Bilan de l'annee 1 de Preval II selon les medias
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Bilan de l'annee 1 de Preval II selon les medias
Haïti : Des points forts et des difficultés pendant une année de présidence
par Ronald Colbert
P-au-P, 13 mai 07 [AlterPresse] --- La stabilité politique, les efforts de sécurisation du pays par le dialogue et la force, des performances macroéconomiques, dont la réduction de l’inflation (ayant passé de 46% en 2004 à environ 8 1/2% en 2007), représentent les points forts de la première année de gestion de la présidence du 14 mai 2006 au 14 mai 2007, malgré des difficultés administratives au sein de l’Exécutif, affirme le chef de l’Etat d’Haïti, René Garcia Préval, dans une tentative de bilan, ce 13 mai 2007, devant la presse nationale.
Suite de l'article: http://www.alterpresse.org/spip.php?article5990
par Ronald Colbert
P-au-P, 13 mai 07 [AlterPresse] --- La stabilité politique, les efforts de sécurisation du pays par le dialogue et la force, des performances macroéconomiques, dont la réduction de l’inflation (ayant passé de 46% en 2004 à environ 8 1/2% en 2007), représentent les points forts de la première année de gestion de la présidence du 14 mai 2006 au 14 mai 2007, malgré des difficultés administratives au sein de l’Exécutif, affirme le chef de l’Etat d’Haïti, René Garcia Préval, dans une tentative de bilan, ce 13 mai 2007, devant la presse nationale.
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Dernière édition par le Lun 14 Mai 2007 - 19:37, édité 1 fois
gwotoro- Super Star
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Re: Bilan de l'annee 1 de Preval II selon les medias
Haiti / Présidence : Un an après de Préval, Cité Soleil attend toujours
Un an après l'arrivée à la présidence haïtienne de René Préval, de nombreux habitants de Cité Soleil, le plus grand bidonville de la capitale, récemment investi par les forces de l'Onu, attendent toujours "le retour de leur président" Jean-Bertrand Aristide, déchu en 2004.
"J'ai voté Préval faute de mieux parce qu'avant il était dans notre camp mais moi j'attends le retour d'Aristide, il avait un mandat à finir quand les Etats-Unis l'ont forcé à partir", affirme Wilner, 27 ans, s'exprimant en créole. "Titid est le seul à s'être jamais occupé des plus pauvres", dit le jeune homme dont le père était lui un "tonton macoute" de la dictature Duvalier.
Devant l'école mixte "Terre promise" de ce bidonville de 300.000 habitants sur le bord d'une mer tenant plus de l'égout que de l'océan, Louis Charles, âgé de 16 ans, veut aussi que le prêtre président exilé en Afrique du Sud revienne. A défaut, il veut devenir président "pour venger Aristide et s'occuper des pauvres". La famille du jeune garçon a fait partie des "chimères", groupes armés synonymes des dérives du champion des pauvres après son renversement par le général Raoul Cedras (1991-1994), appuyée par les privilégiés, et après sa réélection controversée en 2000.
Devant l'école générale, ancien bastion des gangs politico-mafieux pro-Aristide, chassés depuis décembre par les forces de l'Onu, des militaires brésiliens de la Minustah venus en blindés tentent de se rendre populaires en distribuant des maillots de foot. Mais la population du bidonville, qui recevait jusqu'à leur arrivée les miettes des activités illégales des groupes armées, reste sur la défensive.
"On nous a envoyé des chars de guerre mais nous ne voyons jamais de représentant du gouvernement ici et on ne nous crée pas d'emplois", s'insurge une mère de famille. "La misère galope, l'inflation du dollar américain nous frappe durement".
Charles-Jean Robert, le maire qui n'habite pas sa commune, parle d'une nette amélioration de la situation en terme de sécurité" depuis les raids onusiens.
"Les sources de la violence: la misère, les institutions qui ne fonctionnent pas, les injustices, sont encore vivaces", temporise Reynal Jolifils, 43 ans, animateur social.
Il suffit pour s'en convaincre de visiter des familles de Cité Soleil.
Alta Gracia, 25 ans, vit avec ses trois filles de 8 à 3 ans, sa mère Evelyne et six autres personnes dans 8 mètres carré de pénombre moite, sans eau potable, sans égout.
Quand les pluies tropicales s'abattent la nuit sur la maison, le toit en tôle percée n'est pas en mesure de résister. Les 11 personnes dormant à même le sol se lèvent alors en attendant la fin du déluge. Elles survivent grâce au petit commerce de rue de la mère, une énergique femme de 51 ans. "Pour nous, chaque jour c'est pire", dit-elle tandis que sa fille rêve sans y croire d'un "avenir meilleur passant par l'école" pour ses filles.
Leur voisin Paul Philama, 50 ans, souligne le visage grave, que ses neufs enfants de 3 à 23 ans "souvent ne mangent rien pendant trois jours". Il a perdu son emploi de ramasseur d'ordures en février et sait qu'il ne pourra payer le loyer annuel de 150 dollars US en août. La famille sera bientôt expulsée, il le sait, mais tente de conjurer l'inexorable en fixant d'inombrables images du Christ sur les murs.
AFP
Un an après l'arrivée à la présidence haïtienne de René Préval, de nombreux habitants de Cité Soleil, le plus grand bidonville de la capitale, récemment investi par les forces de l'Onu, attendent toujours "le retour de leur président" Jean-Bertrand Aristide, déchu en 2004.
"J'ai voté Préval faute de mieux parce qu'avant il était dans notre camp mais moi j'attends le retour d'Aristide, il avait un mandat à finir quand les Etats-Unis l'ont forcé à partir", affirme Wilner, 27 ans, s'exprimant en créole. "Titid est le seul à s'être jamais occupé des plus pauvres", dit le jeune homme dont le père était lui un "tonton macoute" de la dictature Duvalier.
Devant l'école mixte "Terre promise" de ce bidonville de 300.000 habitants sur le bord d'une mer tenant plus de l'égout que de l'océan, Louis Charles, âgé de 16 ans, veut aussi que le prêtre président exilé en Afrique du Sud revienne. A défaut, il veut devenir président "pour venger Aristide et s'occuper des pauvres". La famille du jeune garçon a fait partie des "chimères", groupes armés synonymes des dérives du champion des pauvres après son renversement par le général Raoul Cedras (1991-1994), appuyée par les privilégiés, et après sa réélection controversée en 2000.
Devant l'école générale, ancien bastion des gangs politico-mafieux pro-Aristide, chassés depuis décembre par les forces de l'Onu, des militaires brésiliens de la Minustah venus en blindés tentent de se rendre populaires en distribuant des maillots de foot. Mais la population du bidonville, qui recevait jusqu'à leur arrivée les miettes des activités illégales des groupes armées, reste sur la défensive.
"On nous a envoyé des chars de guerre mais nous ne voyons jamais de représentant du gouvernement ici et on ne nous crée pas d'emplois", s'insurge une mère de famille. "La misère galope, l'inflation du dollar américain nous frappe durement".
Charles-Jean Robert, le maire qui n'habite pas sa commune, parle d'une nette amélioration de la situation en terme de sécurité" depuis les raids onusiens.
"Les sources de la violence: la misère, les institutions qui ne fonctionnent pas, les injustices, sont encore vivaces", temporise Reynal Jolifils, 43 ans, animateur social.
Il suffit pour s'en convaincre de visiter des familles de Cité Soleil.
Alta Gracia, 25 ans, vit avec ses trois filles de 8 à 3 ans, sa mère Evelyne et six autres personnes dans 8 mètres carré de pénombre moite, sans eau potable, sans égout.
Quand les pluies tropicales s'abattent la nuit sur la maison, le toit en tôle percée n'est pas en mesure de résister. Les 11 personnes dormant à même le sol se lèvent alors en attendant la fin du déluge. Elles survivent grâce au petit commerce de rue de la mère, une énergique femme de 51 ans. "Pour nous, chaque jour c'est pire", dit-elle tandis que sa fille rêve sans y croire d'un "avenir meilleur passant par l'école" pour ses filles.
Leur voisin Paul Philama, 50 ans, souligne le visage grave, que ses neufs enfants de 3 à 23 ans "souvent ne mangent rien pendant trois jours". Il a perdu son emploi de ramasseur d'ordures en février et sait qu'il ne pourra payer le loyer annuel de 150 dollars US en août. La famille sera bientôt expulsée, il le sait, mais tente de conjurer l'inexorable en fixant d'inombrables images du Christ sur les murs.
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Re: Bilan de l'annee 1 de Preval II selon les medias
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Haïti / René Préval : un an après.
14 Mai 2007, un an déjà depuis l’investiture de M. René Garcia Préval à la magistrature suprême de l’Etat, un moment que profitent divers observateurs pour revenir sur le discours du nouveau président, dans la perspective de l’affronter avec la réalité : en évaluant les actions posées au cours de cette année de gestion du pays.
Dans son discours d’investiture, le président René Préval avait lancé un appel à la paix et à la réconciliation. Aujourd’hui, force est de constater que la paix est revenue à Cité Soleil et à Grand-Ravine. Cette paix existe, cependant elle reste fragile : Aux Gonaïves les quartiers Raboteau et Jubilé Blanc continuent de s’affronter.
En guise de réconciliation, on a plutôt remarqué une certaine ouverture au niveau du gouvernement, avec la participation de partis politiques d’horizon divers : OPL au Ministère de l’Education Nationale ; Fusion, au Ministère de la Santé Publique ; Union, à l’Environnement ; Fanmi Lavalas, à la Planification et Coopération Externe ; PLB, à la Condition Féminine et aux Droits de la Femme ; Alyans au ministère du Commerce et finalement, la délégation de l’Ouest est sous contrôle d’un duvaliériste.
Bon nombre de cadres des régimes antérieurs sont en poste dans l’Administration Publique, mettant un terme aux vieilles pratiques de la Chasse aux Sorcières.
Malgré tout, l’appel à la réconciliation a été galvaudé : macoutes et Lavalas ne s’entendent pas toujours, pauvres et riches ne se comprennent pas encore, Citadins et Paysans se regardent en chien de faïence, alors que lettrés et illettrés s’entretuent. La réconciliation dans son fondement reste floue en termes d’application. « Nous devons faire la paix, il faut qu’on se parle », avait déclaré le président dans son discours du 14 Mai 2006.
René Préval avait suggéré que la Minustah, Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti reste. « La mission de la Minustah n’est pas terminé, scandait-il. Mais les chars ne sont plus nécessaires », ajoutait le chef de l’Etat qui souhaitait que ces engins soient remplacés par des tracteurs, des bouldozeurs, pour reconstruire le pays.
Jusqu’à date, le pays n’est pas en chantier. Aucun grand projet n’a été mis sur pied. Seulement une visite impromptue au Centre National d’Equipement (CNE), sorte de parque ou garage réservé au poids lourd : Peut-on parler d’ironie ?
En ce qui a trait au Dialogue National tel que prôné par le Président Préval, il est peut être très loin d’être effectif. Le Comité de Pilotage a été ignoré, son bureau fermé. Le silence s’est substitué au dialogue.
On notera les nombreux déplacements du président à l’Etranger : En France, En République Voisine, aux Etats-Unis, au Brésil, au Venezuela, à la Caricom, pour ne citer que ceux-là. Des voyages importants qui ont valu la mise en place d’une nouvelle forme de coopération. Cuba a augmenté le nombre de médecins, ils sont éparpillés à travers le pays. Le Venezuela a intégré Haïti dans le programme Petrocaribe. Hugo Chavez entend prendre en charge la totalité du besoin du pays en énergie. La loi Hope a été ratifiée, certifiée et va éventuellement être prolongée. L’aide internationale a été réactivée, renflouée. On parle d’une coopération en bonne santé. Cependant, on attend ses retombées positives sur l’agriculture, chère au plus grand nombre : les paysans.
Aujourd’hui, ça fait un an. Le président René Préval aurait consenti d’énormes efforts pour donner une autre pulsation à la présidence, institution symbolisant la peur, le vol, l’assassinat, la corruption, dans le temps.
Un an après, beaucoup de pas restent à franchir, dans tous les domaines. Le climat sécuritaire s’améliore, mais le peuple a toujours faim. Le souhait de tout un chacun est qu’au deuxième anniversaire de son investiture, le 14 Mai 2008, le constat de l’amélioration des conditions de vie des plus pauvres puisse être parlant.
GPPC
Haïti / René Préval : un an après.
14 Mai 2007, un an déjà depuis l’investiture de M. René Garcia Préval à la magistrature suprême de l’Etat, un moment que profitent divers observateurs pour revenir sur le discours du nouveau président, dans la perspective de l’affronter avec la réalité : en évaluant les actions posées au cours de cette année de gestion du pays.
Dans son discours d’investiture, le président René Préval avait lancé un appel à la paix et à la réconciliation. Aujourd’hui, force est de constater que la paix est revenue à Cité Soleil et à Grand-Ravine. Cette paix existe, cependant elle reste fragile : Aux Gonaïves les quartiers Raboteau et Jubilé Blanc continuent de s’affronter.
En guise de réconciliation, on a plutôt remarqué une certaine ouverture au niveau du gouvernement, avec la participation de partis politiques d’horizon divers : OPL au Ministère de l’Education Nationale ; Fusion, au Ministère de la Santé Publique ; Union, à l’Environnement ; Fanmi Lavalas, à la Planification et Coopération Externe ; PLB, à la Condition Féminine et aux Droits de la Femme ; Alyans au ministère du Commerce et finalement, la délégation de l’Ouest est sous contrôle d’un duvaliériste.
Bon nombre de cadres des régimes antérieurs sont en poste dans l’Administration Publique, mettant un terme aux vieilles pratiques de la Chasse aux Sorcières.
Malgré tout, l’appel à la réconciliation a été galvaudé : macoutes et Lavalas ne s’entendent pas toujours, pauvres et riches ne se comprennent pas encore, Citadins et Paysans se regardent en chien de faïence, alors que lettrés et illettrés s’entretuent. La réconciliation dans son fondement reste floue en termes d’application. « Nous devons faire la paix, il faut qu’on se parle », avait déclaré le président dans son discours du 14 Mai 2006.
René Préval avait suggéré que la Minustah, Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti reste. « La mission de la Minustah n’est pas terminé, scandait-il. Mais les chars ne sont plus nécessaires », ajoutait le chef de l’Etat qui souhaitait que ces engins soient remplacés par des tracteurs, des bouldozeurs, pour reconstruire le pays.
Jusqu’à date, le pays n’est pas en chantier. Aucun grand projet n’a été mis sur pied. Seulement une visite impromptue au Centre National d’Equipement (CNE), sorte de parque ou garage réservé au poids lourd : Peut-on parler d’ironie ?
En ce qui a trait au Dialogue National tel que prôné par le Président Préval, il est peut être très loin d’être effectif. Le Comité de Pilotage a été ignoré, son bureau fermé. Le silence s’est substitué au dialogue.
On notera les nombreux déplacements du président à l’Etranger : En France, En République Voisine, aux Etats-Unis, au Brésil, au Venezuela, à la Caricom, pour ne citer que ceux-là. Des voyages importants qui ont valu la mise en place d’une nouvelle forme de coopération. Cuba a augmenté le nombre de médecins, ils sont éparpillés à travers le pays. Le Venezuela a intégré Haïti dans le programme Petrocaribe. Hugo Chavez entend prendre en charge la totalité du besoin du pays en énergie. La loi Hope a été ratifiée, certifiée et va éventuellement être prolongée. L’aide internationale a été réactivée, renflouée. On parle d’une coopération en bonne santé. Cependant, on attend ses retombées positives sur l’agriculture, chère au plus grand nombre : les paysans.
Aujourd’hui, ça fait un an. Le président René Préval aurait consenti d’énormes efforts pour donner une autre pulsation à la présidence, institution symbolisant la peur, le vol, l’assassinat, la corruption, dans le temps.
Un an après, beaucoup de pas restent à franchir, dans tous les domaines. Le climat sécuritaire s’améliore, mais le peuple a toujours faim. Le souhait de tout un chacun est qu’au deuxième anniversaire de son investiture, le 14 Mai 2008, le constat de l’amélioration des conditions de vie des plus pauvres puisse être parlant.
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Re: Bilan de l'annee 1 de Preval II selon les medias
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Haïti / Préval / Un an après : En guise de bilan.
Pour la deuxième année de son mandat, le président René Préval s’est engagé dimanche à travailler à la formation des collectivités territoriales afin qu’elles soient bien imbues de leurs responsabilités dans leur communauté respective. « Nous commençons avec la région métropolitaine (…) afin que chaque magistrat connaisse leurs attributions, de peur qu’ils ne fassent ce que bon leur semble », a soutenu le chef du Palais National. Cette formation débutera à partir du 21 Mai prochain. Il s’agira de s’assurer que chacun connaît ses limites, ses droits et devoirs et dans quelle circonstance les exercer, selon Préval.
Augmenter les recettes de l’Etat à travers la douane et les impôts, renforcer les collectivités territoriales, combattre la drogue et la corruption, sont entre autres grandes priorités que se fixe par ailleurs le Chef de l’Etat Haïtien qui intervenait dans la presse dimanche depuis l’Aéroport Toussaint Louverture.
Plus loin, le chef de l’Exécutif Haïtien a présenté le trafic de la drogue et la contrebande comme les plus grands défis à la stabilité. Il a promis d’œuvrer contre ces fléaux aux fins d’atteindre cette stabilité tant recherchée. « Il faut une grande offensive contre la drogue qui est une source d’instabilité et d’insécurité », a déclaré le président qui a également plaidé, pour y arriver, en faveur d’une coopération régionale forte.
Dans le cadre des efforts mis en œuvre pour éradiquer la corruption, René Préval a annoncé qu’il va renforcer l’Unité de Lutte Contre la Corruption(ULCC). Une loi va être présentée au parlement en ce sens, a-t-il souligné. Cette loi fera obligation à tous les fonctionnaires de l’Etat, y compris le président, de faire le dépôt de leurs biens annuellement.
Interrogé sur le bilan de sa gestion du pays, un an après, René s’est gardé de toute sanction : « Je ne peux pas parler de positif ni de négatif ». Il a toutefois insisté sur certains aspects comme la stabilité politique, le dialogue entre les différents secteurs et la performance sur le plan macroéconomique.
Guadel
Haïti / Préval / Un an après : En guise de bilan.
Pour la deuxième année de son mandat, le président René Préval s’est engagé dimanche à travailler à la formation des collectivités territoriales afin qu’elles soient bien imbues de leurs responsabilités dans leur communauté respective. « Nous commençons avec la région métropolitaine (…) afin que chaque magistrat connaisse leurs attributions, de peur qu’ils ne fassent ce que bon leur semble », a soutenu le chef du Palais National. Cette formation débutera à partir du 21 Mai prochain. Il s’agira de s’assurer que chacun connaît ses limites, ses droits et devoirs et dans quelle circonstance les exercer, selon Préval.
Augmenter les recettes de l’Etat à travers la douane et les impôts, renforcer les collectivités territoriales, combattre la drogue et la corruption, sont entre autres grandes priorités que se fixe par ailleurs le Chef de l’Etat Haïtien qui intervenait dans la presse dimanche depuis l’Aéroport Toussaint Louverture.
Plus loin, le chef de l’Exécutif Haïtien a présenté le trafic de la drogue et la contrebande comme les plus grands défis à la stabilité. Il a promis d’œuvrer contre ces fléaux aux fins d’atteindre cette stabilité tant recherchée. « Il faut une grande offensive contre la drogue qui est une source d’instabilité et d’insécurité », a déclaré le président qui a également plaidé, pour y arriver, en faveur d’une coopération régionale forte.
Dans le cadre des efforts mis en œuvre pour éradiquer la corruption, René Préval a annoncé qu’il va renforcer l’Unité de Lutte Contre la Corruption(ULCC). Une loi va être présentée au parlement en ce sens, a-t-il souligné. Cette loi fera obligation à tous les fonctionnaires de l’Etat, y compris le président, de faire le dépôt de leurs biens annuellement.
Interrogé sur le bilan de sa gestion du pays, un an après, René s’est gardé de toute sanction : « Je ne peux pas parler de positif ni de négatif ». Il a toutefois insisté sur certains aspects comme la stabilité politique, le dialogue entre les différents secteurs et la performance sur le plan macroéconomique.
Guadel
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Re: Bilan de l'annee 1 de Preval II selon les medias
Haïti-Présidence-Anniversaire
René Préval satisfait de son bilan, un an après son retour au pouvoir
Le Président haïtien estime avoir ramené la sécurité et la stabilité dans le pays ; la deuxième année du quinquennat sera consacrée à la lutte contre la corruption, le narcotrafic et au renforcement des collectivités territoriales ; le chef de l’Etat s’oppose fermement à la création d’une police communale par les élus locaux
lundi 14 mai 2007Radio Kiskeya
René Préval, qui boucle lundi la première année de sa Présidence, a mis en avant le rétablissement de la sécurité publique et le retour à la stabilité politique et macroéconomique comme les principales réalisations de son régime.
Revenu au pouvoir le 14 mai 2006, le locataire du Palais National s’est globalement réjoui du travail accompli dans une tentative informelle de bilan, lors de son retour dimanche à Port-au-Prince à l’issue d’une tournée d’une semaine aux Etats-Unis et au Bélize.
"La première année a été une année de récupération, de stabilisation et de mise en commun en vue d’arriver à la stabilité politique, la sécurité, la stabilité macroéconomique et la moralisation de la vie publique", a martelé le chef de l’Etat, rappelant que ces étapes étaient indispensables à la matérialisation de ces deux thèmes de campagne, la mise en place des institutions prévues par la constitution et le renforcement de celles déjà existantes ainsi que l’établissement d’un climat propice aux investissements. Il précise qu’en matière d’incitation à l’investissement privé, les conditions doivent être les mêmes tant pour le secteur privé des affaires que pour les paysans et les marchandes du secteur informel.
Au niveau sécuritaire, le Président haïtien a fait état du démantèlement de l’infrastructure des organisations criminelles qui terrorisaient tout Port-au-Prince, il y a encore quelques mois. "La rétablissement de la sécurité a été obtenu par le dialogue et par la force en même temps", a indiqué M. Préval qui prévient toutefois qu’une certaine forme de l’insécurité découlant d’actions individuelles isolées pourra être difficilement maîtrisée. Il en a profité pour souligner les efforts consentis en vue d’une meilleure gestion de la Police Nationale depuis l’arrivée de l’actuel directeur général, Mario Andrésol. Dans le cadre du processus d’épuration de l’institution, 500 policiers ont été renvoyés. Les 7.000 agents que comptent aujourd’hui la PNH seront renforcés par le déploiement en juillet de 600 autres issus d’une nouvelle promotion.
La stabilité politique s’est raffermie grâce au dialogue instauré avec les partis politiques et le Parlement dans le cadre d’une recherche permanente de l’harmonisation des relations et du consensus. Préval a rappelé que pratiquement tous les partis représentés au Parlement ont aussi intégré le gouvernement.
Sur le plan économique, le dirigeant haïtien estime que des progrès sont à mettre à l’actif de son administration. A titre d’indication, il a cité la baisse constante de l’inflation qui est passée de 46% en 2004 à 8,5% en 2007.
Finalement, René Préval ne reconnaît qu’une seule faiblesse à son équipe, l’inexpérience. La méconnaissance des règles et procédures administratives, dit-il, a entraîné une sous-exploitation du budget de la république et a considérablement gêné l’action gouvernementale. Le chef de l’Etat assure que de nombreuses initiatives sont prises en vue de remédier à cette situation.
A ceux qui lui reprochent de refuser d’opérer des changements dans la diplomatie et les délégations(représentation de l’Exécutif), un an après le départ du gouvernement intérimaire, le vainqueur de la présidentielle de 2006 fait remarquer qu’il ne peut pas tout faire en même temps. Des décisions hâtives risquaient de favoriser un climat de tension et de déstabilisation dans le pays, a-t-il indiqué. Dans la foulée, René Préval annonce que les délégués et vice-délégués seront désignés en consultation avec les populations locales.
Pour la deuxième année de son mandat, trois objectifs majeurs sont visés, la lutte contre la corruption et le narcotrafic et la promotion de la décentralisation. Dans cette perspective, un dialogue permanent va être institué avec les maires. L’Exécutif prévoit une rencontre cette semaine avec les élus de toutes les municipalités, puis la semaine prochaine avec ceux de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Des séances de travail se tiendront sur le système administratif incluant les procédures de passation des marchés publics et de décaissement de fonds.
René Préval a, par ailleurs, catégoriquement rejeté une idée pourtant chère à de nombreux maires, celle de la création prochaine d’une police communale. Selon lui, une telle entité n’est pas prévue par la constitution et ne saurait par conséquent venir concurrencer la Police Nationale d’Haïti. "Il n’existe qu’une seule police chargée d’assurer la sécurité tant en coopération avec l’Exécutif qu’avec d’autres pouvoirs, c’est la PNH", a insisté le Président. Des déclarations qui risquent de susciter des réactions polémiques parmi les responsables d’administrations communales très attachés à la présence d’une police qui serait placée sous leur tutelle.
Après un premier mandat en demi-teinte (1996-2001), René Préval est revenu au pouvoir grâce à une victoire sur mesure aux élections du 7 février 2006 qui avait nécessité une modification de la loi électorale en vue de déclarer le candidat de la Plate-Forme Lespwa (espoir) vainqueur dès le premier tour.
Le chef de l’Etat, dont le mandat court jusqu’en 2011, avait succédé au gouvernement de transition du Président Boniface Alexandre et du Premier ministre Gérard Latortue appelé à la rescousse à la chute de Jean-Bertrand Aristide, début 2004. spp/RK
René Préval satisfait de son bilan, un an après son retour au pouvoir
Le Président haïtien estime avoir ramené la sécurité et la stabilité dans le pays ; la deuxième année du quinquennat sera consacrée à la lutte contre la corruption, le narcotrafic et au renforcement des collectivités territoriales ; le chef de l’Etat s’oppose fermement à la création d’une police communale par les élus locaux
lundi 14 mai 2007Radio Kiskeya
René Préval, qui boucle lundi la première année de sa Présidence, a mis en avant le rétablissement de la sécurité publique et le retour à la stabilité politique et macroéconomique comme les principales réalisations de son régime.
Revenu au pouvoir le 14 mai 2006, le locataire du Palais National s’est globalement réjoui du travail accompli dans une tentative informelle de bilan, lors de son retour dimanche à Port-au-Prince à l’issue d’une tournée d’une semaine aux Etats-Unis et au Bélize.
"La première année a été une année de récupération, de stabilisation et de mise en commun en vue d’arriver à la stabilité politique, la sécurité, la stabilité macroéconomique et la moralisation de la vie publique", a martelé le chef de l’Etat, rappelant que ces étapes étaient indispensables à la matérialisation de ces deux thèmes de campagne, la mise en place des institutions prévues par la constitution et le renforcement de celles déjà existantes ainsi que l’établissement d’un climat propice aux investissements. Il précise qu’en matière d’incitation à l’investissement privé, les conditions doivent être les mêmes tant pour le secteur privé des affaires que pour les paysans et les marchandes du secteur informel.
Au niveau sécuritaire, le Président haïtien a fait état du démantèlement de l’infrastructure des organisations criminelles qui terrorisaient tout Port-au-Prince, il y a encore quelques mois. "La rétablissement de la sécurité a été obtenu par le dialogue et par la force en même temps", a indiqué M. Préval qui prévient toutefois qu’une certaine forme de l’insécurité découlant d’actions individuelles isolées pourra être difficilement maîtrisée. Il en a profité pour souligner les efforts consentis en vue d’une meilleure gestion de la Police Nationale depuis l’arrivée de l’actuel directeur général, Mario Andrésol. Dans le cadre du processus d’épuration de l’institution, 500 policiers ont été renvoyés. Les 7.000 agents que comptent aujourd’hui la PNH seront renforcés par le déploiement en juillet de 600 autres issus d’une nouvelle promotion.
La stabilité politique s’est raffermie grâce au dialogue instauré avec les partis politiques et le Parlement dans le cadre d’une recherche permanente de l’harmonisation des relations et du consensus. Préval a rappelé que pratiquement tous les partis représentés au Parlement ont aussi intégré le gouvernement.
Sur le plan économique, le dirigeant haïtien estime que des progrès sont à mettre à l’actif de son administration. A titre d’indication, il a cité la baisse constante de l’inflation qui est passée de 46% en 2004 à 8,5% en 2007.
Finalement, René Préval ne reconnaît qu’une seule faiblesse à son équipe, l’inexpérience. La méconnaissance des règles et procédures administratives, dit-il, a entraîné une sous-exploitation du budget de la république et a considérablement gêné l’action gouvernementale. Le chef de l’Etat assure que de nombreuses initiatives sont prises en vue de remédier à cette situation.
A ceux qui lui reprochent de refuser d’opérer des changements dans la diplomatie et les délégations(représentation de l’Exécutif), un an après le départ du gouvernement intérimaire, le vainqueur de la présidentielle de 2006 fait remarquer qu’il ne peut pas tout faire en même temps. Des décisions hâtives risquaient de favoriser un climat de tension et de déstabilisation dans le pays, a-t-il indiqué. Dans la foulée, René Préval annonce que les délégués et vice-délégués seront désignés en consultation avec les populations locales.
Pour la deuxième année de son mandat, trois objectifs majeurs sont visés, la lutte contre la corruption et le narcotrafic et la promotion de la décentralisation. Dans cette perspective, un dialogue permanent va être institué avec les maires. L’Exécutif prévoit une rencontre cette semaine avec les élus de toutes les municipalités, puis la semaine prochaine avec ceux de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Des séances de travail se tiendront sur le système administratif incluant les procédures de passation des marchés publics et de décaissement de fonds.
René Préval a, par ailleurs, catégoriquement rejeté une idée pourtant chère à de nombreux maires, celle de la création prochaine d’une police communale. Selon lui, une telle entité n’est pas prévue par la constitution et ne saurait par conséquent venir concurrencer la Police Nationale d’Haïti. "Il n’existe qu’une seule police chargée d’assurer la sécurité tant en coopération avec l’Exécutif qu’avec d’autres pouvoirs, c’est la PNH", a insisté le Président. Des déclarations qui risquent de susciter des réactions polémiques parmi les responsables d’administrations communales très attachés à la présence d’une police qui serait placée sous leur tutelle.
Après un premier mandat en demi-teinte (1996-2001), René Préval est revenu au pouvoir grâce à une victoire sur mesure aux élections du 7 février 2006 qui avait nécessité une modification de la loi électorale en vue de déclarer le candidat de la Plate-Forme Lespwa (espoir) vainqueur dès le premier tour.
Le chef de l’Etat, dont le mandat court jusqu’en 2011, avait succédé au gouvernement de transition du Président Boniface Alexandre et du Premier ministre Gérard Latortue appelé à la rescousse à la chute de Jean-Bertrand Aristide, début 2004. spp/RK
piporiko- Super Star
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Re: Bilan de l'annee 1 de Preval II selon les medias
Stabilité politique, sécurité et satabilité macro-économique : 3 points posititifs des 12 mois de gestion de l'équipe gouvernementale, selon le président Préval
Port-au-Prince, le 14 mai 2007 (AHP) - Le président René Garcia Préval, a dressé dimanche un bilan mitigé de la première année de gestion de la chose publique par l'actuelle équipe gouvernementale.
La stabilité politique, la sécurité et la satabilité macro-économique, ont été les trois principaux objectifs de son équipe pour la première année, a fait savoir M. Préval.
Selon lui, la stabilité politique était indispensable à la création des conditions favorables aux investissements en vue de la création d'emplois dans le pays.
Il s'est félicité du climat actuel de sécurité dans le pays. Grâce aux éfforts consentis par les autorités, la police compte actuellement environ 7000 agents et environ 600 autres vont être gradués en juillet prochain, s'est réjoui René Préval.
Selon lui, le kidnapping doit être considéré comme un autre type d'insécurité puis que a-t-il dit, il suffit d'être en possession d'un revolver pour enlever une personne.
"Des avancées ont été enregistrées au niveau de la performance macro-économique où l'inflation est passée de 46% en 2004 à 8,5% aujourd'hui", a-i-il fait savoir.
Il s'est félicité des bons rapports existant entre le parlement et l'Exécutif, en dépit du fait qu'il y a parfois des divergences.
Par ailleurs, répondant aux secteurs qui appellent le gouvernement à procéder au renvoi d'anciens fonctionnaires de l'Etat nommés par le regime intérimaire, au niveau de la diplomatie, le chef de l'Etat a déclaré qu'il n'était pas sage d'embrasser trop de dossiers à fois.
Le président de la république a promis de continuer d'oeuvrer contre le trafic de la drogue et en faveur de l'augmentation des revenus et de la moralisation de la vie publique haïtienne.
AHP 14 mai 2007 10:55 AM
Port-au-Prince, le 14 mai 2007 (AHP) - Le président René Garcia Préval, a dressé dimanche un bilan mitigé de la première année de gestion de la chose publique par l'actuelle équipe gouvernementale.
La stabilité politique, la sécurité et la satabilité macro-économique, ont été les trois principaux objectifs de son équipe pour la première année, a fait savoir M. Préval.
Selon lui, la stabilité politique était indispensable à la création des conditions favorables aux investissements en vue de la création d'emplois dans le pays.
Il s'est félicité du climat actuel de sécurité dans le pays. Grâce aux éfforts consentis par les autorités, la police compte actuellement environ 7000 agents et environ 600 autres vont être gradués en juillet prochain, s'est réjoui René Préval.
Selon lui, le kidnapping doit être considéré comme un autre type d'insécurité puis que a-t-il dit, il suffit d'être en possession d'un revolver pour enlever une personne.
"Des avancées ont été enregistrées au niveau de la performance macro-économique où l'inflation est passée de 46% en 2004 à 8,5% aujourd'hui", a-i-il fait savoir.
Il s'est félicité des bons rapports existant entre le parlement et l'Exécutif, en dépit du fait qu'il y a parfois des divergences.
Par ailleurs, répondant aux secteurs qui appellent le gouvernement à procéder au renvoi d'anciens fonctionnaires de l'Etat nommés par le regime intérimaire, au niveau de la diplomatie, le chef de l'Etat a déclaré qu'il n'était pas sage d'embrasser trop de dossiers à fois.
Le président de la république a promis de continuer d'oeuvrer contre le trafic de la drogue et en faveur de l'augmentation des revenus et de la moralisation de la vie publique haïtienne.
AHP 14 mai 2007 10:55 AM
gwotoro- Super Star
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