Pou retounen sou sijè pòs lan.
Li reyèlman yon wont pou tout peyi an, ke de krim tankou fiziyad ilegal, lenchaj, kidnaping, zonbifikasyon. Se yon wont pou ayisyen tout klas kite krim sayo pase san pèson pa fè reklamasyon, mande jijman, mande Lajistis.

Mwen pa moun Okap, mwen pa t konnen Misye Pean, ni Klovis, men mwen gen lapenn, m anraje, lè m aprann ke zak sayo te fêt Okap tou.
Ke Pean te dejwayis oubyen fiyolis ou menm jimelis, se pa de krim pou kondanen yon nèg a mò. E pat menm gen jijman.

Kòm mwen panse deja. Tonnè fout, kilès ki te tire sou 2 nèg sayo ak konbyen lòt?
Kote Lerison? Kote Zakari?
Kote Ankèt sou zak kriminèl sayo?
Poukisa moun ann Ayiti fèmen bouch bouche je pou kite bagay sayo pase?